Perdu... Un jeune homme et son Tigrou

[HrP : Rp Ouvert a tous les monde]

D’un pas léger et rêveur, il marchait doucement, longeant un sentier vers une destination inconnue. Il ne savait pas où aller, où il était et ce qu’il faisait ici. Comment pouvait-on se réveiller au beau milieu d’un endroit pareil sans même savoir où l’on se trouve ? Que c’était t’il vraiment passer ? Il ne se souvenait que d’un vague cauchemar puis de Tigrou qui l’avait réveillé. La peluche au bout de sa main, il parlotait tranquillement pendant sa marche. Ses pas étaient d’une étrange précision, comme s’il ne voulait pas abimer son beau costume rayé. Et ses yeux rivés sur l’avant, vérifiant bien évidemment qu’une haute branche ne pourrait déchirer son grand chapeau haute-forme. L’homme et la petite peluche chantonnait la même chanson, se partageant un couplet et un refrain chacun. Naoki avait une voix voilée d’une fine douceur et le tigre une petite voix aigue et nasillarde qui pouvait être victime de fous rires et autres moqueries.

« tadam… tadam… tadam… »

Sa canne tracait dans la terre des petites pointes étranges. Son violon dans un sac sur son épaule et le tigre sur l’autre main, il cherchait un signe de vie.

« C’est quand même curieux qu’il n’y ai personne Naoki ? Mais où sommes-nous ? Moi j’aime pas être perdu… AaaaAaaaAaaaah j’ai peur… » Le garçon plantait sa canne et mettait son autre main dans la bouche de l’animal…

« Mais tu vas te taire ! Raaaaaah bonjour la discrétion toi ! Et si nous sommes en territoire ennemi ? tu voudrais te retrouver transformer en tas de peluche déchirés ?! Non ?! Alors calme-toi ! »

Invité

Il n’y avait rien de plus décourageant que de marcher sans savoir pourquoi, d’aller sans savoir où et de partir sans savoir les raisons et la destination. Tout se mélangeait chez la jeune femme, mais d’une façon impressionnante. Elle s’avançait d’un pas lent et furtif, comme si elle s’apprêtait à disparaître au moindre contact humain ou animal. Le vent caressait avec douceur son corps, et lui donnait froid. Ce vent glacial ne la lâchait pas, elle en était subjuguée, ayant la continuelle sensation que son père était derrière elle, prêt à encore remettre les chaînes aux poings et aux chevilles de la jeune femme. Il avait une véritable emprise, mentale et physique, sur Shitto, même après son départ. Tous les mots de cette dernière semblait directement dit de la bouche de cet être si froid que ce vent qui la poursuivait. Elle ne savait pas vraiment agir d’elle-même, elle ne l’avait que trop peu fait, et, l’idée de le faire ne lui venait pas, c’était contre ses forces, contre elle. Sa façon de marcher, la tête baissée, pouvait lui offrir maintes façons de se faire surprendre, mais elle n’en avait que faire…

Une démarche lente et désabusée, une façon de marcher particulièrement étrange et peu séductrice, elle marchait en n’ayant même pas confiance en elle, même ses pas étaient réfléchis, elle n’avançait pas au hasard, comme si elle avait peur de ce qu’il y avait devant… Et pourtant, même en réfléchissant, elle ne savait pas vers quel gouffre elle tendait… Tout s’emmêlait, elle faisait des choses totalement illogiques avec sa façon de penser, elle faisait l’inverse, comme elle pouvait faire l’extrême opposé. Dans sa tête, tout se mélangeait, elle ne savait ni pourquoi, ni comment, et ni pourquoi pas une action ne pouvait être faite. Elle voulait juste profiter de la vie, comme elle ne l’avait jamais fait, mais sans voir le monde, en restant seule. La solitude était d’un poids pesant sur ses épaules, une blessure douloureuse mais invisible… Ainsi elle se privait de toute possibilité de s’en sortir en refusant ce qui lui ferait du bien, à défaut de garder ce qui la retient prisonnière de son tortionnaire… Tout n’était que mystères et merveilles, et aussi, d’horreur dans les yeux vides de Shitto. Il n’y avait rien d’expressif dans ses yeux, une lueur fixe qui prouvait qu’elle était en vie, mais rien d’autre, si ce n’est la brillance qu l’œil qui cherche a éviter de croiser autre que lui.

Elle faisait en sorte de ne croiser personne sur sa route, et ainsi restait dans le même état déchiré qu’elle avait connu jusque là.

* La vie est un fleuve sur lequel mon bateau a coulé…*

Soudain, elle s’arrêta net. Elle avait entendu un bruit, non, pire, une voix. Regardant alerte de tous les côtés, elle cherchait un endroit pour disparaître… L’ombre, vêtue de vieux chiffons partie, se fondant dans la forêt pour éviter à tout pris une autre surprise de ce genre…

Tandis qu’il marchait, sa marionnette dans une main et son appui de bois dans l’autre, il parlait doucement, et chantonnaient même quelques airs de son pays. Malgré les sons qui sortaient de sa bouche, il restait en alerte aux bruits alentours. Un de ces sons arrivait d’ailleurs vers lui, des bruits de pas léger qui se faisait sentir. Approchant doucement, suivant les bruits, il marchait se cachant derriere les troncs, jusqu’à arriver presque en face de la personne. Il ne l’avait vu que très partiellement, simplement des cheveux longs, une courbe féminine et fine comme les lignes d’une main. Elle avait l’air triste… Laissant sortir son élégante nature, il passait la main sur le coté du tronc pour faire apparaitre Tigrou aux yeux de la jeune fille.

« Hey… Salut… »

Ce n’était que deux mots, mais peut-être le meilleur moyen d’ouvrir le contact. Il ne la voyait pas, mais il ressentait chacune de ses respirations. Et même si le contact visuel avait été très court, il se sentait déjà à l’aise.

Invité

La jeune femme ne bougeait plus, elle voulait fuir partir au loin… Lorsqu’elle remarqua que la source de la voix était non loin d’elle, elle avait envie de disparaître, mais, ce n’était pas dans ses compétences… Il contourna le tronc, pour pouvoir s’approcher… A peine eut-elle remarqué une silhouette, elle fit un bond en arrière et recula encore, jusqu’à se cacher derrière un autre arbre. Elle s’adossa à se dernier, baissant la tête, se qui faisait tomber ses cheveux devant son visage, le lui cachant presque entièrement, du moins, il était impossible de savoir à quoi elle ressemblait. Ses vêtements usés par le temps, salis et déchirés virevoltèrent sous le petit souffle de vent qui paraissait… Shitto était là, et ne voulait plus y être. Etre une petite souris, ça devait être la belle vie. Elle entendait l’homme se déplacer à nouveau, comme insistant, et là, elle recula, se heurtant à l’arbre qui lui appuyait le dos, et posa ses deux mains sur son visage déjà voilé par ses yeux. Ses mains avaient l’air d’avoir souffertes. Pas mal de bleus et de rougeur, et de petites coupures, le tout flouté par ses tremblements… Elle ne voulait pas être vue pourquoi avait-elle prit ce chemin… La personne approchait avec l’étrange objet qu’il tenait, elle, se cachant le visage contre son arbre, se laissa glisser jusqu’à finir assise, la tête entre les bras, les genoux repliés…

* Laissez-moi… Laissez-moi…*

Aucune réponse n’arrivait a ses oreilles. En échange, il entendait le corps de la jeune fille se déplacer puis finalement se poser à terre et tenter de se cacher comme elle pouvait. Bougeant toujours avec cette même grâce, il approchait de cet arbre pour y voir son interlocutrice. Malgré sa curiosité, il laissait une certaine distance entre elle et lui, au cas où ses intentions soient mauvaises. Puis, tournant Tigrou vers son visage, il commencait une conversation…

« Mais qui est tu ? »

« Peut être qu’elle n’a pas envi d’être dérangé Nao… »

« Mais si, elle a l’air triste… Je peux peut-être l’aider… Elle est peut être perdue… »

« Mais laisse là tranquille, elle est peut être dangereuse… »

« Roooooh t’inquiète pas pour moi, je gère… Hey, ca va ? Tu es perdu ? »

Invité

Une voix, deux voix, qu’était-ce que tout ça, étaient-ils plusieurs ? Pourquoi tout le monde voulait absolument s’approchait, elle avait horreur de ça. Entendant ses mots qui s’entremêlaient pour faire une phrase, elle n’avait que pour regret de s’être mise là, et d’être comme bloquée. Sa main droite, toute tremblante voulait s’emparer d’un kunai et le lançait au hasard, mais c’était une chose bien trop précieuse pour elle… Sa main droite descendit finalement le long du tronc et lui servit d’appuie pour se relever… Les pieds presque parallèles, et les genoux presque joint, elle avait toujours les cheveux et une main qui la voilait. Un bruit métallique se fit entendre, quelque chose se heurta au sol pour finir devant les pieds de la jeune femme… Il s’agissait de son bandeau rayé, qui était gravé du signe de Kiri, le village où elle avait passé son examen, et pourtant, elle était née à Suna… Suite à ça, la jeune femme d’un mouvement très vif et rapide se baissa, l’attrapa et fit un saut en retrait… Elle n’était peut-être pas habile, ni même agile, mais elle avait quelques atouts de vitesse de mouvements. Elle serra avec force le bandeau dans sa main. C’était l’unique signe de sa seule réussite dans la vie jusqu’à présent, elle n’avait pas en tête de le perdre. Elle n’avait pas envie de parler, elle voulait être muette, si seulement… Elle laissa avec une lenteur paradoxale à sa vitesse corporelle, glisser sur son visage pour tomber, lasse, le long de son corps. Ses cheveux toujours en place voilaient ses cheveux, lui cachant les trois quarts de tous signes distinctifs. Ainsi elle fit face, le visage plus relevé mais pas moins caché au chunin, et, la voix tout aussi tremblante que ses jambes, et avec une longue hésitation… Prit la parole…

« Que me voulez-vous ? »

Son index droit attrapa vivement la hanse d’un kunai, et elle le tint fermement, en cas de toute approche…

« Que me voulez-vous ?... »

Sa voix, faible qui semblait vouloir fuir aussi loin que Shitto elle-même était timide, mais assez compréhensible pour savoir qu’elle était mal à l’aise… Elle restait là, devant l’homme inconnu et son étrange chose, le kunai en main, et le regard ailleurs…

La jeune femme se décidait à se montrer, elle se levait rapidement et laissait tomber à terre un élément qui donnait quelques informations sur son statut. L’objet était métallique, Naoki reconnaissait assez vite un bandeau de shinobi, et regardant le sceau, constatait que son interlocutrice se trouvait être une shinobis de Kiri no Kuni. La jeune femme ramassait son bandeau et sautait en arrière comme pour maintenir une distance. Dans son saut, elle attrapait une arme et la disposait en position de garde en répétant quelques mots.

« Que me voulez-vous ? »
« Que me voulez-vous ?... »

Naoki levait les deux mains en l’air, laissant apparaitre un sourire détendu comme s’il ne craignait rien de la jeune fille. Ne bougeant que ses doigts pour faire se mouvoir les levres de son compagnon le petit tigre blanc à la voix nazillarde.

« On te veux pas de mal… Je m’appel Tigrou… et lui c’est Naoki… on est de Suna et on s’est perdu ici… »

« Oui… on vient du village du vent… Mais on ne veut plus y retourner… on cherche un endroit où se cacher des forces spéciales… S’il me trouve je serais catalogué comme deserteur… et je connais la peine encourue… »

Il faisait une grimace au tigre qui lui renvoyait la même…

« On cherche pas la bagarre… N’ai pas peur… On est des gentils nous ! Regarde je suis tout doux !!! »

Naoki soupirait à l’entente de ces mots… Puis le regardant d’un air Songeur…

« Ta pas bientôt finit Tigrou ! »

Invité

Elle resserra l’emprise que sa main avait sur son kunai… Suna… Chose abstraite qui avait fait des ravages concrets eux… Elle laissa tomber son kunai le long de son corps, mais le gardait toujours en main… Sa voix, bien moins timides mais se faisant toujours violence pour être audible résonna une fois de plus…

« Suna, c’est loin d’ici si tu le cherches… Très loin, sinon c’est que je me suis encore trompée… »

Elle regardait la bébête qui parlait d’une façon étrange… Un ninja marionnettiste ? Avec une marionnette de tel envergure… C’était peu commun et peu probable, mais l’idée était amusante à situer dans un contexte tout autre… Peu à peu elle ouvrit la main, et son kunai glissa et finit par n’être tenu que par la boucle de la hanse, de l’index de la jeune femme…

« Gentil… Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Elle n’avait rien connu d’ainsi qualifiable, il fallait qu’elle comprenne… Pourquoi tout le monde lui parlait dans un charabia qu’elle ne comprenait pas… Elle n’était pas idiote mais il y a des choses qui, par manque d’expériences, laissent un vide au savoir. La jeune femme vêtue de haillon gris par l’usure avait une peau légèrement colorée, et un peu teintée par le soleil, Suna n’était pas sans marque. Elle releva très lentement la tête, laissant furtivement se dessiner un de ses yeux métissés, marrons, posé sur le ninja.

* Suna, village d’hypocrites et lâches qui se croient grands… Pourtant, Suna était grand, dans le regard d’un enfant…*

La jeune femme était curieuse, mais intéressante. Son visage apparaissait petit à petit, d’abord ses yeux amandés et marrons qui semblaient refléter une tristesse infinie. Puis sa bouche changea de forme et quelques mots encore discrets en sortis.

« Suna, c’est loin d’ici si tu le cherches… Très loin, sinon c’est que je me suis encore trompée… »

Naoki plantait sa canne dans le sol puis passait sa main dans ses cheveux, se frottant le derrière de la tête tout en arborant un sourire des plus naturels. Lui-même ne savait pas où il était, il ignorait donc s’il était loin où près de Suna. Du moins, la seconde solution l’aurait étonné au constat de la température ambiante qui régnait dans ce bois. Etait-il tout de même si loin de son pays ? C’était la question qu’il se posait maintenant… La jeune fille enchainait encore quelques mots, toujours avec le même regard gêné.

« Gentil… Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Naoki passait alors sa main dans sa sacoche, puis il mimait alors qu’il attrapait un petit livre. Mais il n’avait rien entre les mains, rien du tout, ce n’était que du mime tout simple. Il ouvrait ce livre qui n’existait que dans sa conscience et tournait alors les pages…

« Voyons…Voyons… Tigrou ! Si tu le vois, préviens moi ! »

« Oui, Oui Nao… Je regarde… Hum… ah… Là… »

« Oki… Alors… Gentil… adjectif… d’un caractère avenant, aimable… mignon… Hum… Comme nous quoi ! »

« Tu veux dire comme moi… Parce que toi… Bof… »

« Hey ! Ta de la chance qu’on ne soit pas seul sinon je t’aurais fait manger un arbre ! »

« Pfff… »

« Euh… Argh… désolé… En fait je suis perdu, je me suis réveillé dans un coin de la foret et j’ignore tout ce qui a pût m’arriver… Je m’étais endormis à Suna et voilà… Pouf… disparu… Basta… Ciao… Parti… »

« Tu te sens bien ? »

Invité

Le jeune homme face à elle était bien étrange… Il commença un série de mime, et Shitto eut l’impression qu’il se moquait d’elle… Elle n’aimait pas ça, on lui avait tellement fait subir qu’elle ne parvenait plus à oublier cette hypothèse. Le jeune homme finalement lui donna la définition, et l’image d’un dictionnaire fictif dans sa main lui vint à l’esprit, il ne se moquait peut-être pas. Elle rangea le kunai et posa les mains sur ses bras, parcourus d’un frisson… Elle avait froid dans cette tenue…

« Mieux vaut que les gens qui savent raisonner partent de Suna avant de devenir déraisonnable… »

Elle lui tourna le dos, et passa sa main dans ses cheveux en pagaille, et de sa voix mystérieuse qui menait la problématique, elle susurra…

« Suna était mon toit, celui que j’ai volontairement quitté… »

Telle une ombre, elle se mit à marcher. Il ne savait toujours pas son nom, ni rien de plus d’elle… Il n’y a rien à savoir d’une ombre… Elle tourna une dernière fois la tête, posa son regard sur lui, et soupira…

« Si ça peut t’aider, tu es sur une île… »

Elle partit ensuite, sans prévenir, marchant avec une démarche qui n’avait rien de très séducteur ou plaisant, et, au moment où elle sentit qu’il voulait approcher, elle sauta sur une branche et partit en courant, d’une vitesse peu connue pour quelqu’un de son rang et de sa classe… Fuyant le monde comme elle l’avait fuit jusque là…

La jeune femme avait dis quelques mots puis elle était parti a toute vitesse, ne laissant pas le temps à Naoki de pouvoir la suivre. Il faisait quand même quelques pas dans sa direction pour vérifier qu’il ne pourrait pas la rejoindre, puis il se tourna vers une autre direction…

*Bon… tant pis… *

Le sentier qu’il prenait était presque tout neuf. La terre était aplatis comme si une route avait été tracée superficiellement dans la forêt.

Cher journal,

Cela faisait longtemps que je n’avais pas noirci tes jolies pages blanches de cette magnifique plume de soie. Je tiens à m’excuser mais je te promets de ne plus t’oublier comme je l’ai fait ces derniers.
Je pense que tu peux m’excuser car les jours passés furent chargés, entre mon emménagement ici, les potins du village et…
En fait c’est tout. Quelle mauvaise amie je fais, je me rends compte que j’avais du temps à te consacrer mais je n’en fis rien.
Pardon, pardon, pardon et mille pardons !

Pour reprendre nos vieilles habitudes, je vais te raconter ce que j’ai fais.
Tu sais que j’ai toujours voulu faire du spectacle, briller sous les projecteurs, entendre la foule crier et rigoler, admirer les rires et sourires des enfants et contempler leurs jolis yeux ronds et émerveillés.
Et bien j’ai déjà un pas dedans !
Oui, j’ai enfin trouvé ma tenue de scène, quelque chose de simple, coloré et pétillant, à mon avis tu devrais l’aimer. D’ailleurs, rien que pour toi j’ai pris une jolie photo comme ça tu pourras m’admirer autant que tu le désires, génial non ?
Je suis en train de la porter là, il faut que je m'habitue car le tissu est un peu spécial, ça tient chaud et froid en même temps. C'est étrange.

Perdu... Un jeune homme et son Tigrou Konanblindedbythelightbvi5

En plus, j’ai presque trouvé un emploi. Mon tout premier job si l’on met le travaille de shinobi de côté. Certes, ce n’est pas un travail de grand standing, mais au moins ça permet de mettre un peu d’argent de côté pour plus tard, et peut-être même investir dans de jolis décors pour la scène.
C’est un job de serveuse, oui oui je sais ce que tu vas dire, un travail de ratée qui n’a rien d’autre à faire, mais en y réfléchissant ça peut-être pas mal, c’est un occasion de tester mes tours sur un publique qui sera loin d’être acquis. Comme ça, si je les fais rire on pourra dire que mes artifices seront réussis.

D’ailleurs, j’étais aussi en train de réfléchir à mes tours. Un spectacle pour enfant avec de petites marionnettes de papier, je pensais à quelque chose qui tournerait autour des animaux, des animaux qui parlent. C’est amusant des bêtes qui parlent non ?
Et il y aurait une petite fille qui tomberait sur eux par hasard et qui serait surprise de voir des animaux parler. Ils pourraient devenir amis et commencer à tisser des liens amicaux.

Bien sûr ce n’est qu’un…

Oh mon Dieu !
Regarde qui est là !
Un vagabond du spectacle ! Il est forcément dans le spectacle, personne ne s’habille comme ça dans la vie. Un joli costume rayé de cabaret ou quelque chose dans ce genre.
Que dois-je faire cher journal ? Aller lui parler ?
Oui tu as raison, c’est une chance à ne pas manquer, il faut que j’aille lui parler.

A plus tard, je vais saisir ma chance.

Bisous.

------------------------------

Mari se mit à avancer en direction du garçon au costume rayé et au haut de forme. C’est amusant car les deux avaient en ce moment à peu près le même look, même chapeau, mêmes vêtements extravagant. Deux personnes du milieu comme l’adolescente aimait à se répéter.
Un pas après l’autre, le cœur battant, la jeune femme s’avança jusqu’à ne plus être qu’à quelques mètres du garçon, suffisamment proche pour qu’il puisse entendre ses paroles.

Heuu, bonjour.
Désolée de te déranger, je m’appelle Mari. Je t’ai vu là, dans ton joli costume rayé et je me suis dit que… Enfin j’ai pensé que… Je me demande si tu es un artiste. C’est mon rêve de faire du spectacle alors je me suis que cela pourrait être une bonne occasion. Tu es bien du spectacle hein ?

L'apprentie artiste se sentait à la fois gênée et excitée. Trépidant d'impatience à une réponse positive, sautillant presque sur place, se mordant parfois la lèvre inférieur entre deux mots. Ses yeux passaient maladroitement du garçon au ciel, parfois ses pieds ou ses mains qu'elle tenait fermement croisée devant elle jouant avec ses doigts d'excitation.

Alors qu’il marchait, le garçon vit apparaitre une toute nouvelle rencontre. Une jeune femme approchait de lui, l’air trépidant d’excitation, avec l’intention palpable de lui parler. Approchant, elle commençait sa phrase devant le jeune garçon du pays du vent.

Heuu, bonjour.
Désolée de te déranger, je m’appelle Mari. Je t’ai vu là, dans ton joli costume rayé et je me suis dit que… Enfin j’ai pensé que… Je me demande si tu es un artiste. C’est mon rêve de faire du spectacle alors je me suis que cela pourrait être une bonne occasion. Tu es bien du spectacle hein ?

Il faisait une grande révérence, balayant la zone de son haute forme pour finalement le remettre sur sa tête. Puis il mettait sa main dans sa poche et en sortait sa marionnette féline.

« Bien le bonjour à vous mademoiselle. Oui je suis en quelques sortes un artiste… Je suis musicien… Violoniste plus particulièrement. Mais je ne fais aucunement parti du monde du spectacle… Je suis juste autodidacte… En fait, je me suis réveillé dans le bois, et je ne me souviens de rien, quand je me suis endormis hier, j’étais encore dans mon lit, à Suna… Sais-tu où nous sommes ?... »

Le tigre ouvrait maintenant sa petite bouche…

« Au fond, on est mieux ici qu’à Suna… depuis le temps qu’on voulait quitter ce village ennuyeux et cette vie de ninja de pays… »

Un simple petit gloussement stupide à la vue du petit tigre prendre la parole. A cette heure, Mari pouvait sembler bien idiote, mais au final, elle s’en fichait bien. Rapidement et maladroitement, elle porta sa main à plat devant ses lèvres pour masquer un rire bête accentué par un sursaut d’épaules d’une spontanéité éclatante. Mari ne pouvait s’empêcher de sourire tant la petite boule de poils était mignonne. Si mignonne qu’elle lui adressa la parole avant de continuer vers son possesseur.

Et dites-moi petit animal, vous connaissez bien Suna ? Ici ce n’est pas vraiment une terre pour sortir avec son pelage d’été !

Bougeant comme une marionnette comique, les yeux grands ouverts, un sourire jusqu’aux oreilles et les joues rougis par le plaisir, elle tourna le regard en direction du garçon.

Ici nous sommes sur une île ! Dit-elle avec mouvement affirmatif de tête pour appuyer ses mots.

Nous sommes hors du continent, et bien loin des tracas quotidien de la vie auprès des grands pays.

Portant la main à son haut de forme qu’elle réajusta sur son crâne tout en se redressant, l’adolescente continua sur un air satisfait.

Mais c’est tout ce qu’il nous faut pour préparer l’avenir. Mais revenons-en à notre sujet.
Tu dis être violoniste, c’est super ! Tu as ton violon ? Tu sais bien jouer ? J’adorerais t’entendre l’instrument à la main. Et toi petite bête tu sais faire quoi ?
En tout cas je suis sûre que l’on pourrait former un duo…

Oups. Eut-elle dit en tournant les yeux vers le ciel pour se faire pardonner.

Un trio ! D’enfer !

Sur ce, la jeune femme se pencha dangereusement en avant, les jambes bien droites tout comme son dos, presque sur la pointe des pieds, les lèvres en avant pour déposer un baiser sur le museau de la peluche.

Si vous le voulez bien cher ami de la jungle, je vous emprunte votre maitre.

Et sans plus attendre, Mari se mit auprès de garçon et croisa les bras autour d’un de ce dernier pour entamer une promenade.

Comme je disais, je suis certaine que nous pourrions faire quelque chose de grandiose. Un spectacle de marionnette sur un fond de violon. C’est chic, c’est trop, c’est sublime.
Une jolie histoire pour les enfants, avec plein de petites bêtes qui parlent et une petite fille émerveillée devant ce spectacle.
Les scènes du monde entier nous feraient les yeux doux, Mari et…

Au fait, tu t’appelles comment ?

Le petit tigre réagissait directement par un sourire. Cette jeune fille lui plaisait bien, elle était gentille et douce, et en plus, elle semblait très intéressée par son maitre. Naoki écoutait attentivement aussi, glissant quelques « hum hum » et des « ok » et aussi quelques petits gestes de tête qui ont une valeur de « oui ». Le garçon ne savait de son interlocutrice que ce qu’il pouvait voir des yeux noisette. Elle était assez jolie, assez bien proportionnée, de beaux cheveux noirs bleutés et des yeux de velours. Tout indiquait qu’elle était shinobis d’un village, sa manière de bouger et de parler…

« Oui il semblerait que nous puissions travailler ensemble ? J’aimerais trouver un village pour me reposer et me détendre un peu, réfléchir aussi… Si tu connais un endroit où il serait possible… Au sujet du Trio, pourquoi pas oui, c’est une bonne idée »

Il glissait un sourire plus détendu… Puis il reprenait

« Pas mal l’idée du spectacle de marionette… j’aime bien… et toi Tigrou ? »

« Oh oui… j’aime bien… moi aussi… Puis je pourrais jouer un role aussi non ? Je suis un fabuleux acteur hein ? »

« Oui oui… tu es très bien mon Tigrounet… »

Il se retournait vers Mari, l’air confu…

« Ah désolé, j’allais oublié… Moi c’est Naoki, mais tu peux m’appeler Etoile… »

Invité

*Putain c'est quoi tout ce monde ici, la fête à noeud-noeud?*

Yako arrivait un peu comme une cheveu sur la soupe, attiré apr le nombre de shinobi au même endroit. Sa déception fut grande quand il vit une espèce d'hurluberlu complètement shooter à "je sais pas trop quoi".

"'tain c'est quoi ce type? Allé cassos avant qu'il titlte..."

Yako à peine arrivé tournait déjà les talons fuyant le mec bizarre comme la peste.

*Viteeeeeeuhhh, cassos*

Enchantée Naoki, moi c’est Mari.

L’adolescente était quelque peu troublée par la présence de ce charmant garçon, tellement qu’elle en oubliait presque ce qu’elle racontait et ce qu’elle voulait. Il faut dire que les gens intéressants dans les environs se faisaient assez rare, et tomber sur une personne qui lui correspond était un exploit en soi. La promenade engagée, le jeune homme n’avait plus aucune façon de se soustraire à la compagnie de la désertrice qui aurait ainsi le loisir de lui demander tout ce qui lui passait par la tête, quelle aubaine !

Bien sûr Tigrou, si tu me permets de t’appeler ainsi. Je suis certaine que tu feras un excellent comédien. Tu seras mignon tout plein dans un joli tutu rose, une double paire de ballerine sur les pattes et un bâton de majorette.

Finissant sa phrase, l’adolescente envoya un regard complice en direction de son compagnon pour appuyer sa plaisanterie.

La jeune femme s’autorisa finalement une petite pause pour reprendre son souffle tout enjouée qu’elle était.

Mari et Naoki ! Enchaina-t-elle sur un ton magistral.

Ca sonne plutôt bien je trouve, je pense même que l’on pourrait trouver un jeu de mot et de formes sur nos deux noms, quelque chose de tape à l’œil qui fait rire les enfants !
Et au fait, où se trouve ton violon, et que sais-tu jouer ? Tu composes ? J’adore le violon, c’est si doux, triste mais beau quand même. Et ca a un certain côté intemporel, musique de voyage et une invitation au rêve. On peut dire que tu tombes vraiment bien et…

Remarquant qu’elle commençait vraiment à beaucoup parler jusqu’à peut-être en paraitre sotte bien qu’elle espérait que non, Mari se tut un moment pour profiter de la compagnie de l’artiste et du paysage qui n’était pas non plus franchement magnifique.

Je parle, je parle, mais je t’embête peut-être un peu.
Alors dis-moi, c’est une bien drôle histoire que tu m’as raconté. Comment peut-on se coucher à Suna pour se réveiller à des centaines de kilomètres le lendemain matin.

L’adolescente s’immobilisa alors pour se planter devant Naoki. Son haut de forme entre les doigts et la chevelure découverte, elle approcha son visage de celui du garçon pour examiner ses yeux.

Tu es sûr de ton histoire ?! T’es sûr que tu n’as pas pris un truc énorme ? Tu vois ce que je veux dire hein ?

Elle posa alors son chapeau par-dessus celui de Naoki afin de libérer ses doigts et ainsi pouvoir boucher les oreilles de Tigrou.
Chuchotement.

Tu sais, tu peux me dire, j’en ai pas mal à la maison. Et pas n’importe quoi.

Les deux ninjas avaient bien ouvert la conversation, qui durait maintenant d’un plaisir réciproque à communiquer. La jeune femme était assez impressionnante. Elle s’emballait assez vite, parlant de ses projets artistiques, de sa façon de voir l’évolution de leur « trio » et plaçait aussi quelques moqueries qui faisaient sourire Naoki mais laissaient le Tigrou assez perplexe.

« Pfff… en tutu rose… pffff…. Suis un garçon moieuuuuh d’abord !.. N’importe-quoi… un tutu… » Il tournait son dos, vexé…"

Naoki passait encore une fois sa main derrière sa tête, comme pour indiquer qu’il était gêné de la réaction de l’animal. Un grand sourire aux levres, il tentait de calmer son vieil ami…

« Hey… c’était une plaisanterie tu sais… Mademoiselle Mari te charrie Tigrou… Elle rigolait… »

L’animal se retournait, reprenant sa petite tête pleine d’espoir…

« Ah bon… c’est vrai tu rigolais ? hein ? hein ? hein ? »

« C’est bon Tigrou… Euh… Oui je compose bien évidemment, mon violon est dans une sacoche, dans mon sac… J’aime bien aussi le violon, l’instrument comme le son qu’il en sort… »

Puis il réfléchis a la seconde question… Posant sa main sur son menton et levant les yeux au ciel…

« Bah non, j’ai rien prit d’hallucinogène… et je me souviens bien m’être endormis… puis j’ai rêvés que je fuyait de Suna et je me suis réveillé ici… Curieux… J’ai pas l’impression d’avoir fuit pour de vrai cette nuit, je ne suis pas fatigué… et pourtant je suis là… »

Hm hm.

Prenant de faux airs de détective super privé, Mari se mit à tourner en rond autour du garçon, reprenant parfois son haut de forme pour le caler sur sa tête, le reposant ensuite sur celui de Naoki comme s’il l’empêchait de réfléchir au plus haut point. C’était une étrange affaire qui se présentait à elle, très étrange. Comment peut-on simplement rêver et se téléporter ?
Prenant son menton en main et se grattant la joue du bout des ongles, la jeune femme se positionna finalement face à son interlocuteur.

Bizarre, bizarre tu en conviendras. Dis-moi, où est ton bagage ? Et que faisais-tu à Suna ?

Deux questions simples qui permettraient peut-être de retrouver la vérité sur ce qui a pu arriver à ce garçon.

La jeune femme semblait elle aussi s’interroger sur ce qui était arrivé au garçon. Mais Naoki, qui n’était pas du style à se poser trop de question, préférait laisser tomber et vivre au jour le jour l’aventure qui semblait s’ouvrir à lui. Il avait rêvé de quitter Suna, mais n’en avais jamais eu les moyens, c’était donc le moment d’en profiter vraiment. La jeune femme lui posait quelques questions pour approfondir son enquête…

Bizarre, bizarre tu en conviendras. Dis-moi, où est ton bagage ? Et que faisais-tu à Suna ?

« Ben je n’ai pas de bagage, simplement ma sacoche, mon violon et Tigrou… Je n’ai même pas de vêtement de rechange… Euh… Pour te répondre… j’étais Ninja au village de Suna… Mais cela ne me plaisait pas… Tout ce tralala diplomatique… les missions inintéressantes etc… »

Naoki ne comptait pas cacher sa provenance, il était, et maintenant, c’était du passé. Sa vie pourrait prendre un tout nouveau tournant. Il reculait de quelques pas et faisant une belle révérence de son chapeau haute forme, il disait ces quelques mots d’un air jovial et convaincu.

« C’est ce que j’étais ! Aujourd’hui, je suis Naoki Murasaki, descendant du clan Murasaki et surtout homme libre de ses choix et de ses envi… »

« Et moi… je suis Tigrou Murasaki… Tigre en peluche heureux et libre oussi… Nah »

« La vie nous joueras toujours de bons tours hein mon ami le félin féroce ! »

Une belle journée qui commençait, Masako alla se promener. En faite elle voulait aller voir les constructions des maisons des déserteurs et pouvoir se familiariser avec ce village. Les habitations allaient de la simple maison à la cabane dans un arbre : l’imagination ne manquait pas. Elle continua son petit trajet lorsqu’elle vit un petit groupe de personne. La jeune femme utilisa sa technique de camouflage pour écouter leur conversation, sans s’approcher trop prêt d’eux.

"J’aimerais trouver un village pour me reposer et me détendre un peu, réfléchir aussi… Si tu connais un endroit où il serait possible"

*Oh ... peut-être une nouvelle recrue... *

Masako, se dirigea vers eux et finit par apparaître sous leurs yeux et fit un signe de la tête à Mari pour la saluer, puis tourna tout de suite la tête vers cet étrange graçon, qui tenait un ... Tigre ... dans les mains.

« Bonjour ... heu Naoki, c’est bien ça ? Alors comme ça tu viens de Suna, mais ne veux plus y retourner et trouver un village ou tu pourras faire ce dont tu as envi. C’est bien ça ? »

La jeune femme avait été assez direct, peut être même trop, mais elle allait, pas non plus, tourner autour du pot. Elle n’avait aucun objet qui pouvait faire penser à Naoki, qu’elle faisait partit des déserteurs et encore moins son rang ; elle ne voulait pas le faire fuir, alors elle afficha un sourire.

Une jeune femme se joignait aux deux ninjas et commençait la conversation. Elle semblait les avoir entendu parler, et être intéressé par les intentions de Naoki. Celui-ci écoutait la question, lui glissait un petit sourire détendu et répondait directement avec toute l’aise qu’il avait l’habitude de prendre. C’était là tout le charisme qu’il pouvait avoir, celui de prendre toujours les choses de façon positive.

« C’est bien ca en effet… La vie de shinobis de Suna m’ennuie… Je veux être… libre… »

Il passait sa main derrière sa tête, comme il avait l’habitude de le faire. Puis il continuait…

« En faites, je me pose une question… Comment ca se fait qu’il y’a autant de gens dans le coin ? Vous vous connaissez tous ? Vous êtes du même village ? En plus, vous avez l’air d’être des shinobis aussi ! Mais ou suis-je ? »

La jeune femme eu un léger sourire en coin lorsqu’elle entendu les paroles du garçon. Celui-ci avait l’air si détendu et à l’aise, pourtant il se posait pleins de questions. Elle croisa les bras, posant les yeux sur le tigre d’un air intrigué, lorsqu’elle leva la tête.

« Heureusement que tu as dit une question. Oui il y a un village ici. Un village ou les gens son libre. Plus libre que de là ou ils viennent. Shinobis ? Oui, tous partis de nos origines. Mais toi aussi et tu es un déserteur à présent, aux yeux de Suna. »

Masako repris son aire sérieuse.

« Tu ne vas pas errer tout seul avec ton tigre quand même ? Voudrait-tu te joindre à ce village ? »

La jeune femme attendait sa réponse, tout en remettant ses bottes qui descendaient un peu, puis se remit dans sa position préférée, mettant tout son poids sur le côté droit et son bassin incliné de la même façon.

Naoki semblait touché de la proposition de la jeune femme. Ce monde libre existait donc, celui dont il avait rêvé, avec toutes ses possibilités. Il était déjà pressé d’y être et d’y rencontrer ses habitants. Tigrou quant à lui avait cessé de parler, il semblait être fatigué…

« Oulah, tu fatigue mon poupi… Je vais te coucher… »

« Oui… oh… Dodoeuh… »

Il rentrait le tigre presque déjà endormis dans une des poches de sa veste, puis il se retournait vers Masako, qui attendait encore une réponse. Ses bras se tendaient le long de son corps, il réfléchissait une demi-seconde, et avec un grand sourire, il annonçait une réponse positive…

« Je veux bien me joindre à vous… Peut-être que mes capacités pourront aider vos causes et votre liberté… Euh… où pourrais-je loger ? »

Puis il se tournait vers Mari… Tout en avançant vers le sentier…

« Toi aussi tu habite ce village ? »

Mari sourit calmement mais d’un sourire néanmoins forcé en direction des deux déserteurs ici présents. Elle semblait un peu déçue que la conversation subisse un si grand revirement et que l’on ne parle plus de ses projets artistiques, mais surtout, ce qui l’ennuyait le plus, était le fait que ces mêmes mots reviennent encore et encore, comme s’ils pourchassaient sans cesse. Shinobi et déserteur.

Moins elle en entendait parlé, mieux elle se portait. Je vous laisse donc imaginer l’état dans lequel elle se trouvait après ces quelques paroles.

Heu oui. Je vis ici aussi maintenant.
Tu verras c'est amusant, on fait ce qu'on veut. En fait, c'est une sorte de grosse garderie, sauf qu'il n'y a pas de surveillants.

» Un jeune homme
» perdu
» Mission de rang D : Mitsurugi et le Chat Perdu.