[Lieux] Demeure du clan Oshikii

C 'est donc une jeune femme fatiguée mais fière qui traversa le village afin de retrouver les siens.
Elle fut accueillit par son père qui chose peu habituel nettoyait le jardin.

"Père que faite vous? N ‘est ce pas grand père qui s ‘occupe du jardin en temps normal?"

"Karynn, tu me semble bien fatigué, mais que vois je à ton bras. C 'est ton grand père qui va être content. Quand à ta question, depuis qu ‘il a rencontré cette femme, il n 'arrête pas de sortir. "

Karynn redevint pendant un laps de temps une petite fille, devant le regard attendrit de son père. Puis lorsque ce dernier parla de son grand père, elle ne put empêcher un petit rire sortir de sa gorge.

"Est ce la nouvelle que je sorte à mon age qui te fait rire petit genin de Suna?"

La jeune Sunite se retourna et vit son grand père radieux et vêtu de ses plus beaux habits. Malgré son age, le vieil homme restait imposant, dans ces vêtements il redevenait le Shinobi de sa jeunesse.
Karynn rentra sa tête dans ses épaules et offrit au vieil homme un sourire plein d 'innocence, chose face à laquelle ce terrible Shinobi ne pouvait résister. Soudain la jeune fille eut sa vision qui se brouilla et sentit ses forces quitter ses jambes, puis elle sombra dans l 'obscurité. Elle ne revint à elle que plus tard, elle se trouvait allongé dans son lit, sa mère à son chevet.

" Il semble que tu ai dût puiser dans tes réserves durant ton entraînement. Repose toi, je t "apporterais ton repas, tu étais couverte de sable tout comme tes vêtements. "

La jeune fille ne chercha pas à contredire sa mère et laissa cette dernière s 'occuper d 'elle.

la bibliothèque

Karynn rejoignit la demeure familiale à la tombé de la nuit. Tous les membres de la famille Oshikii avaient finit le repas et vaquaient à leurs occupations. Karynn fut accueillit par son père.

"Alors jeune fille, on dirait que le Kazekage occupe toutes tes journées à t ’’entraîne? Es tu satisfaite de tes résultats?"

La jeune Genin observa son père, ce dernier était vraiment un homme d ’intérieur. De plus il était préocupé seulement par le bien être de sa fille et non par le nom du Clan.

"Rin semble plutôt satisfait, mais il n ’arrête pas de m ’enseigner un grand nombre de technique, comme si il cherchait une personne à qui les léguer?"

"Je pense plutôt, qu ‘il essaie de former des Shinobis efficaces et puissants. Mais ne s ‘est il rien passé aujourd ‘hui d ‘anormal?"

Karynn fut une fois de plus surprise par la capacité de son père à savoir quand cette dernière était troublée. Les paroles qu ‘ils avaient échangé attira l ‘attention de l ‘aîné de la famille.

"Et que t ‘est t-il arrivé jeune fille?"

L ‘apparition de son grand père prit Karynn par surprise. Malgré son age, ce dernier restait un Shinobi de grand talent.

"Mes yeux, ma vision elle s ‘est modifiée durant un court laps de temps."

Les deux hommes qui se trouvaient devant elle, échangèrent un regard. L ‘un souria l ‘autre ne laissa aucun sentiment apparaître, mais quitta les lieux. Karynn resta donc seule avec son grand père qui lui fit signe de venir s ‘asseoir avec lui sur le petit banc.

"Notre clan possède un Doujutsu, le Juuketsushitame appelait aussi Ketsu. Vois tu grâce à ce Jutsu certains des notre arrive à contrôler leur sang et le sang des autres. Mais aussi de voir le réseau sanguin des êtres vivants. Tu es devenu Genin et en cela tu as développé ton chakra. Ceci a réveillé cette technique hériditaire, nous sommes peu à la posséder encore."

La jeune Sunite regarda avec surprise l ‘homme qui se tenait à ses côtés. Les yeux de ce derniers étaient devenus totalement rouge, d ‘une couleur de sang. Puis rapidement ces yeux redevinrent normal et le vieil homme offrit un sourire à la jeune fille.

"Avec le temps tu développeras ce Jutsu, mais comme tout Jutsu tu devras t ‘entraîner. De plus tu devras dépenser du Chakra pour son activation. Maintenant parle moi de ce qu ‘a apprit le Kazekage et de ce que tu pense de lui."

La jeune fille expliqua au vieil homme les divers Jutsu que Rin lui apprenait. Et lui décrivit la modification dans a façon de voir ce dernier. Alors qu ‘au départ, il lui était antipathique, maintenant elle comprenait un peu cet homme. Elle commençait par avoir du respect pour lui, même si il ne faisait pas partie des personnes qu ‘elle appréciait le plus. Lorsqu ‘elle lui parla du dernier Jutsu que voulait lui faire maîtriser Rin, le vieil homme souria et après lui avoir souhaité une bonne nuit. Karynn comprit alors qu ‘elle ne devait pas compter sur son aide.

[HRP: Je posterais l ‘entraînement plus tard]

Karynn avait passé une nuit bien agitée, trop de questions se bousculées dans son esprit. Etait ce de cette capacité dont parlait son grand père et sa mère? Rin l 'avait perçut lui aussi, est ce que cela allait changer son comportement envers elle?
Lorsqu 'elle se réveilla Karynn ne se sentait pourtant pas plus fatiguée, mais la jeunesse permettait de récupérer d 'une mauvaise nuit. Elle rejoignit ses parents, ces derniers sourirent devant le bâillement que la jeune fille lâcha. Mais aucun ne fit de commentaires, ou ne parla du Doujutsu familiale. Seul son grand père prit la parole.

"Tu dois t 'entraîner à un Jutsu le Dan'su no Fusaïole , aujourd 'hui. Tu ne dois pas décevoir le kazekage, surtout maintenant. Vois tu les doujutsu sont rares et pour certains preuve d 'un certain génie."

Les mots de cet homme ne rassurèrent pas vraiment Karynn, mais renforça sa détermination de réussir. Elle décida de se rendre à l 'académie, elle avait secrètement espéré que son grand père l 'aurait aidé. Mais ce dernier lu aviat comprendre qu 'elle devrait se débrouiller seule.

Académie

bureau du Kage

Après avoir quitté le bureau du Kage, la jeune kunouchi se dirigea vers la demeure de sa famille. Rin avait accepté de lui apprendre l ‘art de la convocation, mais il lui avait parlé aussi de se faire accepté par le chef de ce que l ‘on invoquait.
Karynn arriva chez elle, ses yeux étaient devenus rouges, ceci dût à son excitation. Malgré la vision que cela lui offrait, elle n ‘y avait pas prêté attention. Ce fut sa tante qui lui fit remarqué l ‘activation de son Doujutsu.

"Hé bien jeune fille, on use et abuse de son don ? Même si cela te permettra de t ‘y habituer, tu risque de te fatiguer."

Karynn arrêta son don et ses yeux redevinrent normaux.

"Excusez moi, ma tante mais je n ‘y ai pas prêté attention. Voyez vous Rin, le Kazekage Remplaçant, a accepté de m ‘enseigner l ‘art de l ‘invocation. Et comme cela pourrait être avantageux pour nous dans le futur…. "

"Jeune fille, il va falloir que tu apprenne a calmer ton sang. Tu pourrais devenir l ‘héritière de notre clan, mais ton sang est encor trop bouillant. "

N ‘attendant pas la réponse de la Kunouchi, la femme quitta Karynn ainsi que le jardin. Elle devait aller voir son fils à l ‘hôpital, car elle portait un petit panier.

*Mon cousin, n ‘a sûrement pas pensé à manger. Trop absorbé par son travail.*

Karynn se mis à la recherche de son grand père et finit par le trouver allongé dans son lit. Ce dernier se reposait en lisant un livre et écoutant le vent souffler sur le dunes au loin.

"Que puis je pour toi, Karynn? Tu me semble assez excité."

"J ‘ai besoin du parchemin d ‘Invocation, Rin a accepté de m ‘enseigner l ‘art de l ‘invocation. Mais il m ‘a parlé aussi, d ‘un pacte à passer avec l ‘animal que l ‘on veut invoquer et ce faire accepter de lui."

Devant l ‘appellation du Kazekage par sa petite fille, le vieil homme haussa un sourcil. Ce dernier repris rapidement sa position de base.

"Je ne pourrais t ‘en dire plus, le dernier à avoir utilisé ce parchemin est mort sans avoir put nous enseigner cet art. Mais tu sais où trouver le vieux parchemin, va donc le chercher et amène le à Rin. "

En utilisant le prénom du Kazekage Remplaçant, comme l ‘avait fait sa petite fille, le vieil homme souri. Karynn comprit que ce sourire était à la fois moqueur et joueur. Elle devait reconnaître que par moment elle avait bien du mal à voir Rin en Kazekage.
Une fois la discussion avec son grand père, Karynn alla chercher le parchemin. Elle le trouva dans le débarras, là où elle avait déjà vu. Ce parchemin était scellé, mais surtout couvert de poussières. Karynn avec précaution le nettoya et le récupéra.
Elle devait maintenant se rendre à l ‘oasis où elle s ‘était entraîné.

désert.

Résidence Hanzo

Hattori était passé par l'académie avant de se retrouver devant cette porte. Il avait réussi à convaincre la jeune femme du bureau des renseignements de lui donner l'adresse des deux Kunoichis et après quelques minutes d'érance dans les rues de Suna, il avait enfin trouvé la bonne rue et la bonne porte.
Ne voulant pas déranger la famille Oshikii, il se contenta de glisser sous la porte une enveloppe qui portait le sceau du clan Setsugan. A l'intèrieur de celle-ci se trouvait le mot qu'il avait écrit une demi heure auparavant.

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A Karynn Oshikii,

Je me nomme Hattori Hanzo et je suis Genin de ta promotion. Ayant appris de Kazekage-sama la formation d'une équipe de Genin, dont nous serons tous deux membres, je te propose un rencontre suivit d'un entraînement.
Je pense qu'il serait bien d'apprendre à se connaître, pour développer certains automatismes et réflexes qui nous serons utiles lors de missions.

Je te donne rendez-vous demain aux portes de Suna à deux heures de l'après midi.

Hattori Hanzo

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Ceci étant fait, il sortit un petit bout de papier de l'une des poches antèrieures de sa veste où il était écrit les adresses de Kogane et de Karynn. Il y jeta un coup d'oeil avant de laisser échapper un petit soupir.

"Nooonnn ... la maison de Kogane se trouve à l'autre bout du village, si je trouve personne pour m'indiquer le chemin je vais mettre cent ans."

Mais avant de s'élancer vers le centre de Suna, il se répéta pour lui même son nindo.

"Lorsque deux chemins s'offrent à moi, je choisis toujours le plus difficile. Et là le plus difficile et le plus long c'est de me débrouiller tout seul".

Il remit le bout de papier dans sa poche et s'élança vers l'axe central.

*C'est presque un entraînement!*

Maison de Kogane

Cette année venait de se dérouler rapidement, l ‘équipe à laquelle Karynn appartenait avait dût défendre les frontière de leur pays. Dans les premiers jours de cette guerre, Karynn avait douté être de taille. Mais grâce au travail fait avec Hattori et Koganne lui permit de retrouver sa confiance. Durant les mois suivant la jeune Kunoushi avait sentit en elle monter sa soif du combat et du sang. Leur frontière avait subit de nombreux raids, mais ils avaient tenu bon. Karynn et ses amis savaient l ‘importance de leur rôle. La sécurité de leur famille et des autres habitants du pays dépendait d ‘eux. De plus ils devaient se montrer digne de la confiance de Rin.
Le Clan Oshikii avait répondu présent à l ‘appel du Kazekage comme il le devait. Par chance, ils n ‘avaient pas eu de perte. Mais la mère de Karynn fut gravement blessée, ainsi que Genma, son oncle. Kotsue son cousin, comme tout les membres des équipes médicales, avaient dût faire appel à tout leurs talents durant cette année. Mais tous savaient que cela ne faisait que commencer.
Ce conflit avait permit à de nombreux Shinobi, dont karting de développer leur capacité. Mais la jeune femme avait senti que son éventail, son plus fidèle compagnon et ami, n ‘était pas comme les autres. Lui avait elle transmis, au travers de son chakra sa soif.
En ce jour Karynn se retrouvait chez elle, après être allé voir sa mère. Elle tenait compagnie à son père que la tension qui régnait au sein du village rendait nerveux.

"Ne t ‘inquiète pas papa, maman est forte et personne ne peut la vaincre. Quand à moi, j ‘ai des compagnons redoutables et étais formé par Rin. "

Cette phrase ne fit pas sourire cet homme inquiet pour les siens. Depuis que sa mère était à l ‘hôpital, son père n ‘avait plus jamais sourit.

"Et puis Kotsue est le meilleur des médecins."

"Je m ‘inquiète pour toi, ton regard a changé. Je n ‘y lit plus cet innocence, mais une certaine éxitation. On dirait que tu prend plaisir à te battre….. "

Karynn crut que son père allait lui dire un secret, mais l ’arrivée du chef du Clan et Grand père de Karynn fit taire son père.

" Ne t ’inquiète donc pas, pour ta fille."

Le vieil homme vint s ‘asseoir à leur coté.

"Alors Karynn, comment perçois tu l ‘avancement de ce conflit?"

"Je pense que ce statut quo, ne devrait pas durer. Pour l ‘instant Iwa n ‘ai pas en position de tenir tête à notre alliance. Mais l ‘assassinat de l ‘ancien Hokage révèle une ombre. Il doit y avoir une quatrième force en action qui soutien ce village. "

Puis se levant, elle donna un baiser sur le front soucieux de son père.

"Bon je dois rejoindre mes compagnons, je ne sais si je rentrerais ce soir alors ne m ‘attendait pas."

Une fois que la jeune fille quitta la demeure de son clan, elle ne put se questionner sur les non dits de son père.

"Tensuu, ta fille doit rester concentré en cette période. "

Ayant dit ceci le vieil homme, quitta le père de karynn et retourna à ses affaires.

Bureau du Kazekage Remplaçant.

Bar à Hac

Les deux jeunes Chuunins se rapprochaient lentement de la demeure du clan Oshikii. Après avoir terminé leur journée passablement chargée, Karynn avait accepté la proposition de son coéquipier, à savoir la raccompagner chez elle. Ce n'était pas par crainte que celle-ci soit agressé puisqu'elle était, aux yeux d'Hattori, une farouche combattante, mais plutôt pour entretenir le lien qui s'était créé entre eux et pour souder au maximun l'équipe dont ils étaient membres avec Kogane.

La question de Karynn, qui essayait de connaître les raisons de leur affrontement récent, avait quelque peu troublé Hattori qui avait depuis longtemps décidé de ne plus parler de son père. Durant tout le trajet, il avait tenté de changer de conversation, mais en vein puisque Karynn revenait toujours à la charge. Alors qu'ils approchaient de la porte, Hattori se dit que le moment était peut être venu de se confier et de s'ouvrir un peu.

Sa voix était hésitante et ses mots peinaient à sortir de sa bouche.

"C'était à cause d'une personne ..."

Il avait lâché ces quelques mots sans savoir si Karynn réussirait à établir la relation.

"Une affaire familiale ... en fait ... lorsque j'étais tout petit ... mon ... mon père a disparut."

Il ravala sa salive sous le regard pressant de sa coéquipière.

La jeune Kunouchi avait bien perçut la réticence de son camarade à parler de ce qui le travaillait. Hattori avait essayé à plusieurs reprises de ne pas répondre à l ’interrogation de Karynn. Mais une fois arrivé devant les portes de la demeure du clan de Karynn, le jeune homme céda quelque peu.

"C'était à cause d'une personne ..."

La jeune femme sentait que ce sujet était des plus intimes et donc difficile à aborder. Karynn se contenta seulement de regarder son camarade. Elle essayait de soutenir son ami, par son regard.

"Une affaire familiale ... en fait ... lorsque j'étais tout petit ... mon ... mon père a disparut."

La jeune Kunouchi sentit que son regard mettait mal à l ‘aise son camarade. Hattori semblait impressionné ou du moins intimidé par le regard de la jeune femme. En un peu plus d ‘un an de conflit, le regard de Karynn était devenu bien plus dure, presque agressif. Il pouvait donner par moment l ‘impression d ‘être avide de sang. La jeune femme baissa son regard devant l ‘effort que faisait son ami. Elle ne voulait pas forcer son ami, à s ‘ouvrir à elle. Mais elle sentait que cela pourrait lu faire du bien.

"N ‘oublie pas que je suis là, si tu as besoin de moi ou de parler. On peut toujours se battre, mais il peut y avoir d ‘autres méthodes."

Sur ce la jeune femme ouvrit la porte menant à la demeure de son clan.

"Tu veux rentrer, je vais te faire un thé et on pourra discuter si tu le désire. Et puis mon père doit s ‘inquiéter pour moi depuis que ma mère à été blessé. Mais bon elle va devoir rester à la maison, elle est enceinte."

Pour la première fois depuis longtemps, le visage de la jeune Kunouchi s ‘éclaira complètement. Le regard qu ‘elle posa sur Hattori avait changé, il était emplit d ‘une certaine douceur.

Hattori n'était jamais rentré chez Karynn et le fait que celle-ci lui propose d'entrer dans sa demeure et de boire quelque chose montrait vraiment son désir de connaître le jeune homme et de l'aider, de l'écouter dans un moment où il semblait baloté entre ses sentiments et des souvenirs qui remontaient petit à petit à la surface.
Il s'assit à la place qui lui indiquait sa coéquipière, il commençait à se détendre et alors que celle-ci s'affairait à préparer du thé, il essaya de raconter sa douleur ou plutôt son manque.

"Mon père n'a pas disparut ... en fait il est parti de sa propre initiative!"

Il avait haussé le ton sans le vouloir et baissant la tête soudain gêné, il reprit après avoir respiré profondément.

"J'étais jeune et j'ai ressenti cet abandon comme un acte de trahison ... mon père à trahit sa famille, il m'a laissé ... il a abandonné sa femme, son fils et ses parents."

Il fronça les sourcils, surprit lui même par ses propos et par les larmes qui commençaient à perler au creux de ses yeux.

"Je ne lui ai jamais pardonné et je pense que je ne lui pardonnerais jamais ... un jour peut être je partirais à sa recherche et si jamais je le trouve je lui demanderais des explications ... il faudra qu'il s'explique, qu'il explique à son fils pourquoi il a fuit, pourquoi il a lâchement abandonné les siens, pourquoi il m'a laissé, pourquoi il m'a abandonné, pourquoi ...

Alors que des larmes coulaient sur ses joues, il baissa la tête.

... je lui demanderais pourquoi."

Il renifla, confut d'être vu en train de pleurer. Il avait longtemps gardé pour lui cette colère et cette incompréhension et malgré sa dureté et son sang froid gagné durant cette année de conflit, il était en train de se livrer et de se découvrir.

La jeune femme écouta son camarade parler, tout en préparant le thé. Elle se montrait discrète et silencieuse pour ne pas gêner Hattori. Ce dernier avait besoin de parler de se confier et Karynn comprenait ce désir. Lorsque ce dernier haussa le ton, Karynn ne montra aucune gène. Une fois le thé servit, la jeune femme tendit la tasse à son invité puis s ‘essaya en face de lui. Lorsque le jeune homme laissa apparaître des larmes, Karynn fut gênée. Non pas pour Hattori, mais d ‘être témoin de cette scène. La jeune femme pouvait comprendre son camarade, du moins comprendre son sentiment. Mais cela n ‘expliquait pas, du moins à ses yeux, le comportement qui avait poussé Hattori à la défier.

"Ce n ‘est pas grave, je suis ta coéquipière et ton ami. Je suis là pour cela, nous devons nous soutenir dés que cela est nécessaire. "

La jeune femme ne savait pas quoi faire pour son ami. Elle était là et ne pouvait faire que cela, soutenir son ami.

" J ‘ai eu la chance d ‘avoir mes parents autour de moi. Mais je ne pense pas que tu devrais entretenir tant de colère envers ton père. As tu parlé avec ta mère de ce qui a poussé ton père à vous quitter. Mais il est vrai que les secrets de familles sont pas toujours faciles à discerner. "

La jeune femme sembla se perdre dans ses pensées en disant cette dernière phrase. Elle sentait que sa famille lui cachait quelque chose, mais cela restait une simple sensation.

D'un geste un peu hésitant, Hattori prit le tasse qui se trouvait devant lui. Fumante et chaude, il la porta à sa bouche pour la refroidir. Tout en soufflant sur le liquide de couleur ambrée, il se remémora le jour où il avait provoqué Karynn dans le désert alors qu'elle s'entraînait avec Rin. Pourquoi avait-il vraiment agit de la sorte, pourquoi cette colère si soudaine, cet accès de violence et ce besoin de combattre, de se sentir vivant ... le jeune homme n'eut pas à chercher bien loin dans sa mémoire, il savait pourquoi.

"Le jour où je t'ai attaqué ou plutôt provoqué ... je n'avais rien contre toi en particulier, en fait j'en voulais à mon père car c'était comment dire ... l'anniv ... ou non ... la date de commémoration de sa disparition ... enfin de sa fuite pour moi."

Il but un petite gorgée de thé avant de reposer la tasse sur la table.

"Je m'étais assis sur les falaises qui surplombent les portes du village pour me ressourcer, me retrouver, mais cette date étant particulière pour moi, m'a rappelé ce qu'avait fait mon père et pour la première fois depuis presque dix ans j'ai dit tout haut son nom et je l'ai ensuite crier. Et c'est alors qu' un flot de colère et de ressentiments est monté en moi. J'avais ... la haine ... et je voulais, je recherchais le combat ou plutôt le contact, oui c'est ça, le contact d'êtres ... d'êtres ... d'êtres désormais cher à mes yeux."

Il reporta la tasse à ses lèvres et but une nouvelle gorgée de ce thé qui commençait à le calmer.

Parler de son père semblait mettre les nerfs d ‘Hattori à rude épreuve. Mais maintenant la jeune femme commençait à comprendre ce qui avait poussé son amis à la défier. Le jeune homme éprouvait envers son père une rage, telle qu ‘il devait la libérer sous peine de craquer. La jeune femme avait écouté son ami dans le silence et avec attention.

"Ne t’inquiète pas Hattori, je ne compte pas disparaître de ta vie. Nous avons versé notre sang l ‘un pour l ‘autre, et cela à créer entre nous un lien très puissant. Les liens du sang sont des liens très important pour mon clan, et c ‘est ce lien que j ‘ai créé avec toi. Mais tu devrais apaiser ta rage et calmer cette blessure. Le seul onguent que je connaisse est la vérité, il faut que tu sache ce qui s ‘est passé."

Le ton employé par la Kunouchi était des plus sérieux, sans sous-entendu de quelque nature soit il.

" La rage et la colère peuvent être utile en combat, mais seulement si tu les control. Lors de notre combat tu as réussit à te maîtriser, mais si tu ne soulage pas ta douleur, un jour ta rage sera trop forte. Je serais toujours là, si tu désire évacuer ta rage, mais cela ne soignera pas cette blessure."

Les deux jeunes gens avaient discuté, plus qu ‘ils n ‘avaient but, mais le temps les rappela à l ‘ordre. Demain, ils étaient encor de service et la journée risquait d être chargée. Il était temps pour eux de prendre du repos. Karynn s ‘excusa donc auprès de son ami, mais la nuit était bien avancée et leur journée avait été bien rempli.

"Si tu veux parler n ‘hésite, tu ne me dérangera jamais."

Les paroles de Karynn étaient touchantes, sincères et matûres. La discussion avait prit une tournure agréable pour le jeune homme qui se sentait comprit et les conseils de sa coéquipière pouvait s'avérer utile pour la suite.

*Elle a raison je dois connaître la vérité, mais aurais-je le courage d'en reparler à ma mère ... je ne veux pas lui faire revivre ces moments douloureux.*

Il porta une dernière fois la tasse à ses lèvres et après avoir but tout son contenu en une longue gorgée, il la reposa sur la table. Puis, il se leva lentement et après s'être redressé complètement, il soupira.

"Je vais te laisser, demain est une dûre journée, pour toi comme pour moi."

Il se dirigea vers la porte, il se sentait un peu plus léger, plus serein et un peu plus sûr de lui. Suivit de prêt par Karynn, il arriva devant la porte. Il se retrouna la salua d'un hochement de tête et ouvrit la porte. Après avoir fait quelques pas dans la rue, il se retourna vers son amie.

"Merci de m'avoir inviter chez toi et merci de m'avoir écouter, ça m'a fait bien ...

Après une courte hésitation il continua.

... sâche que je serais toujours là pour toi!"

Il sourit, fit un petit signe de la main et prit le chemin pour rentrer chez lui.

*Lien de sang? Elle a raison ... désormais nous sommes tous les trois liés par le sang!*

Hattori était parti, Karynn eut un sourire en repensant à leur discussion. Cela faisait maintenant un an qu ‘elle connaissait le jeune homme, mais ce ne fut que cette nuit qu ‘il apprit à vraiment le connaître. Elle était en train de ranger le service à thé et à repenser à cette discussion lorsqu ‘elle entendit des pas derrière elle. Se retournant elle vit son père, son grand père et sa mère, tous trois avaient un drôle de sourire sur le visage.

"Père, mère, grand père ? Vous désirez quelque chose ?"

Ce fut sa mère qui prit la parole, avec dans les yeux quelque chose qui mit mal à l ‘aise la jeune femme.

"Qui était le charmant garçon que tuas invité? Je crois l ‘avoir déjà vu quelque part. "

"C ‘est Hattori Hanzo un de mes coéquipiers."

Les trois adultes de la pièce, prirent alors un air sérieux, comme si ils réfléchissaient. Puis ce fut au tour de son père de prendre la parole.

"Pourrait on savoir la raison qui t ‘a fait l ‘inviter à prendre un thé, sans nous mettre au courant? Tu voulais nous cacher quelque chose ma fille ? "

Le ton employé, par son père mit encor plus mal à l ‘aise la jeune femme. Et pour une raison qu ‘elle n ‘arrivait pas à comprendre sentit son sang se diriger vers ses joues. Puis ses yeux s ‘écarquillèrent devant le sous entendu fait par son père et elle comprit le comportement étrange de ses parents.

"Mais qu ‘avez vous donc imaginé? Hattori avait besoin de parler et en tant qu ‘ami, je trouvais normal de l ‘écouter. "

La jeune femme sentait la colère la gagner et ses yeux étaient devenu rouge sang. Ses parents reculèrent quelque peu se mettant à l ‘abri du chef du Clan, qui se trouvait ma là l ‘aise.

"Comprend nous, tu es jeune, belle, en age d ‘avoir un ami. Donc lorsque l ‘on a vu ce jeune homme rentrer nous avons crut que……. "

Devant le regard de Karynn, tous trois reculèrent pour disparaître de sa vue. Karynn se calma rapidement, mais l ‘embarras était encor présent. Heureusement qu ‘ils n ‘avaient pas eu connaissance du baiser qu ‘elle lui avait donné durant leur combat. La jeune femme rangea rapidement le service à Thé et alla se coucher afin d ‘oublier les sous entendus de ses parents.

*Non, mais de quoi ils se mêlent, et puis comment ont ils put imaginer que………….pffff les parents….heureusement que Hattori n ‘était plus là.*

Avant d ‘aller se coucher Karynn sentit le besoin d ‘aller se rafraîchir les idées et alla prendre un bain.

Salle de jeu

La jeune femme rentra chez elle, elle venait de passer la quasi totalité de sa journée dans la salle de jeu. Tout son corps était tendu, elle n ‘avait put la libérer sur le chemin du retour. Lorsqu ‘elle rentra chez elle, elle fut accueillit par sa mère.

" Tu semble avoir passé une journée des plus épuisante. "

"Maman que fais tu debout, tu devrais être allonge et dormir dans ton état. "

" Je ne suis pas en sucre, et laisse ton père s ‘inquiéter. Et puis lorsque je t ‘attendais j ‘ai plus d ‘efforts. Mais c ’est toi qui me semble avoir besoin de repos, je peux t ’aider ? "

La jeune femme expliqua à sa mère ce que lui demandait Rin et la raison de cet exercice.

" Bon je vais te préparer une infusion afin de chasser la tension. Puis tu iras dormir et demain je te donnerais un exercice à faire en plus. "

Après avoir but la concoction de sa mère, Karynn alla se coucher. Elle avait en tête ce que venait de dire sa mère, un exercice supplémentaire. Le lendemain la jeune fille trouva sa mère souriante, elle avait une bassine pleine de cible et d ‘aiguilles.

" En plus de ton exercice à la salle de jeu, tu vas pratiquer ici, deux autres exercices. Le premier est assez similaire à celui que tu vas réaliser dans la salle de jeu. Tu vois ces cibles, et ben tu vas devoir les atteindre. Pour augmenter la difficulté, tu auras une fenêtre de tir limitée. Suis moi dans le jardin. "

La jeune femme intriguait, suivit sa mère.

"J ’ai demandé à ton père de monter ce mur comme tu peux le voir il y a un espace vide. Je vais me mettre derrière, puis je lancerais les cibles. Tu vas devoir les atteindre, le but ne sera pas que de les atteindre mais de centrer tes tirs. Pour cela tu te serviras des aiguilles. Mais vu que tu vas avoir une journée chargée, donc tu auras une limite de temps pour atteindre les cibles. "

Ceci dit la mère de Karynn alla prendre sa place derrière le mur. Quand à Karynn elle alla se positionner à bonne distance, les aiguilles en main. Puis les cibles passèrent dans l ‘espace vide. La mère de Karynn était une kunouchi expérimentée, on pouvait le voir dans ses lancés. Karynn essaya de suivre le rythme de sa mère, les cibles et les aiguilles étaient lancées avec vitesse. Lorsque la dernière cible fut lancé, Karynn alla voir le résultat et trouva sa mère faisant la moue.

"Tu as du travail ma petite, tu a raté peu de cibles je te le reconnais. Mais tes tirs ne sont pas des plus précis. Mais je dois reconnaître que tu m ‘as surprise, je ne te savais pas si rapide. Tu dois arriver à améliorer la liaison œil-main, pour être plus précise. En travaillant dur, tu devrais pouvoir améliorer ton temps de réponse entre ta vue et ton bras. Ce qui te permettras d être plus rapide pour porter tes attaques. Le deuxième exercice on le fera dés que tu reviendras de la salle de jeu. "

Après avoir aidé sa mère à ranger les cibles, elle partit pour suivre l ‘entraînement que Rin lui avait donné.

Bibliothèque.

Lorsque Karynn passa la porte de la demeure familiale, elle fut accueillit par son père. Ce dernier ne l'attendait pas spécialement, il était juste entrain de porter des sceaux de sable vers le dojo.

"Alors ma fille, cette journée d'entrainement avec le Kazekage."

L'homme en avait profité pour poser ses sceaux et reprendre son souffle.

"Douloureuse, mais réussit. Le kazekage m'a dit d'aller me reposer tout en prenant ses pilules. Et puis demain je devrais continuer mon entrainement physique. Mais ce soir je vais devoir étudier d'ou ces livres. Mais toi tu fait quoi avec ces sceaux ?"

"C'est une idée de ta mère pour ton entrainement. Tu verras cela demain avec elle, bon je vais continuer. Un repas t'attend à la cuisine."

Karynn embrassa son père et se rendit à la cuisine. Mais suivant les indications de son père, rangea le repas et prit les pilules de Rin. Ceci fait elle alla se coucher, car la fatigue régnait dans tout son corps. La jeune fille n'eut pas de mal à trouver le sommeil.
Le lendemain matin, Karynn se réveilla un peu plus tard qu'à son habitude. Mais comme le lui avait Rin, elle avait eu besoin de repos. Mais ce matin cela allait mieux, elle prit sa dose de pilules matinale et descendit. A cette heure, la demeure dormait encore, mais la jeune femme savait pouvoir trouver une personne éveillé. Comme elle le pensait, elle le trouva dans le jardin en train de regarder le soleil se lever.

"Cousin, j'ai besoin de tes lumières."

Le jeune homme, l'héritier du clan, remonta ses lunettes et posa son regard sur la chuunin.

"En quoi un simple médecin comme moi peut venir en aide à une chuunin tel que toi?"

Karynn reconnut dans cette phrase, toute la nature de son cousin. Malgré elle, Karynn souri puis alla s'assoir près de lui.

"Pour parfaire mon entrainement, j'ai besoin de savoir comment fonctionne les nerfs, les neurones dans le transfert de données. Tu vois je désire devenir la plus rapide des shinobis, et pour cela Rin me fait suivre un entrainement particulier."

Son cousin, lui offrit un sourire et commença à lui expliquer ce qu'elle voulait savoir. Malgré son non désir de devenir un shinobi, cet homme avait suivit une formation avancée. Il aurait put devenir un ambu, si il avait continué sur cette voie. Cette connaissance et ses connaissances médicale, lui permirent de se faire comprendre de la jeune femme.

[Le lendemain]

Karynn revenait de l'académie, où elle avait donné un cours. Elle se sentait assez satisfaite d'elle et de ses élèves. Mais tout ce temps qu'elle devait leur consacrer, empiétait sur son entrainement personnel. Elle avait suivit les conseils de Rin, ainsi que son régime, mais elle devait reconnaitre qu'elle avait dût ralentir. Ceci la contrariait, mais elle s'était engagée et ne pouvait revenir sur sa parole. De plus Suna avait besoin de nouveaux shinobis, et il était de son devoir de le permettre.
Lorsqu'elle rentra chez elle, elle fut accueillit par son grand père, qui lui fit signe de le suivre. Tout deux arrivèrent devant la porte du petit dojo familial, celles ci ouverte laissait apparaitre un plancher, en latte de bois, recouvert de sable.

"Ta mère est fatiguée, et donc elle m'a demandé de superviser ton entrainement. C'est elle qui a eu l'idée de cet exercice. Le but est simple, tu vas devoir éviter des balles et autres ballons. De plus pour épicer l'exercice, tu devra le faire tout en étant sur le sable. Ceci devrait gêner ton équilibre et te forcer à réagir plus vite et user de tes jambes. Allez met toi en place."

La jeune femme obéit à l'ainé du clan, remerciant sa mère d'avoir pensé à elle. Ces entrainement plus ses courses matinales et quotidienne dans le désert, allaient l'aider dans sa volonté de devenir le shinobi le plus rapide. A peine eut elle posé les pieds sur le sable que son grand père lui lança une balle. Ne sachant que faire avec elle, Karynn l'esquiva, mais dans son mouvement faillit glisser et perdre l'équilibre. C'est à ce moment qu'une seconde balle vint l'atteindre dans le ventre. La kunouchi se plia sous la douleur. Vu la vitesse avec laquelle, celle ci avait été lancé, il ne faisait aucun doute que son grand père se servait de son chakra.

*Cet exercice est assez similaire à celui que Rin m'a fait suivre dans la salle de jeu.*

Mais la jeune femme ne pouvait se permettre de s'égarer dans ses pensées. Déjà le vieil homme recommençait à la canarder de balles. Mais grace aux entrainements réalisés en compagnie de Rin, Karynn commençait à ne plus avoir de problème pour éviter les projectiles.

"Je vois que le Kazekage a bien travaillé avec toi. Bien maintenant tu vas devoir te bander les yeux, et te fier à tes autres sens. Ceci te permettra d'augmenter ta réactivité."

Suivant les conseils de son grand père, Karynn mis son bandeau devant les yeux. Elle se demandait si Rin n'avait pas laissé ses directives à sa famille pour l'aider dans ses exercices. Cette fois ci, le challenge était plus difficile. Le crissement de ses pas sur le sable, plus la perte de point de repère pour maintenir son équilibre, tout cela faisait que la jeune femme encaissait trop de balles. Elle avait du mal à percevoir, les frottements de l'air et les autres sensations pouvant la guider.
Karynn était recouverte de bleus, de la sueur rendait ses vêtements coulant et lourds. Le sol était devenu une vrai patinoire et son grand père continuait à lancer ces balles avec vitesse et violence. Mais la jeune femme commençait à réagir avec aisance et vitesse, évitant de plus en plus les projectiles.

"Très bien, il va être l'heure du repas. Va prendre une douche et passe toi cet onguent. "

Ce fut une Karynn endolorie qui traversa la maison pour rejoindre la salle d'eau et se relaxer. Ceci fait, elle suivi les conseils de son grand père et passa l'onguent sur les bleus qui avaient déjà commencé à se résorber. Le lendemains la jeune femme sortit très tôt de chez elle. Elle devait parfaire son entrainement physique, elle avala sa dose de granules. Ces dernières étaient toujours aussi infâme et la jeune femme avait du mal à s'habituer à leur gout.

désert...

Sunaiki n'avait pas eu le courage de retourner à l'Académie pour dire au revoir à son premier Sensei : Karynn. Les souvenirs flottaient dans l'esprit du petit garçon. La jeune femme ressemblait tellement à sa grande soeur ... Il avait retrouvé en elle une chaleur humaine qui l'avait quitée jusqu'alors, il lui avait accordé plus que de la sympathie comme à Ayane. Il avait presque retranscrit l'amour qu'il portait à sa soeur vers Karynn, il la considérait presque comme telle. Une grande soeur. Il n'en voulait plus à la jeune femme de l'avoir laissé à un autre Sensei, ce moment de rancunne était bien loin dans la tête du petit garçon.

Il avait demandé à des passants son chemin pour trouver l'habitation de la jeune femme. Il n'en était plus loin désormais et il sentit l'hésitation l'envahir. Et si Karynn lui en voudrait d'être partit ? Mais il ne voulait pas faire machine arrière, même si pour cela il avait dû abandonner un rêve qui venait encore le tenailler quelques fois. Il s'arrête là, au milieu de la rue. Il apperçevait l'habitation de sa grande soeur imainaire. Il fit de nouveaux quelques pas, s'arrêta devant l'entrée, leva la main. Et si elle n'était pas là ? Il recula précipitament. L'ancien étudiant de Suna allait abandonner une fois de plus ? Résigné, il laissa tomber sa main le long de son corps. Mais le désir de revoir le visage de la jeune femme fut plus fort que ses doutes. Il frappa, à peine au début, puis quelques petits coups plus forts. Il ne pouvait plus reculer désormais, comment réagirait Karynn en voyant Sunaiki devant sa porte ? Il caressait l'espoir qu'elle soit au moins chez elle ...

La porte s'ouvrit devant le jeune garçon. Mais ce ne fut pas le visage qu'il espérait qui se présenta à lui. L'homme devant lui était âgé, mais tout en lui montrait son lien de parenté avec celle qui fut son senseï. la voie de l'homme était cassée, sèche comme un vent venant du désert.

"Que puis je pour toi gamin ? Tu m'as l'air déçut, j'imagine donc que ce n'est pas moi que tu es venu voir. Ni que tu t'es trompé de porte."

Devant l'air de Sunaiki, le vieil homme se gratta la tête.

"Allez ne reste pas sur le bas de la porte et dit moi lequel des membres de ma famille tu es venue voir."

Lorsque Sunaiki lâcha le nom de Karynn dans un murmure timide, le vieil homme se fendit d'un sourire.

"Suis moi, elle doit encore être entrain de s'entrainer."

L'homme guida le jeune garçon vers une cours intérieure. En ce lieu, Sunaiki perçut celle qu'il désirait voir s'entrainer à manier deux éventails dans un combat imaginaire. Son style était plein de grâce, de vitesse mais aussi d'une violence presque rageuse, un balai mortel.

"Karynn, j'ai trouvé ce garçon devant notre porte, il veut te voir."

La jeune femme arréta son kata et porta son attention sur le vieil homme puis sur Sunaiki. Elle marqua un temps d'arrêt, comme si elle ne reconnaissait pas le jeune garçon. Puis un sourire apparut sur son visage, un sourire aussi chaleureux que le doux soleil matinal.

"Grand père, je te présente Sunaiki."

Tout en disant ces mots Karynn rangea ses éventails dans leur étuis et s'approcha du jeune garçon. Puis dans un geste affectueux posa sa main sur la tête de ce dernier et vint se mettre à son niveau.

"Je suis heureuse de voir que tu vas bien. Un thé et des gâteaux, cela te tente, mon père est un fin pâtissier. Surtout depuis qu'il sait que ma mère attend une autre fille."

Disant cela, la jeune femme dirigea le petit monde vers la maison. Le vieil homme se dirigea vers al cuisine pour prendre les boissons et les fameuses pâtisseries.

Le petit garçon fut reçu par le grand-père de son premier Sensei, comme il l'apprit par elle même quelques instants plus tard. Il avait faillit avoir un geste de recul lorsque la porte s'était ouverte, mais en voyant l'air du vieil homme, Sunaiki resta, espérant de plus en plus fort retrouver la jeune femme. La voix rêche de l'aïlleul de Karynn ne troubla pas le petit garçon, car ses paroles étaient une réponse à ses questions, il ne s'était pas trompé. Cependant, il eut du mal à se dépétré de sa gêne et de l'impression de se retrouver en face d'une montagne millénaire, imposante, majestueuse. Le nom de Karynn lui échappa des lèvres dans un soupir que l'homme perçu tout de même. Sunaiki allait être mené auprès de la jeune femme. Lorsqu'il arrivèrent, le petit garçon était toujours aussi intimidé de la présence du grand-père de la Jounin. Mais le spectacle que lui offrit sans le savoir son ancienne Sensei fut éblouissant. Il n'avait jamais vu de combat, et celui-ci, bien qu'imaginaire, était plus spectaculaire que ce qu'il avait imagné. La vitesse et la puissance des attaques était accompagnée d'une telle grâce et l'ensemble avait une beauté que le garçon ne voyait pas comme une beauté mortelle, mais comme une oeuvre d'art qui lui était présentée juste pour le ravissement des yeux et de l'imagination.

Quand ce balais de la mort que Sunaiki interprétait totalement différemment se termina, Karynn put voir le petit garçon la regarder avec des yeux pétillants qu'elle ne lui avait jamais vu. Le reste d'un sourire planait sur sa figure juvénile et toute son expression trahissait ses émotions. Le plaisir que cette courte scène lui avait procuré était un des rares moments où le petit garçon n'arrivait plus à rester maître de sa figure et de son apparence. Il acceullit le sourire chalereux de la Jounin avec d'autant plus de reconnaissance qu'elle acceptait de lui accorder de son temps libre et surtout de son temps d'entraînement. Toute angoisse avait quitté ce petit personnage au caractère plutôt récalcitrant.

"Merci, Karynn-Sensei. Je suis content de te voir. C'était beau ce que tu faisait tout à l'heure. C'est vrai que tu vas avoir une petite soeur ? Tu resteras avec elle alors. Tu la laisseras pas toute seule ? Tu me le promet ?"

Le petit garçon s'était mis à craindre pour la petite fille qui n'était pas encore là qu'elle perde sa grande soeur. La disparition de la sienne l'avait marquée, presque involontairement, il voulait la protéger contre ce qui lui avait été impossible d'empêcher. Mais il retrouva le sourire en regardant la jeune femme. Elle, elle était encore là pour lui, même aujourd'hui alors qu'il avait quitté l'Académie. Le petit garçon était resté un étudiant, il n'avait au moins pas eu à rendre le bandeau des Ninjas. La jeune femme était désormais Jounin. Les cerfs-volants des rêves de Sunaiki vinrent volotter devant ses yeux quelques instants, mais non. Le grand-père de la jeune femme revint bientôt avec un plateau, une bonne odeur de pâtisserie l'accompagnait. Le petit métisse accepta le thé que lui proposait l'homme et le remercia. La parole était à Karynn qui n'était pas -ou presque- quittée des yeux par le petit bonhomme.

La jeune femme fut touché par les mots du petit garçon. Ce dernier avait vécu un drame et même si il semblait l'avoir surmonté, il en avait gardé une cicatrice. La jeune femme laissa apparaitre un sourire devant le compliment de Sunaiki. Mais elle sentit l'inquiétude du jeune garçon.

"Ne t'inquiète pas, il es hors de question que j'abandonne ma future petite sœur, ni toi d'ailleurs. C'est pour cela que je dois devenir bien plus forte que je ne le suis actuellement."

Karynn était des plus sincère avec le jeune garçon. Non loin de là une silhouette s'éloigna. L'homme était venu se renseigner sur la personne qui était venu voir sa fille. Mais il semblait que le moment n'était pas le bien venu. La jeune femme but une gorgée de son thé tout en fixant sur son jeune invité, un regard interrogateur.

"Et pour l'académie, que compte tu faire ?"

La tendresse était toujours présente dans la voie de la jeune femme. Mais on pouvait aussi y percevoir une certaine dureté.

Sunaiki écouta les paroles de Karynn, elle était gentille, sa petite soeur aura de la chance. Il aquiesca lentement, buvant lui même un petit peu de son thé, doucement parce qu'il était encore bien chaud. Il sut avant qu'elle ne pose la question qu'elle allait en poser une, son regard le disait, mais il ne s'attendait pas à celle là. Il baissa les yeux. Mais c'est déterminé qu'il releva le visage et fixa ses yeux dans ceux de la jeune femme.

"Je n'y retournerais pas, le dernier Sensei que je devais avoir n'avait rien à m'apprendre. Et Ayane a disparu. Je n'avait plus que mon rêve auquel me raccrocher. Alors je suis partit et mes parents m'ont encouragé à ne pas y retourner. Alors j'abandonne mon rêve, les filets de pêche, c'est pas si mal que ça ...
Et je ne me sens pas prêt à obéir à des gens, en tuer d'autres parce qu'on me dit de le faire. Je n'aime pas qu'on me commande."

Il ne savait plus quoi dire, alors il se tut. Il n'apperçut pas l'homme qui était partit quelques instants plus tôt. Son regard se dirigea vers l'extérieur cette fois, quelques volutes de sables passèrent devant l'une des fenêtres. Une douce brise de vent soufflait sur Suna, rafraîchissant l'air et réduisant la chaleur du soleil. Mais pas l'ardeur de ses rayons. Le petit métis hésitait à regarder Karynn ou à continuer à regarder dehors. Sa préférence alla vers la jeune femme et leur regards se croisèrent de nouveau.

Karynn écoutait Sunaiki, lorsque ce dernier lui annonça qu'il quittait l'académie elle ne broncha pas. Ceci était la décision du jeune garçon et même si elle la regrettait, elle devait l'accepter. Mais lorsqu'il parla d'abandonner son rêve, son regard ce fit plus dure. Ceci n'échappa pas au jeune garçon.

"Il est dommage que tu quitte l'académie, mais cette vie ne convient pas à tout le monde. Je ne te jugerais pas là dessus, mais comment ose tu abandonner ton rêve."

Karynn s'était presque levé en disant cela. Ses mains se tendirent et des fils de chakra partirent de ses doigts. Ces derniers se fixèrent à un coussin qui commença à se lever.

"Cette technique t'es encore disponible, même si tu ne reviens pas à l'académie. Je ne peux te laisser abandonner ton rêve."

Sunaiki voyait que la maitrise de Karynn était loin de valoir celle d'un maitre marionnettiste. D'ailleurs la jeune femme ne se prétendait pas en faire partie.

Sunaiki fut tout de même surpris de la réaction de la jeune femme. Mais il le fut encore plus lorsqu’elle commença à faire bouger un coussin devant ses yeux. La technique n’était pas celle d’un maître marionnettiste, certes, mais à ce moment, le petit garçon n’y prêta aucune attention. Même les dernières paroles de son premier Sensei disparurent de son esprit. Les yeux vrillés sur ce coussin, Sunaiki fini par les rejeter sur Karynn.

« Tu m’avais dit que tu ne savais pas le faire. Tu m’avais dit que c’était pour ça que je ne pouvais pas rester avec toi. »

Il se tu, regarda une dernière fois la démonstration de la jeune femme qui déjà cessait d’être. Il ne comprenait pas, ou plus. Peut être son rêve venait il de reprendre avec d’autant plus de force qu’il l’avait cru à jamais impossible et hors de portée. Mais la question indirecte qui avait jaillit de ses lèvres attendait une réponse, ses yeux étaient fixés, aimantés dans ceux de la Jounin. L’incompréhension le gagnait, mais en même temps, il savait que Karynn ne lui aurait pas menti. Alors il continuait à ne pas comprendre ce qu’il se passait. Il continuait à la fixer, plus rien ne comptait pour l’instant, à part la réponse de la jeune femme. Le petit métisse était indécis, il ne savait ni que croire, ni que penser, ni que faire, ni …, ni …
Tellement de choses tournaient dans son esprit en si peu de temps qu’il fut vite submergé par ses sentiments aussi divers que contradictoires. Une fois de plus, Sunaiki sortait de sa neutralité habituelle, il quittait son visage qu’il rendait le plus possible indéchiffrable. Karynn avait le don de lui ouvrir le cœur, avec elle, il libérait tout ce qu’il gardait en lui habituellement. Elle était un des rares témoins de ces débordements. Mais contrairement à ce qu’il faisait avec les autres, il était incapable de s’énerver après son ancienne Sensei. Il pouvait bouder, mais il n’était pas en colère, il pouvait pleurer, mais ce n’était pas de rage. Il pouvait la fixer, mais ce n’était pas du défi. Après elle, il n’éprouvait que de la gaîté, sinon du regret. Mais la jeune femme avait de bonnes raisons à chaque fois, la seule fois où il avait eu à regretter une de ses actions, c’était lorsqu’un autre professeur était venu le chercher pour l’enlever à Karynn. Et cette fois là, elle lui avait expliqué la raison de ce changement. Cette fois, elle lui expliquerait aussi pourquoi elle ne lui avait pas dit qu’elle pouvait utiliser cette technique de marionnettiste. Une nouvelle porte venait de s’ouvrir à lui, un nouvel espoir qu’il n’osait encore toucher que du bout des doigts.

Karynn prit la réaction de Sunaiki de plein fouet. Elle n'avait pas voulut le blesser, mais il semblait que ce fut ce qu'elle fit. Lorsqu'elle lâcha les coussins, elle posa sa main sur la tête du jeune garçon.

"Je n'ai jamais voulu me débarrasser de toi. Lorsque je t'ai confié à Hattori je ne maitrisait pas cet art. C'est toi qui m'a poussé à l'apprendre. Je dois reconnaitre que ce ne fut pas le but de te l'enseigner un jour. Je pensais que tu l'aurais apprit avec lui. "

La jeune femme caressa la joue du jeune garçon. Un léger sourire apparut sur son visage.

"Je ne voulais pas te blesser, tu es comme un petite frère pour moi."

La jeune femme prit un des coussins et le posa dans les mains de Sunaiki.

» [lieu] Dojo de la famille Oshikii (entrainements de Karynn)
» [Habitation] Demeure du clan Yamanaka
» [Habitation] Demeure Principale du Clan Aburame
» salle 05, la classe de Oshikii Karynn [cours de base]