Naruto Gaiden
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 Haya Aburame

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Haya Aburame
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MessageSujet: Haya Aburame   Haya Aburame Icon_minitimeLun 4 Juin - 15:17

Nom : Aburame
Prénom : Haya
Age : 31 ans

Description physique :
Vous avez là une femme marquée par les affres de la vie. A première vue, elle est belle, très belle même... du moins elle devait l'être : traits gracieux, machoire étroite, joli nez fin. Cependant, un large bandeau de cuir traverse son visage, muni de deux trous pour les yeux. Bandeau où, d'ailleurs, est gravé la feuille de Konoha, symbole du pays du Feu. Les traces indélébiles de graves brûlures dépassent de ce bandeau, rongeant plus nettement sa peau sur le côté gauche de son visage. Mais, en dehors de ce détail, elle reste plutôt belle et ses lèvres pulpeuses sont là pour rappeller sa beauté calcinée. Dans les trous de ce masque pudique, on peut percevoir le léger chatoiement de ses iris verts, froids, qui, lorsqu'ils se posent sur quelque chose ou quelqu'un, semblent voir parfaitement au travers et percer ses moindres secrets. Son regard pénétrant est très dérangeant à vrai dire, insondable.
En ce qui concerne sa tenue vestimentaire, Haya arbore généralement un long kimono blanc qui couvre bras et jambes, et dons les manches excessivement larges pendent d'une bonne vingtaine de centimètres quand son bras et tendus. Dans son dos, le symbole du Hokage est peint en rouge. Ses mains fines et fuselées, quand à elles, sont couvertes de gants de soie noire. Noire comme le jais de sa longue chevelure qui s'écoule jusqu'au creux de ses reins. Ses pieds sont chaussés de sandales classiques. Généralement, cette femme arbore une magnifique ombrelle, au manche fait de bois laqué et à la toile ocre, suffisemment aérée pour baigner la porteuse d'une luminosité rouge/orangée lorsqu'un soleil radieux passe au travers.


Description psychologique :
Haya Aburame est comme la pluspart des Aburames : peu bavarde et austère. Toutes les trahisons et désertions auxquelles elle a eu à faire face au cours de sa vie l'ont rendu amère et sévère. Devenue Anbu, elle était la parfaite candidate dans le rôle. Elle n'avait aucun remords, aucuns scrupules à accomplir les missions, et il n'était pas rare qu'on lui confie les interrogatoires des individus les plus récalcitrants. Mais, depuis l'attaque de Konoha par les forces désertrices jointes à Iwa, cette dame de glace commence à fondre, laissant poindre la haine au plus profond de son coeur. Elle était douée pour accomplir sa mission du temps de l'anonymat, aujourd'hui sa mission est de protéger et faire prospérer le village... Comme toujours elle mènera sa mission à bien, mais le chemin qu'elle est vouée à tracer risque d'être sanglant.

Nindo : Pour Konoha... quel qu'en soit le prix.
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MessageSujet: Re: Haya Aburame   Haya Aburame Icon_minitimeLun 4 Juin - 15:17

Histoire :
L’anbu donna juste une légère impulsion à son poignet, faisant gicler le sang qui couvrait la lame de son katana sur le sol. La terre s’en gorgeait, tandis que l’arme émit un claquement caractéristique, lorsque la femme rengaina. Son visage, masque aux motifs rouges spiralés, était tourné vers le cadavre gisant dans son propre fluide vital. Sans un mot, la femme s’accroupit dessus. L’homme gisant au sol semblait être vieux, à en juger par les rides qui courraient sur son visage et la barbiche qui pendait à son menton, parfaitement bien taillée, arborait une teinte poivre et sel. Il était vêtu d’un grand kimono noir, agrémenté de plaques d’armure orientales, marquées des profondes stries de l’expérience et du combat. Autour de son cou, le bandeau frontal de Konoha, barré, laissait apparaître un trou, qui aurait bien put être fait par l’estoc d’une lame de katana… Et de ce trou, le fluide de vie s’écoulait. Les doigts féminins se posèrent sur le vieux visage, avant de refermer ses paupières. La voix féminine, froide, glissa doucement dans l’air frais de ce début de matinée.

"Adieu, Toko-senseï."

Puis, se relevant, la femme anbu tourna le dos au cadavre, baissant la tête. Derrière son masque, ses yeux se fermèrent. Son soupir s’appesantit sur la scène, traînant une chape de plomb à sa suite. Figée dans cette position, ses longs cheveux bruns soulevés par le doux souffle du vent, la kunoichi leva la main. Porté par les déplacements de l’air, une fleur rose, pastelle, se posa au creux de sa paume. Quelques insectes noirs courraient le long du bras droit, nu, de la femme, sortant de dessous sa tunique, au niveau de l’épaule. Ces quelques insectes devinrent bientôt une marrée, cachant totalement la peau féminine, aussi bien que la manche de son bras gauche, se rapprochant toujours un peu plus de la fleur de cerisier. Bientôt, les pétales roses grouillaient de petites bêtes.
La anbu soupira de nouveau.
Laissant tomber la fleur couverte d’insectes dans le sang, elle s’élança. Elle rentrait à Konoha.


"Tu m’as prouvé que tu avais un contrôle suffisant sur ton chakra pour apprendre des techniques plus dangereuses. Lors de cet entraînement, tu vas devoir te focaliser sur ta main, pour la couvrir d’une fine pellicule de chakra. Tu maîtrises déjà l’affinité Fuuton, alors souviens toi de tes exercices à ce sujet : ton chakra aiguise ta lame autant qu’il s’aiguise lui-même, dans un mouvement de rotation constant. Remplaces ton épée par ta main, et tes doigts deviendront plus dangereux que le plus aiguisé des katanas."
"Osuu."
"N’essaie pas de briser cette poutre métallique par la force, tu n’y arriverais pas. Pourtant, tu dois la couper, c’est le seul objectif de cet exercice."

La jeune fille était vêtue d’un simple kimono noir, pieds nus. Pour ne pas la gêner dans son exercice, ses longs cheveux bruns étaient attachés derrière son crâne, en une queue de cheval sobre. Comme d’habitude, ses yeux restaient invisibles, derrière une paire de lunettes noires et rondes. Dans un calme hors du commun, Haya regardait la large plaque de métal qui lui faisait face, maintenue en l’air par des tréteaux de bois. Sous la surveillance implacable de son professeur, la jeune Aburame leva les bras à l’horizontale, droit devant elle, pour les poser sur le métal froid. Calmement, comme pour faire connaissance avec la poutre, la jeune fille laissa ses paumes glisser sur la surface luisante, à peine réchauffée par les rayons solaires. Puis, calmement, elle écarta le bras gauche, pour élever le droit. Sa main tendue, doigts collés, était dressée vers le ciel. Une aura bleutée se mit à courir autour de son épiderme, comme un feu magique lui léchant les doigts, sans la brûler. Peu à peu, les volutes bleutées étaient soufflées vers le bout de ces doigts.
Puis, sans crier gare, la kunoichi abattit sa main sur la poutre.


La jeune femme était nue.
A peine avait elle refermé le panneau coulissant derrière elle que son kimono noir était tombé sur le sol, la laissant dans le plus simple appareil. Ses vêtements ressemblaient à une fourmilière dans laquelle on aurait donné un coup de pieds, grouillant d’une multitude d’insectes qui s’éparpillaient dans la pièce, glissant sous le lit, sous chaque meuble, s’introduisant entre les lattes du parquais. Quelques petites bêtes noires couraient encore sur la peau d’Haya, voyageant sur son ventre plat, gravissant lentement ses seins, se perdant dans les méandres de sa brûlure. Lentement, elle se mit à genoux devant un petit meuble, sur lequel reposait un bandeau de cuir brun sombre. D’un geste souple de la main, la jeune femme rabattit ses cheveux de jais, mouillés, dans son dos nu, avant de dégager son visage des quelques mèches collées, puis elle prit le bandeau de cuir. Ce curieux bandeau, large, était orné de deux trous larges pour les yeux et, à l’endroit où devait être le front, le symbole de Konoha, la feuille stylisée, était gravé dans le cuir. Doucement, elle posa l’objet sur son visage, camouflant ainsi la partie la plus visible de sa cicatrice. Avec la lenteur de l’habitude, elle noua les cordelettes derrière sa tête, avant de remettre ses cheveux en ordre. Son visage n’était pas l’unique zone déformée par la chaleur, son épaule, son avant bras gauche, ainsi que sa hanche, étaient imprimés des sévisses d’un feu meurtrier. Mais celles là pouvaient être cachées sous une tonne de vêtements.

Haya effleura la brûlure de son épaule, du bout des doigts, ses yeux verts se perdant dans le vide. Bientôt accompagnés d’insectes sombres, ses ongles caressaient doucement l’épiderme dévasté. La jeune femme soupira.

"Toko-senseï…"


Dernière édition par le Lun 4 Juin - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Haya Aburame   Haya Aburame Icon_minitimeLun 4 Juin - 15:18

Haya avait insisté pour que Toko lui apprenne un nouveau jutsu ce jour là. Dans cette période de la vie, où les seins des filles devenaient objets de toutes les convoitises des garçons, où quelques minettes rougissaient au premier sourire de leur amoureux. Il se passait bien des choses que les parents préfèreraient éviter… tout comme les professeurs. Arrivés à cette période de leur vie, les shinobis voyaient leur progression diminuer, aspirés par d’autres priorités, pour le moins existentielles, aux jeunes de ces ages. Haya passait au travers de cet age, relativement éloignée des activités communes, n’étant pas la plus prisée des femmes en puissance. Elle était très jolie, là n’était pas le problème, mais les mecs, comme de vrais fillettes, étaient mal à l’aise de voir quelques insectes sortir parfois de ses manches, ou de son col. Et son regard, toujours caché derrière ces lunettes noires et rondes, ainsi que le calme habituel des Aburame, avait tendance à rebuter bien des prétendants.
Alors elle s’entraînait.

"Bien… maintenant, tu dois bien sentir ton chakra se déplacer par tes teketsus. Sens le flux courir en toi et ferme ces points, un à un, pour endiguer ce flux jusque dans tes mains. N’oublie pas que ton Fuuton ne te sera d’aucune utilité, tu y étais presque hier, je suis sûr que tu peux y arriver aujourd’hui. Il suffit que tu prolonges le chakra, comme une extension de ton bras, en le comprimant pour l’empêcher de s’échapper.
Vas y essaie."

"Osuu"

Tendant le bras, la jeune femme se concentrait. Un crépitement bleuté apparut dans la paume de sa main et sur l’intérieur de ses doigts. Au dessus des ronds noirs de ses lunettes, les sourcils minces d’Haya se fronçaient, presque imperceptiblement. A en juger par le pincement de ses lèvres, elle peinait. D’ailleurs, à mesure que la lueur bleutée se prolongeait, en un trait luminescent, le faciès de la kunoichi se déformait de plus en plus sous l’effort. Finalement, la lame de chakra pure trônait fièrement face à elle, sous le regard impassible de son professeur. Mais le demi sourire qu’il arborait, en se lissant la barbiche, laissait entrevoir sa satisfaction. Sans dire un mot, il s’approcha d’elle, puis traça une ligne devant ses pieds, avant de lui désigner un rocher à plusieurs mètres. Il n’eut pas besoin de parler pour qu’elle comprenne ce qu’il voulait.

Levant le bras, la jeune femme pointait sa lame de chakra en direction du rocher. Ses sourcils se fronçaient toujours un peu plus, tandis que quelques gouttes de sueur perlaient de son front. Lentement, la lame bleue s’allongeait, par à coups, comme si elle peinait à s’agrandir. Puis, soudainement, l’arme d’énergie pure s’allongea en moins d’une seconde, pour transpercer le bloc de pierre aussi facilement que s’il avait été fait de beurre. Les muscles du bras d’Haya se contractèrent, levant la lame en l’air, tranchant le roc sans rencontrer de résistance. Longue de trois mètres, l’arme luisait quelques secondes sous les rayons solaires, avant de disparaître. Haya tomba à genoux en lâchant un profond soupir.


"Toko Ogawa, déserteur du village de la feuille, c’est toi ?"
"Oui."
"Je suis venue pour te tuer."

Les deux ninja se toisèrent pendant un long moment. La femme, cachée derrière son masque d’anbu, laissait sa longue crinière sombre voler au vent, restait droite, impassible. Sembole de mort, les spirales rouges ornant le blanc porcelaine de son faux visage étaient une provocation envers ce vieux shinobi qui lui faisait face. Toko, lui, avait reconnu son ancienne élève, rien qu’au timbre de sa voix. Il n’avait fait aucun commentaire, la regardant tout aussi impassible. Ils se battraient et, au terme de ce combat, l’un des deux mourrait. Lentement, sa vieille main glissa dans son dos, tandis que son autre main montait devant son visage, l’index et le majeur tendus, élevés entre ses yeux. Face à lui, la femme anbu dégainait calmement le katana qui trônait dans son dos. Aucun son ne venait troubler la tranquillité de cette clairière. Puis, soudain, ils se mirent en mouvement. Rapide comme l’éclair, le shinobi déserteur envoya une volée de shurikens sur son adversaire. Mais la kunoichi, plus rapide encore, fonçais vers lui à une vitesse effrayante. Sa lame, dans un crépitement électrique, pointait vers la gorge du vieil homme.
Il hoqueta.
La lame d’Haya était plantée dans sa pomme d’adam, passée au travers du bandeau barré, pour ressortir derrière sa nuque.


"Katon Housenka !"

Le vieil homme cracha une dizaine de pétales brûlants, en direction de ses élèves. Les deux jeunes hommes et Haya esquivèrent sans mal les projectiles enflammés mais, alors même qu’ils se réceptionnaient, Adami, l’un des deux camarades de la kunoichi fut fauché par un coup de pied tournoyant, qui l’envoya s’écraser contre un arbre. Haya se releva et fonça sur son ancien professeur mais, malgré sa rapidité, il s’éloigna d’un bond, avant d’effectuer une nouvelle série de taos. A sa gauche, la kunoichi pouvait apercevoir Ryoko qui, à sa gauche, effectuait également une bonne série de signes. Lui faisant confiance, la jeune femme fonçait, ses bras se couvrant déjà d’insectes noirs.

"Katon Goukkakyou !"
"Doton Doryuu !"


L’énorme boule de feu crachée par le professeur traitre percuta le mur de terre dressé par le jeune shinobi, s’arrêtant net explosant la paroi dans un nuage de poussière ocre. Avant qu’il n’ai pu faire quelque chose, Toko vit Haya surgir de la brume terreuse, fondant sur lui à une vitesse phénoménal. Leurs jambes se crispèrent, tandis qu’elle dépliait son bras couvert d’insecte, dirigeant son coup sur le sternum de l’ennemi. Mais ce dernier esquiva au dernier moment, s’abaissant juste assez pour voir le poing fermé de son élève passer juste au dessus de sa tête. Les insectes tombaient par poignées sur sa tête et son dos, s’attaquant instantanément à ses réserves de chakra. Mais le vieux loup ne semblait pas plus chagriné que ça par cet état de fait, envoyant son poing s’écraser dans les côtes féminines, propulsant la jeune femme sur le côté. Aussitôt, il effectua une série de taos, gonflant ses poumons…

Katon haryuu !"

Gonflant ses joues, le vieil homme cracha un filet de flamme qui grossissait à vu d’œil, prenant la forme d’un long dragon incandescent. Derrières les verres noirs de ses lunettes, Haya écarquilla les yeux. D’instinct, elle couvrit son visage de son bras, tandis qu’une nuée d’insectes se dressaient entre elle et l’attaque brûlante. Les flammes rugissantes percutèrent finalement le nuage bourdonnant, dans un fracas de tonnerre. La créature de l’enfer semblait lutter contre la nuée sombre, s’enfonçant chaque seconde un peu plus. Soudain, la jeune Aburame sentit les crocs de feu se refermer sur son bras, lui arrachant un hurlement de douleur. Courant sur sa peau, la faisant crépiter, le dragon brûlant fit éclater les verres des lunettes, tandis que les montures se soudaient aux os du crâne féminin. Il fallut seulement quelques secondes à la jeune femme pour s’évanouir.


Haya sortait juste de la salle d’examen genin. Son visage, d’ordinaire inexpressif, était pourtant marqué d’un léger sourire. Cette marque de bonheur suffisait à deviner les deux perles de jade, scintillant de joie après cette si bonne prestation. Elle eut du mal à se contenir et à ne pas courir pour rejoindre Toko-senseï. Il serait fier d’elle ! Quand elle entra dans la salle de cours, il l’accueillit avec ce sourire protecteur qu’il connaissait si bien. Elle n’eut aucun besoin de déclarer son changement de rang, qu’il lui tendait déjà une fleur. Une fleur de cerisier. Recueillant cet agglomérat de pétales roses, la jeune fille leva les yeux vers son professeur avec un sourire, avant de se jeter sur lui. Ses petits bras cerclaient la taille de l’homme qui caressait gentiment sa tête. La petite voix de l’Aburame vibra dans l’air.

"Merci pour tout, Toko-senseï…"


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MessageSujet: Re: Haya Aburame   Haya Aburame Icon_minitimeLun 4 Juin - 15:18

La jeune femme était nue.
Ou presque. Le large bandeau de cuir couvrait son visage, cachant la brûlure qui ravageait sa beauté. Son corps voluptueux, à peine enlaidit par les marques de chair calcinée, restait offert aux caresses du vent. Penchée à la fenêtre de son manoir, ses yeux d’émeraude se perdaient dans l’horizon nocturne. Où était Toko ? Pourquoi avait il trahit ? L’arrachant à ses réflexions, un jeune homme, tout aussi nu, vint enrouler ses bras autour de la taille féminine, pour se plaquer dans son dos. Elle tourna la tête, tandis qu’il lui déposait quelques baisers sur sa gorge, la faisant délicieusement frissonner. Doucement, elle posait ses mains sur les bras de son amant, alors que la voix grave et masculine glissait à son oreille.

"Tu es debout à cette heure ? Je ne t’ai pas assez épuisée ?"
Elle en sourit.
"Je pense à Toko-senseï, aux raisons de son départ, de sa trahison."
"A quoi bon ? Peut être en avait il assez d’être entouré de gens faibles."
"Je ne sais pas… Depuis qu’il a faillit mourir lors de sa mission avec Adami, il est différent. Tout le monde a cru qu’il y resterait et on nous a légué à Tenzuko, mais il était encore en vie. J’étais tellement heureuse d’apprendre qu’il était encore en vie. Il n’est pas redevenu notre senseï officiel, mais j’allais régulièrement lui rendre visite, j’aimais apprendre avec lui. Et il y a une semaine, il est partit en laissant tout ce qu’il avait derrière lui, en trahissant ses frères, ses amis, ses élèves. Je n’arrive pas à comprendre pour quoi et ça me torture."
Qu’est ce qu’on peut y faire ?"
"On m’a proposé un poste chez les Anbu, Ryoko. Et je vais accepter."
"Félicitation."
"Je retrouverais Toko-senseï, quel qu’en soit le prix."

Sur cette phrase, elle se retourna, offrant son buste à la vision du jeune homme. Souriant à cette vision enchanteresse, malgré les marques indélébiles de ce combat avec leur ancien professeur, Ryoko sourit. Prenant la tête de son amante entre ses deux mains, il lui déposa un baiser sur les lèvres, qu’elle lui rendit, en le prolongeant. Finalement, il la souleva dans ses bras forts, pour l’emmener jusqu’au lit. Il laissait courir sa main partout sur les rondeurs féminines, lui dispensant de suffisamment de baisers pour l’étouffer. Mais elle, elle soupirait de plaisir et de désir. Bientôt, il rabattit les draps sur leurs corps unis, pendant qu’Haya griffait le dos de son coéquipier.


Assise sur la muraille, Haya regardait. Elle regardait ces déserteurs, en bas, juste devant la porte. Elle regardait l’homme qui les dirigeait. Elle regardait Ryoko Satoro. Encore un proche qui avait déserté, pour une invraisemblable raison. La femme s’en souvenait comme si c’était hier, le jour où le chef Nuke-nin avait tué son élève, avant de fuir de Konoha. A ce moment là, ça faisait longtemps qu’ils étaient séparés, mais la nouvelle lui avait causé un choc. Il restait son coéquipier, celui aux côté duquel elle avait grandit, gagné en force, celui avec qui elle avait risqué sa vie au service du village. Son coéquipier et son senseï, son entourage se désagrégeait, fuyant l’autorité du pays du feu, devenant des criminels. Pourquoi ? Qu’avaient ils subit pour qu’ils aient eu suffisamment de haine et tourner définitivement le dos à tous ce qu’ils avaient, tout ce qui les avait façonnés ? Ces pensées tournaient dans sa tête, alors qu’elle observait, de loin, Konoha et Nuke-nin se tenir en respect. Adami, l’Hokage, faisait face à son ancien frère d’arme, prêt à l’exécuter au moindre geste. La pression montait, alors que ses anciens coéquipiers allaient discuter ailleurs.
S’ils devaient se battre, elle porterait son masque anbu à son visage et se jetterait dans la mêlée.

Une jeune fille à la crinière grise semblait provoquer les shinobis du village de la feuille, à moins qu’elle ne répondait à une provocation de leur part ? Peu importait, à vrai dire, ce qui était sûr c’est que sa tête roulerait dans la poussière à la moindre agression. Délaissant la porte du regard, la femme Anbu laissa son regard tomber juste en dessous d’elle, sur les deux Kages. Elle n’entendait pas ce qu’ils disaient.
Elle s’en moquait.


Depuis qu’elle avait tué Toko, Haya portait un kimono blanc. C’était le seul type de vêtement qu’elle portait, lorsqu’elle n’était pas en mission pour les anbu. Un simple kimono blanc à manches longues et larges, des sandales de bois traditionnelles, sur de longs tabis lui montant jusqu’aux genoux. Ses mains elles, restaient cachées derrière des gants de velour noir, tandis que son visage restait couvert par son bandeau de cuir… épargnant ainsi aux passants la vision de sa brûlure. Elle adoptait aussi une longue ombrelle, à toile rouge et épaisse, utile par beau temps autant que par temps pluvieux. La femme était ainsi vêtue, le jour de l’attaque. Rapidement, elle entendit plusieurs explosions, puis les vacarmes des combats emplissant les rues. Des déserteurs, avec des shinobis d’Iwa, saccageaient tout, sous ses yeux. Puis certains s’approchaient d’elle, menaçants…
Leurs regards lubriques en disaient long.

"Allez ma jolie, laisse toi faire et ce sera moins péniURK."

Pas le temps de terminer sa phrase.
Haya restait debout, face à lui. Son kimono était tâché de sang, du sang de ce ninja trop sûr de lui, pour avoir jugé cette femme sans défense. A sa main droite, dépassant du manche détaché de son ombrelle, une longue lame miroitait sous les rayons solaires. Quelques gouttes vermeilles maculaient sa pointe, glissant sur le fil, avant de se laisser tomber dans le vide pour rejoindre le sol poussiéreux. Calmement, elle s’avançait vers les deux autres shinobis qui lui faisaient face, les transperçant de ses yeux d’émeraude. A chaque pas en avant de l’Aburame, eux faisaient un pas en arrière. Des insectes sortaient par son col, par ses manches, courant sur sa peau, galopant sur le blanc pure de son kimono, se joignant aux tâches rouges, dans un ballet effrayant. Puis ils se figèrent, leurs lèvres s’étirant de sourires. Alors elle se figea aussi. Ils ne s’approchaient pas. Sans qu’elle se retourne, un mur bourdonnant de chitine et de pattes fragiles se dressa dans son dos, arrêtant la lame de l’anbu d’Iwa, avant de grimper le long de ses bras pour commencer à le couvrir. Mais ce dernier ne se laissa pas faire et il sauta en arrière, faisant quelques signes de ses doigts couverts d’insectes. Finalement, après avoir crié son jutsu, son corps fut parcourut d’éclairs, rejetant et carbonisant une bonne partie de ces minuscules envahisseurs.
Elle était encerclée.

Devant elle, les deux shinobis, probablement des chuunin, furent rejoins par une autre équipe de trois, tandis que deux autres anbus rejoignaient celui qui se trouvait dans son dos. Haya gardait son air impassible, se mettant de profil par rapport aux deux fronts auxquels elle devait faire face, attendant. Et elle n’attendit pas longtemps : deux anbu et trois chuunins s’élancèrent sur elle, à une égale vitesse, katanas et kunais dégainés. Les jambes féminines se fléchirent et le buste voluptueux penchait en avant. Tendant le bras gauche, elle déplia son ombrelle face aux jeunes ninjas d’Iwa qui, surpris, s’arrêtèrent dans leur élan. L’un des katanas des jounins d’élite siffla juste au dessus de sa tête, lui tranchant une mèche de cheveux, tandis que l’autre visait un point plus bas. La lame de femme de Konoha dévia celle de son ennemi, avant de décrir un large arc de cercle visant à éventrer ses deux ennemis. Mais c’était des ninjas d’élite, ils esquivèrent sans mal et, comme s’ils étaient un seul et même homme, ils coincèrent la lame de leur adversaire, pour finalement la faire valser dans les airs.

"Chidori Nagashi !"

Le flot électrique déchira l’air, englobant le corps féminin et n’épargnant que les petits insectes qui couraient sur son kimono. Le reste des intrus fut balayé, repoussé plusieurs mètres en arrière, tétanisés par la douleur. Ceux qui étaient restés en retrait s’élancèrent à l’attaque, à leur tour. Bien que désarmée, Haya les attendait… une fois qu’ils furent à mi chemin, enjambant les corps paralysés de leurs camarades, la kunoichi réagit : son ombrelle vola dans l’air, en direction des chuunins, qui l’arrêtèrent sans difficultés, tout en s’élançant vers l’anbu de la roche. Quand il la vit mettre sa main à plat, il s’arrêta, se protégeant avec sa lame pour qu’elle s’y blesse elle-même. La femme vit parfaitement le mouvement défensif de l’ennemi, mais poursuivait son attaque, les doigts collés.
La lame fut inutile.

Sa main, couverte d’une fine couche de chakra, passa au travers de l’arme en la sectionnant à sa moitié, continuant sa course vers la gorge masculine. Gorge qui connut le même sort, tranchée net par les simples doigts d’Haya, comme si ses ongles avaient été faits de diamants, plus aiguisés que des rasoirs. Dans son dos, les jeunes shinobis luttaient avec la nuée d’insectes qui sortait par l’ombrelle… bientôt recouverts, ils ne pouvaient crier, les voies respiratoires obstruées par une cohorte de pattes chitineuses. Les autres ninjas, tout autour, geignaient en essayant de se relever, les muscles encore crispés par la décharge électrique. Lentement, sortant de son kimono, une marrée sombre commençait à tout recouvrir et, pendant que ses « amis » se chargeaient d’achever ses ennemis, la kunoichi ramassait calmement son ombrelle, avant d’y rengainer sa lame. Au moment où le fourreau émit le cliquetis caractéristique, la voix d’Adami résonnait par les hauts parleurs.

Haya soupira.
Personne n’avait le droit de s’en prendre à son village. Et la Tsuchikage ne lui faisait pas peur.
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