[Lieu: Restaurant]Tendori Iben el Kafir

Invité

Kotaro tenait toujours Atria et Fitz par les épaules, il les avait traîner dans tout Suna pour arriver juste qu'a ce restaurant précis. C'était un établissement spécialisé dans la viande cuite dans un four de pierre et fortement épicé. Il poussa la porte et y entraîna les deux génins:

"Oooooookkk, cette table m'a l'air bien. Allons y les jeunes installons nous. Patrons!! Des entrées bien relevées et trois verre de sa... Euh de jus de fruit..."

*Saleté de gosse, ça boit pas ça!*

Fitz et Atria avaient étaient trainé par le Kazekage remplaçant avant même qu'ils aient le temps d'en savoir plus. Kotaro avait l'air joyeux, et Fitz l'appréciait bien plus ainsi que les moments ou il redevenait sérieux, et même parfois plus...

* J'espére bien qu'il changera pas de comportement entre temps... c'est pas vraiment la soirée...*

Ils arrivérent rapidement à un petit restaurant, et Kotaro choisit une table ou tout trois s'assirent, et Kotaro commenda trois entré et faillit commender de l'alcool, ce qui fit sourire Fitz, car il se ratrappa au dernier moment, en commandant trois jus de fruits.

" Vous pouvez boire du saké devant moi Kotaro-sama, çe ne me dérangera pas, mais je ne sais pas pour toi Atria."

Fitz avait prononcé ces mot tranquillement, un petit sourire au coin des lébres, et il regardait maintenant Atria, un air attendrit et émerveillé sur le visage de sa compagne.

Arrivé dans le petit restaurant Atria alla s’asseoir à la table que le Kazekage leur désigna. Elle avait encore du mal à croire qu’il leur avait fait des compliments. Elle restait sur ses gardes alors qu’il était son supérieur ; même s’il était là pour les féliciter, la jeune Washiga n’avait pas vraiment confiance, mais elle devait avouer que s’était agréable de se faire inviter.

" Vous pouvez boire du saké devant moi Kotaro-sama, ça ne me dérangera pas, mais je ne sais pas pour toi Atria."

Atria regarda Fitz, qui avait un petit sourire en coin, puis Kotaro.

« Ca ne me dérange pas non plus. Vous faites comme vous voulez. »

Elle attendait son plat avec impatiente. Bien entendu elle avait toujours faim, et la bonne odeur qui régné dans l’établissement la mis vite en appétit. Elle dévorait des yeux les plats des autres personnes qui étaient à côté d’elle. Mais elle essaya de se tenir un peu, ne montrant pas qu’elle était affamée et se mit à parler cachant un léger bruit qui provenait de son ventre.

« Et sinon, pourquoi on est là ? Notre dernière rencontre était moins conviviale pourtant ! Enfin ça fait plaisir de voir que vous êtes content de nous. »

Elle avait pas dit ça sur un ton normal, même si elle ne voulait pas prendre des gants avec lui, il ne l’avait pas fait pour elle avant et elle préféré être franche avec. Bien entendu elle savait que ce n’était pas n’importe qui et la fin de sa phrase était accompagnée d’un de ses sourires, mais encore pas les mêmes que d’habitude ; l’enthousiasme n’y était pas et il le verrait sûrement, peut être même la comprendrait il. Quoi qu’il en soit, elle n’allait pas lui envoyer ce genre de pique tout le temps, et se calmerait bien assez tôt, surtout quand elle aurait son plat sous les yeux.

Invité

« Et sinon, pourquoi on est là ? Notre dernière rencontre était moins conviviale pourtant ! Enfin ça fait plaisir de voir que vous êtes content de nous. »

"Cela me semble assez simple, je sais être dur quand il faut mais je sais reconnaître du bon boulot. Et là je suis fier de vous."

Kotaro sourit quand il vit les boulettes arrivées. C'était des boulettes composées d'un enrobage de pâte de riz fourrées d'une pâte de haricot rouge relevée. 4 belles boulettes par personne.

"Yataaa, j'avais faim... Alors les jeunes, vous appréhendez la seconde épreuve? Moi je me rappelle que c'était la plus dure et pour une simple raison: On ne peut pas se reposer sur soi. Là il va vous falloir une sacrée dose de confiance en votre compagnon... Je donne un peu de mon temps pour vous, profitez-en si vous avez quelques questions..."

Enfournant une boulette dans sa bouche il finit par:

"Au fait, donnez vous à fond, j'pense que vous avez beaucoup à apportés aux plus jeunes."

Invité

Enfin.

Enfin, la journée à l'académie se terminait et Misame-san nous lâchait, Batanen et moi, pour finir cette journée complête comme nous le voulions. Je n'avais guère envie de m'attendrir par le désert, les vents semblent s'être levé et j'ai encore mal au dos. Kotaro-sama me l'a explosé et il faut dire que Misame, dans sa fougace envie de bien faire et son envie perpétuelle de nous taquiner ne nous rate pas non plus. Bref, cette après-midi : repos bien mérité. Je ne suis qu'étudiante et aujourd'hui je me balade tranquillement dans les ruelles de Suna, en faisant bien attention d'éviter les grosses artères et les lieux importants et imposants du Grand Suna. Il y a toujours trop de monde, je n'aime pas les sentir et ne pas les voir, quand ils sont si nombreux. Alors je flâne sur les trottoirs défais des ruelles de la pérophérie du centre, cachée du soleil.
Au coin je tourna à gauche. Quelques carrefours plus loin, je me retrouverais à l'appartement 107, mais je n'ai rien d'autre à faire que de réviser, me doucher et dormir, comme un sac. Alors je m'arrète et rebrousse chemin. Quelques mètres en arrière je pénètre dans le restaurant que je connais bien.

"Bonjour. Vous allez bien ?"

"Bonjour, Iro-chan. Très bien, je te remercie. Quoi de neuf ?"

"Bof pas grand-chose, la galère pour venir, comme d'habitdue quoi."

"En ce moment, c'est un peu bizarre. Cela fait longtemps que je ne suis pas allé à la pèche aux informations, mais rien que dans mon établissement, il y a bien plus de monde. Enfin...

Je te serre quoi ?"

"Toujours la même. Ca me fera du bien."

"Jus de tomate au curry et ramens à la viande persanne chef !"

"Merci."

Je lui lâchais un grand sourir, en guise d'un remerciement d'autant plus profond, et d'une amitité et d'un respect certain que j'avais pour le bonhomme. Je m'installais sur le comptoir, attendant avec impatience le rafraichissement que je le "chef" me préparait, quand un mot parvint à mes oreilles, ouïe que j'avais superbement développé au défaut de ma vue. Atria. Ce nom me rappellait quelqu'un. BIen sûr, je connaissais Atria Washiga, la Genin qui faisait équipe avec Hidekazu, mais... Je devais en avoir le coeur net, alors je me retournais et chercher comme je pus les traces autres que fictives de celui qui avait prononcé ce nom, ou même de la jeune fille. Plus en contrebas dans le restaurant, je le reconnu. Evidemment, qui ne pouvait pas s'apercevoir qu'il était là, avec elle, d'ailleurs. Je tombais de mon siège et s'avançait vers lui.

"Fitz ! Qu'est-ce que tu fais l..."

Là, c'était une autre impression qui me revennait à la tête. Cette odeur, ce lien, cette ombre, ce chaud qui parcourt à côté du genin : je le reconnaissais. Du moins je savais que je l'avais déjà perçu quelque part. Et puis il y eu cette sensation de grandeur, de dignité et de respect et là je comprenais.

"Oh, bonjour Kotaro-sama, je ne vous avais pas v...

Enfin, vous comprenez, voir c'est un peu diffi... Enfin..."

"Iro-chan ! Je te le mets où ton plat ?"

"Je... Je peux m'asseoir... ou je vous dérange ?"

Lorsqu'Atria prit la parole, Fitz sentit qu'elle était tendue, sur ses gardes, toujours méfiante envers Kotaro, mais il la comprenait, elle qui avait était piégée par se même homme, mais elle essaye quand même de se montrer conviviale, et Kotaro ne s'attarda que peu sur la réponse, car le serveur arriva, les bras pleins de leur commandes, qui avaient l'air plus qu'apétissantes.

"Bonne appétit à vous !"

Et Fitz entama son repas, tout en écouatnt Kotaro parlait, alors que celui ci leur donnait des conseils pour la seconde épreuve, et Fitz apprécia le geste, tout en souriant quand le Kazekage en second leur expliqua qu'il fallait avoir onfiance en ses cooéquipiers. Ce ne serait pas un probléme pour Fitz d'avoir confiance en Atria, et il pensait cela réciproque.

"Je ne pense pas qu'il y aura de probléme de confiance entre nous, du moin j'ose l'espérer."

Puis, Fitz enfourna une deuxiéme boulette dans sa bouche, et manqua de la recracher dans la figure à Kotaro lorsque celui ci reparla.

"Au fait, donnez vous à fond, j'pense que vous avez beaucoup à apportés aux plus jeunes."

" Se donner à fond, ça je n'en doute pas, mais apprendre aux plus jeunes... je me sens pas encore prét pour ça..."

Puis, Fitz entendit son nom prononcé par quelqu'un d'autre, et se tourna pour voir d'où cela pouvait venir.

"Fitz ! Qu'est-ce que tu fais l..."

Une jeune fille venait de prononcer ces mots, elle avait un bandeau sur les yeux, et les cheveux Rose mi long, qui lui semblait vaguement familiére. Le bandeau sur les yeux indiquait son appartenance à la famille Togihiwa. Elle sebla remarquer aprés coups que Kotaro était présent, et la confusion la gagna, ce qui pouvait faire sourire.

"Je... Je peux m'asseoir... ou je vous dérange ?"

"Moi ça ne me dérange pas... Iro c'est ça ? je me souvient que Hidekazu m'avait déjà parlé de toi, et t'avoir entre-aperçus plusieurs fois."

Et Fitz en profita pour se rapprocher un peu plus d'Atria, faisant mine de vouloir laisser une place à la jeune aveugle.

Les plats étaient arrivés et Atria se jeta littéralement le nez dedans, comme si elle était affamée, tout en écoutant Kotaro. Ce dernier parlé de confiance, mais les deux jeune gens n’avaient aucun problème de ce côté.

"Je ne pense pas qu'il y aura de problème de confiance entre nous, du moins j'ose l'espérer."

Atria était plutôt étonnée de ce que son compagnon venait de dire. Elle s’arrêta de manger un instant, sortit sa tête de son assiette, et regarda Fitz.

« Pourquoi ? Tu en doutes ? » Lui dit elle avec un petit sourire en coin. Puis elle se tourna vers Kotaro. « Heureusement que l’on a confiance l’un envers l’autre, que ça soit en tant que ninja de Suna ou vie privé. A la base on forme une équipe. »

Puis elle se remit à manger lorsqu’elle fut une nouvelle fois interrompue. Elle releva les yeux et vit ... une Togihiwa. Sur le coup en entendant la voie, elle cru que c’était Kitie, même si elle sentit une différence. Mais cette fille était aussi de la famille.

"Fitz ! Qu'est-ce que tu fais l..."

* AAAH!!Une Togihiwa .... Mais c’est pas possible ... On est envahit ou quoi ???!!!*

La jeune aveugle, s’arrêta, n’ayant pas vu Kotaro, et finit par dir bonjour a tout le monde sauf ... à Atria ... La jeune Washiga se redressa la regardant, en se demandant ce qu’elle attendait, jusqu’à se qu’elle crache le morceau.

"Je... Je peux m'asseoir... ou je vous dérange ?"

*Et pis quoi encore ?*

"Moi ça ne me dérange pas... Iro c'est ça ? Je me souvient que Hidekazu m'avait déjà parlé de toi, et t'avoir entre aperçus plusieurs fois."

*QUOI ? Pffff il me pourrisse la vie, les filles, dans cette famille. *

Atria ne parla pas, mais continua de la fixer. Elle hallucina lorsque Fitz accepta qu’elle vienne manger avec eux. Et bien sur comme un vrai gentleman se poussa un peu pour faite de la place. Elle continua de la fixer, même quand elle fit le tour de la table pour s’asseoir. Atria finit par arrêter, mais juste le temps de finir de manger. Quand elle eu finit elle s’appuya bien le dos contre la chaise afin de pour observer cette « Iro » et se mit à parler.

« Bonjour Iro. Je suis Atria. » Lui dit elle.

Atria perdit cette habitude de sourire en se présentant. Elle resta normale, sans vouloir montrer quoi que se soit.

Invité

Mon balbutiement n'avait échappé à personne. Finalement, je sentais que Kotaro n'avait apparemment aucune remarque à faire à mon intrusion, me mettant dans l'embarras. Je ne pouvais pas savoir. Je viens souvent ici, et c'est bien la première fois que je les vois ici, alors je pouvais imaginer toute sorte de chose...

"Moi ça ne me dérange pas... Iro c'est ça ? je me souvient que Hidekazu m'avait déjà parlé de toi, et t'avoir entre-aperçus plusieurs fois."

J'affichais un sourire en demi-teinte, comme si quelque chose m'empêchait de le faire vraiment.

’’J’ai souvent entendu ton nom dans sa bouche, également. Mais je ne vois pas, alors même si on a du se croiser, j'avoue que seule ta voix pouvait me renseigner sur ta présence."

J'allais chercher une place qu'ils me feraient, quand quelque chose clocha. Il y avait une entité que je n'arrivais pas à cerner. Comme une odeur, une impression, un sentiment nouveau, une ombre sur laquelle je ne pouvais mettre ni définition, ni nom.Je sentais des pensées à tout va, et comme... un regard qui se portait sur moi. Je me faiais peut-être des idées : c'est la première fois qu'il me voit de près, c'est normal qu'il me regarde, d'autant plus qu'il ne peut pas savoir que je sens son regard...
"Bonjour Iro. Je suis Atria."

Atria.... Voila ce qui me manquait. Bien sûr, Fitz allait toujours avec Atria, comment j'avais pu penser qu'il était sans elle... Mais dans sa vois, je sentais beaucoup de colère. Comme si elle ne voulait pas de moi, de mon bandeau, de mon clan. Cela n'était évidemment qu'une sensation que ma cécité permettait de mieux sentir, sans quoi la nature me mangerait.

"Bonjour..."

J'étais un peu génée, mais je n'ausais pas le montrer si fort, comme je l'avais fait avec Kotaro-sama. C'est bizarre, c'est le Kazekage, et pourtant j'ai moins peur de lui qu'elle. Alors que je ne l'ai vu qu'une fois, et l'impression que j'avais de lui était très bonne. Elle... Il y avait quelque chose de lourd, qui ne me conernait peut-être, ou sûrement pas. Quoi qu'il en soit, elle envoyait du lourd...

"Excuse-moi, je ne t'avais pas 'vu'... Enfin tu comprends, c'est un peu difficile, même si je ne m'en plains pas. Je suis la soeur d'Ichiga-kun. Je l'adore."

Je m'assayais sans même attendre son autorisation, elle ne me la donnerait sûrement pas. Je tournais la tête vers le patron, qui comprenait qu'il pouvait me servir sur cette table. Je sentais la viande chaude qui évaporait d'un gout succulent.

"Il faut que je mange ce soir, demain, Misame-senseï nous envoit trois jours dans le désert. Ce n'est pas que j'ai peur, j'ai trop confiance en lui, mais... je sens que je ne vais regretter ce bon repas !

Kotaro-sama, il y a beaucoup d'agitation... il se passe quelque chose d'important ?..."

Je coupais délicatement ma viande et inspirait avec respect l'odeur qui en émanait.

Kogane fut surprise de voir que son élève lui avait gentillement ouvert la porte. Ce geste lui faisait réellement plaisir et elle ne la cachait d'ailleurs pas. Un sourire apparut à ses lèvres. Un sourire encore plus rayonnant que son habituel. Quoi qu'il en soit, il était désormais dans le restaurant. Elle jeta un coup d'oeil général à l'intérieur, puis s'installa à une table invitant son élève à la rejoindre.

Un serveur vint rapidement les accueillir. Il était habillé plus ou moins normalement et était pour le moins souriant.

"Je vous sers?"

Kogane lança un regard à Kuri, puis posa ses yeux sur le menu. Comme l'enseigne le disait la plupart des aliments étaient épicés ce qui ne voulait pas dire qu'il n'y avait rien d'autre. Quoi qu'il en soit, la Jounin avait fait son choix, elle allait en faire par au serveur
vant de donner son choix:

"Ce sera du Karēraisu pour moi et en boisson une simple limonade me suffira, merci."

Elle n'avait choisi quelque chose de très original, mais ça lui suffisait. Elle aimait le curry alors autant en demander, non?

"Ce sera du Karēraisu pour moi et en boisson une simple limonade me suffira, merci."

Kuri regardait Kogane puis le serveur avant de commander exactement la même chose, la plupart des plats ne lui disais rien et à vrai dire, c'était la premiere fois qu'il mettait les pieds dans un restaurant, sa famille vivant en autarcie et n'aimant pas se mêler à la foule était la cause de ce phénoméne . vIl regadardait autour de lui et était comme un gamin qui venait de decouvrir un nouveau jouet,il regarda une nouvelle fois autour de lui avant de reporter son attention sur Kogane ...

"De quoi voulez vous parlez, Kogane ?"

Kuri lui souriait en attendant le plat, il ne savait pas de quoi parlez et avait proposer à Kogane de commençer

La question l'étonnait. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'il la lui pose. A vrai dire, elle n'avait réellement d'idées. Lorsqu'elle parlait aux gens, la plupart du temps le sujet venait tout seul. Alors pourquoi ne viendrait-il pas tout seul dans ce cas-ci? Ainsi, la jeune fille regarda son élève d'un air perplexe, lui disant d'un air amusant:

"Oh, rien de particulier, Kuri-chan. A vrai dire, ta question m'étonne."

Leur table se trouvait près d'une fenêtre, ainsi spontanément le regard de la jeune fille se posa sur celle-ci. Elle avait l'air pensive et pour cause, elle l'était. Machinalement, elle prononça ces quelques mots:

"Dis...Tu ne te demandes jamais ce qui pourrait arriver..."

Une phrase quasiment dépourvu de sens. En même temps, elle ne l'avait pas terminé, rien de plus normal.

"Je veux dire, ce que nous reserve le lendemain...Il s'est passé tant de choses à Suna, que je n'arrive pas à tout assimiler. Toi, t'y arrive? Je..."

Elle s'arrêta aussitôt puis baissa le regard. Elle se demandait comment Kuri allait interprèter ses paroles...Il voulait un sujet, il en avait un. Elle aurait préféré parler de choses moins sérieuses, mais le fait d'avoir regarder la fenêtre, ce côté sombre de Suna avait relevé son anxiètude.

Elle reposa ses yeux violets sur Kuri, puis elle reprit:

"Désolé. Je raconte n'importe quoi, ne fais pas attention."

"Je veux dire, ce que nous reserve le lendemain...Il s'est passé tant de choses à Suna, que je n'arrive pas à tout assimiler. Toi, t'y arrive? Je..."

Kuri la regarda d'un air neutre son talent de nihiliste dans les situations déspérées avait pris le dessus,il lui avait laissé le choix du sujet et ils s'étaient retrouvés sur un sujet totalement épineux.Il regarda dehors avant de prendre la parole

"A vrai dire s'y pense quelque fois, j'eesaie de tourner la page mais cela doit être plus dur pour toi que pour moi,vu que je ne les connaissait pas trop, ce que je redoute le plus c'est d'être loin de Suna s'il arrive quelque chose au village ...Même si je déteste des gens de ma famille plus que tout, il y en a d'autres que je ne veux pas perdre"

Kuri respirait et refléchit bien à la tournure de la phrase qu'il allait employer.

"Ne t'inquiéte pas...Je pense que tout ira mieux dans les prochains jours "

Kuri avait un ton rassurant. Ce qui n'était pas le cas d'habitude,il plongea ses yeux bleux dans les yeux de Kogane pendant quelques secondes avant de reprendre la parole

"Une seule personne à Suna plus pour moi que tout les autres et c'est pour elle que je m'inquiéte"

Des membres de sa famille...Un rapport avec cette "Serina" dont il avait parlé lors d'un combat précédement? Kogane se posait des tas de questions. Elle avait envie de savoir dans un sens, mais dans l'autre elle n'avait pas à se mêler de ce qui ne la regardait pas. Elle préfèra se taire et écouter la suite.

"Ne t'inquiéte pas...Je pense que tout ira mieux dans les prochains jours "

La jeune fille était plus qu'étonnée. Il avait essayé de la rassurer...Elle avait eu l'impression durant quelques secondes qu'il tenait le rôle du grand frère rassurant sa petit soeur appeurée. Et bien, ce soir était une soirée de surprise à première vue, ce qui montrait qu'elle ne connaissait pas assez bien Kuri. C'était bien dommage. Entre ses prolèmes familiaux et son comportement, elle se demandait bien qui pouvait être réellement Kuri.

"Une seule personne à Suna plus pour moi que tout les autres et c'est pour elle que je m'inquiéte"

Qui était cette "elle"? De quoi parlait-il? Kogane n'en savait rien. C'était comme elle, tout à l'heure. Une phrase dont le sens n'était perçu que si on savait de quoi on parlait...Mais là, elle ne savait pas de qui précisément il parlait. Elle n'avait qu'à lui demander rien de plus simple, même si elle avait peur d'être indiscrète:

"Elle? Qui est cette "elle"? Sans être indiscrète."

La question de Kogane avait pris Kuri aux tripes,il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui demande maintenant, elle était en face d'elle il allait devoir lui dire mais il préférait la faire attendre ou enfin jusqu'à la fin du repas

" Elle ?? Réfléchis bien . Si tu ne trouve pas avant la fin du repas je te le dirais juste aprés que tu aie répondu à ma question ... "

Il lui adressait un grand sourire avant de remettre le nez dans son bol. Il regarda Kogane avant de lui poser une autre question

" Et toi de ton côté,il y a des personnes auquel tu tiens plus que tout sans être indiscret?"

Kuri avait décidé de renvoyer la balle et la question à Kogane, il voulait savoir si elle tenait un peu à lui, si c'était le cas lui avouer que c'était elle qu'il amait allait être beaucoup vraiment beaucoup plus facile . Il attendait la réponse et redoutait de plus en plus sa réponse et surtout le moment où il allait devoir lui annoncer ce qu'il ressentait pour elle son coeur d'ailleurs commençait à se serrer

La jeune fille baissa le regard. Des personnes à qui elle tenait...La question était plus complexe qu'il n'y paraissait. Tout d'abord, elle tenait par dessus tout à sa mère. Quelqu'un d'autre? Sûrement. A vrai dire elle tenait à biens des gens, mais le plus que tout changeait la tournure de la phrase. C'était vraiment ceux sans qui, la vie n'aurait plus aucun sens. Et bien, maintenant qu'elle y repensait, il y avait bien quelqu'un qui collait à cette description. Seulement à l'heure actuelle, cette personne devait avoir oublié son existence. Rien que d'y penser, elle en avait la nausée.

Lorsqu'elle retombit sur terre, elle se mit à sourire puis dit:

"Hey bien...Je tiens énormément à ma mère, le seul membre de ma famille proche qu'il me reste, et...A ceux avec qui je partage le plus clair de mon temps. Mes coéquippiers, mes élèves donc entre autre toi. Et..."

Elle baissa le regard le temps d'un instant, puis reprit:

"Et à une personne que je ne peux pas voir à l'heure actuelle..."

Elle ne parlait pas d'un mort, mais ça encore fallait-il savoir si Kuri l'avait compris. D'ailleurs, elle avait l'impression de parler à un confident plus qu'autre chose, plus comme un élève. Etais-ce une amitié naissante?

"Tu sais. Je suis bien contente d'être ici avec toi." dit-elle le sourire aux lèvres

C'était ambigue, non? Quoi qu'il en soit, Kogane avait tout simplement dit ce qu'elle pensait. Elle était heureuse de ne pas s'être retrouver seule et que le hasard avait fait qu'elle avait rencontré Kuri. Elle avait envie de le connaître davantage, réellement. Seulement comment Kuri allait interprèter ces paroles. Qui n'était pas sous-entendus, mais qui pouvait être perçu comme tels.

"Ah, en faite...Cette "elle". Je ne vois toujours pas qui ça peut être. Enfin à première vue je dois la connaître, mais, je n'ai pas l'impression d'avoir une connaissance commune avec toi...Non vraiment je ne vois pas du tout qui ça pourrait être." dit-elle avant de prendre une bouchée de son plat

Elle se doutait que cette "elle" était sûrement sa petite amie ou une fille qui aimait. Du moins, c'était l'impression qu'elle avait. Peut-être se faisait-elle des idées...

Kuri était à la fois content et triste, elle tenait à lui mais elle tenait à quelqu'un d'autre beaucoup plus qu'à lui, enfin c'était à s'en douter,il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui dise qu'elle aime,il respira lentement, but une gorgée de limonade et respira profondement, les gens avait le don de chercher quelque chose de compliqué alors que la réponse pouvait être sous leur yeux ...

"Pour la connaître c'est sûr que tu la connais, mais tu cherche du mauvais côté ...Comment est-ce que je pourrais dire ça, disons juste que la personne que j'aime ou pour laquellle j'ai des sentiments qui s'apparante à l'amour, a les yeux mauves, est en ce moment en face dans un restaurant en face d'un shinobi ..."

Il marqua une pose avant de prononcer ses derniers mots

" La personne que j'aime s'appelle Kogane, je sens que cela te dit quelque chose "

A partir de ce moment là le repas pouvait prendre deux chemins différents, soit Kogane répondait positivement à ses attentes, et le repas allait être plus tranquille. Sinon il sentait qu'il allait devoir relativiser pour que ce repas ne se transforme en quelque chose de tendu ...Il souffla en souriant. Ce qu'il avait à dire était sorti, il était d'une part soulagé et d'une autre part tendu car la réaction de Kogane allait être une grande inconnue

"Pour la connaître c'est sûr que tu la connais, mais tu cherche du mauvais côté ..."

Du mauvais côté? Que voulait-il dire? Que son raisonnement n'était pas bon? Kogane n'en savait rien mais à première vue, Kuri allait éclairer sa lanterne.

"[...]Comment est-ce que je pourrais dire ça, disons juste que la personne que j'aime ou pour laquellle j'ai des sentiments qui s'apparante à l'amour, a les yeux mauves, est en ce moment en face dans un restaurant en face d'un shinobi ..."

Un silence.

Kogane prit un air ahuri. Elle? C'était elle? Aucun doute la dessus. Des yeux mauves à Suna, c'était rare. Il n'y avait qu'elle qui en avait...C'était d'ailleurs ça qui l'inquiètait, c'était elle dont il parlait...

" La personne que j'aime s'appelle Kogane, je sens que cela te dit quelque chose "

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne s'y attendait pas. Kuri avait des sentiments pour elle? Enfin, elle savait bien qu'il l'aimait bien mais pas dans ce sens-là...Cela expliquait des choses. Alors, ce baiser n'était pas qu'un moyen de réussir l'épreuve.
Qu'était-elle censée lui répondre? D'ailleurs pouvait-elle dire quelque chose? Elle avait l'impression qu'aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Ses lèvres étaient comme scellées par la surprise.

Elle ne répondait pas. Elle se contentait de le regarder d'un air triste. Cela faisait un moment qu'elle ne s'était aventurée dans une histoire d'amour, elle s'était promis. Depuis le jour, où elle avait rencontré ce konohaien, son coeur était pris...Seulement, Kuri n'était pas n'importe qui. Si elle lui répondait négativement, elle lui briserait le coeur. Ce qui était hors de question. Elle ne voulait pas le blesser.

"Kuri-san..."

Elle devait bien lui dire quelque chose. Seulement, c'était un cercle vicieux. Soit elle lui répondait honnêtement le blessant à coup sûrs, soit elle ne disait rien, lui laissant encore de l'espoir...Mieux valait être honnête, seulement dans ce cas-ci c'était plus dur que prévu. Elle baissa le regard, prononçant ce simple mot:

"Désolé..."

Elle n'ajouta rien. Elle n'avait pas à donner de raison, ça ne pouvait que blesser son élève encore plus...

Kuri avait senti son coeur se serrer en entendant le désolé . Il pensait que ça allait finir comme ça,après tout cela était naturel qu'elle refuse. Kuri passait la main dans ses cheveux avant de reprendre la parole

"Bah c'est pas grave, l'imporant c'est qu' on soit amis non ?"

Il refoulait ses sentiments dans son coeur, sa vue commençait à se brouiller mais Kuri n'en tenait pas compte. Il regardait Kogane avant de se lever et de la saluer d'un coup de tête. Elle avait pris sa décision il n'allait pas la forcer. Il se pencha et l'embrassa sur le front de maniére amicale. Il se redressa et prit son courage à deux mains

"Je ne t'en veux pas après tout, il fallait bien s'y attendre, je dois y aller, sinon ça risque de mal finir "

Il remit son bandana en poussant la porte du restaurant, il s'éloigna de quelques pas et alla dans une ruelle adjacente avant de laisser ses émotions ressurgirent, des larmes coulaient le long de ses yeux et Kuri ne put que réprimer un sanglot avant de s'installer au sol et de prendre sa tête dans ses mains, il pensait qu'il aurait été plus fort et qu'il aurait pu supporter ça mais apparament cela n'était pas son cas ...

Kogane leva les yeux. Oui, l'important est qu'ils soient amis, mais dans le fond, elle savait bien que Kuri devait être blessé. C'était humain après tout. Elle s'en voulait, mais savait pourtant très bien qu'elle ne pouvait pas prétendre que ça soit réciproque...

Elle sentit les lèvres de Kuri se posaient sur son front. Pourquoi si soudainement?

"Je ne t'en veux pas après tout, il fallait bien s'y attendre, je dois y aller, sinon ça risque de mal finir "

Maintenant elle savait pourquoi...C'était un salut...Il avait dit ne pas lui en vouloir, mais elle s'en voulait tout de même. Elle venait de mettre fin à leur dîner...Pourquoi? Pourquoi avait-il fallu que ça prenne cette tournure? Elle ne pouvait le laisser partir comme ça. Après tout, c'était de sa faute...Tout était de sa faute.

"Kuri-san...Attends!"

A première vue, il ne l'avait pas entendu, en même temps sa voix était si faible qu'il aurait été dur de l'entendre.

La jeune fille resta un moment bouche bée devant son plat. Ces mots résonnaient dans sa tête: "Je ne t'en veux pas après tout, il fallait bien s'y attendre"...Il allait sûrement la regarder d'une autre manière désormais, même si il avait dit ne pas lui en vouloir, elle savait que dans le fond il n'allait pas bien. L'idée même lui fit un mal irreversible. Elle baissa le regard, sentant les larmes montaient...Mais elle ne pleura pas. Après tout, elle n'avait pas à pleurer, ce n'était pas elle qui avait souffert.

Elle leva alors les yeux, puis se leva, en espèrant qu'il n'était pas parti trop loin. De toute manière, il restait encore à payer l'addition...Elle ne pouvait pas le retrouver...D'ailleurs elle regrettait ça.

Elle paya rapidement le tout, sortant rapidement du restaurant. Elle répètait "Kuri", marchant parmi la foule et cherchant un peu partout. Mais en vain...Elle espèrait juste qu'il l'entendrait, car elle n'allait jamais laissé Kuri dans cet état. Jamais.

Kuri entendit Kogane l'appeler dans la rue ,il secha ses larmes dans son bandana et se dirigeait vers elle , il marchait lentement, il ne se sentait pas très bien, il s'approchait vers elle, ces yeux étaient encore flous, il avait l'esprit encore vif mais pendant combien, celle-ci le cherchait des yeux, il venait en face d'elle, le bandana à moitié enlévé, les yeux rougis,il respira lentement, il savait qu'il allait devoir courir des heures dans le désert avant d'effacer ce qui pouvait devenir l'une de ses plus dures journées dans sa vie . Il soupira et respira lentement avant de prendre la parole

"Me voila, Kogane ..."

Il ne pouvait en dire plus,il s'approchait d'elle et la serra dans ses bras les larmes recommençait à couler, il l'avait sérré contre elle pour ne pas qu'elle voie ça, il essayait de se retenir mais il semblait que ses larmes avaient une volonté propre

"Je suis vraiment désolé, ce n'est pas vraiment notre meilleur jour ni notre plus beau souvenir n'est ce pas ?"

Kuri essaya de sourire mais sa voix était prise de quelques sanglots ce qui donnait un effet bizarre, l'impression qu'il se retenait pour ne pas exploser

Elle l'avait retrouvé. Par chance. Mais étais-ce réellement bien? Et oui, peut-être qu'en rester avec lui, elle allait empirer les choses. Qui sait...En tout cas, elle allait faire de son mieux pour consoler Kuri. Même si elle savait dans le fond que rien ne pouvait comblé la douleur d'un amour non réciproque...

Kogane resta dans les bras de Kuri, le serrant elle aussi. Si il ne l'avait pas fait, de toute manière elle l'aurait fait...

"C'est plutôt à moi de m'excuser...Je n'ai pas pu répondre à tes attentes..."

Elle serra encore Kuri contre elle puis reprit:

"Et puis, pour moi ce n'est pas un jour désagréable loin de là. J'ai passé du temps avec toi et puis j'ai appris tes sentiments. Qui ne serais pas heureux en l'apprenant?"

Kuri avait bien dit "notre" jour. Pourtant c'était lui qui souffrait...Il pensait avant tout à eux deux plutôt qu'à sa propre douleur. Kogane aurait tant aimé pouvoir combler cette plaie, mais malheureusement elle n'y pouvait pas grand chose.

"Et puis, pour moi ce n'est pas un jour désagréable loin de là. J'ai passé du temps avec toi et puis j'ai appris tes sentiments. Qui ne serais pas heureux en l'apprenant?"

"Pour toi c'est peut être un bon jour mais pour moi c'est l'un des pires de ma vie, la personne que j'aime ne m'aime pas, si je veux rester avec elle et me comporter comme j'étais avec elle avant, F**k, dois-je garder les memes sentiments envers toi ou dois je oublier ou bien enfouir ce que je ressens pour toi au fond de moi ?"

Kuri essayait de s'éloigner de Kogane mais son contact était si doux qu'il ne pouvait pas s'eloigner d'elle, il restait contre elle et ne pouvait bouger,il avait l'impression que son corps était lourd et que quoi qu'il fasse il ne puisse rien faire, il était dépendant d'elle . Il s'éloigna d'elle de deux pas, les yeux pleins de larmes, il s'élogna et s'assaya prés d'une échoppe fermée

"Viens t'asseoir près de moi, s'il te plait"

Il posa sa tête contre son épaule.

"Je profite de ce moment, maintenant je sais que je n'aurais pas d'autres moment pour faire ça,"

il la regarda son visage était près du sien, s'il voulait il pouvait l'embrasser sans qu'elle puisse réagir, il aurait pu le faire mais cela romperait leur relation, il restait à la regarder, leur visages à quelque centimétres .Il plongea ses yeux dans les siens ...

Kogane ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Elle se sentait mal, dans le mauvais rôle. Elle ne pouvait le conseiller de faire quelque chose. Elle savait bien qu'elle ne pouvait pas changer grand chose, après tout les sentiments ne se contrôlaient pas, non? Elle ne pouvait se forcer à l'aimer et encore moins le forcer à l'oublier. Après tout, comment pouvait-elle lui répondre? Lui dire de garder ses sentiments lui donnerait de l'espoir, ce qui finirait par le blesser encore plus. Lui dire d'oublier, le blesserait également dans un sens. Car il est dur d'oublier, Kogane le savait bien. Seul le temps pouvait estomper des sentiments et encore...Ainsi elle se décida à ne pas lui répondre, c'était la meilleure solution.

"Je profite de ce moment, maintenant je sais que je n'aurais pas d'autres moment pour faire ça,"

Que voulait-il par là? Allait-il...En même temps la distance entre leurs deux visages étaient si proches qu'il avait la possibilité de faire ce qu'il désirait. Kogane n'en avait pas réellement envie mais elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle avait fait mal à Kuri, il fallait bien qu'elle le réconforte...Certes, mais par d'autres moyens...De toute manière, la balle était dans son camps. C'était lui qui déciderait. Kogane ne pouvait rien faire mis à part attendre qu'il aille mieux.

"Que veux-tu dire par "ça"?"

Leurs visages étaient toujours aussi près lorsque Kuri pris la parole.

"Par ça j'entend être aussi proche de toi"

Il avait toujours sa tête posée sur son épaule,ses larmes avaient cessées de couler,il se sentait bien contre elle mais il savait que cela était la derniere fois qu'il sera à cette distance là, dès le lendemain les cours recommencerait, il devra reprendre sa place, en y repensant maintenant il se sentait idiot d'avoir fait cette demande,il avait eu une once d'espoir qui s'était transformé d'un seul coup en désepoir . Il se pencha vers elle et l'embrasssa à pleine bouche, ce n'est pas comme dans le désert où le baiser de Kuri avait été timide, et pour cause ses sentiments n'étaient apparus qu'après, mais plutôt un baiser à la fois desepéré et salvateur comme si Kuri mettait sa vie en jeu, le contact avec les lévres de Kogane était doux et Kuri essaya de faire durer ce baiser le plus longtemps possible et essaya de lui faire ressentir par l'intrermédiare de ce baiser ce qu'il ressentait, une sorte de passion brûlante qui lui déchirait littéralement les organes, il ne vivait que pour elle, elle était en quelque sorte une "drogue" pour lui, quelqu'un dont il le savait désormais, serait toujours loin de lui et dont Kuri aurait du mal à combler l'absence dans son coeur, c'est un peu comme si la vie s'était arrêté à ce moment là...Il rompit le conctat avant de parler

"Désolé j'avais promis que je ne le referrais plus mais c'est plus fort que moi, Il se leva et la regarda, Je suis vraiment désolé ..."

Il se leva et la regarda gentillement, il essayait de garder une image de sa bien aimée et de son désir ancrée en lui

" Je ne sais pas quoi faire ...Est-ce que je dois garder un espoir en me disant qu'un jour cela sera reciproque? Dois-je m'habituer à l'idée que ce que je souhaite ne se fera jamias ? Dois-je t'oublier tout court ?"

Il savait que tant qu'il serait proche d'elle son amour pour elle ne cesserait de s'eteindre et qu'il souffirait toujours autant ...

Kuri l'avait embrassé...Elle se doutait bien qu'une distance aussi faible ne pouvait qu'entraîner ce genre de chose. En temps normal, elle l'aurait mal pris ou même repoussé d'ailleurs elle croyait bien que ce serait le cas, mais finalement elle n'avait rien fait: elle l'avait laissé faire...Etrange. Pourtant elle avait bien dit que si il revenait à le faire, il y aurait des représailles. Après tout, on embrassait pas quelqu'un qui ne le voulait pas. Mais ce baiser n'était pas le même que le premier. Il y avait quelque chose d'indescriptible...Allez savoir quoi. Néanmoins Kogane ne pouvait mentir, ce baiser ne lui avait fait aucun effet. Mis à part l'émouvoir...

Lorsque leurs lèvres se détachèrent, Kogane fronça les sourcils écoutant ce que Kuri avait à dire...Elle se sentait mal. Elle aurait dû le rejetter lors de ce fameux baiser mais elle ne l'avait pas fait. Elle ne voulait pas lui faire de peine, perdre son amitié...Mais ce n'était pas en le laissant faire ce qu'il voulait que ça s'arrangerait. Après tout, dans le fond, la jeune fille savait bien qu'elle ne le voulait pas, qu'elle aimait déjà quelqu'un d'autre et pourtant...Elle ne faisait rien. Elle se contrôlait, les poings serraient.

Lentement quelques larmes coulèrent. Pourquoi, diriez vous? Et bien, c'est compliqué, plusieurs facteurs entraient en compte. Elle se disait pourquoi il avait fallu que les choses prennent cette tournure. Pourquoi avait-il fallu qu'il tombe amoureux d'ELLE? Pourquoi lorsque l'on tombait amoureux de quelqu'un c'était souvent de la mauvaise personne? Pourquoi l'amour n'était-il tout simplement pas toujours réciproque dans tout les cas? Elle avait l'impression de retrouver cette Kogane d'autant, qui n'avait en tête que des questions de cet ordre. Et oui, car depuis un moment, Kogane n'avait pas une seule fois pensé à l'amour, elle trouvait ça futil et déprimant. Quelque chose dont elle n'avait pas besoin de préoccuper. Et là tout revenait. Son élève venait de lui déclarait sa flamme. Un amour, qu'elle l'avait compris, était sincère. Et au lieu de jouer les indiffèrentes, cette déclaration lui faisait quelque chose au coeur. Non, l'amour de Kuri n'était pas réciproque, mais ça la touchait. La sincérité de ces gestes la touchait réellement. Cela pouvait paraître étrange voire débile, seulement certains, face à ce genre de choses, se mettent à pleurer.

"Je ne veux pas que tu m'oublie, mais je ne peux pas non plus te mentir. Ce baiser ne m'a rien fait...Je ne peux pas te dire si ça deviendra réciproque...A vrai dire, je ne peux rien te dire..." dit-elle sèchant lentement ses larmes

Elle avait une envie incontrôlable de gifler son élève. Pourquoi diriez-vous? Pour qu'il la déteste. Qu'il la déteste du plus profond de son coeur, qu'il ne souffre plus de son amour non réciproque. Si c'était le cas, peut-être qu'il demanderait à changer de sensei qui sait. Cette idée lui faisait mal au coeur. Peut-être qu'elle ne l'aimait pas d'amour mais elle le considèrait comme même un ami.

Alors si elle disait des paroles qui font mal, c'était pour son bien, se disait-elle. Cette situation le faisait souffrir et la mettait mal à l'aise. Elle avait l'impression de trahir en quelque sorte celui qu'elle aimait, bien que finalement...Celui-ci devait sans doute l'avoir oublier...Quoi qu'il en soit, elle s'était décidé à être brute. Si elle laissait la Kogane d'autant l'emportait, ça n'en finirait jamais. Mieux valait qu'elle soit directe.

"Peut-être que tu devrez m'oublier finalement...J'aime quelqu'un d'autre..."

Voilà c'était fait. C'était direct mais peut-être la meilleure solution.

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