Naruto Gaiden
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 [Entraînement] Le petit chemin qui contourne le village...

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Tensui kiryoku
Jounin de kiri
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Tensui kiryoku


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MessageSujet: [Entraînement] Le petit chemin qui contourne le village...   [Entraînement] Le petit chemin qui contourne le village... Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:41

Le soleil se levait, et l’animal était déjà debout depuis un moment. Il n’avait pas de temps de répits, pas de temps de repos, l’animal devait absolument s’entraîner. Il était mauvais, très mauvais. Ce combat contre l’Anbu de kiri le prouvait. Perdre ainsi, si rapidement, si facilement. Il fallait s’améliorer et défier les plus grands. L’ours devait être fier et digne de ce qu’il représentait. Les grands immortels n’avaient pas à perdre de temps avec lui, et la défaite est une très lourde perte de temps. Ce village, Kiri, était quelque pars une seconde chance. Konoha le déteste, c’est un acquis. Mais maintenant, il avait des gens sans opinions à qui il pouvait offrir une image positive. Pour ce, il lui fallait devenir puissant, très puissant. Tensui voulait qu’on se sente en sécurité avec lui, Tensui voulait enfin être reconnu, et non pas par un poignet de gens.

Aujourd’hui, l’ours n’avait pas attendu le soleil. Il s’était levée bien avant lui pour se rendre à la frontière du village de l’eau. De ce lieu, il avait un petit chemin rarement emprunté qui contournait tout le village. Un petit chemin évidement long, très long tant il était sinueux. Puis, ce fameux petit village était tout de même Kiri. Le village de l’eau, le plus grand du pays de la brume. En une nuit, l’animal pouvait aisément en faire trente fois le tour. Cependant, aujourd’hui, il se laissait dix jours pour en faire plus de mille tours. Un véritable défis, presque irréalisable. Ainsi, l’animal ne devait pas doubler la cadence, mais la tripler. Cet exercice qui tournait aux défis personnels, était un bon compromis entre endurance et rapidité.

Tensui était donc à l’entrée de ce petit sentier si peu fréquenté. Il prenait soin d’étirer, chacun de ses robustes muscles. Les uns après les autres, avec attention, il s’en occupait. La séance d’échauffement débuta avec un massage vigoureux. Afin de se faciliter les transferts énergétique, il stimulait muscles et méridiens. Le corps primitif du jounin devait être au maximum de ses possibilités. Il n’avait pas le droit d’échouer, cette prouesse était à lui. Prenant son temps, il passa presque une demi-heure à se masser le corps. Muscle après muscle, calmement, contrôlant sa respiration, l’échauffement était à présent tant physique que mental. L’ours avait bien dormis, l’ursidé avait bien mangé. Maintenant, il passera dix jours sans vivre, sans eau, ni sommeil. Jamais il n’avait repousser ses limites aussi loin. Mais il fallait qu’il devienne l’ours, il fallait qu’il devienne l’increvable, il fallait qu’il devienne réellement : « Tensui, le puissant ermite des ursidés du monde.. » Achevant sa séance de massage, il se redressa pour commencer à chauffer. Alors, en silence, l’animal se mit en position pour tirer sur le dessous de ses cuisses. Insistant longuement sur chacun de ses muscles, il en profita pour chercher à s’assouplir d’avantage. Il n’oublia évidement, aucun de ses muscles. Toutes les parties de ses lourdes et robustes cuisses furent évidement travaillé, étiré, aussi longuement que possible. A vrai dire, l’animal était probablement partit pour une seconde demi-heure d’échauffement. Le dessus de cuisse, le dessous, les muscles de tractions des jambes, celles qui joignent les hanches, puis on en vint aux mollets. Le haut du mollet, ainsi que la jonction avec les tendons, il profita de ce magnifique matin pour travailler chacun de ses muscles. Puis, montant, il s’attarda aux abdominaux, aux pectoraux, aux bras, au coup, aux muscles du dos. Tous allaient servir, tous, allaient souffrir. Il fallait ainsi les y préparer. Et en effet, après une longue et fructueuse heure, l’animal était déjà prêt. Se redressant, il observa le sentier.. « Mille, avant que le tout premier rayon de soleil ne déchire le ciel de kiri. »

Sur ses paroles, en un clins d’œil, l’image de Tensui disparu. Que la course, commence.

Engageant une course longue et difficile à travers ce petit sentier sans fin de Kiri, l’animal voulait se prouver sa détermination. C’est à une vitesse inouïe, qu’il souleva un épais brouillard de terre et de débris derrière lui. Pourtant très silencieux, il n’y avait que le souffle et cette brume qu’il laissait derrière lui. Pas même une emprunte de pas, pas un son, rien. Une ombre courait, rapidement. L’animal ne s’économisait pas, il ne pouvait pas. Il fallait aller trois fois plus vite que la normal sur tout le trajet. L’entraînement était difficile, extrêmement difficile. Mais il en avait pris conscience, et une fois lancée, l’ours est incontrôlable. Affichant un regard déterminé toujours plus loin, pas après pas, il semblait pouvoir se rapprocher de son objectif. Son cœur battait rapidement pour alimenter ce corps puissant d’un effort difficile. Puisse t-il tenir toute la route, car l’ours ne lui laissera pas le choix. Son souffle, puissant, primitif, était profond. Il le fallait, l’exercice était déjà difficile. Comme rouillé, il grimaça durant les premiers kilomètres. Il fallait que ce pré douleur s’en aille. Seul le chemin le lui enlèvera, cette petite douleur. Au début il s’amusa à compter les arbres, défilant rapidement. Puis il renonça. Les pas se suivaient et s’enchaînaient. Sa vitesse devint impressionnante, mais ce n’était pas suffisant. Un supérieur le mettrait largement dans le vent. Mais il était le supérieur, il n’y en avait pas d’autre. Il fallait qu’il persévère et qu’il se hisse au sommet. Aucune goutte de sueur, aucune inspiration difficile, l’animal avait tout de même une très bonne condition physique. Les arbres autours de lui, semblèrent ne plus avoir d’importance, au moment où il se sentait comme voler. Une fusée, un avion, un train était lancé. Sa fine et pourtant lourde chevelure volait derrière lui. Claquant par moment grâce aux perturbations de l’air, on eut crut qu’il était poursuivit d’une aura rougeâtre. Pouf.. Pouf.. Pouf, chacun des pas qu’il posait était puissant. Offrant toujours un peu plus de vitesse et de force à sa progression, on sentait que même un gigantesque mur de pierre ne saurait l’arrêter. Ses jambes, se croisaient à présent plus que fréquemment. Et vue de côté, on ne pouvait plus dissocier la droite de la gauche. Un pas, puissant. Puis un autre. Dans chacun des mouvements, l’ensemble du corps poussait. Un pas, puissant. Puis un autre. L’animal progressait rapide, très rapidement. Mais même lui, arrivait à se demander combien de temps il tiendra. Plissant les yeux pour combattre l’air qui le défiait, une minuscule larme se mit à perler sur son visage fin et solide. L’armoire gigantesque se déplaçait avec célérité. On eut crut un oiseau qui s’envolait, mais en fait, c’était un ours qui s’était attaché des plumes. Grimaçant, il accentua l’effort. Ce n’était pas assez rapide, il fallait persévérer. Ayant déjà dépassé sa vitesse de sprint, il se demandait encore comment il pouvait aller plus vite. Rapidement, il chassa toutes questions inutiles de son esprit. Il devait aller plus vite, point. Les questions se poseront plus tardivement. Ainsi, poussant un peu plus sur chacun de ses pas, il se mit à solliciter réellement l’ensemble de ses muscles. L’ours courait, courait, les arbres défilaient, et la brume qu’il laissait derrière lui s’épaississait de plus en plus. Accélérant toujours plus, on eut croire qu’il essayer de semer cette nappe de poussière qu’il parvenait à soulever, uniquement avec sa vitesse. Crispant de nouveau son visage, il poussa plus puissamment sur chacun de ses pas. Arriverait-il enfin a gagner ce défis ? Pas avec cette ‘lenteur’. Persévérer, persévérer, persévérer, persévérer, et devenir plus puissant qu’il ne l’était hier. Beaucoup plus puissant. Enflammé par une motivation déconcertante, il décupla de nouveau sa vitesse. Ses jambes, soudainement, semblèrent se délier. On eut crût qu’il avait franchis l’une des portes, pour s’offrir un avantage certains, mais il n’en n’était rien. L’enthousiasme, le courage, la volonté, le menait à des exploits personnels. Tout allait si vite à travers ses yeux. Ses pas frottaient le sol pendant que son corps planait. Changeant de direction fréquemment, dans ce sentier si sinueux, il s’entraînait presque à l’esquive. Droite, gauche, droite, dessus, droite, dessous, droite, gauche, il fallait être attentif. Il n’y avait aucun moment pour le repos. S’aidant d’un certains kinotobi pour mieux adhérer le sol et esquiver chacun des obstacles, il constata que le chemin était plus difficile que prévus. Mais il n’était pas possible d’emprunter les arbres. Ceci ne figurait pas dans le contrat qu’il s’était dressé. Prenant son mal en patiente, il redoubla de vitesse pour progresser, toujours progresser. C’est avec cette vitesse et cette motivation qu’il réussit. Enfin, il y arriva. Il n’était attendu de personne, et son exploit n’était vu de personne. Il avait enfin réussit, c’était fabuleux. Il parvint enfin… à finir ce premier tour. Plus que neuf cent quatre vingt dix neuf..

Après ces quelques petites dizaines de minutes, l’animal… continuait évidemment son exercice. Lentement, très lentement, le soleil traversait le ciel. La vie dans le village, avait déjà repris tranquillement ce train-train quotidiens. Les travaux reprirent, les marchant ouvrirent leurs boutiques. Les enfants allaient à l’école, l’académie des shinobi ouvrit leurs classes. Tout le village avait déjà commencé la journée. Chacun à sa place, chacun à son poste, la journée paraissait prometteuse et ensoleillé. Qui, dans ce beau village, pouvait imaginer qu’un taré tournait autour de leurs foyers. Dans ses exercices étranges bien qu’inhumain, l’animal pouvait avoir un oscar. Malheureusement, aucun prix n’était distribuait pour les êtres imaginatifs tels que Tensui. Bien qu’un peu humide, c’était en effet un magnifique soleil qui s’annonçait aujourd’hui. Une excellente nouvelle pour l’animal qui, en fin de compte venait à redouter sa pluie sous les coups de midi. En effet, lorsque le soleil s’était élevé haut dans le ciel, une chaleur de plomb tombait sur l’animal encore en course. Le visage rougeâtre, l’ours en vint au fait qu’il en fallait encore bien plus pour le ralentir. Et accélérant le rythme, ce fut un véritable défi qu’il lança au père brillant de nos cieux. Le regard plein de colère, de motivation, il accélérait encore et encore. Mais quand s’arrêtera t-il ? Oui, au bout de ces milles tours, l’animal trouvera un repos plus que mérité. Mille tours en dix jours et dix nuits. Cela revenait à cent tours par vingt quatre heures, une vitesse qu’il n’avait encore jamais atteinte. Mais il n’était jamais trop tard pour repousser ses limites. Des arbres, des arbres, après l’entraînement, il ne pourra plus en voir un seul en peinture. Et alors que l’auteur de ce texte puise dans les réserves pour trouver un contenu à cet entraînement, celui-ci se demande s’il sera lu un jour. Mais bien, passons, la vie de nos personnages passe avant ce type de question. Puis-je faire comme Tensui et me poser ces questions plus tard. Lecteur, tu as mes remerciements. Mais revenant-en à notre chers ours. Celui-ci, dont les jambes étaient libre, traversait le sentier de terre comme une flèche tiré il n’y as pas une seconde. Et alors que ce sourire d’amour pour la souffrance venait fendre son visage en deux, il terminait son dixième tour. Ses muscles ne se plaignaient pas. Pas encore. Dans une semaine, ceux-ci ne seront peut-être pas aussi puissants. Pour compenser cela, il fallait qu’il progresse plus rapidement aujourd’hui. A chaque fois qu’il croisait l’un de ces fameux arbres, qu’il allait finir par connaître par cœur, un son sourd émanait. Cela provenait du souffle que le déplacement rapide de l’ours provoquait. Ses cheveux toujours au vent, claquant par moment, voguant comme dans une eau pure, ils suivaient l’animal à la trace. Cet animal, ne vit pas de ses congénères. Trop puissant, trop rapide, il avait fait trop de vacarme pour attirer ses confrères de la nature. L’ombre se promenait durant les trajets répétitifs de l’ours. Le soleil avançait dans le ciel presque aussi vite que l’animal, tant celui-ci n’avait le temps de se préoccuper des cieux. Son incroyable vitesse diminua un moment. Un léger moment de répits, Tensui en eut honte. A penne quelques heures de cette course et le voici qui flanchait. Redoublant d’attention, il reprit une vitesse encore plus rapide. Il n’avait même pas fait un dixième de sa course, et n’avait pas consommer un cinquième de ses capacités. Il ne fallait pas qu’il se laisse aller, il avait un défier à gagner. Le lourd animal volant qui encerclait à présent la métropole, s’emblait s’enflammer d’une motivation grandiose. S’imaginant s’avancer vers son plus grand rêve, il arrivait à maintenir une vitesse qu’il n’avait jamais soupçonnée de lui. Mais ce n’était pas la première fois qu’il s’étonnait de ses possibilités et ce ne serait certainement pas la dernière. Il remarqua lors de sa course, une emprunte de pas. Il avait laissé une trace, il avait laissé un indice de son passage. Se maudissant, il comprit qu’il s’était relâché. Fléchissant plus sur les jambes, lors de sa course, il prit soin de bien dérouler ses pieds afin de ne rien laisser derrière lui. Il constata ainsi, la vitesse qui s’accentuait lorsqu’il baissait son centre de gravité et qu’il offrait plus d’opportunité de puissance à ses jambes. Alors que la course ne faisait que de commencer et qu’il comprenait qu’il ne trouverait pas de repos avant bien longtemps, il remarquait que le soleil s’apprêtait à se coucher. Lui, avait le droit au repos. L’animal, souriant, terminant son cinquante-et-unième tour. Oui, il était en avance.
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Tensui kiryoku
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MessageSujet: Re: [Entraînement] Le petit chemin qui contourne le village...   [Entraînement] Le petit chemin qui contourne le village... Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:41

Les yeux lumineux, l’air bestial, l’animal passa une nuit froide et humide dans ce chemin. Sans relâcher sa terrible cadence, il réussit à trouver dans la pénombre, un certain repos. Fermant parfois les yeux, il n’avait plus besoin d’être attentif pour éviter tel ou tel obstacle. Connaissant le chemin sur le bout des doigts, il n’était plus difficile d’anticiper un arbre, une pierre. Même les feuilles semblaient lui être familière. Des arbres, des pierres, qu’allait-il voir durant ces dix jours. Il crut apercevoir dans la nuit, des taches rougeâtres qui le renseignait au sujet des présences vivantes. Des animaux, semblaient rester perplexe à la présence de l’ours incroyable. Il était vrai, qu’un tel être demeurait incroyable. Une telle vitesse, une telle force, une telle détermination. Combien d’entre nous sortant courir le dimanche matin ? Il m’arrive de le faire, mais parfois l’oreiller et plus dissuasif que la chaussure. Alors que les touches de ce maudit semblent me sortir par la tête, je m’arrête pour aller me saisir d’un verre d’eau. Il me reste vingt minutes de texte à faire, après, je ferais autre chose. Vingt minutes, c’est mon défi à moi. Vais-je devenir fou après ces vingt longues minutes ? Nous verrons bien. J’invite mon lecteur à m’envoyer un message après la diffusion de cet entraînement. Vingt minute, allez courage. J’espère au moins être récompensé. Retournons à l’animal. Ses pas semblaient ne rien vouloir lâcher. Se succèdent rapidement, chacun d’eux allaient contribuer à la réussite de ce défis. La nuit, fraîche et douce mais quelque peu glacée, se passa lentement. Ayant peur de prendre du retard, il n’en finissait plus d’accélérer. Le vent avait sifflé dans ses oreilles toutes la nuit, jusqu’au petit matin qui arriva. Alors que le soleil se leva, frais et doux, l’animal le salua d’un unique sourire tendu. Lui, n’avait pas eut le moindre moment de repos. Tant pis et tant mieux, il n’avait pas sommeil. Se déchirant pour chacun des pas qu’il faisait, il sentait que son cœur battait à tout rompre. Certes, il était habitué à courir. A courir vite même. Mais cette vitesse, jamais il ne l’avait atteint. Et c’est grâce à cette vitesse qu’il allait réussir son pari. Combien de temps allait t’il tenir ? Seul l’animal le savait. Il tiendrait jusqu’à ce qu’il ai gagné ce foutu défis qu’il s’était lancé à lui-même. Deuxième jours. Elle se passa difficilement. Longue, très longue. Le chemin se fait répétitif, la souffrance devient bientôt psychologique. L’ours s’arrêtait aux détail qu’il croisait, qui ne figurait pas lors de son dernier passage. Une feuille, une pierre, un animal effrayé, quelque chose pouvant lui distraire l’esprit l’instant de deux minutes. Le regard plongeant au loin, scrutant le chemin, rien ne semblait pouvoir l’arrêtait. Dans cette vitesse incroyable, ses muscles pourtant durement entraînait semblaient souffrir. Tant pis, il trouvait dans cette douleur un certain plaisir. Se sentant grandir, évoluer, il adorait voir que son entraînement n’était pas inefficace. Troisième jours, rien n’y faisait, il ne lâchait rien. Trois cent quarante trois tours, quel drame ! L’ours était en retard, il avait diminué son allure. Il fallait qu’il se ressaisisse, il fallait qu’il devienne plus rapide et qu’il rattrape son terrible retard.. Serrant sa puissante dentition, le voila qui accélérait de plus belle. Ses pas frappaient terriblement le sol, provoquant un faible tremblement terrestre autour de lui. Un cône de souffle se créa alors autour de lui. La terre derrière lui, fine pellicule de brouillard, venait se soulever. Les branches qui le frôlaient se fracassaient grâce au souffle. Quatrième jours, il avait largement rattrapé son retard, et voici maintenant qu’il était en avance. Durant ces dernières vingt quatre heures, pas le moindre pas l’avait ralentis. Autour de lui, une aura de souffle se formait. La brume de kiri l’entourait dans un tourbillon. Tensui n’était plus qu’une ombre qui contournait le village d’une allure incroyable. Allant de plus en plus vite, il sentait les limites de ses muscles se repousser. Pour quelqu’un de son grade, il était devenu rapide, très rapide. Cinquième jour, la fatigue se sentait légèrement. Sans manger, ni boire, ni repos, mais ce n’était pas fini. Il approchait de la moitié du parcourt. Combien de kilomètres avait-il déjà fait. Il n’avait pas le temps de calculer, il avait tout autre chose à faire. Vaincre un temps ! Il était toujours autant en avance, il fallait qu’il prévoie une future fatigue. Après les sept jours, cette course se transformera alors en enfer. Ses cheveux dansaient derrière lui. Certains tombèrent, arraché par les bourrasques de vent qu’il provoquait. L’animal devenait de plus en plus rapide. Bientôt ses jambes ne se voyaient plus. Ses bras pompaient violement dans les airs pour accentuer son rythme cardiaque. Ce dernier devenait hallucinant, jamais il n’avait été aussi haut. Sixième jours, les cernes se creusaient, les muscles devenaient douloureux. Diminuant douloureusement l’allure, il sentait son corps décupler sa capacité à encaisser la douleur. Ses pieds semblaient se mettre à fumer, allait-il prendre feux ? Cette journée était comme les précédentes. Longues, difficiles, longues, et douloureuses. Cette nuit se fit fraîche, voir froide. Heureusement, l’animal ne craignait absolument le froid. Luttant pour continuer d’accélérer, comme il pouvait le faire dans les premiers jours, il ne voulait pas perdre l’avance qu’il avait toujours. Septième jours, il mettait les pieds dans une nouvelle limite. Plus d’une semaine de course, ce fut incroyable. Alors qu’il franchissait le sept cent troisième tours, il constatait avec un sourire faible, qu’il était en avance. Les derniers jours s’écoulèrent d’une lenteur incroyable. Parfois, une à deux larmes vinrent prouver de la souffrance de l’ours. Dans cette souffrance, dans ses temps, Tensui arriva au neuf centième tour, le neuvième jour… Plus qu’un.

Son visage était marqué par la fatigue. De profondes cernes étaient venu encadré ses yeux entre ouvert. Ses veines sortaient de chacun de ses muscles. Violets, certains avaient certainement éclaté. Des gouttes de sueurs, sales et sombres, lui traversait le corps à présent humide. Ses cheveux trempés de transpiration, volaient à présent difficilement derrière l’ours. Certains de ses muscles semblaient s’être déchiré. Bref, l’ours de kiri était épuisé, à bout. Son souffle puissant, pompait désespérément l’air qui l’environnait afin d’alimenter son corps. Le peu de chackra qui lui restait, se concentrait dans les muscles les plus touchés. Sin visage, balafré et marqué, semblait avoir pris vingt ans de plus. Toute cette journée, il avait couru, couru, couru. Maintenant une allure convenable, il espérait que ce soit suffisant. Il priait pour que sa vitesse était suffisante pour ne pas perdre son avance et pire encore, perdre son défis. Ses muscles souffraient, déchirés, atrophié. On les sentait plus épais, futurement plus puissant. Mais à présent, c’était comme s’il avait échangé toute sa masse musculaire contre du yaourt. Douloureux, chacun de ses pas était comme un supplice. Encore vingt quatre heures, vingt quatre heures sur deux cent quarante longues et épuisantes heures. Forçant difficilement sur chacune de ses enjambé, il constatait combien il n’avait plus la force de continuer… Repoussant ses limites, encore et encore, il se demandait lui-même combien de temps il tiendrait encore. Surveillent le soleil, il l’observait se coucher, lentement. Neuf cent quarante troisième tours… Neuf cent quatre cinquième tours, Neuf cent quatre sixième tours et enfin, le soleil se coucha. Plus qu’une nuit, et enfin, il aurait réussit ce fameux défis. Mais voila, il n’était pas à l’heure. Apparemment, toutes ces douleurs auraient eut raison de sa vitesse. Mais il n’allait pas se laisser abattre ! Redoublant d’effort, serrant les dents, il accélérait son allure. Cet exploit était incroyable. Ayant des muscles déchirés, douloureux, étant épuisé et affamé, ainsi qu’assoiffé, il arrivait à accélérer sa cadence. Le lune, se baladait tranquillement dans les cieux étoilés de kiri. Pendant ce temps, inlassablement, l’animal tournait autour du village. Il tournait, tournait, tournait à une vitesse incroyable malgré sa fatigue. Il devait récupérer le retard qu’il avait accumulé. Le soleil, n’allait pas tarder à se lever, il fallait se presser. Fermant les yeux, connaissant le chemin par cœur, voila bientôt neuf cent quatre vingt seize fois qu’il passait par ici. Le ciel commençait peu à peu à s’éclaircir. Les étoiles disparaissaient, et la lune songeait déjà à se coucher. Neuf cent quatre vingt dix-septième tour. L’aurore apparaissait. Plus vite, plus vite, il allait échouer ! Neuf cent quatre vingt dix huitième tour. Il n’y avait déjà plus de lune. Les nuages rougeâtre prêt de l’aurore, commençait à s’accumuler. Le jour arrivait.. Neuf cent quatre vingt dix neuvième tours. La brume du jour tomba lourdement sur l’animal. Les lueurs du jour percèrent et c’est alors qu’un rayon lumineux déchira les cieux. Le dixième jour était venu, et Tensui, l’ours, s’arrêta à son millième tour. Observant le ciel s’illuminer devant lui, épuisé, il tomba à la renverse. L’ours, s’était endormis devant le levé du soleil. Son défis, était enfin gagné.
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Chinizu Hake
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