Un jeune homme

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arriva au début de la nuit. Son pas était lent mais décidé. Sa grande robe noire lui donnait un air inquiétant malgrès sa petite taille. Le doux shinobi avançait tranquillement, fixant les lueurs du village au loin. Le génin ne dégageait aucune énergie négative mais semblait savoir où il allait. Si personne ne l'en empêche, il ira jusqu'aux portes du village, attendant que l'on vienne lui demander des comptes. La nuit noire cachait les traits fins et harmonieux du jeune homme, ainsi que son sourire satisfait. Ses grands yeux dévoraient chaque détails du paysage: Les cases qui se perdaient à l'horizon, les feux du village ainsi que le peux d'activité qui y regnait le soir

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Shiki vagabondait d’arbres en arbres, le visage radieux. Elle avait oublié l’expression faciale malsaine dérangeante qui la caractérisait depuis son retour de mission avec Koto, la nouvelle venue n’y était pas tout à fait pour rien. Les doigts baignés dans le sang arraché à la peau de cette dernière, la jeune femme évoluait avec la passion au ventre, le désir grandissant envers cette personne. Elle était fière, beaucoup trop pour passer inaperçue aux yeux bleus de Shiki.
Portant ses doigts à ses lèvres, parcourant la pulpe de la pointe de sa langue, Shiki appréciait avec goût la volupté de chacune des saveurs de l’hémoglobine féminine, elle se sentait prise au ventre lorsque soudain un bruit, une existence, un être tout simplement. Les narines gonflées Shiki essayait d’obtenir quelques renseignements olfactifs avant le moindre contact visuel. Un garçon, apparement jeune, une longue marche derrière lui. De nombreux noms d’oiseaux parcoururent l’esprit de la jeune femme. Elle était de ronde, c’était un fait, mais deux personnes durant sa garde était de trop. Lui, était de trop à venir gâcher l’instant magique qu’elle partageait avec l’essence d’Akari.
A peine en vue, la main de Shiki saisit l’un de ses kunai, la lame filait en direction du garçon avant de se planter à quelques centimètres de ses pieds, le fer à peine dans la terre, que l’ombre drapée de son long manteau à l’image du néant surgit d’entre les arbres, une pirouette et la silhouette féminine prit appui sur un tronc non loin pour s’élancer vers le garçon. Shiki retomba finalement dans son dos, accroupie, une main sur le col du garçon alors que la seconde passait déjà un doigt dans hanse du kunai en prenant soin de ne pas ôter le sang qui se trouvait à sa pulpe.
Shiki semblait relativement énervée, le regard noir, sourcils froncés, et quelques gouttes écarlates sur ses lèvres dont l’une tendait à glisser le long de son menton. Elle appuya ses mots d’une vive prise en main du col du garçon pour le remettre en place.

« Qu’est ce que tu fais là ? »

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"Tchak"

Un kunai venait de se ficher non loin de Takimasa. Et une femme, au visage ensenglanté venait d'appraitre, énervée qui plus est...

*Je suis au bon endroit on dirait*

Le jeune croisa les bras, le regard pétillant, un furtif sourire de satisfaction apparut le long de ses lèvres:

"Je ne cherche pas querelle, je suis juste venu trouver ma place dans ce monde. Je suis venu voir si je pouvais être utile en ces lieux. Je me Nomme Tokimasa Inagaki, shinobi de Kiri... A qui ais-je l'honneur?"

Effectivement, comme cousu à son vêtement, la palque de métal du village de Kiri scintillait. Le jeune homme était vétu d'une robe noire, surmontée d'un cache-col bordeau occultant sa bouche. Ses yeux dévoraient Shiki avec envie. Sa robe déscendait jusqu'au pied, laissant apprraître de simple sandale. Dans son dos, un grand cylindre de terre cuite était attaché. Sur cet étrange objet, une inscription y était placée, cela ressemblait fortement à un sceau... Le vent fi trembler ses vêtement, jouant avec la capuche de sa robe. Le génin avait des traits fins, un port princier presque. Sonr egard pétillant pouvait être enjoleur et sa voix suave....

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Kunai en main, la jeune femme se redressa, se rapprochant petit à petit du garçon jusqu’à ce que leurs corps soient collés l’un contre l’autre. Le dos du petit garçon collé contre le ventre chaud de Shiki, sa nuque s’incrustant presque parfaitement dans la poitrine de la jeune femme. Il pouvait sentir son ventre gonflé à un rythme régulier alors qu’elle maintenait une prise ferme de ses longs doigts blancs sur l’épaule de Tokimasa. La manœuvre se voulait chaleureuse, presque maternelle. Le kunai remontait lentement le long du ventre du garçon avant d’en immobiliser la pointe au centre même du symbole métallique de Kiri.

La pression s’accentuait, si le bandeau n’avait pas été là, le kunai aurait transpercé la poitrine du garçon en une fraction de seconde. Là, à deux, Shiki prenait le corps du malheureux en étau entre elle et la pointe de la lame, la pression s’accentuait chaque seconde jusqu’à en devenir presque insupportable. La femme semblait être devenue folle, elle parlait sans cesse, non, elle hurlait, la voix rageuse, ne semblant parler à personne en particulier et à tout le monde en même temps, même ceux qui n’étaient pas là.

« NE NE ERCH QRUELLE, JUSTE VNU CHERCHER MA PLACE DANS SMONDE. VNU VOI SI JPOUVAI ETRE TILE EN SLIEUX. TOKIMANIANIANIA. »

Elle répétait la même phrase presqu’incompréhensible sans cesse, accélérant presque le rythme sur le ton de la pression sur la poitrine du garçon. Elle était folle.

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La jeune femme était devenue folle, et pour Tokimasa c'était une grande surprise... Le jeune garçon fut d'abord désemparé, ne comprenant pas la démarche de Shiki et sonc erveau cherchait à toute allure une explication logique. Instinctivement, le génina activa le sceau de sa jarre et Shiki entendit cette dernière se remplir de liquide. Elle lui faisait mal, la douleur lui montait aux tempes
"Non... Ne m'obliges pas... Nous aurions pu être amis... Je suis de votre coté..."

Le génin fut coupé par les cris de plus en plus sonores de Shiki...

« NE NE ERCH QRUELLE, JUSTE VNU CHERCHER MA PLACE DANS SMONDE. VNU VOI SI JPOUVAI ETRE TILE EN SLIEUX. TOKIMANIANIANIA. »

Les yeux de Tokimasa se révulsèrent de terreur, la jeune fille lui faisait vraiment peur et l'espace d'un instant, il fut tétanisé par la terreur. Ses jambes tremblèrent un peu... La préssion devenant encore plus forte, il devenait une évidence qu'il devait répliquer.... Ses bras étaient encore libre de mouvement, il composa sept signe de façon rapide, à toute hâte:

"Suiton, sensatsu"

L'eau à l'intérieur de la jatte se mit à tourbillonner un peu et l'extrémité ouverte du cylindre laissa échapper 12 aiguilles composées d'eau solidifiée et rendue éfilée par le chakra.... Comme mués par leur propre volonté, les sembons se ruèrent sur Shiki.

*Desolé...*

[ 8 pc de dépensés pour creer ces 12 aiguilles]

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Shiki était partie dans sa furie gueulante, totalement hors d’elle et ne faisait pas réellement attention à ce que pouvait penser le garçon qui se trouvait contre elle. Mais elle sentit ces bras se déplacer lentement, peut-être pour ne pas éveiller ses soupçons. D’un geste elle poussa légèrement le garçon avant de se retrouver face à lui, le visage déformé par la haine, Shiki était presque méconnaissable de son expression quotidienne pour peu qu’on la connaisse un minimum.
D’une main elle attrapa celles du garçon, de l’autre elle planta rageusement le kunai à leurs pieds avant que ses doigts ne viennent étreindre ceux de l’inconnu à leurs tours. Ses bras dressés par ceux de Shiki au-dessus de leurs têtes, Tokimasa n’avait plus aucune façon d’éviter les paroles et la rage de sa folle interlocutrice.

« Tu crois faire quoi là hein ? T’as peut-être cru que tu étais chez toi ici, c’est ça ? Petit con, NIANIANIA JSUIS PAS VNU CHERCHER QUERELLE ! Tu te fous de ma gueule ! J’ai l’air d’une idiote au point que tu te foutes de ma gueule c’est ça ?! »

Elle approcha un peu plus son visage vers le sien forçant ainsi le garçon à loucher pour la regarder dans les yeux, s’il osait le faire…

« T’es chez moi ici ! Tu sais ce que ta misérable petite existence d’enfant gâté vient de faire ?! Non tu ne sais pas ? T’es sûrement trop con pour le savoir ! Tu viens de me déranger en pleine dégustation !! Mais tu t’en fous hein, toi tout ce que tu veux c’est te promener chez les déserteurs c’est ça ?! Tu vas cueillir des fleurs et tu te dis, Tiens, et si j’allais faire chier Shiki. Nuke-nin c’est sympa, c’est mignon, y’a de quoi s’amuser là-bas. Mais t’es fou mon grand, t’es fou à lié ! »

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Le gamin était totalement appeuré par l'attitude de Shiki... Il était là bouche bé à ne pas savoir quoi dire... Ses yeux étaient ronds et niexpréssif. Shiki était encore pire que folle... Le jeune homme ne savait pas quoi répondre. Ses canaux lacrymales se remplit instinctivement, mouillant ses yeux. La peur était vicérale, mais il n'avait aps tant peur d'affronter Shiki mais plutot de ce qu'elle pourrait faire si le combat tournait en sa défaveur... il avait envie de prendre ses jambes à son cou, de fuir cette femme maudite... Mais il n'avait pas fait tout ce chemin pour reculer maintenant.
"Calme toi... je ne suis pas venu pour te faire chier... Moi je voulais juste voir votre chef pour lui proposer mes services hein?! Jamais je ne voudrais t'empecher de vivre Shiki. Et puis, c'est pas une décision iréfléchit, j'ai murit mon envie de deserter... Alors je te propose que tu me menes à ton chef que je discute avec lui et puis... Si je t'ai offencé, je te demande de me pardonner, c'était involontaire..."

Le jeune homme retrouvait un peu de son calme, éssayant de se calmer avec ses paroles rationnelles. Il essayait, lentement, de dégager ses mains faisant preuve d'aucune animosité envers le jeune kunoichi si... instable.

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Les gouttelettes de sang commençaient à perler sur les mains du garçon. Excédée par son comportement, Shiki assurait sa prise sur les mimines du jeune homme allant jusqu’à y planter ses ongles avec fermetés et une perte totale de raison. La déraison, voila où en était la jeune femme, le gamin laissait ses pulsions les plus enfouies de Shiki refaire peu à peu surface. Le chakra commençait d’hors et déjà à se dégager de son épiderme blanchâtre avec plus du vigueur, il commençait presque à former une sorte d’aura bleutée autour du corps de la folle au regard bleu. Elle hurlait, toujours, comme impossible de s’arrêter.

« Parce qu’en plus tu pleures ?! Tu te fous vraiment de moi hein ?! Tu crois peut-être qu’avec tes malheureuses paroles de gosse éploré tu vas me faire changer d’avis ?! Tu crois vraiment que tu es en position pour négocier là ?! Le village est à une cinquantaine de mètres, je devrais peut-être mieux t’arracher ce qui te sers de boite à conneries tout de suite. C’est sûrement plus intéressant que ta tête de mioche qui se croit tout permis ! »

Sur ces paroles endiablées le visage de Shiki se scinda en deux par un sourire carnassier qui en disait long sur ses intentions. Rien que l’idée de tuer le gamin sur le champ lui provoquait de folles pulsions extasiant son corps, et pourtant quelque chose ou plutôt quelqu’un, tapie au fond d’elle Shiki luttait. Cela faisait maintenant longtemps qu’elle ne s’était pas montrée, la malheureuse semblait s’être perdue lors de sa mission avec Koto, mais là, tout de suite, en silence, elle pointait son joli minois dans la tête de Shiki.

« Tu sais quoi, non. Tu mérites même pas que je te fasse quoi que ce soit. »

Elle retourna alors le corps du garçon pour le diriger vers l’endroit d’où il venait, lui voila le visage de sa longue robe pour accentuer la pression qu’elle lui infligeait et l’incita à partir.

« Dégage ! Hors de ma vue ! Va ramasser tes trois pâquerettes et rentre chez toi ! Si je te revois une seule fois ici, je t’égorge sur place ! »

Prenant le soin d’hurler plus fort que jamais, Shiki exécuta quelques gestes de la main. Le Kage bunhsin était à sa place alors qu’elle restait maintenant tapie dans la profondeur de la forêt. Mais aveugle et assourdi par ses paroles, le gamin n’en savait rien.

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"Que tu crois... je ne reculerai pas..."

D'un air décidé il s'avança

*Sale pute, à qui crois tu parler! Tu ne te prend pas pour de la merde toi!*

Le visage du gamin se renfrogna. Encore une sale pute qui voulait freiner son ascenssion... Personne n'empecherai Tokimasa de ggagner en pouvoir, et même pas un saleté incapable d'alligner trois mots cohérants.Le mot cracha sur le sol et avança ces fameux 50 mètres...

*Repointes toi pétasse, t'auras pas de seconde chance!*

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Les deux désertrices regardèrent le genin se retourner, et prendre la route du village le regard fier et décidé. Le même sourire s’afficha sur les deux visages, il avait suffisamment de caractère et de force pour au moins postuler à l’entrée de ce village caché, plus que tout autre des regards extérieurs. Shiki était satisfaite, leur rencontre avait mal débutée mais le gamin avait su se ressaisir et se montrer digne de se présenter face à Hideshi. Le clone disparut dans un nuage de fumée, Shiki s’envola sur sa ronde, et Tokimasa, tel était son nom, était parti pour rejoindre ses rangs. Shiki allait se souvenir de son nom, car il n’était pas encore totalement prêt, les larmes en avaient dit long…

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Quand Shiki regardait le jeune homme partir vers le village, elle sentit une odeur de fumée de cigarette ainsi que la présence d'un homme dans son dos. Il était aisé de reperer Ranmaru, du moins le croyait-elle. Le chuunin tiraa une longue taf sur sa cigarette, recracha de la fumée non loin de la génin. Il était vraiment proche d'elle, sans la toucher néanmoins.

"Je suis satisfait Shiki, tu fais du bon travail... SI cela te plaît je pourrais demander à Hideshi de te laisser acceuillir tous les nouveaux futurs déserteurs... Ton système de triage me plait... énormément."

Ranmaru savait que Shiki pouvait être imprévisible. De ce fait, il faisait quand même attention aux mouvements de cette dernière.

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Une voix, une odeur, Shiki qui s’apprêtait à repartir sur sa ronde s’arrêta brusquement. L’homme se tenait à ses côtés, serein alors que la jeune femme retombait dans une pseudo-léthargie latente à l’image de l’émanation de chakra qui allait en s’amenuisant. Sans se tourner, toujours droite, elle rangea le kunai à son attache, et porta son doigts imbibé du sang d’Akari à ses lèvres.

« Ne crois pas que ça me plaise. Je suis juste tombée dessus par hasard. »

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"Penses à toutes ces femmes que tu pourrais sentir, tout ce sang que tu pourrais gouter? Ici tu es la seule maitresse des choses. Vois-tu je ne re terepoche rien malgrè le fait que tu les ais malmené et grâce à toi je sais quelles sont les faiblesses de ces deux nouveaux... Ton travail est précieux et cela me semble un bon deal... Je te laisse t'amuser avec les nouveaux, surtout les femmes et en échange tu nous donnes les renseignements souhaités..."

Ranmaru souria à nouveau. Son sourire malsain fendit son visage. Cet idée le séduisait, et Shiki était parfaite pour ce rôle. La double desertrice séduisait le coté malsain de Ranmaru...

"Un accord ne peut petre bon seulement si les deux parties sont d'accord... Qu'en penses-tu?"

Il se cambra en arrière, comme pour s'étirer. Son pardessus craqua un peu sous l'éffort de souplesse. Ranmaru émit un petit gémissement, au creux de l'oreille de la nuke-nin, presque sensuel.

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Shiki détourna légèrement le visage, plantant son regard noir dans celui de Ranmaru. Il devait être aussi stupide que les deux nouveaux pour parler ainsi, ou alors elle n’avait rien compris. Mais ce qui énerva un peu plus la jeune femme était la prétention de cet homme, la prétention de connaitre les goûts et les couleurs de Shiki.

« Parce que tu crois sincèrement que j’aime ‘sentir ces femmes’ ou ‘gouter le sang’ ?! Tu me prends vraiment pour une idiote toi aussi, tu crois sincèrement que je vais me rabaisser à être maitre de pauvres gamins à peine sortis des jupons de leurs mères ?! Je n’en ai strictement rien à faire de tes histoires, tu comprends ça ? »

Ceci à peine dit, elle dégaina un kunai et vola contre le corps de Ranmaru, l’arme tranchait presque la gorge, fleuretant avec la peau. Son visage était à la fois froid et enragé, ses yeux parés de leur étrange bleu respiraient le sang à l’image de ses paroles. Mais il y avait une faille, une légère ouverture dans sa prise qui permettrait à Ranmaru d’inverser la tendance et de tenir Shiki sous le même glaive. Restait à savoir s’il était assez futé pour éviter sa propre mort qui serait sans douleurs et imposer son respect à la jeune femme.

« Rien. A. Faire. »

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Ranmaru ne prit pas ombrage de l'acte de la jeune femme mais ne comptait pas se laissait tuer pour autant. Pour une génin shikki était capable, et la vitesse des deux protagonistes était identique... Pour y remédier Ranmaru utilisa un de ses nimpo, facile à utiliser car sans taos.

*Sushin*

La main de Ranmaru fut donc la plus rapide. Il saisit la main meutriere de Shiki avec sa main gauche le tournant le poignet et serrant la gorge de cette dernière de la main droite:

"Je te concidère comme mon égal Shiki, tu as déjà mon respect, ne pousses pas trop loin non plus..."

Avait dit Ranmaru, lâchant ses mots entre ses dents serrées.

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Un simple mouvement, démonstration de force, Ranmaru fut suffisamment intelligent pour saisir la chance que la jeune femme lui accorda. Il l’avait fait, et réjouit Shiki par la même occasion. Elle ne parlait pas, du moins pas tout de suite, la jeune femme prit le temps de laisser Ranmaru apprécier cet instant, laisser la circulation de son sang diminué au niveau de sa tête, laisser le temps à ses poumons tenter en vain de chercher l’air, suffoquer comme toute personne le ferait dans une telle position. Shiki souhaitait que Ranmaru prenne conscience de la puissance que l’on ressent lorsque l’on tient la vie de quelqu’un du bout des doigts, la sensation que procure le fait d’ôter la vie dans les longs tourments de la victime. Les bras balans, presque inerte, Shiki se laissait soumettre, son visage si diabolique quelques secondes auparavant n’était plus que celui du jeune femme apeurée, le visage de celle qui supplie, celle prête à toutes les concessions pour survivre. C’était cela qu’elle laissa le temps à Ranmaru de sentir, jauger, apprécier. Lorsqu’elle sentit ses forces lui échapper presque totalement, Shiki s’exprima, du moins essaya, quelques mots étranglés, noyés par la pression sur sa trachée.

« Tu… tu …sens… » Un bruyant râle sec se fit entendre, contraction du tube respiratoire qui cherche la place nécessaire au passage de l’air. « Cette for…ce… C’est ça… que… …que …j’…aime… »

Ses paroles furent ponctuées par un rire, un rire morbide appréciant presque la souffrance procurée par la poigne du chuunin. Un rire démoniaque arraché par la douleur et le plaisir.

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Le regard de Ranmaru s'emballa... Il ne manqua pas grand chose qu'il ne tue Shiki... Il regadait la kunoichi, telle un pantin désarticulé. Ses poumons vides la faisaient suffoquer et cela extirpa un petit soupir rejouit de Ranmaru...

"Je saisis parfaitement ce que tu recherches... Et je n'étais venu que t'assurer que je ferai en sorte que personne ne vienne gâcher tes instants de plaisir."

Ranmaru ressera encore sa prise. Puis il projetta Shiki au loin. Laissant une belle trace rouge sur le cou de la génin

"Tu me plais, et je sais pourquou tu plaisais à mon senseï... Tu es la seule génin du village pour qui j'ai autant.... D'estime. j'ai des relations avec Orochi, mais ce sont d'autres sentiments... "

Puis il sourit, d'un air malsain

"C'est toujorus quand on fait des compliments que les femems tentent de nous assassiner!" Il ria à gorge déployée.

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Shiki n’entendit que vaguement les paroles du chuunin, déjà son esprit partait et ce ne fut pas l’ultime pression de Ranmaru sur sa gorge qui allait arranger les choses. Ses yeux étaient prêts à se révulser d’un instant à l’autre mais la prise disparut soudainement. Elle sentit son corps voler, désobéissant à ses ordres, une feuille portée par le vent avant de mourir irrémédiablement sur l’herbe fraiche de la forêt. La jeune femme tenta malgré tout de se réceptionner, pliant légèrement les jambes pour amortir, mais sans succès, les carences de ses muscles en oxygène étaient bien trop importantes, mais rouler dans l’herbe, le choc du tronc contre son dos, tout cela ne l’intéressait plus. Seule la hargne de Ranmaru comptait, le fait qu’il ait ressenti ce qu’elle appréciait, qu’il lui-même prit un certain goût à cela ne serait-ce que cette fois. Shiki se redressa, lentement afin d’oxygéner son cerveau pour ne pas perdre de nouveau l’équilibre, sa vision teintée de gouttelettes noires que sa mains ne pouvaient essuyer, elle cherchait du regard la position du chuunin. Elle souriait. Un rire psychédélique déchira le calme de la forêt, Shiki se sentait comme comblée, et c’est ainsi, les épaules relâchées, le souffle haletant, le pas chancelant qu’elle revint non loin de Ranmaru.

« Orochi hein… »

Le rire de Shiki résonna de plus belle, les yeux plantés dans ceux de Ranmaru, l’air ingrat et à la fois émerveillé, un corps qui respirait la contradiction, Shiki s’extasiait.

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Ranmaru regardait Shili l'air amusé. Il croisait les bras, souriant, commençant à apprécier la jeune femme comme Ryoko l'appréciait à l'époque. Il attendait, écoutant le rire de Shiki... il attendait qu'elle récupére la suite. Ranmaru allait épprouver la jeune femme, voulant voir ce qu'elle avait dans le bide, et pourquoi pas, renforcer un peu se corps qui aimant tant que ça se coller à celui des autres. Il resta ainsi attendant aussi que son jutsu ne se finisse. Il voulait être sur un pied d'égalité de ce coté avec la génin, car il voulait lui donner une leçon de téchnique et non lui mettre une raclée... Quand il pensa Shiki prete

"Aller, bouges tes fesses!"

Ranamru dégaina rapidement son Katana, et donna un large coup de taille... Trop court bien entendu, cela était pour donner l'occasion à Shiki de reculer et de se tenir sur ses gardes. Intantanément, il rengaina et adopta une garde étrange: Ranmaru avait la jambe droite, sa jambe d'appuie fléchit à l'extrême, alors que sa jambe gauche était, quand à elle, tendue à l'extreme. Il déploiya ses bras paumes vers le ciel. Le bras droit était surélevé alors que le gauche était bien plus bas. Neanmoins, le dos du chuunin était droit, seul son bassin s'était incliner. La position de Ranmaru ressemblait fortement à du Kung fu mais adapté à sa sauce.Le regard flamboyant, il regarda Shiki, et l'incita de la tête à montrer ce qu'elle savait faire de son Taïjutsu.

*On va voir si t'as retenu les leçon de Ryoko ma belle.*

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Shiki esquissa un petit de recul pour éviter la lame de Ranmaru, elle le toisait frénétiquement, ses yeux ne cessaient de bouger pour admirer la position de Ranmaru, car oui, c’était bien de l’admiration qui habitait ces deux prunelles bleues. La jeune femme contemplait la position dans laquelle se tenait, un artiste au combat, alors qu’elle, elle se battait dans un style moins académique. Shiki avait apprit à se défendre sur le tars, usant de son environnement, un style se rapprochant plus du combat de rue que des vrais arts du Taijutsu.

Un craquement, la tête de la jeune femme formait un angle improbable avec son dos. Un sourire, celui du prédateur, le chakra commençait lentement à filtrer au travers de sa peau, signe de l’excitation montante qui gagnait la moindre de ses cellules. Elle crépitait, hurlait sa rage intérieurement, son souffle s’accéléra, sa poitrine tout comme son dos et son ventre se gonflait et se dégonflait sur un rythme impressionnant, elle n’était pas essoufflée, juste terriblement excitée.
L’ombre s’élança, Shiki courut sur trois pas, jusqu’à arriver à l’allonge de ses interminables jambes, la jeune femme entreprit un tour sur elle-même. Le long manteau rappelant le pelage des corbeaux, discrètement saisi entre deux doigts, vola à hauteur du visage de Ranmaru, comme porté par la jambe de la jeune femme. La feinte était astucieuse, mais la jambe se replia au dernier moment. Le long manteau de Shiki retomba sur le visage de son ennemi en réponse au mouvement de la jeune femme, elle s’était accroupie sur la fin de son tour, prenant appui sur la même jambe qui parcourait l’air quelques instants plus tôt, alors que la deuxième voyageait rapidement, au raz du sol, en direction de la jambe d’appui de Ranmaru, emportée par toute l’énergie accumulée par la feinte.
Elle frapperait sa cheville, forçant Ranmaru à perdre l’équilibre, ainsi elle aurait brisé sa garde et reprit un avantage.

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Ranmaru vit la jeune femem s'élancer, d'un pas agile et gracieux. Shiki semblait passer à l'offencive avec une telle rage que Ranmaru ne put que sourire devant tant de motivation. Le coup semblait venir droit sur le visage de Ranmaru, qui par reflexe mit ses bras en croix devant son facièsse... Soudainement il comprit la feinte:

*Trop tard, et m...*

La jambe de Shiki percuta violament la jambe d'appuie du shinobi. Immédiatement, il fut désiquilibré, son corps penchant vers la droite, sous l'impulsion du coup. Ranmaru n'hésita pas une seconde, et son sourire revint. Ryoko lui avait toujours appris que l'improvisation était la clef de la réussite en taïjutsu et il semblait que Shiki ait reçu le même enseignement. Se laissant partir sur la droite, Ranmaru se réceptionna sur ses deux mains, les utilisant pour appliquer une rotation à son corps. Tel une toupie, il tourna avec une certaine amplitude, sa tête en bas. Les jambes bien tendues du Shinobi prirent de l'élan et s'abbatirent tel un marteau vers le visage de Shiki... Ce n'est qu'au dernier moment, qu'il les entrouvrit pour essayer de prendre la tête de Shiki en tenailles, visant à présent le coup de la kunoichi. Le visage du shinobi avant changé, il était on ne peut plus sérieux

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Le coup avait porté ses fruits, pour éviter la chute qui lui serait fatale, Ranmaru ne pouvait que poser les mains à terre. Poursuivie sur la lancée, Shiki changea rapidement de jambe d’appui dont le pied semblait comme glisser sur l’herbe rendue basse par leurs pas. Le léger dégagement de chakra sous la plante de son pied formait une sorte de coussin. La deuxième jambe, tendue, prenait directement la direction des poignets de Ranmaru, cette fois-ci sa chute serait inévitable. Un sourire sadique se dessina sur le visage de Shiki, mais rapidement, bien trop rapidement au goût de cette dernière, il s’estompa. S’il y avait une chose qu’elle n’avait pas prévue c’était bien que le pied du chuunin vienne retomber en plein sur son visage. Il lui fallait faire un choix, encaisser et frapper Ranmaru à pleine puissance ou parer en diminuant son impact sur les bras du chuunin. Le choix vite faite, perdant un peu de son équilibre, Shiki croisa à son tour les bras au dessus de son visage. Le choc fut rude, le tissu de son haut lécha légèrement la pointe de son nez dont Shiki n’osait imaginer l’état si elle n’avait pas agit comme cela. Néanmoins, le coup sur les poignets de Ranmaru atteignit son but, chassant les seuls appuis du garçon avec le sol qu’il ne tarderait pas à rencontrer.
Statu Quo.
La première escarmouche fut de toute beauté, chose que Shiki apprécia à sa juste valeur. Un sourire en coin, satisfait, Ranmaru n’était pas un petit rigolo.

« Pas mal pour un type comme toi. »

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« Pas mal pour un type comme toi. »

"Et encore jeunette, tu n'as rien vu!"

*Elle n'est pas mauvaise... Meilleur que moi quand j'avais son rang.*

Les deux corps s'étaient écartés, se jaugeant l'un l'autre. Ranmaru changea de posture. Ses mains devinrent crochues, le bras droit replié laissant la main prend du visage. Le bras gauche quand à lui, était devant le chuunin, le coude légérement plié. Ses jambes étaient fléchies, la jambes gauche devant. Ceci était à nouvea un genre de kung fu... Sans doute basé sur le tigre ou un truc du genre...

Ranmaru prit son élan, essayant d'être rapidement à distance de coude... Il profitait de sa connaissance des distances de combats. Effectivement, il en existait trois: La distance de pied, la distance de poing et enfin la distance de coude. Ranmaru se plaça à la distance de coude, où les mouvements rapides du genou ou des coudes prenaient toute leur ampleur. La main droite de Ranmaru partit rapidement en direction du visage de Shiki pour... Manquer sa cible. Le coude gauche du chuunin se dirigeait vers le menton de la génin et c'est là où la feinte se voulait astucieuse. Ranmaru voulait utiliser sa main droite, à présent dèrrière la tête de Shiki, pour la saisir et la propulser vers le coude meurtirer... la somme des deux élans pourrait causer de grands dommages.

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« Hehehe. »

Droite et fière, Shiki se tenait face à Ranmaru. Une nouvelle fois elle l’admirait prendre une position beaucoup moins esthétique mais dont elle ne pouvait que redouter l’efficacité. L’ennemi prit son élan, sa course était parfaite, et sa garde laissait suggérer un nombre imposant de coups de possibles. Qu’allait-il faire ? User d’une feinte comme la jeune venait de le réaliser ? Un coup direct ? Une rotation sur lui-même ou un fulgurant coup de ses jambes ? Une infinité d’idée voyageaient dans la tête de la jeune femme qui regardait le garçon s’approcher à toute vitesse. Plus que deux mètres, un, non ce n’était pas une feinte, c’était un coup direct. Shiki avait perdu trop de temps à réfléchir au lieu de se fier à son instinct, première erreur qu’elle ne réitérerait pas. Comme un reflexe, les bras de Shiki se croisèrent devant son visage afin d’encaisser le choc en limitant les dégâts, un peu en arrière pour amortir le coup. Impossible ! De toutes les ruses qu’elle aurait pu imaginer, celle-là n’en faisait pas partie. La pression sur l’arrière de son crâne fut terrible. Un coup d’œil entre ses bras croisés, le coude de Ranmaru filait à toute vitesse. Le choc. Le contact fut rude, une nouvelle fois le tissu vint fleureter avec son visage au niveau de son front, la pression était terrible mais Shiki encaissait. C’était trop, la jeune femme sembla tout d’un coup comme prise de rage, les lèvres striées à l’image de son visage déformé par une grimace monstrueuse, Shiki concentra toute ses forces pour se dégager de la position dans laquelle les deux combattants se trouvaient. Vive douleur sur les avant-bras, elle souffrait mais le mal semblait lui donner encore plus de force que la jeune femme utilisa pour écarter le bras gauche de Ranmaru dans les airs. Cela n’était pas trop difficile, elle avait les bras croisés, les muscles compressés et prêts à se mettre en action, lui venait de donner son coup libérant ainsi l’énergie accumulée.
La réponse ne se fit pas priée, le bras gauche en l’air, la main droite derrière la tête de la jeune femme, Ranmaru n’avait plus de garde. Shiki, elle, se contenta d’utiliser la position repliée de ses bras pour les passer derrière la nuque du garçon à l’image de ce qu’il venait de faire, le forçant ainsi à rester au contact. Elle était folle, enragée, possédée, elle ne vivait que pour cela, faire mal du plus fort qu’elle le pouvait. Les esprits d’autrui représentaient son terrain de jeu favori, mais la douleur physique n’était pas non plus sans restes. Tel une adepte de la boxe thaïlandaise, Shiki gardait son adversaire à la même distance que celle qu’il s’était accordé pour son coup, juste ce qu’il fallait pour que le genou droit de Shiki puisse l’atteindre à plein puissance. Hors de contrôle la jeune commença à frapper, frapper, frapper, frapper sans relâche dans le ventre du garçon, il cèderait le premier, elle en était sûre.

Invité

Ranmaru fut dans un premier temps satisfait que sa petite feinte ait marché, mais la suite allait moins lui plaire... Beacoup moins. La jeune fille avait saisit le cou de Ranmaru avec une telle force... Les coups de genoux pleuvaient, sur l'abdomen de Ranmaru, secouant ses vicères. Les yeux du jeune homme se révulsèrent un peu...

"BLAAM BLAAM BLAAM"

Ranmaru ne compta pas les coups... Le goût de sang montait dans sa bouche, son nez en lâcha quelques gouttes écarlates. Ranmaru aimait le combat "propre" mais il pouvait être un vrai enflure lui aussi... Il cracha d'un long trait tout le sang accumulé dans les yeux de Shiki, ses mains ne pouvant plus la protégér. Le genou droit de la genou fendait l'air en direction de l'aine de Ranmaru, Il le repoussa utilisant sa propre jambe gauche, puis cette dernière se détendit d'un coup sec et puissant vers la jambe d'appuie de Shiki. Ranmaru frappa le coté de l'articulation, au niveau du menisque. Espérant que la douleure ferait dessérer l'étreinte de Shiki sur sa tête, il allait essayer de projter sa tête en direction du nez de cette dernière.

» Perdu... Un jeune homme et son Tigrou
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