C'est la cloche du rassemblement qui attira la foule du village de la roche, les amenant aux alentours du palais du TsuchiKage. Cela faisait un certain temps que le palais était muet et sourd aux attentes des habitants. Les shinobis d'élites se tenaient autour des marches qui mènent au bureau du Kage. La montagne donnait de la voix au loin: Faisant craquer les bâtiments aux alentours. Des tambours se mirent à jouer une marche guerrière au fur et à mesure que les portes du palais s'ouvraient. Lentement, les portes s'ouvraient sur un corridor illuminé de mille feux. Une silhouette de taille menue se découpait dans la lumière aveuglante, silhouette vêtue de l'habit traditionnel du TsukiKage. D'un pas lent et mesuré, la kage se plaça sur le parvis du palais et masqua un leger sourire de satisfaction. Ses grands yeux bleu lançaient de véritables éclairs vers la foule amassée plus bas. Un vrombissement se fit entendre: Résultant des murmures des villageois. D'un seul homme, les ambus se mirent au garde à vous puis mirent un genou au sol. D'un geste imposant et sûr, elle frappa le sol du pied, émettant un bruit démesuré... La foule se tut:
"Ici et Maintenant, Moi Heimara Orobora prend la direction de ce village. Après un long débats avec les autres prétendants à ce titres, nous sommes arrivés à la conclusion suivante: Pour le bien et la grandeur de notre village je serai votre Kage jusqu'à nouvel ordre!"
La terre semblait vibrer au fur et à mesure qu'elle parlait. Ses cheveux dorés tombaient en baguettes de tambour devant ses yeux alors que son corps plutôt menue semblait flotter dans la toge ample des kages. Le chapeau conique frappé du signe de la terre était coincé sous son bras droit. Droit comme un piquet, elle continuait son discours:
"Fut un temps, pas si éloigné que ça, Iwa était la plus grande puissance militaire de tout le continent! Je vous le demande! Que c'est-il passé! Pourquoi à présent nous n'inspirons plus que de la pitié à nos opposants! C'est simple: Couardise! Fainéantise! Suffisance et arrogance ont pourri le beau fruit qu'est notre village! Nous sommes tous responsable de ce désastre alors nous allons tous porter notre village à bout de bras... On a rien sans rien: Je veux voir de la sueur, du travail et de la rigueur! J'éliminerai moi même tout poids excédentaire, tout ce qui empêche notre village de se hisser aux sommets! Maintenant retournez tous travailler! Les jeunes shinobis à l'entrainement! Les anciens en mission et les instructeurs dans mon bureau, de suite!"
Sa dernière injonction coïncida avec un coup de tonnerre. Elle tourna rapidement les talons et re-entra dans le palais . Le brouhaha reprit de plus belle mais à présent cela ne comptait plus... Elle avait été écouté...