Salle 125, Cours de Taïjutsu

'Toc Toc'

Le genin ouvrit la porte sans bruit, la salle semblait neuve, tout était propre, et à première vue, il était seul. Il avait décidé de se rendre dans cette salle pour augmenter ses performances en Taijutsu, pour les techniques de son clan c'était essentiel de savoir se battre. Mais aussi, même avec son bouclier, de savoir esquiver les coups.

Il savait également que combattre uniquement à l'aide de ninjutsu n'était pas utile pour son clan ... Il était fait pour la melee, foncer dans le tas était son destin, pas la finesse ...

-Y a quelqu'un ?

Le genin regardait devant lui, à part deux portes, une pour les hommes et une pour les femmes, il n'y avait rien, la pièce semblait vide ... Liari n'entendait rien d'autres que ses pas sur le parquet, tout semblait vraiment vide ...

-Hey ?

Une voie relativement imposante résonna alors. L’ours de l’eau était prêt de son hôtel, il s’approchait de l’entrée calmement pour acceuillir l’élève. Le regard neutre, le physique imposant, il vint le chercher dans le couloir qui menait à la salle d’entraînement.

« Avance jusqu’à la salle.. ..Bienvenu à la salle d’entraînement du Taïjutsu. Je suis Tensui Kiryoku maître de cette salle, Ermite de Kiri. Rend toi aux vestiaires et change toi.. Il se peu que tu transpire après ton entraînement.. Toujours mieux de salir d’autres vêtement que les siens, non ? Pendant ce temps, tu réfléchira attentivement à ma question : Qu’attends-tu de mon cours ? » Ainsi, l’ours se retourna et entra sur le tatami, dans la salle d’entraînement. Saluant respectueusement l’hôtel, il se rendit au centre de sa salle, au milieu du yingyang.

L’animal acquiesça d’un unique et neutre signe de la tête. Invitant son élève à la suivre de la main, il l’amena devant un des pantins de bois destiné à l’entraînement. Tensui s’empara de deux des objets de bois pour les mener dans le cercle de combat. Positionnant les deux victimes en position de combat, il s’assura qu’ils soient séparer d’au moins trois mètres. Enfin, il se retourna vers son étudiant.

« Bien, je vais t’enseigner les vents de konoha. Cette technique à beaucoup de dérivé à travers les villages. Sa création s’est faite à konoha, mon village natal. J’en connaît actuellement tout les secret, aucune de tes questions ne demeurera sans réponse. » Se retournant vers le pantin, il accompagnait ses mouvements de gestes.

« Toute la technique se fait dans un tournoiement. Tu dois te créer en une véritable toupie et abattre une rafale de coup sur ton adversaire. Après avoir bondit, tous ces mouvements de rotation viennent de tes hanches. Tu mettras bien du temps avant de trouver la position de hanche te permettant d’aller vite et puissamment. » Puis, il se focalisa sur la pantin. Ne faisant qu’un petit saut, sur la pointe des pieds, c’est un véritable ouragan qui se créa autour de lui. Une grande toupie recroquevillée qui progressait en direction de sa cible. C’est à un petit mètre que la rafale de coup intervint. Balayant puisement son adversaire, celui-ci alla se fendre contre le mur opposé. La tête éclatée, le torse fissuré, l’épaule brisée, le jouet était maintenant cassée.

« Essaye, ou pose tes questions si tu en as.. »

Airô arriva devant une porte massive de bois où était inscrit sur un écriteau « Salle 125 ». C’était bien cette salle que Airô et Kawabata avait cherché toute la matinée. Elle ne semblait pourtant pas passer inaperçue, prenant un quart d’un étage de l’académie. Sur ce coup là, ils se sentaient vraiment ridicule. Eux, chuunin de Kiri avaient réussi à se perdre dans les couloirs de l’académie, passant toute la matinée à arpenter les couloirs à la recherche d’une salle prenant un quart du bâtiment. Pathétique exploit qu’ils espéraient ne pas avoir à raconter à qui que ce soit. Enfin, désormais, ils étaient face à la porte d’où s’échappaient quelques bruits de coups et des voies. Grâce à l’ouïe de Kawabata ils arrivèrent à en discerner deux dont une assez familière, celle de Liari. Rasséréné par cette voix, ils frappèrent puis entrèrent sans attendre qu’on leur réponde.

La porte donnait sur un couloir qui menait à des portes indiquant des vestiaires. De là, les deux amis se tournèrent sur la droite et virent Liari avec un grand homme puissant à la toison blanche et dont les allures faisaient pensé à une bête féroce. Sans attendre plus longtemps, ils s’avancèrent un petit peu dans la grande salle où étaient plantés de nombreux pantins. Tentant d’attirer l’attention sur eux, ils hélèrent cette bête qui devait être le professeur des lieux.

« Bonjour senseï, je suis ici pour venir assister à votre cours. Je m’appelle Airô Tora et voici Kawabata. »

Airô attendit une réponse de cet étrange homme tout en réfléchissant sur sa posture semblable à celle d’un ours.

Liari envoya voler le pantin à quelques mètres. Celui-ci, venait de se prendre un puissant coup de pied, il était maintenant KO, assommé par les vents de konoha. Tensui se tourna vers l’étudiant, les sourcils dressés. L’ours observait celui qui avait réussit à maîtriser le puissant konoha sempuu d’un unique essay, à froid. Hochant de la tête, le jeune homme n’eut le droit qu’à quelques félicitations de bas étages.

« Vraiment pas mal, entraîne toi encore et cette frappe sera efficace… » Un entousiame, tout ce qu’il y a de plus bestial. Finalement, il se retourna vers ses nouveaux visiteurs. Patient, les bras détendu, l’ours attendait qu’ils se présentent. Imposant sa carrure à ses nouveaux élèves, il resta de marbre lorsque le chunnin se présenta.

« Bonjour senseï, je suis ici pour venir assister à votre cours. Je m’appelle Airô Tora et voici Kawabata. » Acquiessant d’un unique signe de tête, il prit alors le temps de se présenter. S’exprimant d’une voie grave et primitive, on sentait en lui une aura sauvage et naturelle.

« Tensui Kiryoku, enseignant jounin de cette salle. J’enseigne donc le Taïjutsu version Goken. Vous avez des vestiaires derrières vous si vous le désirez.. …Avant de débuter l’entraînement, j’aimerais connaître vos objectifs et vos buts… Racontez moi en le plus possible, que je puisse connaître qui j’ai en face de moi » Finalement il se tue. Revenant à un profonde neutralité, il se tourna vers son le jeune garçon qui venait de terrasser le pantin.

« Tu me le refais, mais cette fois-ci, joue plus avec tes hanches. Ce sont elles principalement qui aident à la rotation. La concentration de chackra n’est qu’un leurre, vois plus loin dans le mouvement. Concentre toi sur chacun des gestes que tu fais.. Ce tourbillon doit être plus fluide, plus naturel. L’adversaire ne doit rien voir arriver.. Refait-le plusieurs fois, exerce toi… Appel moi quand tu as un résultat, une remarque, une question à me faire part… »

*Classe 125.... c'est bien ici....*

Une jeune fille apparut dans l'encadre de la porte. Cette jeune personne avait pour signe particulier le bras droit dans un foulard. Il semblait qu'elle ne pouvait l'utiliser, comme s'il était atrophié. Ses grands yeux montrait toute la fragilité et la timidité de cet être. C'était d'ailleurs la seul façon pour celui qui ne la connaissait pas de pouvoir donner une idée de son sexe.
Elle était jeune, et fraiche. Peu faite pour un cours de taïjutsu a priori. Peut être était ce même pour cette raison que la jeune fille avait frappé à la porte.

"Bonjour, je suis Jin Kanzaki. Je suis étudiant dans l'académie. J'ai rendez vous avec...."

Elle chercha dans sa poche un bout de papier, le défroissa et bredouilla un nom

"Tensui kiryoku"

Elle observa lentement chaque personnes présentes dans la salle, pour déterminé qui sera le professeur.
Elle s'arreta net sur un visage qui lui était familier.

"A-a-airô-sensei ?! Q-q-que faites vous là? J'vous jure que je ne vous fait pas d'infidélité"

Le visage rosie par le sang qui lui montait à la tête, elle ne savait pas derrière quoi se caché. Elle mis juste sa main devant son visage, par réflexe, comme pour le masqué au cas ou Airô ne l'avait pas reconnue

D’un signe de la main, neutre presque indifférent, l’ours salua l’étudiant qui s’en allait. Sans trop comprendre ce départ si précipité. Finalement il s’attarda à la jeune fille timide qui s’était présenté à lui. Posant un genou à terre pour être à sa hauteur et se montrer comme moins imposant, il mit à son niveau, son visage neutre et paisible. Lui parlant en prenant attention à ne pas hausser le ton, on aurait crus que l’ours essayait de communiquer avec un pauvre petit oiseau sans défense.


« Bienvenu dans ma salle de cours.. Tu as trouvé celui que tu cherches. Je suis donc Tensui Kiryoku, jounin de cette salle. Derrière toi, il y a des vestiaires. Si tu le veux, tu peu te changer. Comme pour ton professeur et son ami, j’aimerais que tu me parles un peu de toi. Que tu me racontes tes goûts, tes intérêts, mais surtout ton but dans la vie ainsi que ton nindô… »

Airô avait répondu à l’invitation de son nouveau senseï d’un léger mouvement de tête. Sans un mot, il s’était ensuite retourné pour se diriger vers les vestiaires et avait alors aperçu Jin qui était dans le même état de surprise que lui. Laissant réapparaître une expression plus paisible sur son visage, il avait laissé son élève derrière lui sans un mot. Il s’était ensuite diriger dans les vestiaires où il avait enfilé une tenue assez moulante sur laquelle il avait fixé son bandeau au niveau de la taille. Cette tenue était assez agréable à portée car elle épousait parfaitement la forme du corps, laissant une grande liberté de mouvement à son porteur. Ses vêtements semblaient avoir été fabriqués pour les pratiquants de taijutsu. Le seul inconvénient étant le côté peu attirant que donnait ces combinaisons, mais peu importait, il n’était pas venu raire un défiler de mode.

Ainsi paré, il sortit des vestiaires et vînt rejoindre cette montagne de muscle qui s’était accroupi afin de se mettre à la hauteur de Jin. Airô était impressionné par cet homme qui dégageait une aura de puissance et de détermination qui ne laissait place à aucune crainte ni faiblesse. Telle une bête, il se mouvait avec une grâce étonnante pour sa musculature. Ses yeux étaient aussi une source d’étonnement autant que d’effarement pour Airô qui perdait son regard dans ses orbites sans pupilles semblables à une bête enragée. Tout en cet homme n’était que puissance force et brutalité. Mais en observant de plus près la salle et les manières de cet homme, il vit que ce dernier possédait aussi des valeurs nobles et honorables. Tout d’abord l’autel sur la gauche du chuunin semblait montré un profond respect des traditions cette personne qui perdait peu à peu de cette aura brutale qui l’avait percuté lors de sa première entrevue avec cet homme. Airô remarqua aussi la délicatesse dont il faisait preuve face à Jin qui paraissait être une jeune fille désemparée. La conclusion hâtive à laquelle Airô était arrivé au départ se révéla donc n’être qu’une carapace, un style que se donnait cette homme afin d’imposer le respect chez ses élève. Soucieux de ne pas s’opposer à cette rigueur dont faisait preuve cet homme, il ne dérangea pas la conversation de son nouveau senseï et partit se recueillir devant l’autel espérant ainsi gagner la sympathie de cet homme dont la personnalité n’était pas facilement cernable.

Après avoir déposé un brin d’encens face à une statuette présente sur l’autel, il se releva et s’inclina puis commença un petit échauffement sur place en attendant que Tensui ait finit de discuter avec Jin. Il commença par quelques étirements des muscles et une mobilisation des articulations puis se releva effectuant quelques petits sauts sur place, en attendant que son nouveau maître s’adresse à lui.

Pour répondre aux questions, et afin que les réponses soient complètent, afin que Tensui kiryoku puisse entrainer Jin comme il se doit, il faudrait faire quelque chose que Jin tentait assez rarement, même si le controle de son corps s'améliorait. Elle retira le bras droit de l'écharpe, le plaça le long de son corps. le bras gauche le long tu corps, il ferma les yeux, et pensa

*Tu es prète petite soeur ?*
*Oui petit frère. On y va*

Dans un soupir, le visage de Jin marqua une frontière qui passait par son exact centre, le bout des doigt des deux bras se mirent à bouger timidement, puis les yeux s'ouvrirent. L'oeil droit contenait de la folie, le gauche de la douceur. Les traits du visage, à gauche, était doux, inspirait la beauté et la tendresse. L'autre côté était son exact opposé. Dur, inspirait la crainte et la haine. La bouche s'entrouvrit pour sortir un son. Ou deux. Un son grave et aigü. Etrange.

"Etre ninja, c'est vivre pour notre village, pour notre honneur, pour les autres. Or je désire combattre pour vivre. Tel est ma voie
Etre ninja, c'est mourir pour notre village, pour notre honneur, pour les autres. Or je veut mourir au combat. Tel est ma voie

Je n'ai pas de passions, si ce n'est une admiration pour la nature
Je n'ai pas de passions, si ce n'est une admiration pour le combat"

Jin redevint féminine, le regard doucereux et la timidité dans les yeux.

"Heu, le vestiaire est par là ? Si vous en avez fini, je souhaiterais mettre un kimono. Si vous le permettez bien entendue"

L’ours fronçait les sourcils. Une impression étrange, s’écrivait dans ses yeux. Son regard était resté figé, les globes de ses yeux sans reliefs semblaient immobiles. Pinçant ses lèvres, un léger grognement retentit de son plexus. C’était comme si cette double voie le perturbait. Il la trouvait contre nature. Les ours qui résidaient dans son âme étaient issu de cette nature belle et merveilleuse. Se posant plein de question, il ne fut pas plus avancé.

Finalement, elle lui fit le demande de se retirer. L'ours, d'un unique signe de tête, acquiessa. Se relevant, il imposa une nouvelle fois sa carrure. Attardant un regard, non loin d'être froid à la petit fille, il se résigna de comprendre ce qui se passait en elle. Lui aussi, durant des années, il fut enter par ses propres convictions. Petit à petit, le visage neutre et sans sentiment revint en surface. Il se tourna vers Airo qui commençait à s’échauffer. Acquiessant d’un signe de tête, il constata son entousiasme et sa détermination. Il se dirigea vers lui et l’appela.

« Airo-kun.. Viens, nous allons débuter ton véritable échauffement… Il visera à échauffer toute la partit haute du corps. » Attendant qu’il soit apte à le suivre, il l’emmena prêt d’un appareil de bois pour le moins étrange. Celle-ci, était faite pour attacher quelqu’un par les pieds, la tête en bas. Il y avait deux moyennes jarres remplis d’eau posées au sol, et une grosse attaché en haut de la structure.

« Positionne toi la tête en bas, je vais t’y attacher les pieds à cette barre horizontal.. … ..Regarde les deux jarres qui sont posées par terre. Elles sont remplies d’eau. Tu trouveras dans ces deux récipients deux tasses de bois qui flotte. Tu devras les remplis pour aller verser l’eau dans la grosse jarre qui repose au sommet de cette machine, prêt de tes deux jambes. L’échauffement sera terminé lorsque les deux jarres seront vides. » Les explications étaient clairs. Et à présent, l’ours observait l’élève attentivement pour voir les débuts de l’exercice. Les bras croisés, il jetait un regard de faucon au chunnin. Celui-ci pouvait sentir son souffle, long et puissant, alors qu’il n’était qu’à trois mètres de lui…


[Hors Rp:
Pour que tu comprenne mieux, rendez vous à la seconde 22 de cette vidéo ^^]

L’ours se tournait vers la jeune fille, devenu jeune homme. Ses yeux neutres analysaient cette personne si mystérieuse. Ses dédoublements de personnalités n’étaient pour le moment pas un soucie majeur. Mais peut-être qu’au fur et à mesure de l’entraînement, ces deux personnes en une poserait un léger soucie. Une fois s’être occupé d’Airo, il fit signe à la jeune personne de s’approcher. Sans dire un mot, silencieux, il l’emmena quelque part sur le tatami.

« Je vais t’enseigner comment bouger. Disons que ce que tu vas voir, sont des bases avancées. Toi, tu ne parviendras qu’à simplifier mes mouvements, ce qui pour ton niveau est largement suffisant. Avant que je t’apprenne quoi que ce soit, tu devras faire preuve d’une bonne maîtrise de ton corps.. Ton corps frèle ne supporterait pas l’étude d’une technique de Taïjutsu… » L’ours, de son air neutre, se mit en position. Fléchissant sur les jambes, il s’assura à ce que ses hanches soient en dessous de ses genoux –qui formaient un angle droit- Ses deux pieds, étaient en positions Midi – Cinq heures. Ses hanches étaient relachés, sont buste incroyablement droit. Dressant son massif poing gauche juste au dessus de son pied gauche, on voyait déjà là dedans une posture d’attaque.

« Regarde bien cette posture, imprègne la dans ton esprit. Elle sera l’un de tes outils de travail jusqu’à ton passage de grade. Elle est atrocement douloureuse pour ceux qui ne l’ont jamais fait. La musculation doit se faire.. Je ne te donnerais aucun point clé, c’est ton corps, tu t’en occupes seul… » L’animal, du coin de l’œil observait l’étudiant(e) avec attention. Bientôt, il entamait l’explication pour donner une frappe.

« Maintenant, pour frapper. Ses épaules doivent strictement rester à la même hauteur, ainsi que tes hanches. Tu ne dois pas te relever, au contraire, fléchir encore plus sur les jambes. Jambes, abdomens, épaules, tout le corps travaille ainsi. Pour un coup de poing, tu pousses sur la jambe arrière pour prendre de la vitesse. Quand la jambe arrière dépasse la jambe avant, alors la frappe part. » L’animal agissait pour accompagner sa théorie. Poussant violemment sur la jambe droite, le pied gauche ne bougea pas. Mais alors que le gauche se faisait dépasser, l’ensemble du corps animal balourda un violent coup de poing qui siffla dans l’air pour finalement venir écraser l’air. Se remettent en position, il compta jusqu’à dix, et recommença l’opération.

« Tu vas me faire ça.. Applique toi, prend ton temps. Plus tu ira vite, moins tu sera efficace. Et moins tu sera efficace, plus je devrais durcir l’entraînement.. Pense bien à compter jusqu’à dix, après chaque coup de poing… C’est pour exercer la posture.. Bientôt, tu n’auras plus de jambes.. » L’animal se redressa, croisa les bras et observer les actions de l’apprentis. Tout le long des explications, sont visage était resté neutre, presque dur et froid. L’ours était ours, mais il était ici avant tout professeur.

L’animal observait l’être agir avec attention. Son regard captait chaque mouvement, chaque fait de cette personne étrange. Il trouva un soucie corporelle flagrant. Sans savoir le fin mot des explications, il comprit assez rapidement qu’ils étaient deux entités dans ce même corps. Les différents membres ne réagissaient pas de la même façon.. Il trouva alors plusieurs théorie, pour lui invraisemblable. Finalement, il se concentra sur l’exercice qu’il venait de lui donner, et non pas sur le fait que cette personne bougeait étrangement.

« Allez.. Met-y plus d’entrains.. On n’est pas ici pour tricoter, nous étudions le Taïjutsu. Ce que tu apprend ici pourra peut-être un jour te sauver la vie. Tu es en face d’un adversaire ! Et il ne s’agit pas de chaton, alors bougez vous ! » Et non bouge-toi… Il avait presque comprit, sans pourtant savoir. L’animal attendait encore plus de son élève, qui semblait se quereller intérieurement..

« Plus vite, plus efficace… Prend soin de ce que tu es en train de faire.. Allez continue! Nous sommes des soldats, nous nous entrainons sur de longues périodes..»

Tient, du tricot.. C'est pas mal comme passe temps non plus... Mais qui pourrait t'on défendre avec deux aiguilles à tricoter ? Jin n'y pensait même pas. Et concentré comme il l'était, si la voie du prof n'avait pas été aussi roque, il ne l'aurais même pas entendu.

"Met-y plus d’entrains"

L'entrains n'y était pas encore. Il essayait de s'appliquer à prendre la bonne position. Celle qui lui ferais se sentir le plus à l'aise possible tout en effectuant le bon exercice.

"Tu es en face d’un adversaire ! Et il ne s’agit pas de chaton, alors bougez vous ! "

Vous ?! Depuis quand un sensei vouvoie un étudiant ?! Jin sentait bien certains regard dans la rue, il entendait bien certain lapsus. Il semblerais que sa double personnalité ne mette pas à l'aise l'animal. Il s'y habituait. Il ne comprenait surtout pas pourquoi certaines personnes veulent se fondre avec la masse. Si sa "bizarrerie" lui apportait souvent des désagrément, le fait de pouvoir réfléchir de plusieurs façons différentes, de pouvoirs bouger de plusieurs façons différentes pouvait devenir un atout considérable pour lui en combat. Mais le prof n'avait pas encore tout compris sur qui était Jin. Il ne savait pas que le corps abritait "elle" et "lui". "Elle" contrôlait le bras gauche, "lui" le bras droit. Si une des personnalité était endormis dans le corps, alors le bras non employé était un membre "mort". Il ne se doutait pas non plus que le bras gauche, la personnalité de la Jin féminine était plus porté sur la défense, alors que son frère était plus porté sur le bras droit. Quand ils faisaient des taos ensembles, ils fallaient qu'il mélange deux types de chakra, tout comme quelqu'un de "normal". Mais il fallait en plus qu'ils malaxent leurs personnalité.

Tout un fonctionnement.

Mais le prof avait dit quelque chose d'intérréssant.. "Tu es en face d'un adversaire". Il avait pris l'habitude de s'entrainer dans une impasse du village, en se visualisant des adversaires plus rapides que lui. C'était la prochaine étape de son exercice. Il réussissait à tenir debout, à frapper, à attendre une dizaine de seconde en garde, et à recommencer.

Il se mit alors en garde. Il ferma les yeux, et imaginait des ennemis. Son père, son oncle étaient des ennemis récurent, bien que déjà mort. Il prennait soin de prendre son temps pour attaquer de toutes ses forces.
Le frottement de son poing contre le vent faisait des sifflements. Plus il frappait dans l'air, plus le bruit devenait fort. Mais Jin, concentrer dans son entrainement n'en faisait aucunement cas. Tout ce qui l'intérréssait, c'était de frapper toujours plus fort, toujours mieux, tout en prennant son temps. Il était perfectionniste jusqu'au bout des ongles.

Plus il frappait, plus la chaleur dans la pièce lui semblait augmenter. Il était maintenant en nage, mais n'allait pas s'arreter là. Ses ennemis réapparaissait sans cesse. Il fallait qu'il batte ses démons. L'exercice n'en était plus un. Cela devenait prèsque une thérapie.

*Han. 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10. Han. 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10. Han*

La sueur lui tombait dans les yeux, mais ses paupières restait fermé. Il ne prennait plus le temps de s'essuyer. L'exercice avant tout.
Au bout du Nième essait, le sifflement reveilla Jin dans sa fureur. Le prof s'apprétait à dire quelque chose.

« On ne combat que rarement les yeux clos.. Dans ton cas, tu viens de mourir… … » Les paroles d’un professeur qui savait rassurer et motiver ses élèves. L’animal se tenait toujours droit, les bras croisés. Il attardait bien souvent un regard discret vers Airô qui était attaché à cette machine de musculation un peu spéciale. Son regard dur et bestial traversait l’âme des deux personnes. Ses yeux monstrueux, si longtemps rejeté par konoha, analysait encore cette personne au double ‘je’. Le bras gauche semblait être féminin, gracieux, discret. Le droit était plutôt masculin, plus imposant et plus sûr de lui. C’était étrange, mais encore un fois, l’ours ne devait pas s’attarder aux secret de cette personne..

« Arrêtez, on va continuer sur autre chose.. Les coups de poings ont une portée d’attaque d’un mètre environs. Si votre adversaire se trouve à deux mètres de vous, les frappes au pied seront privilégier.. Vous allez maintenant vous exercer à enchaîner les deux frappes au poing, et les deux frappes au pieds.. » Se remettant en position, il s’apprêtait à démontrer l’enchaînement qu’allait devoir exécuter les frère et sœur. L’ours, à partir de cette position basse donna une première frappe lourde, puis une seconde. C’est alors, qu’un violent coup de pied circulaire vint rayons sont chant de vision. Ayant balancé toute la hanche et déplié toute sa jambe, on sentait à cinq mètres à la ronde la puissance de balayage de l’animal.

"Un premier coup de poing, un second pour obliger à reculer et pendant la retraite, un coup circulaire dans les genoux, la tête ou les côtes.. Mettez vous en situation et ne vous contredisez jamais.. Au Taïjutsu, vous devez vous entraîner à n’être qu’un…"

Airô vit les deux jarres suspendus à une barre métallique horizontale où il devait, d’après son sensei, placer ses jambes afin de remplir à l’aide d’un gobelet et de la grosse jarre posée au sol, les deux autres jarres suspendues. L’exercice paraissait donc assez simple en thermes techniques, ce n’était qu’un exercice de force mais cela convenait parfaitement au jeune homme qui savait qu’un bon entraînement au taijutsu commençait par des renforcements musculaires.

Après avoir écouté les dernières recommandations de son sensei, il monta sur la barre, se plaçant la tête à l’envers. De sa position il voyait Tensui et Jin qui eux aussi commençait l’entraînement, mais ses cheveux le gênaient car ils pendaient vers le bas et lui tombaient sur les yeux. Il prit donc deux sembons qui trainaient dans sa sacoche puis attacha ses cheveux avec.

Fin prêt, il commença l’exercice. Prenant le gobelet dans la jarre principale, il vit la grosse tête de Kawabata qui le regardait d’un air interrogateur et moqueur face à la tête du jeune homme. Il le congédia de la manière la plus courtoise qu’il put c'est-à-dire en lui lançant de l’eau dessus ce qui eût pour effet de faire sortir le félin de la salle car ce dernier sentait bien que cette séance d’entrainement risquait d’être assez longues pour lui.
Enfin prêt et tranquille il commença l’exercice. Il prit de l’eau dans le gobelet de la main droite puis plaça se tracta à l’aide de ses pieds coincé au niveau de la barre tout en contractant ses abdominaux. Il avança ensuite son bras au dessus de la jarre droite et renversa le contenu du gobelet dans celle-ci. Un bruit sourd d’écoulement lui indiqua alors que la jarre était belle et bien vie et qu’il devait la remplir entièrement. Prenant son courage à deux mains, il se résolu à remplir ces deux jarres grâce à ce gobelet, même s’il sentait que ce travail risquait d’être assez fastidieux. Il redescendit donc au niveau de la jarre principale et changea de main mais le gobelet lui échappa filant au fon de la grande jarre. Désespéré, il commençait à décoincer ses jambes puis s’arrêta net, une idée ayant germée dans sa tête.

* Pourquoi ne pas utiliser mon chakra pour aller chercher ce gobelet.*

Joignant les gestes à la parole, il posa sa main sur la surface de l’eau eau de la jarre et concentra son chakra sur les molécules d’eau faisant remonter le gobelet grâce à elle jusqu’à ce qu’il arrive à l’attraper. De nouveau le gobelet en main, il le remplit et le porta du bras gauche jusqu’à la jarre gauche, celle-ci résonnant de la même manière, il accéléra le mouvement descendant plus rapidement tout en changeant de main, puis remonta et redescendit. Ayant prit le coup, il s’imposa un rythme régulier ni trop rapide ni trop lent afin de s’économiser. Il ne prenait même plus la même de verser l’eau dans la jarre, il la jetait désormais celle-ci redescendant au fond de la jarre à la même vitesse qu’il descendait lui-même pour reprendre de l’eau.

Au bout de dix minutes, il avait déjà fait baisser le niveau de l’eau de la jarre principale du quart, ce qui équivalait au quart des deux petites jarres. Ses muscles commençaient à le faire souffrir, mais il ne s’accordât aucune pause sachant qu’après une pause il serait encore plus dur de repartir. Il gardait le rythme, une petite grimace marquant son visage, il sentait l’acide lactique envahir ses muscles, il savait que cet acide risquait de l’affaiblir et tenta donc d’enrayé sa production en prenant une gorgée d’eau de la jarre et en améliorant sa respiration soufflant pendant la montée et inspirant à la descente.

Quinze minutes plus tard la moitié de la jarre était vide. Il savait qu’il avait baissé un petit peu de régime mais son abdomen le faisait trop souffrir pour qu’il continu à la même allure qu’il avait commencé. Malgré tout il continuait sentant ses muscles gonflé à leur maximum, il avait le souffle court et laissait apparaître un visage aussi contracté que devait l’être ses muscles à chaque montée. Il voulait abandonner, relâcher son effort afin de se reposer tranquillement et ainsi retrouver Kawabata, mais le respect et l’admiration qu’il avait pour Tensui l’empêchait de se montrer faible face à cette force de la nature. Il ne savait comment continuer sans perdre la face devant son nouveau modèle, il ne voulait surtout pas relâcher son effort mais la douleur qu’il ressentait dans les cuisses et l’abdomen mettait à rude épreuve sa volonté. Cet à ce moment là qu’il eût l’idée d’utiliser son chakra. Il voulait utiliser son chakra non pas pour renforcer ses muscles car l’entrainement n’aurait servit à rien mais plutôt pour évacuer l’acide lactique produit par ses muscles. Pour cela il utilisa les connaissances qu’il avait acquis lors de son apprentissage de médecine et parvînt ainsi à faire pénétrer son chakra dans ses muscles afin qu’il évacue cet acide vers les reins.

Il utilisait son chakra dans ses muscles tout en continuant le remplissage des deux jarres ce qui lui demandait un effort intense de concentration, mais quand ce mauvais passage fut finit, il ne lui resta plus qu’une légère douleur et une furieuse envie d’aller au toilettes. Mais cela étant bien plus supportable que ce qu’il avait pu subir avant. Ainsi réparé, il reprit un rythme assez rapide qui lui permit d’arriver aux trois quarts et plus de la jarre en une dizaine de minutes.

A partir de ce moment un nouveau problème se présenta à lui, il n’était plus assez grand pour atteindre le fond de la jarre. Son maître l’était peut-être, grâce à sa carrure de bête, il parvenait surement à toucher le fond, mais Airô n’arrivait pas à le toucher. Il décida donc d’opérer d’une autre manière, afin de pouvoir atteindre ce fond d’eau qui le séparait de la victoire. Ce fond d’eau qui le séparait d’une victoire sur lui-même, sur sa volonté et sa détermination. Il ne baissa donc pas les bras devant cette nouvelle difficulté et prit la jarre à bout de bras puis la monta au dessus de lui en versant un petit peu d’eau afin de respecté le règlement que lui avait imposé son sensei. Il montait et descendait ainsi avec la jarre qui devait bien encore peser une quinzaine de kilos. Ce poids lui demandait de grands efforts mais le chuunin bandait sa volonté pour vaincre, visant la fin de l’exercice pour se donner du courage.

Après dix minutes de cet intense effort, Airô se laissa lourdement glisser au sol depuis sa position haut perché. Il se réceptionna à terre sur les mains, assis sur le sol, il haletait comme une bête après une course infernale, comme les proies qu’il traquait avec Kawabata et sentait ses muscles lui faire quelque peu défaut. Après quelques minutes de repos il parvînt tout de même à se relever et à boire une gorgée de l’eau qu’il avait si durement transvasée. Après avoir repris ses esprits et son souffle, il rejoignit son sensei qui était en compagnie de Jin.

« Senseï…J’ai enfin…Finit… (gloups)…Que dois-je faire à présent ?... »

L’ours tourna vers le jeune Tora un visage sombre et neutre dont il avait l’habitude. Acquiescent un signe de tête, il s’attarda encore un moment à observer Jin, puis finalement il retourna les talons et s’en alla en direction des pantins de bois. Sans souffler le moindre mot à Airô, il s’éloigna pour aller chercher deux pantins de bois étrange. Ils portaient, sur le torse, un large sceaux mystérieux. L’ours n’allait pas tarder à lever le voile sur ce mystère. Tenant les lourds pantins de bois d’une unique mains, il les lâcha finalement aux pieds du Tora épuisé.

« Bien, je vais t’enseigner comment esquiver. Tu devras utiliser tout le savoir dont tu disposes sur le Taïjutsu… On va commencer calmement.. Ces pantins portes un sceau qui identifie, traite et utilise le chackra qu’on lui donne. Il peu copier une forme de chackra et la produire abondamment. Si tu appliques tes mains sur le pantin, alors celui-ci va prendre vie. Il possèdera tes capacités physiques, tes techniques, tes réflexions.. Tu combattra face à un miroir.. Je vais en activer un et m’entraîner à l’esquive avec. Je ne pourrais pas m’en dépêtrer facilement, alors dès que tu te sent prêt tu fait comme moi.. » Alors, il se tourna vers le pantin qui gisait au sol. Appliquant puissamment ses paumes de mains sur le sol, il envoya une faible décharge de chackra. Absorbant cette énergie, la traitant, le pantin prit vie presque instantanément. Soudainement, un poing se dirigeait en direction du visage du jounin. Bougeant ses jambes, le dos droit, en appuis l’animal évita le faible coup.

« Etudie bien la façon dont on bouge.. Une esquive doit venir de tes jambes. Autrement, si ton buste bouge seul, tu seras en déséquilibre. L’idée d’une esquive est de se mettre en situation favorable. » Et en effet, l’ours se retrouvait derrière sa propre ombre qui possédait pourtant une vitesse égale à lui-même. Sans crier gare, le jouet de bois se retourna pour offrir un coup de coude à l’ours qui ne se laissait pas perturber. Avec cette même expression de neutralité, il plia les jambes et laissa le coup passer au dessus.

« Tu… ..hoolaa.. Tu dois trouver le moment précis ou bouger. Ton adversaire doit être certains de toucher. Au moment où il se rend compte de son échec, ton coup est déjà partit… » L’animal peinait à se contenir lui-même. Le pantin se retourner pour offrir un violent coup de pied. Tensui, de nouveau, bougea efficacement pour se dégager. Une pluie de coup s’abattait alors sur l’animal qui esquivait inlassablement. Le primitif n’arrivait pas à se frapper, les assauts étaient trop rapprochés, et la différence de niveau entre les deux silhouettes inexistantes. Entre deux esquives, le jounin lâcha quelques mots à Airô

« Observe… Bien… ….Agit.. Quand… tu… Veut.. »

Le regard que posa Tensui sur Airô lui glaça le sang et le rasséréna en même temps. Le jeune chuunin venait de finir son exercice, exténué il aurait aimé recevoir des félicitations ou tout du moins une tape amicale, mais la seule chose qu’il reçu était ce regard froid et profond, sans pupille qui lui avait glacé le sang lors de son premier face à face avec cet homme. Mais derrière cette apparence fantomatique, la passion qui brûlait chez cet homme était suffisante pour rasséréné Airô et le préparer à la prochaine épreuve qui ne tarda pas à se présenter à lui sous forme de pantin de bois affublés d’un sceau qu’il n’avait encore jamais rencontré.
Ces pantins comme lui expliqua Tensui dans une démonstration impressionnante d’agilité étaient des miroirs des techniques et mouvements de celui qui transférait son chakra dans ces sceaux. Ayant put reprendre le contrôle de soi-même, il s’approcha de son pantin après les dernières recommandations de son sensei quelques peu entrecoupées par les attaques de son propre pantin.
Le Tora était prêt à envoyer son chakra dans le sceau mais réfléchît d’abord au meilleur moyen d’engager le combat contre ce pantin afin d’avoir déjà une longueur d’avance contre cet être de bois qui dans quelques secondes allait lui faire face avec autant d’ardeur et de fougue qu’il ferait part lui-même.

*Il faut que j’esquive ? Plus facile à dire qu’à faire…Enfin bon, quand faut y aller, il faut y aller !*

Dans un vif mouvement de tension du bras, il envoya une décharge de chakra dans le pantin qui mit un uppercut directe dans la tête d’Airô qui vola sur le côté sous le choc. Décidément ce pantin commençait fort, il ne faisait pas de cadeau. Cela tombait bien car Airô ne comptait lui en faire non plus.

Se rétablissant rapidement, il vit arriver un talon au niveau de sa tête avec une vitesse impressionnante. Si Airô n’évitait pas ce coup de pied, il risquait de souffrir d’un bon hématome au visage si ce n’est plus. Le chuunin se laissa alors basculer sur le dos afin d’éviter le coup, ne souhaitant pas ressembler à un boxeur à la fin du dixième round alors qu’il venait de commencer le combat. Le problème de cette esquive était qu’elle plaça Airô dans une position de faiblesse par rapport à son adversaire qui fit comme l’aurait fait tout bon ninja s’est à dire aplatir son pied au niveau de la figure de Airô dans le prolongement du coup de pied emmagasinant ainsi la vitesse du coup de pied et la fermeté du sol. Le coup arriva à pleine vitesse au niveau du nez du pauvre Airô qui était dépassé par les évènements. Ce dernier n’eût que le temps de rouler sur le côté avant que le pied ne s’abatte sur la surface blanche du yang dessiné sur le sol de la salle.

Ne souhaitant pas revivre cette frayeur, il posa un poignet en porte à faut sur le sol pendant qu’il roulait le projetant ainsi en l’air afin qu’il se rétablisse sur ses pieds. Enfin remit debout, il vit arriver un crochet du poing gauche avec beaucoup d’amplitude au niveau de sa tempe droite. L’esprit plus clair que lors de ses roulades précédentes, il se baissa et s’avança sur son pied gauche laissant passer le coup de poing juste au-dessus de sa tête. A ce moment là, le pantin en déséquilibre laissa le champ libre à Airô pour se relever un uppercut sou le menton du pantin qui s’envola sur quelques mètres.

Les bars un peu endoloris par son exercice précédent, il attendit que son adversaire se relève et qu’il attaque à nouveau. Sachant que c’était son chakra qui bouillonnait dans ce corps de bois, il se permit même de faire un petit signe provocateur au pantin tout en s’essuyant un filet de sang qui coulait à la commissure de ses lèvres. Le pantin comme Airô l’avait prévu, car il connaissait sa propre susceptibilité, fonça droit sur le chuunin qui s’était préparer mentalement à une telle attaque. Le pantin dirigeant un direct du droit en direction de l’œil d’Airô, ce dernier se tourna d’un quart de tour en déviant quelque peu le coup de poing puis passa au travers de sa défense laisser à la bade sous le coup de la colère. Effectuant un quart de plus, il plia son coude dos à son adversaire et lui enfonça dans ce qui devait être l’estomac. Accompagnant le mouvement du pantin, il se baissa pour que la tête de ce dernier passe par-dessus lui puis poussa sur son coude pour envoyer le morceau de bois dans les airs. Mais au moment d’envoyer valser le pantin jusqu’au plafond, ce dernier attrapa une épaule s’Airô et profita de l’élan qui lui avait permit de garder le Tora pour effectuer une projection qui propulsa Airô au loin dans la salle.

Cette erreur qu’il venait de commettre aurait pu être fatale lors d’un combat. Cette erreur venant d’un sursaut de vanité aurait put en situation réelle provoquer sa mort. La prise de conscience qui s’opéra alors chez Airô à la vue de son propre corps transpercé par un kunaï dans le dos lui donnât une nouvelle vision des choses. Il savait désormais qu’une riposte aussi efficace soit-elle pouvait être contrée par une autre riposte dans le cas où la mise ne défaut de l’adversaire n’était pas asse importante. Il se promut donc de ne riposter qu’au moment propice où son adversaire serait dans l’impossibilité de riposter à son tour.

Voyant que le pantin arrivait à nouveau dans un coup de pied circulaire au niveau de l’abdomen, Airô se recula d’un pas pour sortir du rayon du coup de pied. Mais le pantin enchaînant envoya son deuxième pied à l’encontre des côtes d’Airô qui, contrairement à la première fois tenta d’esquiver le coup et non d’y échapper. Il plaça ses mains au niveau du tibia du pantin, laissa le coup de pied le renverser san opposer de résistance au mouvement puis se laissa tomber au sol mais au dernier moment laissant passer le pied au dessus de lui, il se rattrapa grâce à un pied gauche placer devant lui juste avant qu’il ne s’effondre au sol. Ce pied lui assurait désormais un point d’appui parfait pour déclencher son attaque qu’il lança sans tarder contre l’épaule du pantin qui se présentait à nouveau face à lui. Airô laissa à ce moment là, toute sa haine se déchainer contre les supposer côtes du pantin sui tenta de finir son coup de pied. Mais Airô avait déjà finit son coup de poing que le pantin n’avait pas encore replié son genou pour armer son coup.

Laissant échapper toute la force et de son appui de pied et de ses muscles du bras, il planta son poing dans le flanc du pantin qui lui tournait actuellement le dos. Ce dernier parti alors s’écraser dans un bruit de bois fracassant contre les pantins opposé au mur de la salle.

L’ours était occupé. Ce pantin qui avait acquis ses capacités était donc devenu des plus coriaces. Une rafale de coup puissant déferla sur le jounin qui évitait inlassablement chacun des affronts. Maîtrisant tout de même la situation, il attardait parfois de longs regards aux deux personnes qui travaillaient. Jin commençait à accélérer, c’était bien. Son corps et ses esprits semblaient acquérir les mouvements d’attaque. Du moins, le bras droite parvenait à attaquer correctement.. Le gauche semblait plus discret, plus pour la défense. C’était un point positif, mais une faiblesse majeure pour qui arrivait à le comprendre. Airô quand à lui, parvenait à surpasser son propre pantin en thermes de vitesse. C’était le début pour acquérir une esquive exellente.. Le jounin envoya ses conseils en pleine lutte.

« Airô.. Tu dois.. Non seulement bouger.. Tes Jambes.. Mais aussi l’ensemble de ton corps.. Pense beaucoup avec tes… tes hanches. Il se fait être.. Plus rapide.. Encore.. Plus rapide… Ce qui fait… Que ton esquive.. Est bonne.. C’est… une question de.. Timing.. Ton adversaire… Doit vraiment avoir… pensé qu’il… Gagnait.. Jusqu’à ce que… ce soit qui…. Gagne… » Le pantin se releva. Certaines de ses articulations avaient prise beaucoup de dégâts lors des chutes. Une fois debout, le jouet de bois se relança à l’attaque.. Pendant ce temps, l’ours s’appliquait à se débarasser de son fardeau.. C’est en contre-attaque, qu’il porta un coup décisif à son adversaire.. « Gangeki !! » Le poing traversa la torse de bois du pantin qui se désarticula. « Ensuite tu l’achève.. Bien, Jin.. Il te faut être plus attentif à ce que tu fais.. Va plus loin dans les mouvements.. Appliqua toi sur chacun de tes mouvements. N’hésite pas à décomposer ce que tu fais.. Tu travailleras ça chez toi.. Je vais te faire travailler ta vitesse. »

Soufflant un coup, se redressant de toute sa hauteur, il se rendit à l’hôtel pour attaquer deux petites balles rebondissantes brillantes. Retournant au prêt de l’étudiant(e) il lui présenta le nouvel exercice. « Ce sont deux balles rebondissantes.. Tu te mettras face à un mur, un pantin de bois normal à droite, un pantin de bois normal à gauche. Tu enverra les balles contre le mur, puis tu te tournera d’un côté pour frapper le pantin et rapidement tu reviens face au mur pour rattraper les deux balles en même temps.. C’est assez compliqué pour le cerveau mais ça améliore ton analyse et ta vitesse corporelle… Essaye-en quelques un.. Pose toutes les questions que tu veu.. »