Salle d'entraînement numéro 3

[Entraînement: Taïjutsu ; Genjutsu ; Ninjutsu ; Force ; Vitesse ; Intelligence ; Technique : Kage Buyou ]

L’animal entra dans la salle d’un pas non chaland. Cette salle était de toute évidence faite pour lui. Une salle apparemment destinée à ceux qui aiment le combat de prêt. Devant lui, des tatami étaient organisées pour retracés les cercles d’attaques. La première ligne, celle des deux mètres qui correspond à la portée des pieds poing. La seconde ligne, celle des cinq mètres qui correspond à la portée d’un sabre. La troisième ligne, celle des huit mètres qui correspond à la portée d’une attaque par kunaï ou d’un bâton. Au milieu de ces cercles, un pantin de bois patientait. Celui-ci semblait appeler l’ours qui entra définitivement et claqua la porte derrière lui. Enlevant ses vêtements les plus lourds et les plus durs, il ne lâchait pas ce pantin des yeux. Il savait quel technique entraîner. Et d’ici deux heures, il fallait qu’il la maîtrise. Une technique simple à son niveau, qu’un de ses senseï lui avait montrée. L’un de ses élèves serait susceptible d’être capable de la maîtriser. Si l’élève sait le faire, le maître le peu. La réciproque doit à long terme devenir aussi vrai.

Une fois torse nu, il se positionna sur la dernière ligne. Une ligne de début de combat excellent. Il fit face au pantin, en position d’attaque. Son bras gauche dans son dos, sa main droite face à lui. Ses yeux primitifs entraient dans une simulation de combat. Alors, avec rapidité, il s’élança. Contournant sa cible, il suivait la ligne du cercle des huit mètres. Sprintant avec célérité, en boucle, il semblait chercher à encercler son adversaire. Chercher à aller au plus vite, il débuta avec ce petit entraînement de vitesse. Il lui fallait aller au plus vite, sa silhouette devait être à penne perçu par son adversaire sans vie. Bientôt un allo se forma autour du pantin qui restait inactif. Les pas silencieux mais puissant de l’ursidé connurent une fréquence extrême et déjà, il sentait son cœur travailler. Forçant à chacun de ses pas, il sentait l’air s’engouffrer dans ses cheveux. Le petit cercle de souffle se stoppa soudainement. Tensui disparu pour se retrouver en dessous du pantin. Mais il avait malheureusement mal estimer la distance de frappe, et il du tendre complètement pour espérer toucher le pantin. Lors d’un véritable combat, l’adversaire n’aurait qu’à se cambrer en arrière pour éviter le coup. Le pantin vola tout de même, mais il ne pu suivre une trajectoire droite. La frappe n’envoya même pas le morceau de bois perpendiculairement au sol. Le pantin de bois vola en direction du mur, sur lequel il alla s’écraser lourdement. L’animal l’observa avec mécontentement, observant qu’il faudrait plus de dix minutes d’entraînement. Le problème venait ici de la distance. Il lui fallait être juste en dessous de la mâchoire de son adversaire pour garantir une frapper perpendiculaire. L’ours alla ramasser son jouet pour le replacer debout, aux milieux des cercles.

A penne le morceau de bois était-il de nouveau debout, l’animal entrepris de nouveau cette course autour de sa cible. De cette sorte, il parvenait à se matérialiser complètement son objectif dans toutes les dimensions. Tournant, tournant, tournant, il ne faisait plus qu’un avec le bonhomme de bois. Tous les détails avaient été répertoriés, la notion de distance acquise. Pourtant il continuait de tourner avec célérité. De cette vitesse, il décupla son poids, sa force. Ce coup de pied nécessitait une certaine habilité, certains genin parvienne à le faire. Tensui était habile, quelques entraînements lui suffiraient pour le maîtriser. Un maître en Taïjutsu devait réussir à maîtriser ce coup de pied pourtant basique. Soudainement le cercle se rompit. L’anima disparu et réapparu juste en dessous de la tête du pantin. La distance de combat semblait correcte, et déjà un violent coup de pied vint balayer la tête de l’homme de bois. Ce dernier vola en arrière, mais la jambe n’avait pas été droite. La force du coup se perdit en partit, puis le clone vola dans tout les sens. Tournoyant, il alla s’écraser contre l’un des murs de la salle, se brisant un bras. La frappe avait été puissante, mais elle avait perdu de son efficacité. Le corps n’était pas partit perpendiculairement au sol, comme le voulais la forme du coup de pied. Ceci signifia que ses hanches étaient contractées, et que donc la jambe n’a pus partir comme il le fallait. L’animal, allant chercher son jouet à présent brisé réfléchissait. Il pu parvenir à une conclusion : il n’était pas assez bas lorsqu’il donnait le coup de pied. A raz le sol, l’ours devait être au plus bas pour parvenir à lever sa jambe perpendiculairement. Il devait ensuite garder son pied droit pour ne pas influencer la trajectoire de sa victime.

Replaçant encore une fois son pantin, il récapitula tout le point important qui allait probablement l’aider à projeter ce pantin comme il fallait. L’ours devait penser à la vitesse, à la distance, à raser le sol lors de ses déplacements et lors de son coup de pied, puis garder le pied droit. La frappe devait également être puissante, une quantité de chackra restait nécessaire. Rassemblant les points clés importants, il s’élança de nouveau autour du pantin. Le bruit étouffé de ses pas résonnait faiblement dans la salle. Les courants d’airs s’affolèrent, dans cette salle qui n’avait pourtant pas de fenêtre. La silhouette de l’ours devenait difficilement observable, l’animal allait vraiment très vite. Décuplant sa puissance grâce à ces rotations, il ne se doutait pas combien cette vitesse serait dévastatrice s’il ouvrait des portes. L’animal soudainement, changea de direction. Il avait déjà calculé tout ce dont il devait faire, à une vitesse remarquable. Evaluant la distance de frappe, il s’élançant aux pieds du pantin. S’affalant par terre, il leva instinctivement la jambe. Celle-ci, perpendiculairement, partit comme un piston le long du corps de bois. Le pied droit, une grande puissance déversée dans la jambe, la frappe fut sourd et soudaine. La tête, puissamment balayer, s’arracha et le corps de bois décolla tout de même. La tête alla se fracasser sur la plafond de la salle, pendant que le corps volait. Celui-ci n’était pas complètement partit perpendiculairement, mais la technique semblait être une réussite. L’animal, le sourire aux lèvres, constata les dégâts qu’il avait causés. La tête de bois retombait en morceau. Le corps décapité, retomba peut de temps après. Acquiescent, il observa que son jouet était cassé, il lui en fallait un autre… L’ours calmement, transporta le pantin de bois sur le côté et en prit un autre qui l’attendait patiemment dans une armoire, incrusté dans le mur.

L’animal manipula son nouveau jouet avec brutalité. De toute façon, des chocs, il s’en prendra. L’ours disposa l’objet au milieu du tapis. En posture de combat, on imaginait déjà l’être de bois s’attaquer au jounin. Pas de panique, l’objet était inactif. Retournant à la première ligne, l’ours allait enfin pouvoir s’attarder à la véritable technique. Des signes énergétiques à la main, il se concentrait. Lui tourner autour ne servait plus à rien, le coup de pied était acquis, ou presque. Une main dans le dos, l’animal se préparer à faire décoller son adversaire. Soudainement, l’image paisible du primitif disparu.

Se téléportant, on crut voir une illusion se déplacer jusqu’au pantin. Mais a penne, l’ont eut le temps de se rendre compte que l’ours n’était plus là, qu’il réapparut juste en dessous de sa cible. Rasant le sol, il s’appliqua à offrir un magnifique coup de pied. Toute sa puissance dans la perpendicularité, il fallait lever ce corps de bois. La frappe fut sourde et vint sonner l’objet. La tête vola violemment en arrière, et déjà le corps de bois s’élevait dans les airs. A penne eut-il quitté la terre, que Tensui avait déjà changée de position. Accroupis, les mains posées sur le sol, il s’apprêter à se propulser en l’air. Ici, la chose n’était pas évidente non plus. L’animal devait s’élancer de façon linéaire et surtout respecter la même perpendicularité que le corps. Il fallait réussir à se maintenir à porté de coup, dans l’ombre de la cible. Le corps était partit, Tensui ne tardait plus. Prenant une impulsion contrôlée, il s’élança à la poursuite du corps. Seulement voila, les choses ne coordonnées pas. L’animal était trop loin, quelques minuscules détails rendaient la continuité de la prise totalement impossible. Uniquement à porté de jambe, il trouva que ses performances étaient loin d’être suffisante. Heureusement dans l’ombre de son adversaire, on reconnaissait encore le talent de l’homme puissant. Il plana quelques dixièmes de secondes en compagnie du corps, pour finalement retomber avec lui. Tensui se posa, le corps s’affala. Evidement, l’ours s’était écarté pour éviter de se prendre un pantin de bois sur le coin du crâne. Se relevant rapidement, il se rua vers son jouet pour qu’il se redresse. Encore, encore, il fallait persévérer.

La technique ne laissait que très peu de marge. Ainsi, il fallait s’approcher de l’excellence. Repositionnant son pantin en combattant, il se prépara de nouveau à frapper. L’animal recula, recula, jusqu’à la première ligne. L’œil de l’ours figé observait sa cible. La même posture de combat, le bras derrière le dos. Les secondes s’écoulèrent, puis de nouveau, l’image de l’animal disparu.. Il se passa un moment, avant que l’ours ne réapparaisse sous sa cible, complètement accroupis. La tête presque posé par terre, les bras en appuis avec le sol, tout son corps donna un des plus violent coup de pied qu’on puisse donner. Celui-ci, vint déboîter la mâchoire de bois du pantin. Le coup claque dans l’air, et déjà le bonhomme de bois de cent kilos volait à deux mètres du sol. Son corps, trouva une magnifique parallèle avec le sol. Tensui, accroupis patientait. Les mains posées à plat par terre, les genoux pliées, il se projeta à son tour en l’air. Cette fois-ci, l’animal suivait la course du pantin avec efficacité. L’ours retrouva le pantin de bois en l’air. Se logeant dans son ombre, il était maintenant difficile de le trouver. Mais il ne tarda pas à se manifester, car déjà, une rafale de coup dévastateur pulvérisa le dos de l’être de bois qui craquela. Finalement, le saisissant à la tête, il l’aida aimablement à redescendre. Ecrasant le crâne misérable de l’objet par terre, il atterrit ‘calmement’ pour constater, qu’un nouveau jouet venait d’être exterminé..

"Les pantins ne sont plus ce qu'ils étaient... lourds mais fragiles!"

[Entraînement: Taïjutsu ; Genjutsu ; Ninjutsu ; Force ; Vitesse ; Intelligence ; Technique : Konoha Daisempuu]

Un nouvel objectif s’offrait à lui, pendant qu’il saisissait un nouveau pantin. L’ours devait aller plu loin que les vents de konoha. L’ouragan du feu devait reposer dans le creux de sa main. Technique délicate, directement inspirer des vents brûlant. Konoha Daïsempuu était ainsi le sujet de son prochain entraînement. Se préparant physiquement, la plus part de son échauffement allait résider dans des étirements. Ayant déjà positionné le petit pantin de bois au centre des cercles, il constatait qu’il allait faire une nouvelle victime. A terre, les jambes à l’équerre, il s’appliqua à faire toucher son menton sur ses genoux. Etirant longuement ses muscles, il se doutait de combien cette technique était éprouvante. Malgré qu’il était déjà chaud, il s’attarda à cet échauffement qui n’allait cependant pas durer une éternité. Ne laissant aucun muscle au hasard, il voulait pourtant travailler dans les meilleures conditions. Enfin, au bout de quelques minutes d’échauffement méticuleux, l’ours se releva et fit face à l’objet. *Puisse-tu être plus résistant que les précédents, ils vont finir par me les facturer..*

L’animal se mit en position de combat, à la dernière ligne. Pour bien se préparer, il allait commencer par un konoha sempuu. Ainsi, il pourra par la suite dériver à l’étage supérieur. Les vents de konoha, n’avaient plus le moindre secret pour lui. L’étage supérieur ne sera pas un rude labeur. Sans attendre plus longtemps, l’ours prit une petite impulsion. Se hissant à bien un mètre du sol, il joua avec son corps. Ses hanches s’agitèrent, provoquant une rotation progressive. Ses épaules s’alignèrent, accélérant l’avancé vers la cible. Tournoyant, recroquevillé sur lui-même, il agissait comme d’habitude. Voici déjà un moment que son corps avait saisit la totalité des secrets de cette technique. Sans un moindre mal, il patienta jusqu’au moment décisif. Ce moment précis, où tout éclata. Jambes, poings, une rafale de coup s’abattit sur le malheureux. Projetant son adversaire contre l’un des murs de la salle, et non pas l’opposé, il atterrissait sainement et calmement. Trop facile ! Maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses, le konoha Daï sempuu. Repositionnant le misérable pantin de bois, au centre des cercles, il étudia sur lui, les mouvements potentiels pour exercer cette technique.

Se tournant dans le vide, il cherchait un moyen de tourner plus vite, et d’atteindre un plus grand rayon d’action. Ainsi, avec cette adition supplémentaire au konoha sempuu, l’animal pourrait frapper plus fort, et plus longtemps. Dans l’air, il commençait à donner des coups. Se projetant dans les airs, il cherchait comment tourner plus vite mais surtout, il cherchait cette histoire de rayon d’action. Bondissant, jouant avec ses hanches et ses épaules, il continuait inlassablement son entraînement. Il ne trouvait pas.

L’animal commençait déjà à être essoufflé. Voici presque une demi heure, qu’il tournoyait dans le vide. Que fallait-il faire ? Il ressaya. Poussant sur les pointes des pieds, il se hissa en l’air. Une fois dans les cieux, il agissait avec ses hanches, exagérant les mouvements pour essayer d’obtenir l’effet attendu. Certes, l’ours tournoyer rapidement. Et les mouvements d’épaules perfectionner le faisait progresser d’autant plus vite. Mais rien à voir avec ce dont il attendait. Il fallait plus. Bien plus ! Frappant dans le vide, il retrouver cette même porté de coup, et cette limite dans le temps de la technique. Il fallait persévérer, ou du moins trouver la clé. Reposant pied à terre, il se mit étrangement à courir. Prenant la largeur de la pièce comme une piste de sprint, l’animal atteignait une vitesse incroyable. Créant des remous d’airs impressionnant, il semblerait que l’animal cherchait à améliorer sa vitesse. Renonçait-il ?

L’ours, durant sa course, réfléchissait. Il paraissait que l’ont réfléchissait beaucoup mieux en s’épuisant. L’animal ne chômait, chacun de ses pas étaient imprégné d’une grande, grande puissance. Fronçant les sourcils, il cherchait comment remédier à son problème. L’ombre massive faisait inlassablement ces vas et viens. Un son émana de ces mouvements incroyablement rapides. Quand soudain, il bloqua sa route. Son visage le démontrait clairement, il avait trouvé. Plus on s’éloigne du centre de gravité, plus on a de la puissance. Cela valait aussi pour le corps ! L’ours devait trouver des mouvements parfaits avec des membres, les plus éloignés du nombril. A savoir, les jambes, les bras, la tête. Le buste ne devait pas rester inactif, les hanches non plus. C’était cela, c’était évident. Comment ne l’avait-il pas remarqué au par avant ? L’ours se repositionna à la dernière ligne, face au pantin. Cette fois-ci, il allait prendre chers sur sa note.

L’animal se mit en position de combat. Son regard furieux était maintenant évident. L’ours se préparait, vérifia ses appuis. Puis enfin, il se lança. Poussant sur la pointe des pieds, il se projeta à l’assaut. Recroquevillant ses jambes et ses bras, il se préparait à tournoyer. Agissant avec les genoux, les hanches, le voici qu’il commençait à tournoyer étrangement. Prenant son centre de gravité, le nombril, comme poing de pivot, tout son corps se mit à tourner. Son buste et ses jambes, commençaient à faire de petits cercles. Ces petits cercles parallèles, allongeaient considérablement sa porter de coup. Il avait comprit, mais ce n’était pas suffisant. Pour exploiter ces pleinement ces mouvements, il allait maintenant falloir l’entraîner. Encore et encore pour atteindre la perfection. Car «de l’entraînement naît la perfection», et c’est ce qu’il fallait chercher. Agissant avec son corps, il trouva comment agrandir cette zone de danger qui existait autour de lui et de ses rotations. Abattant de violent coup de boutoir sur le pauvre pantin de bois, il le projeta une nouvelle fois contre un de ces murs. Si un objet pouvait avoir des sentiments, celui-ci serait en train de pleurer. Se redressant, il comprit alors qu’un des points de la technique venait d’être relevé. Il fallait à présent la suite, a savoir : augmenter son temps de combat aérien.

Pour cela, il avait notamment sa propre théorie. L’expert en Taïjutsu savait utiliser son corps. Et grâce aux années d’expérience et aux quelques expérimentations qu’il venait de faire, il avait un soupçon. Replaçant une nouvelle fois son jouet sur le point central, il lui expliquait qu’il allait bientôt rejoindre le mur. Avec un certains sourire, il observa une des fissures qu’il venait de faire à sa poupée de bois. Une fois l’objet positionné, il retourna à sa place et évalua sa distance de combat. Se concentrant, il se remémora tous les points important de la technique. Les yeux fermé, il n’hésitait pas à malaxer plus de chackra pour augmenter les chances de dégâts. Enfin, ce fut le moment. L’image de l’ours disparu. Une ombre réapparu juste au dessus du pantin. A deux mètres, celui-ci se prit un violent coup de pied circulaire qui lui déboîta, fracassa et arracha la mâchoire de bois. Jouant avec son torse, la position de ses épaules, de ses coudes, il arrivait à maintenir un pivot tout à fait remarquable. Pendant que le pantin, au lieu de voler au travers la pièce, tournoyait en se prenant une véritable volé de coup, l’ours l’accompagnait. Epaule enfoncée, côtes brisées, les tours ne finissaient plus. Plus long que le konoha sempuu, il n’en demeurait pas encore plus efficace. Il fallait évoluer dans cette technique. L’ours n’y était encore que débutant. Mais il s’acharnerait encore et encore pour surpasser, exploser son niveau actuel. L’ours envoya s’écrasé le tronc détruit de ce qui était autrefois un pantin de bois, contre un des murs de la salle.

Le bruit de choc résonna, la marionnette tomba en miette. Souriant, il acquiesça et alla ramasser les morceaux. Sont entraînement ne faisait que de commencer. S’étant monopoliser pour sa voir d’Ermite, il en avait oublié le Taïjutsu essentiel. Aujourd’hui, il était là pour combler le manque.

[Entraînement: Taïjutsu ; Genjutsu ; Ninjutsu ; Force ; Vitesse ; Intelligence ; Technique : Kihi Takurami (esquives astucieuses)]

Tensui s’était maintenant trouvé un nouveau jouet. Mais celui-ci était différent, il possédait un sceau qui lui offrait du chackra. Un pantin, qui pouvait devenir vivant grâce aux talents de puissants shinobi. Allongeant sa victime sur le poing centrale de la salle, l’ours analysait le sceau. Il devait pour l’activer donner un peu du sien pour mettre en route le sceau. Appliquant ainsi puissamment ses deux paumes sur le torse, au centre du sceau. Immédiatement, les yeux du pantin devinrent verts. S’imprégnant des capacités du Jounin, il devint presque immédiatement aussi bon que lui au corps à corps. D’ailleurs, l’ours sentait déjà un poing de bois le soulever. Le pantin de bois avait cesser d’être inoffensif, voila qu’il attaquait déjà. Se dégageant de la ligne de force du poing, il fit quelques sauts en arrière, hallucinant sur l’efficacité du pantin. Ce dernier se leva rapidement et adopta une position corporelle offensive. Le plus incroyable n’était pas que le pantin se battait bien, mais celui-ci adoptait les mêmes attitudes que l’ours. Il allait donc devoir se battre contre son miroir. Le clone attaqua sans crier gare, comme l’aurait fait Tensui.

Un poing rapide arriva donc en direction du visage de Tensui. L’ours esquiva, mais la suite venait. L’esquive de l’Ermite n’était pas excellente, et pour cause. Il s’était mit en danger et offrait une magnifique opportunité à son adversaire. Le coup de genou dans les côtes fut douloureux. L’animal sera des dents et fut projeté par la force de la frappe. Se redressant, il voyait déjà que l’objet était sur lui. Ainsi, l’ours se mit en position de défense. Puisque le morceau de bois bénéficiait de l’avantage d’attaque, Tensui allait devoir apprendre à contre-attaquer. Bien sur ses appuis, la jambe droite en arrière, la main droite posée sur l’épaule gauche. L’ours tendait sa main gauche en direction du clone, comme s’il désirait viser. Ceci n’était qu’une posture parmi mille, qui lui servait à bouger naturellement.

Le clone, avec une habilité remarquable, envoya voler un poing terrible vers le visage de l’ours. Son poing de bois gauche traversa la défense de l’ours, pendant que sa main droite écartait la main gauche de l’animal. Ainsi, il pouvait entrer dans sa défense pour atteindre l’ours. Mais celui-ci était futé. Se reculant, fléchissant sur les jambes, il leurra sont adversaire. Se reculant, il esquiva le coup. Mais la contre-attaque lui était impossible. En effet, le pantin arrivait de nouveau. Il n’avait qu’à avancer et utiliser son autre poing pour martyriser l’Ermite. Accompagnant le mouvement de poing avec sa tête, le coup ne fit que de le frôler. Mais il était maintenant dans une très mauvaise situation. Penché sur le côté, le buste en évidence, le clone n’eut qu’à pousser violemment Tensui pour que celui-ci s’écroule par terre. Bien heureusement, l’animal roula en arrière et se redressa.

Mais ne laissant pas la moindre seconde de répit, le pantin attaquait déjà. Avec la jambe cette fois. Un violent coup circulaire, envoyé avec élan vint percer l’air dans un sifflement sinistre. Tensui, debout, n’avait plus beaucoup de temps, la jambe était bien loin. Esquiver devenait impossible, il fallait parer. Armant un violent coup de poing, il alla pour briser le tibia du pantin. Le pantin agissait comme Tensui agirait. L’ours devait se faire à l’évidence, qu’il se battait avec son miroir. Le jambe disparu, puis vint se loger dans les côtes de l’ours. Douloureux, il ferma les yeux un moment pour s’accorder un instant de confort. Lorsqu’il rouvrit les yeux, la jambe avait disparu, et il se retrouva face à un gros poing de bois. La tête de l’animal partit en arrière, le maître était maté par lui-même.

Volant à travers la pièce, il ne pu s’empêcher de ricaner. Ce clone, était-il en train d’essayer de venger ses confrères ? Il n’en revenait pas. Aucune de ses esquives n’aboutissait, aucun de ses contres n’étaient efficace. Il faut dire, qu’il n’a que très rarement rencontrer quelqu’un de son rang capable de bouger comme lui. Maintenant, face à son miroir, il osait comprendre pourquoi. L’objet se ruait de nouveau sur lui. L’ours qui se relevait était comme sur un petit nuage. Il voyait arriver un poing armé de loin. Ecarquillant les yeux, il reconnu chacun de ses mouvements. Une épaule discrètement devenue extrêmement puissante. Un bras secrètement gonflé au chackra. Les jambes souples, rassemblant toute la force corporelle dans un même poing. Le Gangeki allait lui arriver dessus. L’ermite connaissait les dégâts d’un tel coup de poing. De plus, il était presque adossé au mur. Il ne désirait pas aller se plaindre devant Dokara. Quelle honte ! Il fallait agir. Tensui devait maintenant se surpasser. Devenir plus puissant, bien plus puissant, qu’il ne l’était il y a dix minutes. Le poing, entouré d’une aura verte, s’approchait rapidement. Légèrement ralentis, le clone utilisait sa progression et ses jambes pour combler ce léger défaut. Tensui était aussi rapide, il ne pouvait éviter complètement une attaque de ce type. Il fallait agir, intelligemment. Il fallait esquiver astucieusement. Le poing arrivait, il arrivait. Tensui n’avait pas le temps. Pourtant, il réussit à réagir.

Au dernier moment, sa jambe droite se balaya seule. Se projetant en arrière, il fit pivoter le corps de l’ours. Maintenant de profil, il accompagna pacifiquement le poing de l’objet. L’esquivant, il se retrouvait avec un genou levé et un plexus à découvert. Le poing terrifiant était esquivé. Le pantin ne pouvait pas encore rappliquer. Ce dernier d’ailleurs, s’était mis en déséquilibre avant afin d’accentuer sa frappe sourde. Tensui, sur son pied s’appuis gauches, n’avait qu’à donner un coup de rein pour faire voler cet être de bois. Et c’est ce qu’il fit. Prenant incroyablement le pantin de vitesse, il offrait un violent coup de rein. Son genou, au bout, décupla l’ampleur de sa puissance. Frappant violemment l’objet, il le vit décoller. Tensui, avait réussit.

Pour faire une bonne esquive, il était évident qu’il ne fallait pas se mettre en situation délicate. Rester sur ses appuis était donc primordiale. Mais en plus, se placer dans des angles de quarante cinq degrés offrait une chance supplémentaire au défenseur de bénéficier de la contre-attaque. L’esquive devait être souple, naturelle. L’adversaire devait être persuader de toucher, jusqu’au moment où il avait déjà perdu. C’est ce qui venait de se passer sans que Tensui n’ai réellement eut le temps de comprendre. Souriant, il admira le clone s’écraser au sol. Mais aussitôt était-il à terre qu’il se releva. Pas de panique, l’ermite avait compris. Une fois le sens des choses saisies, le problème n’était plus qu’une solution. Seul l’entraînement permettait l’évolution.

Le pantin arrivait déjà. Armé d’un autre poing aussi terrifiant que le précédent, il s’attaquait une nouvelle fois à l’ours. La frappe arrivait presque au niveau du visage que l’ours. L’animal ne bougea pas. C’est alors que le poing était à trois centimètres de son nez, qu’il lâcha toute force dans ses jambes. S’écroulant avec célérité, il bloqua sa chute dans un axe de quarante cinq degré par apport à la ligne de frappe. Arrivé dans l’angle mort du pantin, il allait maintenant pour se faire plaisir. Mais l’objet n’était pas dupe et pour cause ! Il bénéficiait de son talent. Ainsi, ôtant rapidement son bras, armant sa hanche, il alla pour donner un coup de pied à l’ours qui était à porter de coup. Tensui devait encore esquiver. Surtout, il lui fallait agir astucieusement comme il venait de le faire. La jambe partit, Tensui prit son adversaire de vitesse. Se levant, agissant avec les pieds et les hanches, il se déplaça tout autour du clone. Poursuivit par la jambe qui le suivait, il se mit hors d’état d’atteinte. Un coup circulaire bénéficie de sa puissance sur cent vingt degré. Tensui s’était déplacé de cent quarante degrés autour du morceau de bois. Hors d’état d’atteindre, il offrit un violent coup de poing au clone qui reposait pied à terre, prêt à rappliquer.

Le clone vola dans toute la piège, pour finalement se resaissir et attaquer de nouveau. C’était bien, il entraînait l’ours. Mais ce fut à mis chemin, que l’animal pu remarquer combien il était gênant. Le clone prit une petite impulsion, et commença à tournoyer. Incroyable ! Tensui voyait son propre konoha sempu d’une vue subjective. Affichant le regard d’un homme impressionné, il était fabulé devant cet objet capable de tels mouvements. La bûche tournoyante progressait, et Tensui le savait bien. Il était impossible de bloquer ou d’esquiver toutes les frappes des vents de konoha. Cependant, il y vit un entraînement intensif, sur quelques secondes. Patientant, il voyait déjà son premier coup arriver. C’était un talon retourné, qui lui arriver en direction du visage. Coup circulaire, mais ici, plus question de degré. L’ours devait esquiver les coups de façon intelligente. Il laissa dans un premier temps la frappe arriver. Près, très près, extrêmement près. Alors qu’elle n’était qu’à cinq centimètres de sa tempe gauche, ses jambes commencèrent à bouger. Se déportant sur la droite, il pu maintenir cette écart de cinq centimètres pendant encore quelques dixièmes. Leurrent son adversaire, il continua à l’emmener là où il voulait le mener. Quand soudainement, il disparu. Alors qu’il s’était accroupi, et qu’il songeait à prendre son adversaire de vitesse, une nouvelle frappe arrivait. Et oui, le konoha sempuu est très rapide et offre un avantage de rapidité non négligeable. Un genou était déjà juste à côté de son visage. Reculant ses pieds, il se mit hors d’état d’atteindre : le genoux n’était plus assez long. C’est lorsque la jambe se déplia que le véritable problème se posa. L’animal n’avait plus le temps de bouger d’avantage, il était acculé, c’était la fin. Du moins ça pouvait l’être. Car aussi, il était toujours possible de bouger intelligemment. Posant ses mains par terre, décontractant chacun de ses muscles, l’ermite s’affala par terre. Le coup rasa ses cheveux, mais il ne fut pas toucher. L’esquive était une réussite, mais pouvait-il encore frapper ? La réponse était positive. Recroquevillé par terre, il lui suffisait de retendre ses muscles, de bondir, pour éclater la mâchoire de son adversaire. Il voulut encore le prendre de vitesse, commença à se redresser rapidement, mais encore une fois, les vents de konoha sont rapides. Ce n’était pas la bonne, un poing arrivait. Il fallait agir, encore et encore. Esquivant de manière intelligente le coup, il s’apprêtait enfin à redonner du sien. Mais un coude vint le gêner et lui frapper dans la mâchoire. Tournant sa tête de douleur, une rafale de coup violent et douloureux s’abattit sur lui. Partant en arrière, il se rattrapa rapidement et se redressa.

Le pantin ne chômait pas, il était encore sur lui. L’animal était accroupi, les mains posées par terre. Relevant la tête, il se trouva nez à nez avec le pied de bois de l’objet. Astucieusement, intelligemment, il ne les réfléchissait même plus. L’idée était acquise, la perfection était déjà en train de se faire. Faisant un petit saut in extrémiste sur la gauche, il évita le coup de pied de haut en basse droite. Sans plus attendre, il arma un poing terrifiant. Concentrant une forte quantité de chackra dans son bras, agissant avec tout son corps, il se releva violemment. Prenant carrément l’adversaire de vitesse, il vint apprendre à l’objet que seul l’humanité n’avait le droit de se prétendre maître de ses créations. « Gangeki ! » Un poing pourtant lent devint rapide, et atterri dans la mâchoire du pantin. Celle-ci se brisa, la tête s’ouvrit en deux. Le clone vola en arrière, et alla s’écraser contre l’un des murs.

Tensui Win !

[Entraînement: Taïjutsu ; Genjutsu ; Ninjutsu ; Force ; Vitesse ; Intelligence ; Technique : Kage Buyou ]

Le pantin se releva. C’était incroyable. Dire qu’il ne sentait pas les coups. A présent, Tensui était devenu meilleur que lui. Mais le pantin restait dangereux. La tête n’était qu’un objet, comme le reste d’ailleurs. Tensui allait donc pouvoir profiter de ce corps pour véritablement acquérir l’une des techniques qu’il venait de voir. L’ombre de l’ours allait encore frapper.

Le pantin arma ses jambes, et revenait à la charge. Tensui, droit, attendait son adversaire. Le pantin se précipitait, l’ours attendait. Sa main droite était devant son œil droit. Son bras gauche logé derrière son dos. L’animal semblait être prêt à se défendre, mais les choses se passèrent différemment. Tensui durant ce temps, travaillait intérieurement. Il patientait, améliorant son self contrôle. Le laissant arrivé, il voyait déjà le poing arriver. En effet, le pantin arma son poing gauche qu’il brandit comme une arme. En direction du nez de l’ours, le coup arriva. Le primitif ne bougeait toujours pas. Immuable, c’était comme si le miroir allait se briser. L’ours semblait s’être pétrifier. Il ne bougeait plus. Savait-il au moins, combien soufrerait-il s’il se recevait un de ses propres coups ? De plus, en coup dans le visage. Pourquoi ne bougeait-il pas ?

Parce qu’il l’attendait. *Que l’attaquant s’écrase contre les murs de ma volonté, comme l’eau s’affale sur les rochers !* Puis l’image de l’animal disparu. Du moins pour le clone seulement. C’était comme si l’image de Tensui s’était estompée pour réapparaître immédiatement après. Aplatis par terre, sa joue était en contact avec le sol. Les deux mains posées par terre, il allait bénéficier d’une grande puissance. Son pied droit était aussi posé au sol. Contorsionné, aucun de ses mouvements souples n’étaient forcé. Il brandit alors sa jambe gauche. Utilisant ses mains et son autre jambe pour envoyer la puissance de la terre dans sa frappe, il expulsa le pantin du sol. Frappant sous le torse, il pu obtenir à peu de choses, les mêmes effets que sous la mâchoire. Seul la trajectoire de sa victime allait différer. Tensui, s’il s’appliquait, pouvait éventuellement combler cette marge. Le clone se retrouva horizontalement à deux mètres du sol. Progressant rapidement, il était loin de se douter de la suite du programme.

Agenouillé là où il venait de frapper, il préparait cette fameuse suite du programme. Posant ses mains sur le sol, il se projeta à la poursuite de sa cible. Prenant le même chemin, le même angle de progression que le pantin, il se retrouva finalement juste en dessous de lui. Contrôlant son avancée avec les mains et les pieds, il était difficile de se maintenir à un mètre en dessous de lui. Dans son ombre, il était remarquablement difficile de le reconnaître. L’ours se cachait, analysant sa victime. Posant sa main dans le dos de son adversaire, il débuta alors l’enchaînement. Le premier fut un coup de genou gauche dans les côtes, puis coup de poing destructeur dans les côtes. Un coup de poing droit répliqua au niveau des vertèbres. Equilibrant frappes et trajectoire, il parvenait à se maintenir en dessous. Mais lorsqu’il se sentit retomber, il saisissait sa main droite et commençant à tournoyer comme il le ferait avec les vents de konoha. Emportant son poids, le décuplant, il fini par le fracasser sur le sol. Terminant sa route, il observa de nouveau son adversaire. Glissant sur ses deux pieds et sa main posée au sol, il s’attendait à ce que son adversaire se relève une fois encore. Mais cette fois-ci, le pantin était maté.

L’animal, une main dans le dos, patienta un moment. Acquiescent, il constata sa réussite. Il avait enfin réduis ce petit pantin en poussière. Ce type d’entraînement étant en fin de compte intéressant. Se recroquevillant, il donna plusieurs coups de pieds perpendiculaires. Ajustant sa jambe, il remarquait qu’il pouvait faire mieux. La base du pied étant la hanche, il devait notamment beaucoup jouer avec celle-ci. Essayant inlassablement, il commençait à avoir des résultats. Pliant, dépliant la jambe, il s’exerçait notamment à sa souplesse.

[Entraînement: Taïjutsu ; Genjutsu ; Ninjutsu ; Force ; Vitesse ; Intelligence ; Technique : Kuma shiro no youshiki [Niveau 2] ]

L’ours allait maintenant devoir faire un tout autre type d’entraînement.. Il allait utiliser contre l’un de ces pantins misérable, la puissance d’un des grands ours mineurs. Le primitif alla chercher un autre jouet qui se trouvait dans l’armoire murale qui peu à peu se vidait. L’allongeant au sol, il s’apprêtait à réveiller sa propre fureur. Ce combat allait être le sien, il allait devoir se surpasser. Concentrant son chackra dans ses mains, il l’appliqua puissamment sur le torse de l’objet qui s’animait aussitôt. Un genou massacreur se dirigeait déjà en direction de l’ours qui retrouvait ses appuis. Utilisant des techniques d’esquives astucieuses, il parvint à surpasser la rapidité du clone et se dégager naturellement de l’attaque. Se positionnant hors d’état d’attaque, il se concentrait..

Le pantin durant ce temps, se releva. Et lui aussi, semble t-il, cherchait une surprise pour son adversaire. Fléchissant sur ses jambes de bois, recroquevillant les bras, il voulait lui aussi rivaliser avec l’être de chair qui était l’original.

L’ours, les yeux clos se tenait puissamment sur ses appuis. C’est un véritable travaille intérieur qui venait de se mettre en œuvre, un véritable chantier. Dans son nombril, de là où débutait toute vie, un grondement fit vibrer les tripes de l’animal. A coup de butoir, l’un des immortels frappait lourdement à la porte qui le séparait de ce monde. Lentement, très lentement, à l’aide des chackra du jounin, la porte s’ouvrit. Comme de puissante main se matérialisait pour réussir à faire passer l’ours. Mais il était grand et toute sa puissance ne pouvait traverser le passage. L’entraînement intérieur de l’ours était d’ouvrir cette porte un maximum afin de laisser passer un maximum des grandes capacités du légendaire. Les mains, se matérialisaient, vertes. Elles glissaient sur l’air comme le ferait un spectre. La gigantesque porte qui scellait les esprits se présenta à eux. Cette porte, se situait dans le nombril du bestial, là ou débutait toute vie. Glissant sur la porte, les mains cherchaient une faille. Silencieuses, elles s’installaient confortablement. Cette porte devait s’ouvrir ! Les doigts glissèrent, s’infiltrant à travers la petite rainure de la porte. Il fallut du temps, beaucoup de temps avant qu’ils purent pleinement passer : la porte était bien scellé. Une fois la porte prise en main, toutes en même temps, tirèrent puisement. Les vibrations se propagèrent dans le corps, une nouvelle odeur intervint, un nouveau goût, une nouvelle présence. Des nuées blanchâtres filtraient déjà à travers la porte, mais ce ne n’était pas suffisant. L’ours forçait, fronçant les sourcils, ce très court moment de concentration était plus qu’intensif. A l’intérieur de son être, le temps s’était instantanément arrêté. Non loin de la méditation, il commençait déjà à suer. Les multiples mains de chackra forçaient incroyablement sur la porte qui peinait à s’entre ouvrir. La lueur blanche se matérialisa de la même façon. Et bientôt, quelques mains d’un blanc nacré vinrent porter soutiens. Dans un grondement rocailleux, la porte s’ouvrit un peu plus. Les membres de l’animal commençaient déjà à se transformer. Mais le véritable exercice était à l’intérieur. Le corps de l’animal qui se transformait, était une véritable éponge qui recrachait toute son eau. Respirant profondément, il ne cessait d’utiliser de son chackra. Se pinçant les lèvres, il envoya une valve définitivement plus puissante. C’est alors que les mains vertes devinrent beaucoup plus épaisses, beaucoup plus puissante. S’écartant progressivement, les portes laissaient passer de plus en plus de lueurs blanches. Mais elles restaient entre ouvertes. Il fallait persévérer, s’améliorer et y parvenir. Toute l’attention de l’ours se concentrait à ce point précis. Cette porte à mis chemin de l’au-delà, s’ouvrait progressivement. Les mains faiblissaient, l’ours commençait à lutter. Sous un coup de faiblesse, elle se refermait peu à peu. Mais se ressaisissant, les mains vertes, puissantes et déterminées, reprirent volume, de la carrure. Les portes s’entre ouvrirent d’avantage. Et bientôt, une patte gigantesque, d’un blanc lumineux saisissait l’une des portes. L’aidant de plus belle, il aidait le jounin à le laisser passer. Mais la puissance de l’un et de l’autre ne suffit pas pour l’ouvrir pleinement. Il s’agissait d’un pacte, l’un comme l’autre devait fournir un effort équivalent afin de l’ouvrir pleinement. A penne aux deux cinquième, mais une patte parvint tout de même à passer. C’est alors, qu’un véritable flot d’énergie intervint dans le corps de l’animal.

L’animal, durant ce court mais très intensif moment de méditation, l’animal s’était changé. Ses muscles s’étaient affinés, son corps devenu plus léger. Une puissance différente était intervenue dans le corps du jounin. Un nombre incalculable de symboles, d’écritures, de griffures venaient de se graver dans la peau de l’animal qui saignait par endroit, légèrement. Les yeux autrefois bleus de l’ours étaient maintenant blancs, un hurlement terrifiant fit trembler les murs de l’académie. L’entraînement, allait bientôt pouvoir débuter..

Je marchais dans les couloirs de l'Académie, je marchais sans trop savoir pourquoi. Je réfléchissais à mon futur, à mes capacité, à mes ambitions. Toute ses portes qui s'ouvraient à moi mais tellement reste encore inaccessible aujourd'hui. Devais-je rester à Kiri? Pour l'instant mon but premier était de retrouver un membre de mon clan s'il en existai encore... Ou les trouver, le plus probable aurait été de chercher à Kiri mais voilà bien longtemps que j'ai arrêter de me fié à de simple probabilité. De plus si un des membre du Clan Kaguya se trouvait en ville je l'aurais surement aperçu durant ces années. Peut être viendra t-il à ma rencontre lorsque ma réputation se fera plus grande et mon pouvoir plus développer.
En réfléchissant je ne m'étais pas aperçu d'avoir marcher si longtemps. Je me retrouvais dans une partie encore inconnue. Là, se trouvaient quelques salle d'entrainement. La plupart de celle-ci étaient destinées à un entrainement souvent basé sur les jutsus. L'une d'entre elles contrairement aux autres, semblait convenir aux entrainements beaucoup plus physique, basés sur le corps à corps, une discipline tout à fait adapter à ma conditions. Je n'avais rien à faire dans le village. Je décidai donc d'entrer.

En entrant je pus remarquer la présence d'un homme dans la pièce, celui-ci devait sans aucun doute s'entrainer au Taijutsu. En le regardant attentivement je remarquais que cet homme avait l'air fort, beaucoup plus fort que moi. Il est vrai que j'étais bien supérieur aux autres ninjas, enfin je le deviendrai. mon entrainement avec Dokara Akane m'avaient prouvé mon actuelle nécessité de progrès. Cet homme n'avais sans doute rien à faire d'un jeune étudiant. Je décidai donc de ne pas le déranger, commençant mon entrainement seul dans un coins. Ce jour la je travaillais mon taijutsu mais plus en particulier mes incroyable capacité: celles du Clan Kaguya. sans bruit j'allais me placer dans le fond de la salle. j'enlevais mon manteau, laissant paraitre mes bras finement dessiner. J'enlevais ensuite mon léger débardeur noir. Torse nu, je commençais alors l'entrainement. A la fin de celui-ci j'espérais pouvoir maitriser convenablement mes pouvoirs.

Je plaçais mes bras le long de mon corps. Mon pied droit était légèrement plus avancer que l'autre. Je fermais les yeux, mon chackra commençais à affluer dans l'ensemble de mon corps. Je me concentrais lentement. j'avais l'espoir que ma technique puisse marcher et ainsi pouvoir impressionner le Ninja se trouvant derrière moi. Une fois que j'eus fini de malaxer le chackra nécessaire à mon sens, je commençais par le faire circuler dans mon corps, à le répartir équitablement dans tout mes membres, évitant évidemment mes articulations. J'avais dans l'espoir de construire autour de mon peau, contre ma peau une carapace d'os. Sans relâcher ma concentration j'imaginais alors cette carapace ce mettre en place. Je me représentais cette couche de chackra se coller, se calquer aux parois organique de mon corps pour ensuite recouvrir l'extérieur de celui-ci, évitant les yeux, le bouche les oreilles et les articulations, J'imaginais mon corps ce recouvrir de cette carapace indestructible, celle des Kaguya...
Lorsque j'ouvris les yeux, ma peau n'avais subit aucune transformation. Jamais je ne pourrai y arriver tout seul, il me fallait un maitre qui puisse m'aider dans cette discipline. D'un autre coté je n'arriverait jamais à devenir le dieu que je voudrais être si je ne persévère pas d'avantage. Il ne faut pas que je m'arrête ici.

Cette fois-ci mon corps était droit, mes bras se balançaient doucement, frottant contre mes cuisse. Mes pieds étaient au même niveaux et avaient pris l'écartement de mes épaule. Encore une fois j'essayais. Je ne devais pas louper mon coup cette fois-ci, je savais que je pouvais y arriver. Je connaissais quelques une des Techniques des Kaguya, il me faudrait beaucoup d'efforts pour les apprendre. Je le savais. Je me concentrais à nouveau, plus rien autour de moi n'avait d'importance, seul comptait cette technique que je souhaitais plus que tout maitriser. Encore une fois je malaxais mon chackra, un peu plus cette fois-ci. Je savais qu'il fallait que je recouvre chaque fibre de ma peau par une fine mais résistante couche d'os. Tout en pensant à chaque étape à accomplir, je commençais doucement à placer le chackra, comme un moule sur les parois de chair. Je n'aurai alors plus qu'a placer cette "coquille" sur ma peau pour résumer très simplement. Je m'exécutais donc. Tout en ferma les yeux, revoyant dans ma tête le flux de chackra ce placer en moi, je commençais à replacer cette masse sur ma peau. Je la sentais, je croyais la sentir. J'évitais bien sur les articulation, les yeux, la bouche etc... Cette fois j'allais être un vrai Kaguya!