La petite planque de Ranmaru

Ranmaru dormait tranquillement, le sourire aux lèvres... Paisiblement, son corps se soulevait et descendait au rythme de sa lente respiration ensommeillée.


"Hey! Tokugawa! Debout j'ai besoin de toi! Reveilles toi vieille feignasse!"

Le pauvre shinobi eut un mouvement de recul, un sursaut, qui le fit tomber de son hamac, sur le dos. il resta les quatres fers en l'air quelques secondes, le temps de realiser ce qu'il se passait. Puis il releva la tête et regarda Nene:


"Hey doc, ça va pas! La sieste c'est sacré! Et puis t'aurais pu me reveiller d'une façon plus féminine bordel!"

il se gratta la tête, puis sa barbe naissante, le temps de reprendre ses esprits. Il se leva lentement et epousta ses habits...

"Bon qu'es ce que tu me veux? Si c'est des thunes ou des fringues j'ai rien pour toi desolé."

"Pff, t'es saoulante! Ok ok je me radine mais franchement il y a des façons plus sympas de demander."

Ranmaru mit son blouson, mit ses chaussures et suivit Le doctor jusqu'a son établi d'apprenti sorcière.

[HRP: je poste à ton emplacement]

[HRP : J'ai situé ce post à un moment où nous étions encore genins (si on est tous deux chuunins c'est qu'on était sous la tutelle de Ryoko et on s'était donc nécessairement rencontré...)]

Yagami venait de sortir d'une semaine effroyable. Il s'était complétement reposé pendant une semaine sans voir personne, puis il s'était décidé à partir à la rencontre d'autres déserteurs. En fait, il ne savait pas vraiment où il allait...

Au gré de son errance, il finit par tomber sur un hamac tendu entre deux arbres. C'était un des premiers signes de vie qu'il croisait depuis un moment...

Assez curieux de voir qui pouvait se contenter d'une aussi modeste demeure (enfin "demeure" c'est vite dit...), Yagami s'adossa à un des deux arbres et attendit patiemment que son propriétaire rapplique. Il était plongé dans ses pensées, et il tentait de dresser un profil possible pour l'habitant du hamac (là encore c'est vite dit...). Toutefois, au bout d'un moment, un bruit quasi imperceptible se fit entendre, et Yagami lança :

Salut ! Je m'appelle Yagami Nara et je suis un nouveau venu dans ce village.

*Bon, espérons que ce sera pas un râleur à la Ryoko ou un psychotique comme Koto... Ca existe pas les gens normaux ici ? Bon, je suis peut-être pas arrangé non plus, mais je dirais que ça va... J'en suis pas encore au point où je torture les gens juste pour ensuite leur dire "Mouais, c'était pas mal"...*

HRP : Désolé, RP pourri... pas d'inspiration...

"J'aimerais savoir deux-trois trucs si ça te dérange pas. Tout d'abord, y'a qui dans ce village qui est susceptible d'être amical ? A qui appartenait le bandeau de Konoha que tu portes autour du bras ? Rassures-toi, il n'est pas question de vengeance ou de truc du genre, c'est par simple curiosité."


Ranmaru constata le changement d'humeur de Yagami. Le Nara méritait amplement l'attantion de Ranmaru

"C'est le bandeau d'Akimoto Go... Un sombre taïjutsuiste qui criait beaucoup... Le combat fut rapide, il n'aurait jamais du allé au combat.... Il n'était pas prêt... Je crois l'avoir tué mais on ne peut jamais être sur de rien... Ceci est un peu un souvenir, un trophée de guerre me rappellant chaque jour le rêve pour lequel je me bats. Car je en suis pas ici pour devenir plus fort ou par ce que je suis recherché par mon village... Je suis là par pure conviction, je suivrai Ryoko jusqu'en enfer pour qu'un jour nous soyons libre..."

Ranmaru leva mélancoliquement la tête vers le soleil. Sa poing droit vint caché l'image du soleil, comme si ce dernier était au creux de sa main

"Posséder le soleil, au creux de sa main, juste là sur ta paume... Voilà le rêve d'une bande de vieux fous..."

Ranmaru resta ainsi, interdit puis il reporta son attention sur le Nara

"Et enfin, est ce que tu as connu une fille du nom de Sakura Itsumaza ? "

Ranmaru réflechit un instant

"Ca me dit quelquechose, mais en tout cas si je la connais ce n'est pas intimement."

"Ah et puis si, juste pour savoir, qui est la personne qui a moins de douze ans et dont tu parlais tout à l'heure ?"

"Miho, Miho Shoujo, chuunin du village... une petite gamine de 10 ans particulièrement étonnante. Du génie à l'état pur! Même si actuéllement nos force à nous trois sont équivalente, laisses lui le temps de mûrir... Dans 5 ans nous on sera toujours à la même palce elle aura déjà tracé sa route... J'ai eu la chance de l'instruire à plusieurs reprises, sur la question du genjutsu..."


Ranmaru regarda le Nara dans son entier

"Quelle est ta spécialité Nara-boy?"

Lentement Ranmaru se retourna...

"Koto... Toi ici... C'est la première fois que tu déplaces: Je suis flatté."

Ranmaru finit de s'occuper du corps de la génin. De totue évidence ils s'était battu, et Ranmaru semblait avoir eu le dessus de justesse.

"Je dois être moins doué en taïjutsu que je le pensais... Bref Mon ami quel est le but de ta..."

Ce dernier lui coupa la parole:

"Je ne suis pas venu pour elle, il me faut tes genjutsus. Je n'ai pas le temps de les apprendre."

Ranmaru était surpris par la demande de Koto... Il leva tranquillement un sourcil, tirant sur sa clope plus fortement

"Tu veux piller mon art Koto? N'y vois pas malice mais si je te livre tout, je deviens obsoléte, inutile à ce village... hormis la place de bouclier humain..."

Ranmaru servit le thé, trois coupes. Koto pouvait se servir si il le désirait:

"Tu n'as peut être pas le temps de les apprendre mais le temps d'un thé où tu vas précisément m'expliquer ce que tu veux en faire..? Je te les livrerait mon frère, si tu sers la cause de notre village..."

Ranmaru s'asseya son bol de thé fumant dans ses mains.

"Ya pas de mal"

Avait lancé le chuunin d'un air jovial. Il approcha délicatement les membres blessés de Shiki, pour ne pas la blesser. Il tata légèrement les chaires, s'assurant qu'aucun os ne soit brisé ou déplacé. Ranmaru n'était pas un grand expert en soin médicaux, mais repérer un os cassé n'était pas sorcier... Il se retourna et saisit un pot neuf de pommade au camphre

"Matin, midi et soi sur tes foulures, hématomes et luxations..."

Dit-il en mettant le pot dans la main de Shiki. Il prit soin de resservir du thé à la génin et à lui même. Puis il s'alluma une clope et en proposa une à Shiki au passage. Il se vautra sur une natte au sol, fumant et buvant... Parfois quelques ronds de fumée s'évaporait par la bouche de la cheminée vivante...

"Ce fut une belle empoignade ma foi. tu as la hargne de l'animal et l'intelligence de l'homme ainsi que l'improvisation de Ryoko... Tu iras moins, bien plus loin que moi... Ca doit être ce qu'on appelle un génie.... Bref, restes ici autant que tu veux, c'est pas top mais t'es la bienvenue."

Ranmaru la regarda furtivement:

"Je sais pas pour toi mais pour moi j'ai eu l'impression ce soir qu'il était vivant, nous regardant nous ravager sauvagement. Il a approuvé... enfin je le pense."

Elle regardait le pot de crème avec surprise, le simple objet lui rappelait tant de choses de la majeure partie de sa vie passée dans les terres du pays de la pluie. Toutes ces crèmes, injections, traitements en tout genre que les médecins avaient pour habitude de lui injecter. Shiki afficha une moue attristée avant de remercier Ranmaru d’un mouvement de tête.

« Matin, midi et soir hein. D’accord. »

Son visage regagna alors une marque de sympathie lorsque le chuunin ramena leur confrontation sur le tapis. Cela avait été agréable oui, agréable et intéressant, d’autant plus que les compliments du garçon provoqua une petite touche d’affection à son égard. Passant sa main devant le paquet, Shiki refusa la cigarette qui lui avait été proposée et se rallongea confortablement dans le hamac en tripotant le pot de crème dans tous les sens.

« C’était amusant oui. Mais je n’ai pas bien compris ce que tu as fait. » Petite pause durant laquelle la jeune femme semblait chercher dans ses souvenirs. « Tu as fais des signes et, le noir. Est-ce une magie quelconque ?! J’ai déjà vu des gens pratiquer le même genre d’exploits sans jamais avoir l’occasion de demander ce que cela pouvait être. Ryoko… » Nouvelle pause. « Il ne m’en a jamais parlé non plus. »

L’évocation de Ryoko semblait plonger Shiki dans une détresse somme toute normale, mais pourtant surréaliste sur le visage de la jeune femme.

« A vrai dire, je me fiche un peu de Ryoko. La mort doit frapper tout le monde un jour où l’autre. Et je n’ai pas réellement eu de contacts, juste une fois… »