Village Portuaire du pays du feu (Nord-Ouest du pays)

Deux jours de marches folles. Deux nuits entières de courses difficiles sans avoir eu la moindre minute de repos, la moindres seconde pour prendre le temps de manger ou boire. S’ils avaient eut faim, ou soif, l’équipe s’était ravitaillée tant bien que mal, en courant. L’animal lui, n’avait encore rien manger, vivant sur ses réserves. Le chef d’équipe ne semblait se soucier de l’état morale et physique de son escouade. Ils étaient déserteurs et leur pire ennemi est le temps. Le temps et leurs propres faiblesses. Il fallait avancer, vite. A présent, leurs ancien chez eux est devenu un endroit hostile où la mort peu surgir après chaque arbre. Déserter, est peut-être l’étape la plus difficile qu’une shinobi peu passer. Ne lâchant pas le rythme de progression, l’animal encourageait les siens en restant devant. Menant son équipe au nord-Est, il n’avait pas encore prit soin de leurs parler de leurs destinations. La peur d’être écouté par une oreille indiscrète et d’être devancé puis attaqué, sans doute.

Deux jours de marches filles, deux nuits entières de courses difficiles. Les pas de l’ours pourtant lourd, se posaient délicatement sur les fines branches. Il évitait de laisser ses empruntes de pas sur de grosses surfasses. La course était ainsi plus difficile, mais plus sûr. Il avait commandé aux siens d’en faire autant, ainsi les chances d’être suivis étaient réduis, mais pas impossibles. L’animal, bon traqueur, savait où aller et comment y aller. Il chuchota aux siens : « Je crois que nous étions suivis, la nuit dernière. Allons un peu plus vite pour ne pas prendre de risque. Le village n’est plus très loin, vous pourrez bientôt dormir.. »

Terminant d’insinuer l’ordre qu’il venait de susurrer, il accentua sa célérité. Reprenant ainsi un peu plus d’allure, il en profita pour s’élever un peu plus haut dans les arbres. Bientôt, il progressait non loin de la cime des arbres. Prenant soin de ne pas dépasser, il craignait d’être vu de loin et d’être identifié. De là-haut, il vit entre deux collines, une grande étendu d’eau bleu. Quelques petits poings noirs semblaient voguer sur l’étendu d’eau. Il n’y avait plus aucun doute, ils atteignaient la mer. Redescendant auprès de son équipe, il leurs redonna espoir. « Encore 4 heures. Je vois le Port. Nous ne devons pas arrivé après le couché du soleil, il faut redoubler d’effort. Autrement il nous faudra attendre une journée durant et notre parcourt ainsi que notre futur risquerait d’être compromis. Allons compagnons… »

Frappant avec plus de force les branches et troncs d’arbres, il s’exécuta à ses propres ordres pour donner l’exemple. Sans attendre la moindre pensé du genin ou du chunnin, il reprit les avants pour les contraindre à suivre.

Ils arrivaient, le port était maintenant à porté. Il sera certainement sécurisé, il faudra ruser. Dans la tête de l’animal, un plan se montait déjà. Comme s’il jouait aux échec, il anticipa les actions de Konoha et tenta d’élaborer un plan d’entrée avec un plan de secourt. Un affrontement direct avec un ou plusieurs Anbu serait difficile. Il savait sont équipe insuffisante pour combattre l’élite de Konoha. L’animal, d’ailleurs, ne se considérait pas à la hauteur d’un tel affrontement. Le Jounin redoutait terriblement les escouades tactiques de l’élite Konohanien. Rusé, il faudra ruser. Le plan petit à petit, prit une forme. Mais il faudra agir vite.

S’introduisant dans le village au crépuscule, ils prennent directement le chemin pour le port. Se faisant passer pour des commerçant, ils embarqueraient dans un bâtiment pour écarter tout soupçon à leurs égards. Ils ne resteraient, pas plus de vingt minutes dans le village. Le temps de le traverser, de payer le transport et d’embarquer.. Les plans de fuites, étaient déjà en trains d’être élaboré. Tout le long du trajet, l’animal resta devant, silencieux. A à penne une heure de leurs arrivé, il ralentis sa progression pour être rejoins par les siens. Puis silencieusement il leurs chuchote « Au fait, nous allons à Kiri.. » Annonça t-il souriant. Puis il reprit la même allure, peut-être même, plus rapide… Entre les branchages, l’animation d’un petit village commercial et portuaire apparaissait. Le soleil peu à peu, tombait. La nuit n’allait pas tarder, leurs groupe devait se hâter pour atteindre le port assez tôt pour être accepté dans un navire de transfert…

Durant les négociations, l’animal n’intervint pas. Le genin semblait avoir une bonne ‘chatche’ Il engagea directement la conversation avec le marin, commençant à mériter des produits imaginaire. Il était bon comédien, très bon même. L’ours en fût étonné, et soudainement il reconnu le jeune homme. Son visage, était resté imprégné dans sa tête depuis les quelques mois qui séparaient les deux rencontres. N’était-il pas le jeune Nara qui désirait maîtriser le Bôken ? Sa formation n’avait pas été terminée. La guerre, l’exil, le doute, les découvertes, l’entraînement. Et les voici maintenant, dans la même équipe, désertant leurs villages. L’animal fut très rapidement, et très durement tiré de ses profondes pensées.

« … Avec la lotion capillaire Kiryoku, Adieu la calvitie! Regardez cet homme! Il était chauve avant. Regardez le résultat aujourd'hui! » Les yeux de l’animal, qui n’avaient pas croisées l’instant d’un moment les yeux du marin, se remplirent de désespoir. Détournant les yeux comme pour observer l’horizon, nostalgique, l’animal déprima. Intérieurement, il soupirait. Prit pour cible dans une marque de champoing, il regrettait d’avoir de si long cheveux. Ceux-ci pourtant camouflé dans la petite veste qu’il portait. Comme pour jouer le jeu, il sortit la plus part de sa longue et rude chevelure pour la montrer à l’homme acquiescent. *..Merde, il en beaucoup quand même…*

L’homme acquiesça et les accepta. Ouvrant le passage du minuscule ponton qui menait à son navire, le marin les laissa donc entrée en tendant une main chaleureuse et gourmande d’argent. L’animal sortit son pauvre et maigre porte monnaies, qu’il vida presque de moitié. S’arrachant le cœur, il n’avait pas bien le choix. La mission avant tout.. La mission. Payant l’homme et lui remplissant la main, il afficha alors un large sourire chaleureux. Du théâtre, évidemment. Il y a bien longtemps qu’il n’ai plus sourit de la sorte. Passant l’homme, il resta tout aussi souriant, comme tout bon commerçant savait l’être. Oui, une grande famille. Tensui sera le père, chef d’une petite entreprise commercial qui visait à l’exportation de nouveau types de produit à travers le monde. Et ses deux enfants, travaillant avec lui depuis la mort de leurs parents. La différence d’âge posait un problème. Sept ans de différence environs. C’était peu, très peu. Tensui aurait bien eut quelques difficultés, à avoir un enfant à ses sept ans. Mais ils étaient grands, et le visage de l’ours était suffisamment sculpté pour que l’ont le prenne pour plus vieux qu’il n’est…

Ils entrèrent donc dans le chalutier qui contenait déjà quelques dizaines de voyageurs de tout type. C’est alors, que trois shinobi de konoha se fondirent dans la masse. Tensui joua le supérieur hiérarchique d’une famille, chaleureux et paternel. N’étant pourtant pas un très grand comédien, il restait un shinobi et artiste du déguisement. Descendant les escaliers, en montant, ils naviguaient dans le navire pour trouver une cabine de libre… La cabine quarante sept, libre. L’animal, maintenant père de famille, entra en premier et rangea son peluchons dans la petite pièce. Deux lits au sol, deux en suspension ; rien de très confortable mais suffisent pour y passer une nuit. « Bon, n’éparpillez rien, on y reste pas une semaine. Puis je ne voudrait pas que l’ont voit notre marchandise, on se ferait piquer nos idées… » En effet, il jouait bien.. Même si personnes n’était supposé écouter, un rôle restait un rôle. Il rangea soigneusement les affaires de tout le monde. Et ainsi, la cabine fut animée par une grande famille. Comme l’avait si bien compris le jeune Nara. Camouflé parmi les nombreuses cabines, caché par les nombreuses têtes, la ‘famille Kiryoku’ restairent dans leurs cabines…

Puis vint un doute, une sensation incertaine. Le visage de l’ours se crispa. Non, c’était impossible. Il resta allongé dans la cabine, les yeux froncées, l’air sombre..

Puis le doute devint trop important. Les yeux de l’animal fixaient primitivement la porte qui ne s’ouvrait jamais. Et si elle s’ouvrait, qui en sortirait ? L’ours était comme en cage. Une grande cellule de bois semblait lui retenir l’esprit. Il se sentait contenu. Et peut-être est-ce le fait d’abriter quatre esprits d’ursidés en lui, mais il lui fallut rapidement sortir pour aller prendre l’air. L’animal massif se leva, camoufla ses bras et sa musculature du mieux que possible. Et oui, le jounin n’ayant jamais eut de grand attrait pour le ninjutsu ne connaît pas cette technique basique et si simple de transformation. Il en resta donc aux déguisements conventionnels. Plus de vêtement pour cacher la sculpture des bras. Il ne prit pas son bandeau de peur de le faire tomber. Il attacha ainsi ses cheveux à l’arrière, dévoilant quelques détailles sur son visage. Cette longue cicatrice, non loin de l’œil droit. Fine, elle partait presque du front pour rejoindre la joue. Relativement discrète, elle ne serait pas un problème. Puis, à la lisière du front et du cuir chevelu, un magnifique tatouage qui reposait apparemment et étrangement sous les cheveux. Des détails, qui n’avait pas grandes importances.

Ainsi, remettant son masque de père, il salua ses enfants pour quitter la cabine. Vagabondant dans les couloirs, montant les escaliers, en descendant, se perdant, il fini par retrouver l’air libre et donc : le pont ! Celui-ci donnait sur l’avant du bateau. On y voyait l’azur, aux multiples lueurs ; presque les mêmes que ceux du regard de l’animal ‘camouflé. Il s’avança. Certaines personnes discutaient, d’autres étaient seules assis sur des bancs. A droite, un couple de tourtereaux se chuchotaient des mots doux ; à gauche un homme fumait sa cigarette, comme rêveur ; non loin une dame demeurait seule sur un banc, paisible ; non loin de là, un attroupement de gens avaient rassemblé plusieurs bancs pour pourvoir jouer au carte. Le pont était relativement paisible, et une certaine animation agréable s’affichait. Traversant celui-ci, il passa devant la femme seule et s’appuya sur la rambarde. Le regard se jeta à l’horizon, Kiri approchait. Il le sentait. Qu’allait-il dire au Kage. Allait-elle le reconnaître ?

Un trouble le malmena. Que se passait-il ? C’était comme si son intuition essayait de le gifler violemment. Son regard scruta à droite, à gauche, comme soucieux. Puis il se retourna, et observa les personnes qui se tenaient là..

Le jounin de Konoha sortait alors sur le pont et arrivait à quelques mètres de l’anbu camouflé de son Henge en vieille dame. Il se tenait de travers, comme une femme abimée par l’âge. Il chuchotait quelques mots dans son mini micro…

« J’ai une cible en vue, je ne connais pas ses capacités, que dois-je faire Reisen… »

« Hum, je te laisse l’intercepté, reste discret quand même… »

« Très bien, ordre reçu… »

De petites sangsues montait doucement sur la rambarde, grimpant de barreau en barreau et arrivant sur la main de Tensui… Leur vitesse était assez impressionnante et le jounin n’avait pas le temps de réagir qu’il avait déjà une vingtaine de ces bestioles sur le bras. Une autre vingtaine grouillait au .sol tentant de monter sur les jambes de celui-ci. La grand-mère se levait et se révélait de son Henge. Un homme de taille moyenne apparaissait un masque blanc sur le visage et un long manteau qui lui cachait le menton et la bouche. Approchant sa bouche du micro, il donnait une dernière info à son chef…

« Mission accomplie, s’il bouge il est mort ! » Puis il s’adressait ensuite à Tensui « Bienvenu au Pays de l’eau ! Que fais trois shinobis ici… Mes sangsues ont repéré votre chakra à des kilomètres d’ici… Ah oui, j’allais oublier… Au moindre mouvement rapide, mes sangsues t’absorberont la totalité de ton sang…. Et cela en moins d’une minute, vu le nombre qu’elle sont maintenant ! »


Les sangsues montait maintenant près de ses cuisses…

« Reisen, qu’est ce qu’on fait pour les autres ? »

« On attend qu’il s’inquiète du départ de leur amis, je ne serais pas loin t’inquiète pas ! »

L’animal sentit des dizaines de petites choses humides. Ses sens s’affolèrent, pourtant il ne bougea pas, il était tard, trop tard. Il se retourna vers la vieille femme, qui était de tous, celle dont on ne pouvait soupçonner cette véritable nature. Les yeux primitifs observèrent le nouvel adversaire. C’était comme s’il était en train de dresser une analyse de l’humain. Le masque était déjà tombé. Le visage était redevenu tout aussi neutre, puis agacé en voyant qu’il était pris. Il baissa les yeux sur ces créatures étranges qui avaient déjà entrée leurs têtes sous sa peau. Un moindre mouvement, c’était terrifiant.

L’animal ne bougeait plus, l’ours dompté accepta sa défaite. Mais c’est alors un tout autre rôle qu’il allait devoir adopter. L’ours n’est pas domptable. Préférant mourir debout que de vivre à genoux, il était prêt à combattre jusqu’à ce qu’une lame soit prête à lui transpercer le cœur. Et cette guerre entre ces deux personnages, ne faisait que de commencer. L’Anbu, l’homme mystérieux, avait jouer la carte de la discrétion et surtout celle de la sécurité. Il tenait l’animal, et il ne le lâchera pas. Il ne devait pas, il ne fallait pas. L’ours avec un collier est docile, l’ours libre est dangereux. Même plus faible que son maître, l’animal est rusé.

« Qui..es-tu ? Etranger ? » Les gens s’étaient retourné, et petit à petit, le pontons se vidait. Les regards emboîtés l’un dans l’autre, ils se fixèrent. « Qui t’envois, et que veus-tu… »

La question était stupide. Comment ne pas reconnaître un Anbu de Kiri. Mais il commençait déjà le jauger psychologiquement. Il hésitait grandement à se dévoiler. Kiri est allier à konoha, et dans l’état actuel des choses, Tensui s’est tourné du côté ‘ennemi’ de konoha. Il fallait qu’il voie la Mizukage, sans passer par les Anbu. L’animal laissa tomber comme un lourd silence. Ayant laissant tomber son masque, l’ours se remit à respirer normalement. Profondément et bruyamment. Il sentait en lui, la force des ours se manifester. Ils bouillonnaient, mais tout comme Tensui l’était, ils étaient prient…..*Idiot… tu nous prive de ce festin !*

Le meilleur moyen de jouer avec la ruse est d’en faire partit.
Les animaux bestiaux de l’ours se tournèrent rapidement. Les yeux sans pupilles du primitif, trouvèrent ses deux acolytes, deux clones. Les deux jeunes ombres s’approchaient de Tensui et de l’Anbu mystérieux. Cette entrée soudaine bien que trop attendu par l’animal, coupa leurs deux êtres dans leurs début de conversation chaleureuse. L’ours pris au piège annonça d’une voie puissance..

« Reculez, Idiot. Ils sont deux, et aucun des deux n’est de notre niveau… Celui-ci utilise des Sangsues, reculez.. » L’annonce désespéré lancé à la petite escouade semblait à première vu, être des ordres direct d’un commandant n’ayant manifestement pas peur de la mort. Pourtant, il venait d’avouer toutes les informations nécessaires à ses coéquipiers. Ou du moins, ce qui pourrait être ses coéquipiers. Ces sangsues le gênait, il fallait s’en débarrassait. Mais malheureusement, il doutait terriblement que ses coéquipiers, parvienne à défaire l’expérience et l’efficacité de deux Anbu. Cependant, l’animal avait tout de même une certaine confiance dans cette situation. Il ne voulait cependant pas prendre de risque, il ne venait pas à kiri pour y mourir. Puis perdre l’un de ses coéquipiers, contre ceux qui doivent l’héberger serait quelque peu humoristique. Devait-il levé son masque et expliquer la situation aux Anbu. Cependant, rien à part ce masque, ne les désignaient comme l’élite du village de l’eau.. L’ours doutait, c’était terrible. Il décida alors, d’attirer l’attention de l’Anbu

« Ne vous fiez pas à eux.. Ils sont jeunes et sans intérêt pour vous. En revanche, j’aimerais savoir qui m’attaque sans raison. Qui vous paye et dans quel but… ? » Dans l’angle de vision, il observait les deux clones. Que feraient-ils. Où était l’autre Anbu. Malgré sa confiance, il gardait en tête l’espoir que ses deux compères n’aient pas trouvés la mort.

La nuit semblait tomber de plus en plus. Et comme à chaque nuit, le corps de l’animal se transformait mystérieusement. Ses yeux, gagnèrent étrangement de leurs éclats. Et les yeux plus terrifiant mais plus faible que la byakugan s’éclairèrent. Les couleurs autours de lui, perdirent de leurs éclats. Et les sources de chaleurs, devinrent rapidement bien plus évidentes. Le corps de l’Anbu ainsi que ses Sangsues, se désignaient dans le noir opaque qui commençait à tomber sévèrement. Il n’y eut plus que la lune, pour apporter lumière et chaleur à cette nuit en pleine mer.

L’animal, devenait donc animal. Ses dents s’affinèrent ses poils s’irisèrent. La vision d’horreur qui terrifiait et dégoûtait konoha depuis sa construction. L’ours, durant la nuit, devenait plus qu’animal que jamais. « Le monstre » de konoha, de cette famille misérable, les Kiryoku, était revenu. Les ongles de l’ours s’étaient affiné, s’étaient endurcit. Cette mains, toujours posé sur la rambarde s’éternisait. L’animal qui ne pouvait plus bougé, qui était contenu, observait l’Anbu de ses yeux lumineux et clairvoyant

L’anbu avait totalement pétrifié son adversaire, qui ne pouvait se permettre de faire un seul petit mouvement sans craindre de se faire tuer par les petites sangsues qui occupait son corps. Reisen quand à lui remontait de la cale du bateau où se trouvait la petite cafétéria. Il sortait alors de Henge et se préparait alors à cueillir les deux autres ninjas. Il malaxait alors son chakra, réfléchissant à la position de l’eau par rapport à sa position actuelle. Il montait les derniers petits escaliers et arrivait devant la porte, puis commençait une liaison avec son binôme.

« Snipe, ici Reisen… indique moi la position de ton second adversaire… Discrètement… »

Snipe prenait les renseignements avec ses sangsues et les donnais alors a son compagnon de mission.

« Très bien, à 3h30 derrière moi envirron 5 mètres entre nous… Ils sont deux… Mais mes sangsues repère du chakra juste derrière eux… Ce qui signifie qu’il y’a un autre ninja derrière eux »

Reisen créait doucement sa stratégie, afin d’éviter qu’il y’ait des effusions de sang dans le combat. Il allait devoir bloquer et arrêter ses adversaires. Si il y’avait deux ninjas près de Snipe, et un autre juste caché derrière, c’est qu’on pouvait supposer que les deux premiers n’étaient que de vulgaires clones.

« Je vais me déplacer dans les couloirs de la cale, pour essayer d’arriver juste sous sa position, indique moi alors quand j’arriverais deux mètres derrière lui… »

Les sangsues de Snipe repéraient la chaleur humaine, elles avaient donc repéré sans difficultés les deux clones. Elles pouvaient donc voir la position de Dokara et celle de Reisen et pourrais sans problème lui permettre de guider l’anbu dans les cales.

« D’abord à droite, puis deux porte à gauche… Ca y’est, il est au dessus de cette pièce… Recul un peu et tu seras deux mètres derrière lui. »


« Très bien, à moi de jouer… »

Reisen concentrait son chakra dans son centre puis le faisait s’évacuer à l’extérieur vers le plafond. Son chakra traversait alors les joints défaillant du bateau pour passer juste au dessus. Cette vague d’énergie se trouvait alors derrière Dokara. L’anbu se concentrait ensuite sur la position de l’eau autour de lui, puis enchainait une série de signe.

« Suiton Mizu Bunshin »

Douze clones aqueux apparaissaient derrière Dokara… Six d’entre eux se trouvait face au ninja de Konoha, tandis que les six autres apparaissaient et se déplaçait directement vers les cabines pour retrouver le dernier ninja. Les six premiers ninjas parlaient tous en même temps, s’adressant à Dokara d’une voix rocailleuse.

« Vous n’avez aucune chance, il ne sert à rien de lutter ! Rendez vous à nous… »

Tandis que Reisen s’amusait avec Dokara, Snipe continuait son petit jeu avec Tensui…

« C’est moi qui pose les questions ! Je ne crois pas que tu sois en position de poser les questions ! Je recommence alors… Qui êtes vous ? D’où venez-vous ? Quelles sont vos intentions ? »

L’animal observait l’Anbu. Les lèvres pincées, les yeux lumineux, il était aux aguets. Pourquoi l’animal prit, en faisait-il autant ?

Son ouïe affiné n’eut pas de mal pour entendre l’éclat que venait de produire le second Shinobi. Dokara n’allait pas tarder à être pris également. Il redoutait que l’un de ses camarades ne meure. Il fallait qu’il se libéré pour les protéger, mais comment. Il avait à présent, une chance sur deux. Quitte ou double. Que faire ? Combinant les portes, les postures d’ours ainsi que le konoha sempuu, il était presque évident qu’aucune de ces sangsues ne tiendrait la route. La puissance, le souffle, si l’une d’elles restaient accrochait, alors elle se retrouverait certainement seule. Seulement, voila. La plus part étaient sous les vêtements. Les faire tomber reviendrait à recommencer dans trois secondes. Non, il fallait les éliminer. Directement, la tâche devenait plus difficile. C’était mauvais, très mauvais.

Tensui guettait également avec attention l’azur sombre en quête d’une terre. Et pour cause, l’animal détestait l’eau. Mais il n’avait déjà que trop réfléchis, l’Anbu semblait chercher à lancer un ultimatum à l’ours. L’animal lui sourie. Débuta alors, la course vers la récolte d’information, dont Tensui risquait de perdre beaucoup de terrain. L’anbu n’avait aucun signe de kiri, ni de Konoha. Avaient t-ils été suivis ? Tensui était bon traqueur, donc il n’avait eut aucun mal à éliminer toutes preuves de leurs progressions. Mais, et si ou un autre avait été pris, torturé. Il n’y avait pas songé. Il fallait rusé, mentir. Considérant que les Anbus étaient de konoha, l’animal mima la soumission. Il baissa les yeux, et prit un mimique relativement défaitiste. Puis il en releva des terribles, remarquablement intimidant. Il eut dû rassembler toute sa détermination, pour lancer un tel foudroiement.

« Touchez nous, saignez nous, et vos cadavres serviront de pâture aux chiens errants de konoha.. Vous êtes dans l’erreur, Anbu. Nous sommes en mission de konoha, et vous nous avez déjà suffisamment retardé. On était au courant que des Anbu viendraient nous intercepter, mais ceux-ci devaient nous aider. Et non nous stopper. Au retour dans notre village, mon rapport envers vous sera sévère… » On pu ainsi sentir toute la fierté bestial du primitif. Un regard franc, et sincères, bien que dans la réalité menteur, affronta le masque de l’adversaire. Se redressant doucement, il imposa sa forte carrure comme pour indiquer son mécontentement.

« Nous n’avons déjà que trop joué. Cessez immédiatement, ou les répercutions en seront d’autant plus terrible…. Maintenant, quel est votre nom de code ?"

Soudainement, l’animal devenait pâle. Il sentait son énergie s’extraire de son corps, devenant de plus en plus impuissant. L’Anbu l’attaquait à présent et il devenait aux yeux du primitif véritablement dangereux. En moins de dix seconde, l’animal était déjà presque épuisé. Déserteur, il hésitait réellement à décliner sa véritable identité. Si l’Anbu était de son village et qu’il jouait avec lui, alors sa vie était terminée. De toute façon, quoi qu’il arrive, la fin risquait terriblement d’être malheureuse. Le cerveau sauvage de l’animal tournait, travaillant. Et pourtant, sans même y mener trop d’attention, une créature se mit à jaillir de son être.

Cette technique, restait l’une des plus maîtrisait. Mais il en tirait, un faible pourcentage de bénéfice. Et pour cause. Il n’a durant son exil, pu que chercher les traces des ancêtres ursidés. L’élaboration à des techniques plus pointues, était le second plan de ses principes. Ces principes, il allait très certainement les payer de sa vie. Mais quitte à terminer sur un bouquet de rose, puisse t-il n’y figurer pas indemne.

Les yeux lumineux de Tensui autrefois bleuté, devinrent verdâtres. Tout autour de lui, des lueurs semblables semblèrent chercher à l’encercler, à lui coller à la peau. Un peau qui regagnait progressivement des couleurs, devenant plus vive et plus coriace qu’autrefois.. La longue chevelure de l’animal s’irisé et ainsi que tout le reste, changea de couleur. De ce faible rouge, il tourna rapidement à un vert digne des prairies. Métaphoriquement, l’ours se transformait en arbre. Mais ce trait d’humour, le primitif n’en n’avait point. On lisait dans son regard, une véritable colère capable de fendre une montagne. L’animal devenait plus grand, bien plus grand. Sa musculature se développait, et son ossature se modifiait. Devenant plus fort, plus robuste, il adopta une posture animale. Comme instantanément, sous un éclat de chackra, l’humain devint ours. Les griffes et les dents lui poussèrent, devenant des armes meurtrière. Son souffle se prolongea, devenant plus profond, plus grand et plus bruyant. Autour de lui, une aura rougeâtre se forma. Et on reconnaissait très bien, la silhouette d’un gigantesque ours ; aussi haut qu’un homme et demi. Celui-ci, également posa ses yeux furieux sur le jounin…

La quantité de chakra dans ses veines, voyagea. Se transformant en globule rouge, déjà chargé d’oxygène, il alimenta le corps de l’animal qui perdait de sa puissance. Reprenant de plus en plus des couleurs, on sentait comme si durant cette instant, la présence des sangsues n’avaient plus aucunes importances. Puis, il y eut, une deuxième explosion. Plus brève, plus sèche, celle-ci s’identifia à un souffle. Le torse de Tensui s’épaississait encore et encore. Les bras de l’animal devinrent plus gros, plus lourd et le bois craquait en dessous des pieds de l’animal. Les yeux verdâtres du primitif s’exorbitèrent et voici déjà qu’un dôme de chackra se formait au dessus de lui.

"WOOOOOoooooooo... ...oaaaaarrrrggh...."

Suite à l’explosion, il crut sentir que quelques unes de ces sangsues s’étaient détaché. Alors il y prit ce qu’il devait faire. Décuplant sa puissance, multipliant sa vitesse, il se lança instantanément à l’attaque..

Son départ rapide et surtout basé sur une unique seconde, secoua le monde qui s’y agrippait. Saisissant secrètement un kunaï, il commençait à tournoyer rapidement. Dégageant un puissant souffle, suite à la véritable tornade, il augmenta considérablement la force centrifuge que subissaient les petites sangsues. De nouveau, sous ses vêtements, il crut en sentir quelques unes tomber. Encore et encore, y avait-il l’espoir qu’il se libère de son emprise ? Le vent de konoha soufflait à bord du bateau pour Kiri. La cible était fixe, et dans cette tornade infinie, il la gardait en vue. Cependant, la plus part des coups ne lui étaient pas destinées. L’animal se frappa lui-même. Sentant les quelques masses sur la peau qui s’accrochaient désespérément, il localisa la plus part des Saugues. Coup de poing, coup de kunaï, il chassa avec rapidité tout ce petit monde qui lui suçait le sang. Tournoyant toujours, ceux qui mouraient, ceux qui tombaient étaient chassé de ses vêtements. Mais dans sa grande tornade, le corps horizontal, les jambes vers le Anbu, il lança tout de même un assaut. Dans cette rafale de coup infernale, Tensui avait la capacité de frapper simultanément bien plus qu’une personne. Ainsi, bataillant sur tous les fronts, il réussirait peut-être à se tirer de cette mauvaise passe.

Les mouvements étaient de plus étranges. Souples et complètements détendu, les bras et les jambes se balançaient pour former ce tourbillon impressionnant. En effet, le premier pas malhabile mais pourtant très précis qu’avait exécuter l’ours en était la preuve. Tout grand spécialiste du Taïjutsu, savait à quoi s’en tenir dans ce genre de geste. Donnant une multitude d’information fausse et devenant ainsi quelqu’un de complètement imprévisible, il était dangereux. Le drunken, discipline ancien d’un maître amoureux de ses verres était vivant grâce au déserteur de konoha. Utilisant la danse de l’homme ivre lors de ses mouvements, il rendait cette attaque comme étant imprévus et son prochain coup incertains.. Ceci eut pour effet de décupler vitesse et efficacité de la puissance bourrasque.

Rasant le sol de bois, en fondant sur l’anbu, il envoya voler tout autour de lui, des milliers de petits bouts de bois. Certains tournoyant suffisamment vite pour couper, d’autre projeter avec suffisamment de puissance pour s’enfoncer dans la peau. D’une pierre deux coups, il réussit à tirer de ce fameux rocher, un troisième avantage à tirer. La tornade qu’il était devenu, envoya voler tout autour de lui, cette multitude de petits morceaux de bois, à présent comparable à des kunaï. Frappant également son corps solide et robuste contre le pont pour mieux le dégradé, il chassa encore des sangsues qui, il en était certains n’allait pas faire bien long feux.

Puis enfin, vint la cible humaine. Les jambes balayantes s’approchaient à grandes vitesses. Et alors qu’il était à porté, il commença à tenter de frapper. Un talon vint au niveau du genou de l’Anbu, là où il est si aisé de le briser. La pointe de l’autre pied, gagnant en vitesse et progressant durant l’avancée du premier coup, vint tenter de frapper le ventre du shinobi. Sa vitesse était fulgurante, mais était-elle suffisante pour convaincre l’attaquant.






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Caractéristique:
Gains de vie:+30 [Kuma midoriiro no youshiki ]
Perte de vie: -20 [Porte de la Vie ]
Vie total: 98/108

Gains de Chackra: +00
[b]Perte de chackra: -30 [Kuma midoriiro no youshiki ]
Perte de chackra: -3 [Konoha sempuu]
Chackra Total: 47/102

Taïjutsu: +5 (Drunken)
Force: x 2.5 (Porte de la Vie)
Vitesse: x 2.5 (Porte de la Vie)
Vitesse: +5 (Drunken)
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Attaque sur Reisen:
Konoha Sempuu + Projetiles en bois

Alors que l’ours fonçait sur Snipe pour l’attaquer, celui-ci bougeait son bras gauche en avant, faisant un petit mouvement de doigt qui semblait indiquer quelque chose. Quelques sangsues se tenaient encore accrochée au corps de Tensui. L’une d’elle allait terminer ce combat, déversant tout son poison dans le sang de l’ours de Konoha. Bien que le poison eut un effet direct, il n’empêcha pas l’Ours de frapper l’anbu qui eu tout juste le temps de se substituer à une grosse bouée de sauvetage.

L’ours s’écroulait de tout son poids, assommé par les premiers effets de ce poison de très haut niveau. Il reprenait même sa forme humaine. Le ninja de Kiri lui fonçait dessus, puis posait quatre de ces meilleures sangsues médicinales, s’assurant que Tensui ne mourrait pas, et qu’il pourrait être interrogé à Kiri.

« Reisen, j’en ai finit avec le premier, il est à terre mais toujours vivant ! Où en est tu ? »

« Je m’occupe des deux autres… pfff… Même pas le temps de s’amuser avec toi le Psychopathe »

Les six clones qui se trouvait devant Dokara enchainait alors chacun une série de signe bien différents, mais seul un d’entre eux en enchainait une véritable. Un premier clone terminait vite et lançais son attaque…

« Suirou no Jutsu »

Une grande quantité d’eau éclaboussait sur le pont, explosant chaque hublots du bateau tant la vague était puissante. Une prison d’eau se formait alors autour de Dokara, l’emprisonnant et l’empêchant de respirer…

« C’est bon ? Vous abandonnez ? Ton ami est presque mort, il ne tiens plus debout, il serait temps de vous rendre si vous n’avez rien à vous reproché. »


[Tensui, tu passe à 1 PV, tu es totalement paralysé et tes blessures sont graves.

Dokara, tu n'auras bientôt plus d'air...

Kirue, les 6 autres clones de Reisen viennent dans ta direction]

L'eau s'engouffra rapidement dans la gorge de Dokara pour remplir ses poumons goudronnés. Puis le réflexe de survie survint rapidement fermant d'abord sa bouche, un toussotement le fit recracher rapidement tout le liquide. Reprenant rapidement son sang froid il analysa la situation,, six clônes étaient postés devant lui dont un maintenait la prison aqueuse libérant constamment son chakra.

Kirue était apparu violemment derrière lui à une dizaine de mètre dans l'étroit couloir faisant disparaitre 4 clones. Les 2 clones suivants furent rapidement supprimés par le clone de Dokara qui fut projeté avec violence par son compagnon bien réel, pointant deux kunaïs vers un œil de chacun des clones adverses pour les transpercer de plein fouet.

Deux autres clones étaient encore sur le pont apparemment ignoré par le combat foudroyant qui avait eu lieu entre Tensui et l'Anbu Kirien. Ces deux là qui avait assister à l'affrontement furent miraculeusement oublier par l'adversaire qui semblait plus se préoccuper de la santé de Tensui que de ses deux autres combattants.

*Il faut vite que j'agisse ou mes clones disparaitront laissant Kirue seul face à ces redoutables adversaire.*

Dokara se concentra fermant les yeux, il laissa parler sa vivacité d'esprit pour établir une issue commune aux deux déserteurs. Rouvrant les yeux il observa rapidement une petite bouée de sauvetage située derrière lui entre la bulle aqueuse et Kirue. Puis portant un regard défiant à l'Anbu qui maintenait la prison, il sortit un kunaï pour s'érafler le creux de la main.

"Kawarimi"

La bouée se retrouva au centre de la prison laissant Dokara collé à la paroi du couloir. N'attend pas plus longtemps pour laisser passer le kunaï de son ami, il jeta un regard circulaire pour ensuite bondir au centre de passage.

"Kawara Shuriken no Jutsu"



Les objets présents sur les parois et au sol se changèrent en shurikens, des chaises, des tableaux, des bouées... Pour ensuite se dirigeaient vers le groupe Kirien ne laissant aucune chance d'esquive possible, la volée de shuriken remplissait l'étroit couloir. La trentaine de projectiles répartit équitablement sur la surface à couvrir ne leur laissa pas un espace. Dokara s'engouffra dans l'escalier pour monter sur le pont suivi de son compagnon et de son clone.

"Viens Kirue c'est maintenant, ne leur laissons pas le temps de réagir. Il faut libérer Tensui."

Les deux clones encore présents sur le pont regardaient désespérément leur Sempaï seul unique chance de sortir vainqueur face à des adversaires si puissants. Quand soudain ce fut à leur tour de vendre chèrement leur peau. Effaçant tout d'abord son Henge le premier clone établli une rapide série taôs.

"Kirigakure no Jutsu"



A la suite de cela, le second clone se dirigea rapidement vers le corps de Tensui camouflé par l'épais brouillard il avançait prudemment pour ne pas sortir du brouillard et ne pas lacher des yeux le corps du Jounin.

"Tajuu Kage Bunshin"



Dokara sortit de l'escalier, puis un second et encore un puis un autre et encore un autre pour en laisser apparaitre encore d'autres, qui vinrent se joindre au clone qui venait de ramener le corps de Tensui pour l'entourer et ainsi le protéger de leur masse. La trentaine de clone venue se poster autour de Tensui n'attendit pas longtemps avant que le brouillard se dissipe, il avait été fait pour être rapide, épais mais de courte durée laissant apparaitre leurs adversaires.

*Dépêche-toi Kirue parle.*

Dokara se rapprocha du corps de Tensui pour voir quelques sangsues collées sur son corps blessé. Regardant rapidement les différents blessures, il put s'apercevoir que les petits êtres soigner et donc ne pouvait pas le tuer chaque sangsue avait l'air d'être destiné à une tache. Laissant les petites bêtes faire leur effet, il s'empressa de libérer son sceau pour parfaire la guérison du Jounin mais cela le laisserai quand même dans l'incapacité de se battre à cause de la paralysie. Dokara libéra son chakra scellé pour le concentrer au niveau de ses mains et ainsi en se déplaçant sur les différentes parties endommagées il put réparer l'organisme endommagé.

[HRP : Kawara lvl2, TH lvl3, kirigakure lvl1, je laisse le comptage des PC et PV aux combattants les plus gradés]

Kirue sourit. Dokara avait vraiment géré sur ce coup ci, et il lui laissait pas mal de possibilités.
Ca n'était pas le plan qu'il avait prévu au départ, et cela le frustrait quelque peu, car Kirue, malgré son caractère de paresseux, était fait pour être un chef d'équipe. De plus, c'était Dokara qui imposait son plan, sa façon de s'en sortir. C'était une vision différente des choses. Kirue continuait d'analyser le plan de Dokara, et tenta de comprendre ou il voulait en venir, tout en le suivant.

Tout s'éclaircit alors qu'il prononça le nom de la technique.

"Tajuu Kage Bunshin"

Le Genin avoua que le plan de son ami était intelligent, et il allait y rajouter sa petite touche perso'
Il composa quatre taos, et une technique claqua dans l'air, dans un bruit caractéristique. Il avait à présent la forme d'un Chuunin de Konoha, avec sur le pont une bonne trentaine de congénères. Il prit une grande inspiration, se concentra, toucha un clone à sa droite, et tenta de se mettre à peu près au même niveau de chakra...
Sur le pont, juste avant que le brouillard s'estompe, il prit la parole, avec la voix de Dokara.

"Certes, nous n'avons rien à nous reprocher. Mon camarade à essayé de vous l'expliquer, mais vous rejetez son explication. Je sais ce que vous devez penser. Seulement, vous devez nous laisser parler. Tout ce grabuge pour ça? On doit recourir au Tajuu Kage Bunshin et au Kiri Gakure pour vous parler sans mourir? Tout ce qu'on veut, c'est parler..."

Le brouillard se dispersa, laissant Kirue, momentanément devenu un Chuunin, à découvert, ainsi que tout les clones. Son calme habituel reprenait le dessus, il pouvait mentir sans bafouer, ou même se trahir par son débit de paroles qui aurait accéléré.

"Nous sommes envoyés par Konoha, en mission spéciale. Je dois remettre un parchemin codé à la Mizukage. (il montre une des poches à parchemin de sa veste chuunin) Le contenu est top secret. La mission d'ailleurs est top secrète. Et puis... nous sommes alliés, théoriquement, non? Les accords stipulent le droit de circuler des Shinobis de Konoha dans Kiri, sous la surveillance de l'Anbu, et réciproquement.
Nous vous attendions justement votre arrivée, qui s'est faite plus que fracassante!
Maintenant, que diriez vous de limiter les dégats, et de s'arrêter là?
Se serait préférable pour tout le monde. Nous sommes harrassés du voyage jusqu'ici, et notre Jounin est knock out; Vous avez tétanisé le notre jeune Nara, à qui c'était la première fois qu'on confiait une mission de cette importance."

Il regardait l'Anbu avec un air accusateur. Il mentait vraiment avec aisance. Cependant, il restait sur ses gardes, le chakra prêt à exploser....