Hall d'entrée

Cette petite pièce étroite donne accès à la porte principal, le sol y est comme tout le reste de l'appartement, un parquet chaud, stable et n'offrant aucune nuisance sonore. La porte trouée d'un petit œillet fait face à un long et large tapis fait de paille sèche tressée, ici on y dépose chaussures et autres vêtements.

Pénétrant dans cette pièce, vous entrez directement dans un lieu peuplé de jeunes hommes prenant garde à leur hygiène, il en oubli parfois leur confort laissant trainer toutes sortes d'affaires. Mais dans ce médiocre confort dû à la faible superficie de leur habitation, vous pourrez être chaleureusement accueilli. L'ambiance conviviale y est accentuée par une absence d'odeur de tabac, et oui Dokara reste sur le balcon pour renflouer son désir de nicotine.

Cela faisait un certain temps que Takeo n'était pas venu à Kiri. Certain soucis l'avaient éloigné de cet endroit qu'il aimait tant. Depuis peu il s'était manifesté près à fêter son retour, apprendre de nouvelle technique et battre Hokori en duel, voilà les nouveaux objectifs qu'il s'étaient fixé.

Son prof et son ami Dok' était aussitôt venu à sa rencontre l'invitant à venir dans l'apparte des réfugié, ce que Tak' fit alors enjoué de retrouver de vieux amis. Il y entra sans frapper, la porte était ouverte, quelqu'un était donc là.

"Yosh les gars ? Vous êtes là ?"

La pièce puait le tabac froid et la déco ressemblait étrangement à ce que Tak' pensait découvrir dans la tête du prof. Comme si cette apparte refletait le caractère de Dok'.

"Ho ! Ca pu ici !"

Les voix retentissant dans le hall d'entrée avait attiré le jeune médecin qui arriva rapidement pour accueillir celui qui n'avait même pas toquer à leur porte. La clop à la bouche, il fumait sa cigarette sur la balcon mais comme personne n'avait daigné remuer ses fesses alors il passait outre les reproches du Jounin et traversait l'appart en fumant, la jeter aurait été un sacrilège alors qu'il en restait trois lattes.

"Yosh les gars ? Vous êtes là ?"

Tirant une première fois sur sa clop.

"C'est toi Tak' ? T' as même pas toquer !"

Une deuxième latte.

"Ho ! Ca pu ici !"

Ne prêtant aucune attention à l'incessante remarque sur l'odeur que dégageait ses cigarettes, il préféra questionner le nouveau venu et tirer une dernière taffe sur sa cigarette.

"Je t'en prie entre ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?"

Consumant le mégot une dernière fois, il passa la tête par la porte pour regarder à droite et à gauche puis l'air de rien jeta le filtre encore fumant dans les escaliers.

La tête de Dok faisait sourire Takeo, cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas vu et son prof ne trouvait que ça à dire.

"Je t'en prie entre ! Mais qu'est-ce que tu fous là ?"
Le jeune genin tenta d'ignoré les nuages de fumé que crachait Dok à trois reprises. Ne supportant pas l'odeur de cigarretes il cessa de respirer par le nez.

"A ton avis ? Tu me manquais tellement qu'il fallait que je passe à mon retour ! C'est pas une façon de recevoir ses élèves ça."

Takeo frappa amicalement du poings l'épaule de son prof.

Le petit sac d'os semblait confiant et à l'aise devant le médecin qui envoyait ses nuages de fumée dans la tête de son élève.

"A ton avis ? Tu me manquais tellement qu'il fallait que je passe à mon retour ! C'est pas une façon de recevoir ses élèves ça."

Une étrange crispation apparut sur le visage du Chuunin.

"Hopopop ! Fais attention à ce que tu dis, on est pas d'une même bord, c'est clair ?"

Son épaule reçut un petit choc qui rassura l'Akane.

"Fais gaffe, tu vas te casser un os et je voudrais pas qu'on dise que je maltraite mes élèves. Et fais pas trop le mariole où je te mets la maladie des os de verre, allez raconte ce qui t'arrive maintenant."

Hokori s’était levé ce matin, comme tous les matins. Le soleil tamisait sa peau assombrie par les hauts bâtiments du village. Le gamin errait dans les rues salubres des beaux quartiers de la ville. Le petit meigetsu cherchait un but à cette nouvelle journée aux couleurs printanières. Ses souvenirs d’entraînement flottaient dans son esprit, animant le vice de son âme. Les idées ne se bousculaient guère dans sa boîte crânienne, mais une voix retentit au loin. Une voix qui anima l’esprit du gamin. Cette mystérieuse mélodie, d’un enfant pleurant dans le cou de sa mère, raviva la jovialité du petit prodige, malgré la situation. Un sourire béant se dressa le long des joues du jeune homme. Les paroles de l’akane après chaque entraînement donnèrent finalement un but à cette naissance de la vie. L’appartement des réfugiés, comme l’appelait si bien le chunin. Voici la nouvelle direction du gamin. Les dires du médecin sur cette maison, non loin du village, taquinaient le genin curieux de savoir ce que pouvait bien cacher cet endroit de mystère. Il avait promit à son professeur d’y faire un saut un jour. Et ce jour était finalement venu..

Il traversa la ville, ruelles après ruelles et il se trouva finalement devant la grande maison de pierre. Le gamin poussa la porte du hall d’entrée. Une odeur étrange en sortit. Une odeur ressemblant fortement au tabac du médecin. Attendait-il ça venu ? Se n’était peu probable. Hokori prolongea son mouvement et deux ombres s’étendirent sur le sol. Le professeur ne vivait peut-être pas seul. Le genin entra et vit le médecin accompagné de son ami Kaguya.. Le garçon les salua poliment et s’avança à leur rencontre.

" Yo les amis ? on n’attend pas Hokori ? "

Puis le jeune se tourna vers le genin..

" A tak cela fait plaisir de te voir, tu été où tous se temps ? "

Hokori se recula légèrement, attendant la réponse de ses collègues. Il ne voulait pas monopoliser la conversation. De nature peu timide, il en avait suffisamment fait les frais pour savoir se calmer le moment venu..