Naruto Gaiden
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 Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]

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Hitogoro
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MessageSujet: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeVen 16 Nov - 4:49

Katsue envolée, Ranmaru en vadrouille, Orochi partit elle ne sait où, Ayane se retrouva seule au village Nuke-nin. Seule, pas tout à fait à la vue du nombre de nouveaux déserteurs qui avaient rejoint l’enceinte du village mais personne qu’elle ne connaissait réellement et avec qui la gamine aurait aimé passer un peu de temps. Il y avait bien Hideshi, mais son poste de Nukekage lui prenait assurément beaucoup de temps qu’il ne pouvait ainsi pas lui consacrer. L’Hitogoroshi n’avait alors plus vraiment le choix quant à ce qu’elle devait faire. Seule, elle pensa à s’amuser, sauter, bouger, se promener, mais tout cela n’était réellement appréciable que si partagé avec quelqu’un, hors elle n’avait absolument personne.
C’était décidé, la jeune fille allait devoir travailler. Katsue était partie sans l’emmener, c’était clair qu’Ayane n’était pas encore assez forte pour assumer le poids de la vie d’un shinobi et ainsi partager les aventures de la Hyuga. Elle devait travailler, cela elle le savait pertinemment, mais encore plus pour pouvoir rejoindre tous les autres et les accompagner dans leur labeur. Elle devait être plus forte pour impressionner sa Katsue à son retour. Oui, c’était cela, elle devait travailler pour que l’on soit fier d’elle, que sa mère n’ait pas donné sa vie sans raison. Elle était décidée.

Un matin, au levé du soleil, Ayane se leva. Le vide de la case de Katsue sonnait comme une cellule sans âme qui accentuait le cafard de la jeune fille. Elle ne pouvait plus rester ici, ennuyée et s’ennuyant. L’Hitogoroshi prit un rapide petit déjeuner, un repas simple mais consistant qui lui permettrait de tenir une bonne partie de la journée afin d’économiser le peu de provision que son petit corps accepterait de porter, juste au cas où, elle était perdue dans la forêt. Un rapide ménage permit de remettre tout en place, et un peu plus même car elle agrémentait chaque jour la demeure de la Hyuga de sa petite touche personnelle. D’un lieu à l’apparence austère, la transformation s’opérait pour devenir un petit nid agréable et féminin, coquet et paradisiaque. La gamine était contente de son travail que Katsue ne manquerait pas de souligner, cela elle en était sûre.

Humant tranquillement l’air de la forêt en éveil, Ayane prit donc la direction que ses idées lui proposaient. Son sac en bandoulière, l’artefact enroulé autour de ses hanches, elle flânait au grès du vent, du son et des odeurs. Le bois pur, loin de l’odeur dégagée par les marionnettes, l’irradiait de sa beauté et de ses apparats majestueux. Tranquille, sans se presser, Ayane prit sans réellement s’en rendre compte le chemin du terrain d’entrainement caché de Ranmaru. Elle y avait appris un genjutsu amusant en compagnie du chuunin et d’Orochi qui lui permettrait de laisser planer la confusion dans l’esprit de ses adversaires quant à la position d’une lame quelconque grâce à la vive lumière que provoquait cette technique. Mais la jeune fille était partie sans véritable plan d’action. Elle marchait, désirait s’entrainer pour ravir les espoirs de Katsue, mais que faire ? Quel travail pourrait-elle effectuer ? Pas vraiment d’idées concrètes, le Genjutsu oui, mais qu’est-ce qu’elle pourrait faire dans ce domaine ?


« Je sais ! »

Oui, maintenant elle savait, pour impressionner Katsue, elle allait apprendre une nouvelle technique sortie de nulle part.

*Il me faut quelque chose d’impressionnant et qui laisse sans voix… Mais quoi ? *

Alors qu’elle marchait toujours, l’index posé sur ses lèvres et les yeux tournés vers le ciel pour appeler l’aide d’une hypothétique intervention divine, Ayane réfléchissait. Fouillant dans sa mémoire, cherchant quelque chose de pratique, ludique et impressionnante. Cela fait, son entraiment pourrait commencer.
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Hitogoro
Invité




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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeVen 16 Nov - 5:52

L’idée mit du temps à venir, mais au final, elle était là et c’était bien cela le plus important. Ayane décida d’apprendre une technique qu’elle avait lue dans l’un des nombreux ouvrages de la demeure Hitogoroshi. Véritable encyclopédie vivante, la gamine n’eut pas de mal à se rappeler du nom de la technique.

*Le Kokuangyou no jutsu ! Ca c’est une technique sympathique et qui impressionnera Katsue !*


Lasse de marcher, ses gambettes toutes aussi usées de la porter, Ayane laissa tomber ses fesses sur la souche d’un arbre légèrement écartée du chemin. La gamine se laissait aller à rêver à toutes sortes de choses, Suna en majorité, et ses habitants, ses commerces, l’académie et surtout, Hattori Hanzo le marionnettiste. Celui grâce à qui le bonheur qu’elle vivait aujourd’hui n’aurait jamais été possible. Sans l’envie d’en apprendre plus sur les marionnettes la jeune fille ne se serait jamais rendue chez cet artisan, elle n’aurait jamais rencontré Katsue et n’aurait donc ainsi jamais découvert cet endroit magnifique et pourtant isolé qu’est le village des déserteurs et ses environs. Massant délicatement ses longues jambes brunies par le soleil et leur teinte naturelle, l’Hitogoroshi se mit à réfléchir. Après tout, elle était là pour apprendre et progresser, pas pour se reposer d’être fatiguée de ne rien faire.

*Allez Ayane, réfléchi, souviens toi ! Le Kokuangyou no jutsu consiste à créer une zone d’ombre autour de la cible. Non, une zone de noir, en gros qu’elle ne voit plus rien. Si, il faut qu’elle voit, qu’elle voit du noir, donc il ne faut pas la rendre aveugle il faut juste… qu’elle voit du noir. Oui mais comment on voit du noir ?! Par définition du noir, c’est quelque chose que l’on ne voit pas puisque c’est le manque de lumière, et tout le monde sait que l’on voit grâce à la lumière qui vient dans nos yeux. Il faut donc faire croire qu’il n’y a plus de lumière…*

Pas facile en effet. Remarque cette technique n’était pas non plus de celles que l’on apprenait aux genins, enfin pas en général… Mais elle devait l’apprendre, ce serait amusant de faire tomber Katsue dans le noir, un coup elle sera là, celui d’après elle ne le serait plus. La gamine pourrait tout aussi bien lui sauter dessus par surprise si elle ne la voyait pas, ou alors faire des câlins à Katsue sans que les autres ne les voient. Ca oui, il lui fallait absolument cette technique.

*Alors, reprenons les bases. Cette technique nécessite huit signes pour malaxer son chakra. S’il faut altérer la vision cela veut dire que tout se passe par la vue. D’abord les signes.*


Toujours assise sur sa souche, la gamine ferma tranquillement les yeux pour ne plus être embêtée par le monde extérieur, elle fouinait au plus profond de sa tête la liste des signes et leur ordre pour malaxer convenablement son chakra et réussir ainsi ladite technique. Lentement, très lentement, Ayane effectuait des séries de Taos, marquant chacun d’entre eux par un léger souffle chaud et amusé qui ne représentait ni plus ni moins que le nom du signe correspondant. Haaaa, elle en savait des choses, peut-être trop, et il n’était vraiment pas facile pour la jeune fille de retrouver la bonne série de Taos nécessaire à l’accomplissement de la technique. Elle cherchait, réfléchissait, fouillait, fouinait même. Essayant et réessayant des séries de huit signes pendant de longues minutes durant lesquelles le temps semblait avoir cessé de tourner. Finalement, Ayane tomba sur la bonne série, celle qui lui semblait la plus cohérente car c’était un Genjutsu qui touchait la vue et manipulait le sens du même nom. Cela ne pouvait être que cela, cette série était la bonne, elle le pensait, non ! Elle en était sûre, et elle avait plutôt intérêt à avoir raison car une idée saugrenue lui vint tout de suite à l’esprit. Elle était là pour apprendre, aucuns doutes là-dessus. Mais pas seulement le Genjutsu car on lui reprochait souvent de n’être qu’une gamine loin de toute réalité, paradoxe pour une illusionniste, qui ne connaissait rien à la vie des shinobis. Et cela, elle le supportait de moins en moins. Aujourd’hui elle se prouverait et le prouverait aux autres d’ailleurs, qu’elle n’est pas qu’une pauvre gamine de salon, mais qu’elle pourrait assumer la vie sur le terrain et ainsi montrer à Katsue que sa protégée était prête à la suivre partout où la Hyuga irait.

Avant toute chose, il fallait bien assimiler la technique avant de prendre des risques inutiles. Assurée de son Tao de la chèvre, plus par réflexe et aide à la concentration qu’autre chose, la jeune fille ferma les yeux plongée dans son moi intérieur.
Noir total, silence, elle était coupée du monde extérieur. Son visage impassible reprit ses droits, elle méditait tout simplement.


*Comme maman le disait, il me suffit d’imaginer pour que les choses se réalisent. Oui mais il ne faut pas imaginer n’importe comment ! Alors manipuler la réalité pour faire croire qu’il n’y a pas de lumière… Je sais ! Manipuler la réalité pour faire croire qu’il y a quelque chose je sais le faire déjà ! Comme avec le Gyoukai Genjutsu qui est une technique beaucoup plus difficile, mais pour le moment, le Gyoukai Genjutsu je ne sais le faire qu’en produisant de la lumière, alors…*

Ayane rouvrit rapidement les yeux, excitée comme une puce, elle venait d’avoir une idée. Vidant un à un tout ce que contenait son baluchon, la gamine jeta un dernier coup d’œil dedans pour s’assurer qu’il n’y restait plus rien avant de le retourner, de lever les bras et… de se le mettre sur la tête. Le noir total, elle n’y voyait strictement plus rien, ou plutôt si, elle voyait mais simplement le noir. Le sac n’avait aucune source de lumière et se trouvait être suffisamment épais pour que les rayons extérieurs ne filtrent pas, lui masquant ainsi toute visibilité. C’était cela qu’il fallait qu’elle fasse à la cible, lui mettre un sac sur la tête ! Cloitrée dans cette étrange position, la jeune fille prit bien le temps d’analyser la façon dont ses yeux réagissaient, ses pupilles se dilataient à la recherche de la moindre once de lumière, son cerveau ressentait le noir total et considérait que ses yeux fonctionnaient parfaitement mais qu’ils ne recevaient aucune information excitant leurs rétines.

*Allez ! On se concentre et on travaille là-dessus !*

Ayane referma alors yeux, exécutant de nouveau le Tao de la chèvre. Le noir de son esprit était revenu telle une toile faite de rien sur laquelle elle n’avait plus qu’à dessiner. Elle se vit tout d’abord, assise dans la même position que celle où elle se trouvait actuellement, assise sur rien, mais là tout de même. Puis, comme pour l’apprentissage du Gyoukai Genjutsu, les alentours apparurent dans son esprit. Chaque élément venant à son tour, par le biais des cinq portes majestueuses que représentaient ses cinq sens. Les éléments affluaient et prenaient leurs positions dans sa tête, le chant des oiseaux sifflait à ses oreilles, l’air humide et agréable rentrait dans ses narines, le goût de sa salive filtrait au travers de sa langue, et tout ce qu’elle touchait passait par la porte du touché. Elle était là, la réalité était dans son esprit. Ou plutôt non, son esprit réagissait à la réalité. Tout était normal, rien n’avait encore été effectué mais la jeune fille venait de pénétrer dans son moi le plus profond, le moi qui prends conscience de l’univers qui l’entoure, le moi physique auquel se rattache son moi psychologique. La gamine se trouvait dans le lieu où son esprit et son âme fleuretaient avec la réalité. C’était ici, à l’endroit même où sa vie rejoignait toutes celles qui constituaient le monde, que la jeune fille se devait d’agir, ici qu’il fallait que le monde perde de sa splendeur et de sa clarté, ici que la lumière devait disparaitre petit à petit. Là, Ayane devait faire croire que le soleil n’existait plus, que les reflets de ses rayons constituaient un autre monde, dans un autre temps. Ici que les ténèbres devaient se développer. Lentement, très lentement, la gamine devenait nuée, fumée violacée qu’elle était lorsqu’elle et son chakra ne faisait plus qu’un. La nuée se promena dans ce monde « imaginaire » jusqu’à en atteindre la porte de la vue. Ici les informations arrivaient et prenaient place là où elles le devaient. La fumée violacée se plaça alors en travers de la porte, tout d’abord elle bloquerait l’afflux d’informations, le monde serait figé dans le temps, la cible bloquée dans ce qu’elle voyait déjà. Une fois assurée que le monde n’évoluerait plus, une partie de la nuée se déplaça de nouveau pour venir masquer un à un chaque détail visuel du monde arrêté qui restait dans son esprit. Aucun élément ne devait échapper à cette razzia de chakra. La gamine s’appliqua, posant son essence partout, comme la neige le ferait en hiver, couvrant le paysage de sa magnifique robe blanche immaculée. Assurée que cela était bon, la jeune fille ordonna alors à son chakra de grignoter chaque élément visuel qu’il recouvrait. Petit à petit, avec le calme et l’application de la jeune fille, le paysage disparaissait, elle sentait la souche mains ne la voyait plus, elle entendait les oiseaux mais leurs images disparurent. Elle avait trouvé la bonne formule pour réaliser ce jutsu, et il ne lui restait plus qu’à apprendre à le faire plus rapidement.
Ayane passa toute la journée à travailler dans sa tête, malaxant son chakra avec plus d’initiative et de concentration afin de rendre toutes ces étapes plus rapides les unes que les autres. C’était ainsi qu’elle travaillait.

Le soir venu, lorsqu’elle jugea que le travail était bon et qu’elle avait parfaitement assimilé ce qu’elle devait faire dans la tête de sa cible, Ayane mit son idée à exécution. Reprenant tout son barda sur les épaules, un casse croute à la main. Ses jambes la portèrent encore un peu dans le forêt. Un bruit, bruissement de feuillage à proximité. Ce qu’elle cherchait était là. Ayane se concentra, la série de Tao ne fit qu’un tour dans sa tête prête à être exécutée. Le regard sûr, loin d’être apeurée, Ayane attendait le moment fatidique.
Quelques secondes de plus lui permirent d’assurer sa concentration, et la bête surgit. Un sanglier ressemblant en tous points à celui qui l’avait pourchassée avant son entrainement avec Ranmaru surgit. Si le jutsu réussissait, alors la bête ne verrait plus et la jeune fille pourrait se déplacer sans être vue, sûrement que l’animal ne verrait même pas l’arbre qui se tenait dressé dans le dos de la gamine et qu’il s’assommerait lui-même. Le sanglier s’élança.
Huit signes, pas un de plus.


« Kokuangyou no jutsu ! »
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Katsue Hyûga
Mort
Katsue Hyûga


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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeVen 16 Nov - 17:50

Une journée d'entrainement...
Une journée tournée sur elle même. Faute de cobaye à qui faire subir ses expériences illusoires, l'Hitogoroshi se baignait elle même dans l'illusion, se manipulant elle même les sens, dans le simple but de parfaire sa maitrise. Ayane avait des facilités à créer ce qui n'était pas, à persuader les autres de choses qui n'existaient pas et ce, en partie, par sa conception si particulière du chakra et du Ninjutsu. Katsue lui avait appris les bases de ce qu'est le shinobi, mais rien de vraiment profond, quand à une psychologie ou un rôle... juste des bases pratiques, concernant le chakra. Le chakra, une énergie brute dans l'esprit de la Hyuga, qui se trouvait tellement imagée dans celui d'Ayane. Peut être était ce pour celà que la marionnettiste n'avait strictement aucune compétences en Genjutsu, alors que l'Hitogoroshi était un génie en la matière ? Toute la journée durant, l'esprit volatile de la jeune désertrice était cncentré sur cette seule zone de noir.

Au début, elle n'obtenait que des assombrissements mineurs. Puis, petit à petit, l'ombre gagnait du terrain sur la lumière. La nuit, même, ne fut pas assez obscure pour égaler les ténèbres qu'invoquait Ayane. Le ciel se mouchetait d'étoiles quand, enfin, la fraiche Nukenin parvint au résultat désiré : Perdue dans le noir, l'Abysse...

Bien entendu, la chose serrait moins simples sur les sens de l'ennemi, mais la kunoichi avait compris, dans l'ensemble, ce qu'il fallait faire. Et elle pourrait le reproduire.


[Tu gagnes 2 pts en Gen et 1 en Intel + le Kokuangyou no Jutsu.]
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Hitogoro
Invité




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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeSam 17 Nov - 4:56

Le sanglier fusa, Ayane répondit à son agression par quelques mots et les yeux plantés dans ceux de l’animal. La bête perdit l’équilibre, désorientée, stoppant net sa progression à quelques mètres de la jeune Hitogoroshi. Cette dernière se sentait ravie, la technique qu’elle avait tentée d’apprendre semblait avoir fonctionnée car le sanglier tournait bêtement la tête dans tous les sens comme si elle cherchait la plus petite once de lumière.

*Je l’ai fait ! Je l’ai fait ! Kat’ va être fière de moi, c’est sûr !!! »

Le sourire prit rapidement forme sur le visage de la gamine aux anges. C’était là la première technique qu’elle avait apprise seule et sur un coup de tête, en fouillant simplement dans sa tête. L’exercice était maintenant assimilé, et à ce rythme là, acquérir le savoir que sa petite tête de linotte garait en mémoire serait un jeu d’enfant. Peut-être même qu’alors, Katsue la considérerait comme une shinobi de son égal digne de la suivre dans les folles aventures où la Hyuga s’engageait.
Mais la nuit était maintenant tombée, Ayane devait rentrer au plus vite au village ou sinon, quelqu’un risquerait de s’inquiéter pour elle. D’autant plus que le sanglier était perdu, mais pour combien de temps ? Ayane ne savait pas encore vraiment la durée durant laquelle la manipulation du sens resterait en action, il lui fallait donc partir rapidement. La jeune fille reprit la route suivie pour venir jusque là, selon ses propres repères qui n’étaient pas forcement les plus utiles, un arbre, quelques plantes écrasées, une petite ouverture dans les branchages qui laissait apparaitre la lune et toute sa lumière, oui Ayane avait la sensation de reconnaitre les lieux et pourtant, elle n’avait pas non plus l’impression d’approcher des bordures du village.


*Noooon, je suis encore perdue…*

Muette, intriguée et légèrement apeurée, la jeune fille scrutait le paysage noirci par la nuit de ses deux noisettes en guise d’yeux. Aucun bruit, pas la moindre trace de vie aux alentours, simplement la flore qui suivait le rythme de la vie en toute tranquillité. Comme pourrait-elle s’en sortir ?! Comment retrouverait-elle son chemin ? La pauvre n’en avait aucune idée, et pourtant il lui fallait rentrer le plus rapidement possible. Un bruit, espoir… Non, malheureusement ce n’était que son ventre qui criait famine. Fouillant dans son sac, Ayane en tira son dernier casse croute. Tout en mangeant elle ne pouvait s’empêcher de pester contre elle-même de ne pas pouvoir porter plus d’affaires que cela. C’était stupide de voir son entrainement retardé par de telles carences physiques, mais elle n’y pouvait rien, sa vie était ainsi faite.
Après avoir tourné encore un peu en rond, cherchant désespérément le moindre signe familier qui pourrait la ramener à bon port, la gamine se résigna à dormir dehors. Que faire d’autre ? De plus cela pourrait peut-être l’aider à affronter ses peurs et s’aguerrir un peu plus. Le froid s’installait, ou plutôt, Ayane le ressentait réellement. Fatiguée comme pas possible, son cœur perdait le peu de forces qu’il lui restait, la légère brise s’infiltrait par la moindre ouverture dans ses vêtements pour marquer sa peau de son souffle glacial. Elle grelotait, frigorifiée, exténuée, lasse. Blottie contre un arbre, cachant ses jambes dénudées à l’aide de son sac. Ses bras croisés devant elle dont les mains agrippaient ses bras, la petite sombrait, lentement. Même si elle tentait de résister, son corps lui, ne semblait pas se soucier de sa volonté beaucoup plus que cela. Il s’endormait lentement pour échapper aux morsures du froid.


Ayane fut lentement réveillée par la douceur du soleil, et la faim qui tirait sur son ventre. Le jour semblait déjà bien avancé à la vue du soleil qui pointait déjà presque à son zénith. Elle avait du dormir longtemps, beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru et c’était cela qui lui déplaisait fortement. Certes depuis son arrivée au village nuke-nin, elle ne faisait pas grand-chose de ses journées, mais là non. Elle préférait ne rien faire et s’ennuyer plutôt que dormir sans arrêt. Debout ses jambes, un mal de ventre terrible provoqué par la faim, Ayane dépoussiéra ses vêtements avec d’amples mouvements du bras. Une feuille était accrochée par ici, une autre par là, un asticot qui semblait s’amuser à grimper le long de son mollet…

« BEURRKKKKK. »

D’une petite pichenette Ayane l’envoya valser vers son élément naturel, la terre. Son baluchon bien maintenu à son épaule, Ayane reprit sa marche en direction du village Nuke-nin. Il lui fut impressionnant de constater à quel point le paysage de la veille semblait si différent que celui qui s’offrait à ses yeux aujourd’hui. Comme si les ténèbres avaient eux aussi la faculté d’altérer la perception du monde par les êtres vivants. Chaque élément aperçu durant la nuit disparaissait lorsqu’Ayane tentait de les retrouver. Impossible qu’elle soit encore plus perdue au milieu de la forêt qu’elle ne se l’était imaginé. La faim était terrible, et bientôt elle ne pourrait plus faire grand-chose que de poser ses fesses par terre et attendre que l’on pense à elle.
Evoluant lentement, très lentement même au milieu de la végétation, Ayane aperçu finalement quelque chose qui l’intéressait. Quelques feuilles et branches dégagées plus tard, la jeune fille reconnu immédiatement l’animal. Haut sur pattes, quelque peu maladroit, un équilibre apparemment précaire mais de petits bonds pleins d’agilité, le poil brun, court et tacheté de blanc, deux étranges bois, elle en était sûre.


« Un Bambi !!! »

Les yeux pétillants de merveille, et la mine rougit par la surprise, Ayane laissa s’échapper le mot avec une joie non contenue. L’animal était beau, charmant et donnait envie de le caresser. Mais en réalité, et totalement à l’opposé de la personnalité de la gamine si proche de la nature, le joli Bambi devint rapidement une viande grillée et appétissante dans l’esprit de la jeune fille. Elle avait faim, et à l’heure actuelle cette sensation passait largement par-dessus tout. Il fallait le capturer et le cuisiner. Il le fallait.
La langue pincé entre ses dents, Ayane s’approcha lentement, très lentement pour ne pas effrayer l’animal. Si elle arrivait suffisamment près, peut-être qu’elle réussirait à lui sauter dessus, ou lui faire une technique ou quoi que ce soit d’autre. Sa tête se retourna, posant son regard stupide en direction de la gamine. Echec. L’animal prit son élan et démarra sa course à toute allure, d’une course à quatre pattes chaloupée entre les arbres.


« C’est de la triche ! Tu as plus de jambes que moi. »

La gamine courut un long moment derrière la bestiole avec le vain espoir de la rattraper. Mais impossible. Il lui faudrait trouver une autre façon de faire cela.

*Peut-être que… S’il dormait il ne pourrait plus rien faire. »

C’était décidé, Ayane trouverait le moyen de faire dormir cette bête qu’elle n’approcherait pas et dont elle ne pouvait planter son regard directement dans le sien. Il fallait trouver quelque chose. Mais quoi ?! Presque aussi fatiguée que la veille au soir à cause de la faim, Ayane se posa finalement dans ce qui semblait être une petite clairière. Elle était assise en tailleur, l’artefact reposant au creux de ses jambes, elle réfléchissait.
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Hitogoro
Invité




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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeSam 17 Nov - 5:41

*Il faut que je le fasse dormir le plus rapidement possible. Hmmm comment faire cela ?!*

Assise en tailleur, les yeux fermés pour se concentrer, la gamine réfléchissait, cherchant dans ses souvenirs toutes les sensations qui pouvaient se rapporter au sommeil afin de rendre le Bambi hors d’état le plus vite possible.

*Je sais ! Je ne pourrais pas le faire dormir directement car en y repensant, je sais pas du tout comment faire cela, je ne sais rien de ce qui se passe au moment où l’on tombe dans le sommeil. Par contre, peut-être que… si j’essaie de lui donner envie de dormir… Il faut que j’apprenne à donner une envie irrésistible de dormir. Quelle technique ? Quelle technique ?! Cherche Ayane, cherche, souviens-toi !*

Ayane fouillait de nouveau dans sa mémoire comme elle l’avait fait la veille, son cerveau repassait chaque page de l’épais ouvrage regroupement un nombre impressionnant d’informations sur le Genjutsu à la recherche de quoi que ce soit qui avait un lien avec le sommeil.

*Trouvé ! Le Nehanshouja. C’est ça qu’il me faut. On endort l’ennemi avec des plumes hein. Parfait pour moi parce que le Bambi court et saute un peu trop pour que je puisse tisser le moindre lien avec lui. En revanche si je fais tomber tout plein de plumes, il ne pourra pas y échapper. Hmmm, des plumes de quoi d’ailleurs ? Je ne crois pas que cela ait vraiment de l’importance alors je vais prendre des plumes d’hirondelles ! De belles plumes blanches toutes droit tombées de la queue d’un de ces oiseaux. De cette façon, je n’ai qu’à mettre mon chakra dedans et dès que le Bambi verra les plumes mon chakra pourra faire effet.*

La petite fronça un peu plus les sourcils, se plongeant toujours plus loin dans ses recherches.

*Alors, faire dormir. Hier c’était violent, en quelques secondes j’étais K.O. Il faut que je fasse pareil. Reprenons étapes par étapes. D’abord, j’ai une forte sensation d’impuissance, comme si mon corps tournait au ralenti. Ensuite quelques troubles somatiques, une ivresse, sensation de manque d’air, des palpitations, et je me souviens que le monde devenait flou, comme s’il se renversait. Il bougeait seul et mon corps trop lent ne pouvait plus le suivre, et là…*

« Boum, je me suis effondrée de sommeil. C’est exactement ça qu’il faut que je fasse ! »

Ayane avait maintenant toutes les étapes en tête, il ne lui restait plus qu’à les retravailler avec son chakra pour arriver au résultat final, un travail qui aboutirait au sommeil du Bambi lorsqu’il verrait les plumes.
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Hitogoro
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeLun 19 Nov - 17:58

La gamine se replongea dans sa concentration. Il lui fallait réussir coûte que coûte, sinon son estomac risquait de crier famine encore pas mal de temps. Elle se tenait toujours sur sa souche, confortablement installée, le Bambi à quelques mètres, fier, le cou baissé pour que sa gueule puisse déchirer les herbes de la forêt. Il était paisible, au moins aussi paisible que l’Hitogoroshi dans son expression cadavérique.
Sa vue se troubla lentement à mesure que ses paupières se refermaient sur les deux noisettes qui lui offraient la vue. Son corps entier, tressaillit lorsqu’un léger souffle frais vint parcourir l’épiderme féminin, mais rapidement, tout ceci s’envola. Il ne restait plus qu’elle et personne d’autre. Le jour venait à peine de se lever que déjà, la gamine se replongeait dans le noir le plus profond. L’arbre mort fit son apparition le premier, il se tenait droit et fort, guettant le manque de force de son hôte pour reprendre le dessus, mais la dualité violacée qui s’enroulait autour de chacune de ses branches parvenait toujours à le contenir, pour combien de temps ?
Comme elle l’avait fait la veille, Ayane prit le temps nécessaire à rentrer au plus profond de son âme, à la limite entre le conscient et l’inconscient, là où le monde était son domaine, et où elle-même en était le maitre. Le paysage qui l’entourait prit petit à petit forme dans sa tête, les yeux fermés, sans réellement voir, son être plaçait chaque élément à sa place. Un immense alliage noir et blanc où les éléments n’étaient représentés que par leurs formes. Ayane ouvrit finalement les yeux tout en maintenant sa concentration, les couleurs gagnèrent finalement son esprit.
Sa nuée tourbillonnante se tenait au milieu de tout cela, au milieu du vent, des fleurs, des animaux, des arômes, la sensation de ne faire plus qu’un avec le monde s’immisça peu à peu, la sensation d’en maitriser chaque détail, de faire pousser un arbre si elle le voulait, et d’y intégrer une famille d’oiseaux migrateurs passant dans le ciel à la recherche de leur nouvelle demeure. La petite se sentait bien, comme à chaque fois qu’elle se trouvait dans cet état. Prête à tout réaliser.
La jeune fille se concentra de nouveau sur son objectif, celui de faire dormir le Bambi via la technique des plumes. Ouvrant la paume de sa main, Ayane s’attela en premier lieu à matérialiser son chakra sous forme d’une plume, juste une pour être sûre de ne pas faillir sur ce point. La petite boule violacée comprimée dans sa main se détendit lentement jusqu’à obtenir une forme beaucoup plus plane, puis la jeune fille se concentra pour faire apparaitre une sorte de tige centrale, cela fait, elle s’appliqua à séparer son chakra de part et d’autre de la tige pour former des dizaines de poils suffisamment long et souple, et à la fois doux pour que ce soit une plume. La forme était là, il ne lui restait plus qu’à donner la couleur, un blanc magnifique presqu’immaculé, un blanc qui vous plonge dans un monde totalement différent de celui qui nous entoure. Une lumière proche de celle des anges, une lumière qui fait rêver.
La première plume était faite, une simple matérialisation de ses pensées, sans aucune spécificité particulière si ce n’est être une illusion. Pour s’en convaincre un peu plus, la jeune fille referma délicatement la main, et la rouvrit presque aussitôt, la plume n’était plus là, mais gravée dans sa mémoire.

Cela fait, la jeune fille fouilla à nouveau ses souvenirs. Son but était simple, les signes, connaitre les signes pour ne pas se tromper. L’esprit déjà entrainé par la veille, l’Hitogoroshi n’eu pas vraiment de difficultés à retrouver la composition exacte des gestes à exécuter pour malaxer son chakra. Elle prit d’ailleurs un peu de temps pour travailler l’enchainement. Lentement tout d’abord, puis en accélérant petit à petit, jusqu’à atteindre le compromis maximum entre rapidité et précision pour que son chakra puisse être suffisamment bien malaxé.


*Cette étape est peut-être la plus importante. Car une fois que je connais la technique, je sais ce qu’il faut faire pour la réaliser encore et encore en termes de manipulation pure de chakra. Par contre les signes, c’est à chaque fois une nouvelle épreuve. Si l’on n’est pas suffisamment entrainé, il y a de fortes chances de rater si l’on est pressé ou stressé.*

Ceci dit, Ayane réalisa encore une dizaine de fois la série de Taos afin d’en maitriser toutes les subtilités.

*Maintenant, il faut que je travaille mon chakra pour donner à mes plumes les propriétés nécessaires à faire tomber quiconque les voit de sommeil.*

Ayane se replongea dans ses sentiments les plus profonds, ses souvenirs, ses sensations. Il lui fallait se rappeler tout ce que son corps avait subit la veille. Elle réfléchit, encore un peu, un peu plus, et se retrouva finalement dans le passé. Elle se revoyait assise le long de cet arbre, les épaules relâchées, le souffle court, un léger mal de tête du au manque de sommeil. Elle ne voyait presque plus, vision partagée entre le noir et la lumière et dont la dernière partie semblait comme prise par le flou. Ses paupières se refermaient lentement, le monde tournait à en lui donner le vertige, ses jambes commençaient à trembloter avant d’être vraiment flageolantes. Enfin, elle sombra.
C’était tout cela qu’il lui faudrait imprégner à ses plumes. L’Hitogoroshi se plongea alors dans son moi, elle se tenait dans ce paysage paradisiaque, représentée par son apparence réelle qui devint rapidement une simple nuée de son essence. Il fallait qu’elle ressente tout cela pour l’imprégner à son énergie. Chaque élément devait prendre sa place lorsqu’elle le lui commanderait. D’abord une sensation corporelle intense, la fatigue, être lasse, puis altérer les autres sens un à un comme si le corps n’était plus en mesure de suivre le rythme du monde. Déjà, Ayane se sentait fatiguée, prête de nouveau à sombrer, sa représentation d’elle-même dans son esprit perdait en force et en vigueur, la nuée tournoyait sur un rythme lent, très lent comme vide de toute énergie. C’était exactement cela qu’elle voulait. Mais pas sur elle, dans les plumes…
La gamine composa alors rapidement les Taos du Nehanshouja, à mesure que les signes étaient accomplis la nuée reprit force, tournoyant de plus belle avant qu’une partie de cette dernière n’éclate. Elle sentait une partie d’elle-même se détacher lorsque les mots furent prononcés.


« Nehanshouja no jutsu ! »

Le Bambi était toujours là, quelques lapins aussi, Ayane sourit, les plumes tournoyaient dans les airs juste là où il le fallait pour que les bêtes sombrent dans le sommeil. Mais ce n’était pas tout. La gamine se demandait si elle avait correctement travaillé son chakra pour inciter les animaux à s’endormir.
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Katsue Hyûga
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeLun 19 Nov - 18:56

« Nehanshouja no jutsu ! »

La voix d'Ayane résonna dans l'air, vibrant, se muant en un son ressemblant à celui du gong, une onde pure et durable. Les plumes se mirent alors à pleuvoir, douces et lentes, effectuant des mouvements de balancier dans leur chute innexorable vers le sol. Le bambi, ainsi que les lapins, s'immobilisèrent, regardant ce phénomène avec une curiosité visiblement mêlée de crainte.

Après avoir tourné la tête dans tous les sens, l'animal ne sembla pourtant pas décider à faire la sieste. Au contraire, il semblait stressé. Ayane avait elle échoué ? Non, puisque la bête tomba finalement à genoux. Son regard se voilà, puis elle tomba dans l'inconscience.



Ayane gagne 1 pt en gen et 1 pt en intel + le Nehanshouja no jutsu.
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Heïon

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMar 20 Nov - 1:19

Cela faisait maintenant une semaine qu’Heïon avait pénétré l’enceinte des Nuke-nin et si le simple fait de s’être manqué dans sa tentative de suicide improvisé le rendait finalement heureux, il n’en ressentait pas moins l’indescriptible besoin de se retrouver un peu seul avec lui-même afin de profiter de ses instants de flânerie qu’il affectionnait tant. Malgré quelques rencontres intéressantes et relativement bienveillantes comme le fut par exemple celle d’avec son sauveur, Ranmaru, puisque c’est ainsi que se prénommait l’homme à la cigarette, ce village restait cependant étrange et les personnes qui y vivaient ne lui donnaient guère envie de s’attarder dans cet endroit chargé d’une atmosphère étouffante et dans lequel il avait la sensation de devoir surveiller ses arrières en permanences bien qu’il est promis de les suivre dans leur quête. Ce jour là donc, il attrapa un sac à dos posé sur la table basse de la case que les déserteurs avaient mit à sa disposition, y inséra autant de nourriture que celui-ci pouvait contenir, puis passa les deux lanières autour de ses épaules avant de quitté la demeure et de se diriger vers l’entrée du village caché. A chaque pas ses yeux rouge balayaient l’espace avec la plus grande méfiance, non seulement pour ne pas se prendre un kunaï ou autre objet dans le dos, mais également pour s’assurer que personne ne le repèrerait et viendrait lui briser le doux rêve qu’il caressait désormais…prendre enfin le temps de se pavaner dans l’herbe humidifiée par la rosée matinale avec pour seul objectif de s’attarder dans ses réflexions paresseuses. A pas feutrés, il atteignit les portes de la cité, jeta un dernier regard autour et quitta l’endroit direction le cœur de la forêt, le visage illuminé par un bien être non dissimulé. Le soleil s’élevait doucement dans le ciel, ses quelques rayons qui réussissaient difficilement à percer au travers des épais feuillages s’y répercutant dans une teinte verte orangée du plus bel effet. Ici, le sens du mot caché prenait toute sa dimension tant les arbres étaient proches comme pour ne rien laisser passer d’autre que les sons bucoliques qui venaient siffler aux oreilles du garçon. Il ne savait pas bien vers où il se dirigeait, mais quoiqu’il arrive il savait que les moments de solitudes qu’il s’apprêtait à vivre lui ferait le plus grand bien. La bonne humeur était au rendez vous ce matin et les souffrances des jours précédents lui semblaient à présent bien loin. Un sourire par ci en direction de l’écureuil qui s’activa, au passage du jeune homme, de grimper sur la première branche venue, un clin d’œil par là, pour accompagner l’envol d’une famille de perdreaux plus habituée à être chassée par les hommes qu’à recevoir leur bénédiction, une courte halte afin de caresser le lapin de passage, sans bien sûr oublier Saru, le ouistiti qui trônait sur son épaule droite depuis le début du trajet. Au bout d’une matinée complète de marche oisive, Heïon s’arrêta enfin, bailla largement en étirant les bras comme s’il voulait enserrer la forêt entière et pris une profonde respiration afin d’emmagasiner dans ses poumons une quantité maximale de cet air purifié. Il se passa machinalement la main dans les cheveux dans l’espoir vain de les dénouer, jeta un œil curieux sur les environs et aperçu l’endroit idéal pour s’allonger et profiter…juste profiter…un mot que sa rencontre avec les Nuke-nin avait presque failli faire disparaître de son vocabulaire. Un peu plus loin un arbre gigantesque composé d’un tronc massif, de larges branches pouvant aisément accueillir un corps au repos et d’un feuillage assez dense pour dissimuler ses rêveries. Il bondit de branche en branche, profitant de l’occasion pour réviser quelques figures de trapèze volant, et stoppa son élan à mi hauteur, entre le sol et la cime. Le jeune homme déposa son sac à l’angle du tronc et de la branche, s’étendit de tout son long, croisant les mains derrière la tête, ferma les yeux et se laissa lentement convaincre par Morphée de se glisser dans ses bras.
Un bruit. Réveil en sursaut qui faillit le faire tomber de son perchoir. Un regard vers le bas, les sourcils froncés en signe d’inquiétude. Un buisson qui bouge, et là, surprise, un faon, arrivé ici on ne sait comment. Le buisson bouge toujours. A la suite du petit animal, encore plus surprenant, une jeune fille…que fait-elle là ? Serait-elle une de ses habitantes sauvage de la forêt, l’une de ses femmes dont lui avait parlé Akumi…une amazone ? Bof…elle ne ressemblait à priori pas à la description que lui en avait faite sa tante. La fille se posa devant le bambi d’un air attendrissant, tandis que le garçon toujours méfiant suivit le déroulement des opérations qui allaient suivre avec attention, d’une petite moue étonné couplée d’un regard curieux. La jeune se concentra pendant un long moment, faisant apparaître dans un premier temps une aura au creux de sa main, certainement ce chakra qui lui avait lui-même sauvé la vie dans l’antre du scorpion, puis cette onde violacée se transforma ensuite en une plume. Etonnant. Quelques instants après, il distingua le son de la voix de l’autre :


« Nehanshouja no jutsu ! »

Une pluie de plumes apparut alors, faisant s’endormir le faon ainsi que les lapins venus assistés à la scène. Le jeune homme ne put retenir un petit « Oh !» d’étonnement accompagné d’un frottement des yeux du revers des poings pour s’assurer qu’il ne rêvait pas et d’une légère bascule vers l’avant comme pour mieux voir ce qui se déroulait. Malheureusement pour lui cette bascule suffit à le déséquilibrer. Il tomba de la branche sur laquelle il était juché, cognant dans sa chute à peu près tous les bois tendus au dessous de lui, autour du tronc, et évita de justesse la catastrophe en agrippant tant bien que mal tout se qu’il pouvait agripper, ralentissant ainsi au mieux sa descente, non sans s’être arraché quelques morceaux de la paume des mains. Bravo pour la discrétion. Maintenant assis sur son postérieur face à la jeune fille, affichant un air des plus honteux, les joues rougies par la maladresse dont il venait de faire preuve, il ne trouva rien d’autre à dire que deux mots des plus banals, tout en frottant sa tête qu’il maintenait à demi baissée, essayant de cacher comme il le pouvait la douleur généralisée qui lui parcourait le corps:

« Euh…bonjour ! »

Pour ne rien arranger à sa piteuse situation, Saru, toujours installé en hauteur se moquait allègrement de lui, assossiant les pitreries aux cris simiesques qui le caractérisaient dans ces moments là et donnaient à Heïon une profonde envie de lui tordre le cou pour le faire taire.
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Hitogoro
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMar 20 Nov - 22:31

Ayane était enfin prête. Sa technique avait finalement réussie, le Bambi était au sol et la gamine s’était malgré tout persuadée que d’en faire un bon repas n’était pas une mauvaise. Malheureusement pour elle, au moment où elle sortit son kunai pour sauter sur sa proie, un bruit se fit entendre un peu plus loin mais suffisamment proche pour éveiller les soupçons de la jeune fille. Cette dernière pointa ses deux prunelles suspicieuses en direction de ces bruits.

Boum !

Les yeux totalement ahuris, Ayane vit un jeune garçon tomber des arbres. Vu l’état dans lequel il était, sa chute avait du être douloureuse, en tout cas, pour elle elle l’aurait été. Clignant plusieurs fois des yeux, l’Hitogoroshi se sentit prête à se pincer pour être sûre de ne pas rêver. La scène était tout bonnement grotesque. Stupéfaction, elle était mystifiée, d’autant plus que le Bambi fut réveillé par le vacarme occasionné et prit la fuite sans prendre le temps de demander son reste. C’en était de trop.


*Quel idiot !!!*

Sans prendre le temps de respecter les leçons de bonne conduite qu’elle avait apprit dans la demeure de son clan, la gamine composa quelques signes en se concentrant sur son adversaire. Elle était décidé, les joues rougies par la colère, portée par sa faim et la vision du sac plein de provisions que le garçon portait au dos. Elle se concentra encore un peu, il ne verrait plus rien, parole d’Ayane !

« Kokuangyou no jutsu ! »

La technique si tôt réalisée, Ayane se rua sur le garçon pour lui piquer ses affaires. Le ventre plein, peut-être qu’elle serait à même de parler.
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Heïon

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMar 20 Nov - 23:42

Etant donné l’expression étonnée qui émanait du visage de la jeune fille, l’apparition d’Heïon semblait être des plus impromptues et le simple « bonjour » qui était sorti de sa bouche allait vite devenir carrément insuffisant. En effet, tandis que la jeune tenait un kunaï dans sa main, le bambi se réveilla, se leva et s’enfuit. Avait-elle l’intention de tuer la bête ? Ou de le tuer lui ? Il eut à peine le temps de se poser la question que les pupilles de la fille se plongèrent dans les siennes, mettant en avant le faciès agacé d’une personne que l’on dérange. Le garçon trouva l’accueil un peu froid, et bien qu’il eut dans un premier temps l’intention d’ajouter des excuses aux brèves paroles ayant suivies son intrusion, l’attitude de l’autre lui fit prendre quelques secondes de réflexion. Quelques secondes de trop apparemment puisqu’elle exécuta quelques signes avec ses mains avant d’énoncer ce qui résonnait comme un jutsu, sorte d’incantation shinobi nécessitant l’utilisation du chakra d’après les enseignements d’Akumi. Instantanément, le jeune Honpou fut enfermé dans un noir total, restant bouche bée face à cette surprenante attaque.

*C’est pas possible, y en a aucun qui sache dire bonjour simplement dans ce pays*

Si le fil de sa pensée essayait de le rassurer en prenant la situation de la façon détendue qui pouvait le caractériser, il n’en était pas moins inquiet de la tournure prise par un évènement pourtant anodin d’après lui. Sans dire un mot, il se releva d’un bond fébrile, et fit face à celle qu’il était incapable de voir, ainsi égaré dans l’obscurité, ses bras s’agitant devant lui comme pour s’accrocher à l’illusion de ne pas être aveugle.

« C’est chiant comme jeu, où tu es ? Et qui es tu ? »

Le ton qu’il voulu le plus détaché possible laissait tout de même transparaître un brin de fierté malmenée de s’être fait avoir si facilement mêlé d’un soupçon de crainte croissante quand à la finalité du geste. Son épiderme laissa transpirer quelques gouttes de sueur pendant qu’il essayait de la localiser au bruit de son déplacement ; idée somme toute inutile car quand bien même il l’aurait située, il se trouvait dans l’incapacité de pouvoir suivre ses mouvements avec précision. Heureusement pour lui, dans un ouf de soulagement, il sentit l’autre le frôler en coup de vent et entendit ses pas contre le tronc et les branches de l’arbre duquel il était tombée. Qu’y avait t-il là haut qui pouvait bien l’intéresser ? N étaient restés que son sac à dos rempli de nourriture et…Saru. L’horrible pensée lui traversa l’esprit une fraction de secondes et il s’écria :

« Saru…sauve toi !! »

Désormais bras ballants, bien droit debout, la tête oscillant en tous sens d’un air quelque peu désespéré de ne pouvoir intervenir, il attendit la suite des évènements.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMer 21 Nov - 0:40

Il semblait que la technique de la jeune fille ait réussie. Le garçon lui restait bêta, broyant de noir alors qu’Ayane filait déjà à toute allure en direction de l’arbre duquel l’inconnu était tombé. Elle ne se retourna pas un seul instant, ignorant totalement le jeune homme, prise par la faim et des yeux affamés rien qu’en regardant la corne d’abondance qui allait s’offrir à elle. S’assurant que sa robe ne tombait pas trop, sûre que le garçon ne pouvait la voir où il ne fallait pas, l’Hitogoroshi imprima un rythme marqué en direction d’une branche, assez haute il fallait le dire peut-être même un peu trop pour la gamine mais sa satiété méritait bien cela.

*Ca sert à rien de parler et de faire le mariole, je vais tout manger et tu n’auras plus rien. Fallait pas effrayer mon Bambi !*

Ayane arriva finalement à ladite branche, cherchant désespérément de quoi pouvait bien parler le garçon lorsqu’il appelait Saru comme un dératé. Saru ?! Ce n’est pas un nom ça, une bestiole ? Il est copain avec une bestiole ?! Un tantinet effrayée, Ayane se garda bien d’afficher sa position au cas où l’animal rôderait toujours dans les parages. Ignorante sur sa nature, il fallait tout de même rester vigilante au cas où le jeune homme nous sortirait un monstre sorti d’on ne sait quel cauchemar.
Un coup d’œil à droite, un autre à gauche, la voie était libre. La gamine s’installa donc, non sans quelques frayeurs dues à son équilibre précaire, sur une branche en contrebas, bien assise sur la flore et solidement adossée au tronc de l’arbre avant de commencer son petit manège. Elle s’amusait de voir le garçon chercher désespérément où elle se trouvait pendant que la petite peste du jour se servait gracieusement des succulents mets qu’il avait apportés. Entre deux bouchées, elle se permit même de le narguer du haut de son perchoir tel le corbeau qui tenait un fromage.


« Merci beaucoup pour tout ça. J’avais drôlement faim. Mais tu aurais quand même pu ramener des friandises ! »
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Heïon

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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMer 21 Nov - 2:07

Le bruit des pas de la fille contre l’arbre cessa d’un coup. Elle semblait s’être stabilisée sur une branche et Saru n’émit aucun cri de douleur, ce qui rassura en partie le garçon. Quels pouvaient bien être ses objectifs ?

« Merci beaucoup pour tout ça. J’avais drôlement faim. Mais tu aurais quand même pu ramener des friandises ! »

Quoi ? Heïon comprenait enfin et ça ne lui plaisait pas forcément. La jeune était en plein festin, dépouillant son sac de toute la nourriture qu’il contenait. Si l’autre était affamée, le garçon étant d’une nature partageuse et égalitaire, ça ne le dérangeait pas de la nourrir, mais qu’elle le vole en le laissant dans cette position obscure et idiote se permettant en plus de le narguer ouvertement, utilisant ce ton espiègle qu’il connaissait si bien pour en avoir lui-même largement usé au cours de sa maigre vie. Que les rôles soient inversés aujourd’hui, ne lui convenait pas vraiment. Bien qu’un peu agacé à son tour, il s’efforça de parler calmement, d’une part parce qu’il n’avait pas pour habitude de se fatiguer à s’énerver pour finalement pas grand-chose, d’autre part pour se préserver d’hypothétiques intentions plus agressives de la part de la gloutonne :

« Si t’avais faim, fallait demander ! Je ne suis pas égoïste ! Pour les friandises ce n’est apparemment pas dans les goûts de là où j’habite en ce moment…allez, descend de là maintenant et libères moi, j’ai un peu de mal quand je vois rien !»

Il attendit ainsi pendant trente secondes. Aucune réponse.

« Tant pis ! Je n’ai pas besoin de toi ! Je continuerai ma sieste un peu plus loin ! Saru vient !»

Le son toujours détaché de la voix prenait de petites teintes d’impatience. Il aurait bien rajouté quelques mots plus acides à l’encontre de la jeune fille, mais vu les malades croisées dans le coin depuis son arrivée, il trouva plus sage de s’abstenir. Il avança d’un pas décidé en direction de rien de précis, juste dans le but de s’esquiver loin de cet endroit. Première embûche, une racine recourbée vers l’extérieur. Il se prit les pieds dedans et manqua de s’étaler.

* Non, pas encore, hors de question !!*

Alors qu’il atteignait presque le sol, il vrilla son corps pour se positionner de dos, tendit bras et mains posant fermement ces dernières et se rétablit maladroitement en effectuant un flip flap arrière qui le fit se stabiliser sur la pointe des pieds, les entraînement aux acrobaties lui ayant appris que dans les cas désespérés il était plus simple de se rétablir en arrière qu’en avant étant donné la forme du corps. Décontenancé par la fébrilité dans laquelle le mettait son handicap, il choisi au bout du compte de s’asseoir en tailleur, buste replié et coudes reposant sur l’intérieur des cuisses, le menton installé dans la forme créé par le couplage des deux mains afin de réfléchir. Il se trouvait dos au perchoir de la fille, les ouïes grandes ouvertes, concentrées sur une éventuelle attaque et sans la moindre intention de lui adresser la parole désormais.
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Hitogoro
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeMer 21 Nov - 2:36

Se gavant du contenu que transportait le garçon dans son sac, Ayane le regardait silencieusement faire son office. Son estomac se remplissait peu à peu, son visage reprenait quelques couleurs qui lui étaient si particulières, et l’agacement terrible qui s’était emparé d’elle à propos du Bambi fut rapidement oublié. La petite redevenait lentement celle qu’elle avait toujours été, aimable, sociable, juste ce qu’il faut de gaminerie, et une once de sérieux. Il parla, ses mots, peut-être bénins ne firent qu’un tour dans la tête de la jeune fille qui s’en voulut presque aussitôt d’avoir agit de la sorte. Mais elle avait faim, et surtout, l’occasion de vérifier si la technique qu’elle venait d’apprendre était une réussite était trop belle.
Il attend alors qu’elle mange. Ayane ne pouvait décemment pas répondre la bouche pleine, c’était contre nature et contre toute forme de politesse. La gamine se sentit finalement piquée dans son estime lorsque l’inconnu reprit la route, ses joues bombées rougirent en un instant, elle cherchait ses mots, comment s’excuser. Oui, commencer par ôter la technique qu’elle lui infligeait, rendre la vue à ce jeune homme qui ne semblait pas être mu par une quelconque envie de mal.


« Attends ! »

Ayane se laissa lentement glisser de sa branche, posant les pieds, sur une autre, puis une seconde, et une troisième, à son rythme, très lent il faut le signaler, la gamine descendait de son perchoir tel un pétale de fleur guidé par le vent. Plus qu’une marche, son pied trouva accroche sur un caillou qui n’était pas là où il aurait du être.

« Aah. »

Petit gémissement, la jeune fille chuta maladroitement au moment de mettre pied à terre, laissant le sac se vider sur l’herbe humide de la forêt. Quel coup du sort pour cette petite fille qui se moquait du nouveau quelques secondes auparavant lorsqu’il tomba, et qui trouva le sol en réconfort quelques secondes plus tard.

« Zut. »

Elle espérait fortement que sa technique tienne encore afin que le garçon, même de dos, ne puisse voir sa gamelle. Se relevant alors, elle épousseta sa robe délicatement du revers de la main, se frotta un petit peu les fesses avant de ramasser un à un tous les aliments qui s’étaient échappés de leur container. Raclement de gorge, elle s’avança alors en direction du garçon assis un peu plus loin, guettant ses gestes, avait-il un sourire ? Avait-il vu ou entendu sa bourde ? Si oui tant pis, après tout elle était comme ça et il faut vivre comme l’on est.
Ayane s’installa finalement à ses côtés, non pas assise en tailleur comme il l’était mais jambes droites devant elle, sa robe soigneusement repliée pour masquer ses cuisses et ses hanches. D’une main, la jeune fille sortit une pomme qu’elle tendit au garçon. La technique s’envola.
Il se retrouva alors aux côtés d’une jeune fille, jeune oui c’était un constat même si elle semblait faire un peu plus que son âge véritable. Les deux prunelles noisette se plantèrent dans le regard du garçon. A sa façon de se tenir, l’on pouvait facilement se rendre compte de ses origines nobles, et toute la méchanceté qu’elle avait pu faire preuve auparavant s’était envolée. Ayane était souriante, amicale et bienveillante, pleine de bonne volonté.


« Tiens. »

Et comme pour inciter le jeune homme à se saisir du fruit, l’Hitogoroshi se colla délicatement à lui d’un léger coup d’épaule enjôleur avant de reprendre.

« Excuse-moi d’avoir agit comme ça, c’est juste que ça fait longtemps que je n’ai pas mangé, et j’avais terriblement faim. Après tout, nous ne sommes que des animaux civilisés, et le contact avec la nature à du réveiller celle qui sommeille en moi. »

Ayane souriait gracieusement, vraiment une jolie jeune fille finalement très tendre et amicale.

« Dis. Tu habites où maintenant ? Je ne connais qu’un endroit habité dans les environs, là d’où je viens. Mais, c’est bête à dire, mais je me suis perdu. »

La mine d’Ayane devint vite gênée de concéder ce détail à son interlocuteur. Sûrement qu’il la prendrait pour plus idiote qu’elle ne l’était déjà. Mais après tout, on est comme on nait.
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MessageSujet: Re: Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane]   Quand le chat n'est pas là... [entrainement d'Ayane] Icon_minitimeJeu 22 Nov - 13:03

Toujours bien campé sur sa position réflexive, attentif à la moindre injonction sonore, au moindre déplacement d’air, Heïon entendit les pas de la fille se répercuter contre le bois de l’arbre dans un mouvement de plus en plus proche. Elle avait entreprit de redescendre de son perchoir, sûrement rassasiée par le dépouillement glouton du sac de provision, mais sa manière de se mouvoir ne laissait à priori présager d’aucune agressivité, tant la descente semblait calme et appliquée. Au bout de quelques instants, la kunoichi atteint finalement la terre ferme, alarmant les sens du jeune homme qui préférait garder certaines précautions vis-à-vis de cette voleuse de repas.

« Aah ! »

Un souffle, comme le son d’une voix soudain mal assurée. Le bruit sourd d’un choc contre le sol humide de la forêt, suivi de plusieurs autres encore plus faibles. Saru, qui se tient à présent debout sur l’épaule droite d’Heïon, une patte au niveau de la clavicule l’autre à cheval sur l’omoplate et la colonne vertébrale de son dos légèrement courbé, se met à sautiller sur place, obligeant tout le membre supérieur droit à effectuer un mouvement de balancier fort désagréable à chaque retombée brutale de l’animal sur le corps fragilisé, lui rappelant que la chute précédente n’a pas été sans conséquences douloureuses. Le ouistiti accompagne la torture administrée à son compagnon d’une succession de ces petits cris ressemblant son pour son à ceux émis quelques instants auparavant en guise de moqueries.
La somme de tous ces éléments fit donc supposer à l’Honpou que la jeune s’était à son tour emmêlée les pieds avant de se ramasser lamentablement. D’ailleurs, quand bien même ce ne fut pas le cas, la simple image sensorielle d’une telle situation le tira, le temps d’un instantané, des ténèbres dans lesquels il était plongé, et lui fit arborer un léger rictus de satisfaction, sa nature bienveillante contrebalançant rapidement le plaisir mesquin qui le contenta sur le moment.
La fille s’approcha doucement. D’après le petit froissement d’herbe qui s’ensuivit, il ressentit la présence de l’autre à ses côtés et redressa le buste. D’un coup son infirmité disparue comme elle était arrivée offrant juste à ses yeux la vision d’une pomme, apparition qu’il accueilli d’un air surpris.
Tournant la tête, il s’aperçu qu’à l’autre bout du fruit, se tenait la kunoichi, bras tendu, un sourire éclairant son visage. Les pupilles du jeune homme furent happées par celles, noisettes, présentes à ses côtés. Tout en écoutant attentivement les excuses de l’autre, il prit le temps nécessaire pour la dévisager, laissant son regard parcourir les moindres détails de sa figure. Elle était joli, ça oui, mais elle n’en restait pas moins une voleuse qui venait de jouer avec sa vue et bien que le ton amical et bienveillant de la fille n’était pas pour lui déplaire, il n’avait pas l’intention de s’attarder en paroles avec quelqu’un qui n’en valait peut être pas la peine.
Notant qu’elle était égaré, mais ne souhaitant pas dans un premier temps répondre à sa question, il se releva fébrilement en se tenant les côtes avec l’impression que tout ses os était brisés, dépoussiéra sa tunique par des aller retour manuels rapides et tout en prenant la pomme offerte, ficha à nouveau la douce rougeur de ses iris dans les yeux de la jeune fille, croqua un morceau du fruit et, un léger sourire au coin des lèvres, d’une voix qu’il voulut monotone, calme et sérieux en même temps :


« Merci. Tu n’as pas besoin de t’excuser, c’est trop tard, maintenant c’est fait…tu as choisi de te servir alors qu’il suffisait de demander ! C’est ton droit mais assume le !»

Cependant, bien qu’armé d’une réelle fierté, Heïon n’avait jamais été rancunier et cette rencontre surprise attisait sa curiosité naturelle. Tandis qu’il avait déjà détourné les talons et s’apprêtait à prendre un chemin opposé à celui de l’autre, il se stoppa net et d’un ton mal assuré:

« Qu’est ce que tu fais là ? Moi je viens du village des Nuke-nin, un groupe de barbare sanguinaire. »

Pourquoi avait il dit cela ? Il ne le savait pas vraiment. Peut être avait il espéré effrayer la kunoichi avec ces mots, la faire fuir de l’endroit pour s’y retrouver à nouveau seul, ou peut être n’était ce tout simplement que le reflet de son incapacité à faire confiance à qui que ce soit, sa maladresse à engager une de ces conversations volubiles qu’il n’aimait guère et dont il était avare, bien qu’il en eut un instant le désir malgré ses hésitations.
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