Naruto Gaiden
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Naruto Gaiden

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 Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...

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Madarame Aya
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Madarame Aya


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MessageSujet: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 30 Déc - 12:15

[HRP: // Etant donné que sa sublimissime majesté, j'ai nommé Hokage-sama, refuse catégoriquement la création du PNJ-Daron des Madarame, j'ai prit la décision de l'intégrer dans mes RP d'entraïnement, puisque je n'arrête pas de dire qu'Aya morfle à cause de son gentil papounet.Donc voilà, faudra pas venir râler après, Haya-sama XD // Fin HRP]


[Entraînement: Taïjutsu, Ninjutsu Genjutsu, Force, Vitesse, Intelligence]
---------------------------------------------------------------


Ce terrain d'entraînement est un peu particulier, quelqu'un a creusé un fossé tout autour pour faire passer l'eau de la rivière, qui entoure à présent le lot de terre d'une centaine de mètres carré, complètement vide en son centre, et qui dispose de plusieurs arbres du côté nord. Trois rondin de bois de deux mètres chacun peuplait le côté est, et tout le reste servait à son entraînement, c'était ici, la salle de torture d'Aya...


----------------------------------------------------------------




"Aya, tu vas commencer par t'échauffer, comme d'habitude."
*Ah non, pas le sac, pas le sac!*
"Boum!"


Et c'était ainsi tous les matins.
Un sac de farine de blé de 50 kilos venait s'échouer sur les épaules de la mini genin, qui allait faire ses tours de terrain, la mort dans l'âme.




Elle commençait doucement, la petite fée, avec ses 50 kilos sur le dos, et ses 47 kilos de nature, et comme chaque matin, et comme chaque jour, et comme ça devenait une routine épuisante de tous les jours, elle fit une première fois le tour du terrain, qui avait un périmètre d’une centaine de mètres carrés, en marchant. Puis, une deuxième fois, marcher, puis trottiner. Un troisième tour ou elle marcha, trottina, marcha. *C'est pas juste, pourquoi c'est moi qui morfle comme ça* Une quatrième fois, elle commença par trottiner, puis elle courut, recommença a trottiner, et marcha. Une cinquième fois, elle marcha, puis trottina, courut, trottina, et marcha. *Aller, c'est preesque finit, enfin, non, là va falloir envoyer 97 kilos en l'air, ça va pas petre évident.. Rhalala* elle s'arrêta de courir, son père ne la regardait pas, il faisait juste attention à son flux de chakra, et de là, il savait si elle travaillait ou non. *C'est pire qu'un byakugan, son truc*

Elle se mit à sautiller sur place, d’une jambe sur l’autre, tournant frénétiquement les poignets dans le sens des aiguilles d’une montre pendant vingt tours, puis elle alternait : les vingt tours suivants dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et reprenait dans le sens des aiguilles d’une montre dans encore vingt tours. *'Tain, Nii-san, t'en as de la chance... qu'est ce que je t'envie* Elle répéta la même opération dix fois, de manière à avoir accomplit cinq rotation dans le sens conventionnel, et vingt dans le sens inverse. Sans s’arrêter de sautiller d’une jambe sur l’autre, elle posa sa main gauche sur son coude droit, et effectua un mouvement de son avant bras de l’intérieur vers l’extérieur, et ceux cinquante fois. Elle inversa ensuite le processus, posant sa main droite sur son coude gauche. Elle retrouva son père au centre du terrain.


"Très bien, ta concentration était plutôt bonne, pas comme hier...
*Mais hier aussi, j'ai eu trois entraînements, j'suis pas une machine...*
"Tu dois cependant augmenter ta force et ta vitesse, tu demeures encore inférieure à Ryuhei à ce niveau là, même si ta maîtrise du chakra est meilleure.
*Mais il va arrêter de me comparer à Nii-san, c'est normal qu'il soit plus fort que moi, il est plus grand et puis, c'est un homme...*
"Pour cela, tu vas courir sur l'eau à l'aide du suimen... et avec le sac! Tu ne feras que trois tours, puis, on passera à autre chose"
*Avec le sac, mais ça va pas... Je vais couler! Tant pis pour lui, je serais une deuxième mort sur sa conscience!*
"Qu'est ce que tu attends? Mets toi au travail!"



Elle hocha la tête, et avança, ou plutôt tanga jusqu'au bord de la rivière. lle concentra son chakra dans ses pieds et posa son pied droit à la surface de l'eau, puis, non sans une certaine engoisse, posa son pied gauche. Elle s'enfonçait...*Aaaah, non, je vais pas couler quand même, si je coule, je m'en sortirais jamais!*Elle plaqua ses deux paumes l'une contre l'autre, ça n'était pas un tao, juste un signe de concentration, à la voir ainsi, on dirait qu'elle priait... En effet, elle priait son chakra de se diffuser plus vite, encore plus vite, pour lui permettre de remonter. Elle repensa à son entraînement, elle repensa à Ryuhei, à Hiroshi, elle repensa à tout leur cinéma durant l'examen genin, oui, elle devait y arriver.


"Pas mal du tout, on dirait presque que tu ne vas pas couler"


La goutte d'eau qui faisait débordée le vase. Aya retint un cri de rage, ses pieds bleuirent d'un coup, et ses jambes immergées jusqu'au milieu des cuisses ressortaient de l'eau, elle se tenait à préent debout, à la surface de l'eau, elle devait courir, oui, elle devait faire en sorte que la vitesse l'aide. Alors, elle concentra son chakra dans ses mucles, elle ferma les yeux, elle avait réussit à le faire avec Hiroshi-kun, elle savait qu'elle pouvait le refaire. Ainsi, elle gonfla lentement ses muslces de chakra, puis dosa le tout, elle accéléra la circulation, et comme hier, elle se sentit encore plus fraîche et partante pour une course folle. Elle démarra au quart de tour.


"Eh bien eh bien, tu as appris une nouvelle technique à ce que je vois... Alors tu ne passes pas tes journées à glander, hm, intéressant"
*Il m'énerve le vieux, il m'énerve, et à cause de ses fils de chakra qui retiennent le sac, je peux pas m'en débarasser, sinon je lui en aurais collé une depuis longtemps...*



Elle courut, sur plusieurs mètres, manquant de perdre l'équilibre à plusieurs reprise. Le suimen combiné au Shunshin, elle n'avait jamais testé, et c'était un beau mélange, cela exigeait d'elle une grosse part de concentration, ça n'était pas un simple entraînement se glande, là c'était du sérieux, et le sac de farine de 50 kilos n'aidait pas vraiment la petite dans sa tâche. Mais elle ne laissa rien parraître, elle le battrait par son silence et l'execellence de son travail. Elle continua sa course, elle faisait le tour du terrain, un peu pénible comme besogne, mais elle s'y était fait, elle ne sombrait pas, mais son père ne comptait pas la laisser s'en tirer aussi facilement.


"Mais dis moi, c'est que tu cours vite Aya-chan, comment tu fais?"
*Il devient relou sérieux...*
"Ah, j'ai entendue dire que tu t'entendais bien avec Hiroshi-kun, il te plaît pas vrai?"
*Putain, mais que quelqu'un le fasse taire...*
"Eh beh, je sais pas trop comment il est le jeune homme, je ne donnerais pas ma fille à n'importe qui, il faudrait que tu me le présentes un jour"
*Mais qu'est ce qu'il se fait des films celui-là? Il est insuppostable à jouer les gamins*
"Oh, et puis Haya-sama m'a dit que vous aviez joué les héros, comme ça, on a plus peur de Kusaru? C'est adorable, ma petite fille à grandit"
*TA GUEEEEEUULE!!*



Elle venait de finit ses trois tours, ils n'avait pas réussit à la destabilisé, mais ça n'était pas passé loin. elle tomba par terre, complètement terrassée par le poids du sac de farine. Ses épaules la brûlaient, son dos la faisait souffrir, le monde n'était pas beau, quand on avait un père pareil, à 13 ans. Il riait ouvertement, au nez d'Aya, qui le tuerait bien si elle pouvait. Elle se rappela des kunai que lui avait donné Hokage-sama, et les tirant discrètement, elle se servit d'un d'entre eux contre son père. Il esquiva aisément l'attaque de fortune et se mit en droit de faire la leçon à la jeune Madarame.


"Mais enfin, Aya-chan, ça va pas de frapper Ottousan comme ça? T'aurais pu me blesser, tu sais."
"Tss, n'importe quoi, même endormi tu l'aurais évité, 'spèce de bourreau!"



Il rit de nouveau, à croire que ça lui plaisit, que sa fille se moque de lui comme ça. Enfin, on ne se refait pas, il brisa les liens de chakra, le sac tomba lourdement au sol, Aya fut libérer de son fardeau. Mais elle savait ce qu'elle devait faire à présent, et c'était pire que de porter 50 kilos sur son dos, non, elle devait essayer de touche son père en face à face, et lui, bienspur, il esquiverait. Elle ramassa son kunai, le remis dans l'étui, dans la saccoche, et referma le tout soigneusement, puis, se mit en position de combat, jambe gauche bras gauche en avant, jambe droite et bras droit en arrière. Elle se concentra, elle devait opter pour l'effet de surprise, ainsi, elle concentra son chakra dans es muscles, pour donner de meilleurs résultats, elle laissa le tout couler, s'enbraser dans ses membres, ce qui lui apportait une plus grande fluidité de mouvement.

Elle l'attaqua d'abord à droite, avec le poing gauche, puis à gauche, avec le genoux droit, et de nouveau à droit, cette fois-ci avec le coude gauche, et à gauche avec la paume de sa main droite. Elle enchaîna les coups, un, deux, un, deux, il les esquivait aisément, tout en souriant de son sourire idiot, ce sourire qu'elle ne supportait plus de voir scotcher sur son visage, elle avait envie de le baffer, il était insuportable. Elle continua cependant à donner des coups, puis, changea brusquement de stratégie, dans un élan, elle frappa au niveau de sa tête sa main gauche, ce qui l'obligeaa à regarder vers la droite, à ce moment la, elle se substitua au rocher qui se trouvait derrière lui, et dans son élan, courut, portée par le Shnshin. elle parvint à froler son dos du bout de ses doigts. Elle s'arrêta, les mains sur les genoux pour souffler, elle était à bout.


"Pas mal, pas mal du tout même. Le coup du kawarimicouplé au shunshin, mouais, c'était joli, mais c'est normal, après tout, tu es ma fille."


Il prit la pose du mec cool et lui ébourrifa les cheveux. pauvre Aya, elle ne se sentait plus la force de supporter tout ça, et tomba par terre en lachant un "Rhoo, laisse moi tranquille, tu veux?". Il la laissa souffler, elle était à bout, elle avait mal partout, les muscles de son dos et de ses épaules la brûlaient, mais le pire, c'était sûrement ses bras. Elle n'en pouvait plus, elle devait cependant continuer et là: "SPLACH!!" Un grand jet d'eau lui arriva en pleine face, et elle voyait son père avec son air sérieux de nouveau, qui lui faisait signe de se relever. Elle s'executa, qu'est ce que ce vieux fou avait encore prévu? La réponse ne fut pas longue, il la lui fournit directement:


"Tu vas frapper ce premier rondin de bois de 15 centimètres de rayon jusqu'à le briser. Quant au deuxième je le réserve pour autre chose, on s'en servira demain."


Elle le regarda, désespérée, mais ne dit rien, car elle savait que ça ne servirait à rien. Ainsi, elle se planta devant le premier rondin de bois, et frappa, un, deux, puis trois coups de poing, alternant, gauche, droite, gauche, droite, un coup de genoux, puis, un autre coup de poing, un coup de pied, un coup de coude. Le rondin s'ébranlait après chaque coup que lui infligeait la gamine, mais il tenait bon, 30 centimètres de diamètre, ça ne se casse pas comme une allumette. Aya frappait, et refrappait, elle avait du sang sur les mains, le rondin était rouge, mais elle continuait, de manière mécanique, à frapper, et frapper, à passer ses nerfs sur le bout de bois, qui commençait à craquer. Devant cette faiblesse dévoiler, la haine d'Aya l'emporta, ses coups se firent plus forts, plus dangereux, elle se sentait portée par un excès de colère, son père se moquait d'elle ouvertement, ele leur montrerait à tous de quoi elle était capable.

*Je leur montrerais... ils ne vallent pas plus que moi, j'en ai assez de me faire protéger par tout le monde, je ne serais pas celle pour qui on risque se vie... Non je ne serait pas le boulet de l'équipe, je refuse de l'être... Je ne suis pas faible, je peux aussi être capable de faire des choses grandioses, comme Hiroshi-kun, et Nii-san... Je ne veux pas être faible!*

Le rondin de bois encaissait de plus en plus, une brèche s'était ouverte, Aya ne prêtait aucune attention au sang qui coulait de ses mains, son père la regardait, il reconnaissait là toute la détermination de sa mère. A l'exemple du sang qui coulait sur ses mains, les larmes coualient sur ses joues, et dans un spectaculaire "CRACK!" le rondin de bois céda, il se brisa, se déformant, se pencha, mais elle se s'arrêta pas là, elle le fit tomber, son père la regardait, impassible. Il savait reconnaître la détermination, et savait quand il fallait arrêter. Elle le salua, faisant une révérence, et quitta le terrain d'entraînement, la mort dans l'âme. Elle devait rejoindre Setsuko à midi sur le terrain d'entraînement 22, et ne voulait pas être en retard.
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Setsuko Hyûga
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 30 Déc - 12:25

+1 en force, +1 en vitesse
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Madarame Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 30 Déc - 19:24

[Entrainement : Ninjutsu, Genjutsu, Taïjutsu, Force, Vitesse, Intelligence; Technqiue: Goukakyuu]



Aya ne savait plus trop où se mettre ces derniers temps, c’est ainsi qu’elle se laissait volontiers marcher sur les pieds par son père, étrange, habituellement, elle râlait, mais pas aujourd’hui. Elle prit l’initiative de mettre son sac de farine de blé sur le dos elle-même, et se tenu droite, le temps que son père le fixe avec des fils de chakra. Elle prit par la suite son train à l’heure, c’est-à-dire qu’elle commença son entraînement sans se faire prier. Elle devait être plus forte, elle devait être plus puissante, elle avait tant de pensées noires, mais c’était à cause de l’examen chuunin. Si l’examen genin ne lui avait fait ni chaud ni froid, il n’en était pas de même pour celui qui venait, elle se sentait vraiment à l’étroit, elle n’avait rien mangé, et son père n’avait rien dit.

Elle fit directement le tour du terrain en courant, puis elle le fit en trottinant et en courant une nouvelle fois. Pour sa prochaine série, elle enchaîna course, trottinement, course. Pourquoi ne prenait-elle pas la peine de marcher ? Pour éviter de se poser des questions, seulement ça, elle n’avait pas envie que son esprit vagabonde, elle le bloquait par la douleur. Elle avait de nouveau effectué un tour en courant, pus un en trottinant, et enfin, parce qu’elle ne supportait plus d’avoir autant de pensées déplacées, courut, mais sur l’eau, cette fois-ci. Elle concentra également le chakra dans ses muscles, une infime partie, pour lui permettre d’augmenter sa vitesse de course sur l’eau. Elle commença sa course, le monde n’est pas beau, il paraît que l’on doit grandir, non, que l’on se doit de grandir, pourtant, Aya regrettait de ne plus voir le monde avec ses yeux d’enfants.

*Mais qu’est ce qui me prend ? Je vais quand même pas vivre d’un tissus de mensonges, Maman n’aimerait pas…*

Une pensée pour celle qui la mit au monde, elle s’arrêta, elle était là, et à la fois las de ce lieu. En la voyant immobile, son père se dit qu’il devait peut être intervenir. Il la laissa cependant encore quelques instants, instants qui pour l’enfant paraissait être des heures. Elle revoyait le sourire de sa mère, son rire, les matinées entières à flaner avec elle dans le jardin, ses faux airs fâchés, tout ce qui faisait d’elle ce qu’Aya voulait être, ce qu’elle tentait d’atteindre, ce qu’elle souhaitait offrir à Ryuhei, pour lui permettre de prendre son envol à nouveau. Et pourtant, elle n’en était pas capable, elle se savait trop faible, trop dépendante, trop fragile, elle savait que jamais elle n’arriverait à quelque chose. Si ça continuait… Après tout, elle n’avait jamais vraiment su pourquoi elle était devenue kunoichi, elle se savait incapable de tuer, pourtant c’était pour ça qu’elle l’était devenue, elle quitta le lit de la rivière, et se planta devant son père, levant ses yeux qui avait une teinte froide et dure.

« Je ne veux plus être une kunoichi, cette vie n’est pas pour moi., je suis trop faible pour… »
« CLAC !! »

Aya s’envola, elle fût catapultée contre l’arbre et retomba au sol, et le sac de farine sur elle. Les fils de chakra furent rompus, elle avait mal, elle avait très mal, elle repoussa le sac, reprenant sa respiration. Qu’est ce qui lui avait prit de dire de telles choses ? Elle l’ignorait, la seule chose dont elle était certaine, c’est qu’elle avait perdu le contrôle d’elle-même, ayant cédé à la panique, elle ne se sentit plus le courage, trop de choses étaient dans le flou, trop de choses l’énervaient, trop de choses avaient tout été d’un coup embrumées son esprit déjà pas très bien rangé. Aya avait honte, elle avait mal, elle avait envie de disparaître. Son père prit alors la parole :

« Chacun d’entre nous, un jour, perd la foi, mais les plus forts, et les plus dignes sont ceux qui savent la regagner… Tu es ma fille, et la digne héritière de notre famille, et de son enseignement. De plus, tu as une promesse à tenir, tu t’en souviens ? Comment se débrouillerait Ryuhei, si tu n’étais pas là ? Relève toi, je vais t’apprendre quelque chose de nouveau. Regarde, et retient bien »

Aya ouvrit grand les yeux, c’était la première fois qu’il était aussi gentil avec elle durant un entraînement, alors il avait tout compris en un clin d’œil, le vieux ? Visiblement, l’âge ne lui avait pas donné que des blagues stupides et des exigences insuportables, on dirait. Aya vit son père enchaîner un tao de six signes : le serpent, la chèvre, le singe, le buffle, le cheval et le tigre, puis, il fit un mouvement de recul, prenant une profonde inspiration.. *Mais à quoi est ce qu’il joue ?* Très vite, elle eu la réponse à sa question : « Katon, Goukakyuu no jutsu ! » Elle vit apparaître devant ses yeux une énorme boule de feu, qui consuma l’oxygène de l’air, et laissa un profond fossé sur son passage. Il se tourna alors vers elle, l’air de rien.

« Tu malaxes ton chakra, tu le bloques dans tes poumons, tu le changes en feu, pour ça, il suffit qu’il effectue une rotation, puis, tu enchaines le tao que tu as vu : serpent, chèvre, singe, buffle, cheval et tigre tu prends une profonde inspiration et enfin, tu envoies tout ce que tu as dans le ventre d’un coup. A toi d’essayer. »

Elle hocha la tête, elle malaxa lentement son chakra, elle n’avait jamais usé d’un jutsu de cet élément. Elle concentra lentement son chakra au niveau de ses poumons, et ses deux organes se changèrent en une prison pour chakra: il était retenu là, incapable de s'échapper, continuant à tourner lentement, changeant lentement de texture, de matière, de qualité. Cela la brûlait de plus en plus, et quelle brûlure, elle la trouvait insupportable, c’était une brûlure des plus désagréables, mais elle savait qu’il s’agissait d’une condition pour réussir. Elle se concentra à présent sur la réalisation du tao, enchaînant lentement les six signes. Une fois qu’elle eut terminé, elle prononça le nom de la technique :

« Katon, Goukakyuu no jutsu ! »

Elle prit une profonde inspiration, et recracha tout ce qu’elle avait dans le ventre. Mais tout ce qu’elle obtenue, ce fut une mini flamme qui tenta tant bien que mal de se battre contre la brise du vent d’hiver. Elle voyait bien que cela nécessitait du travail de sa part. Son père posa une main sur son épaule, la secouant gentillement, cela voulait dire indirectement, recommence, et c’est ce qu’elle fit. Elle ferma les yeux, elle devait réussir à cracher quelque chose qui était du feu, et non pas autre chose. Elle malaxa son chakra, ça lui faisait mal, très mal enfaite, mais elle devait y arriver, elle laissa donc le chakra qui se changeait en feu la brûler, elle n’aimait pas la brûlure du katon, ça n’était pas une brûlure habituelle. Elle sentit qu’elle avait suffisement malaxé son chakra, et se mit à composer le tao, se le récitant, serpent, chèvre, singe, buffle, cheval et tigre, prenant une inspiration qu’elle jugeait suffisante, elle lança de nouveau l’assaut :

« Katon, Goukakyuu no jutsu ! »

Cette fois, il y eu quelque chose, oui, c’était du feu, elle aurait mis sa main à couper, mais ça n’avait rien à voir avec un goukakyuu. C’était juste une flamme, un peu dérisoire, ridicule devant la démonstration de son père. Elle écarta ses mèches de ses yeux, juste pour ne pas se sentir génée, enfin, pour cacher sa gène. Elle avait du mal, elle n’avait jamais fait de ninjutsu lié avec un élément, elle ne savait pas comment ça marchait, mais elle vit que son père se marrait, il lui fit un signe qui signifiait clairement qu’elle était ridicule et qu’il trouvait ça très drôle. Voyant l’air triste qu’adopta la gamine, il serra doucement cette dernière contre lui et lui dit avant de partir :

« Profite de ta journée, nous reprendrons cette technique demain. »

Et il s'en alla, sans ajouter mot. Il savait ce que vivait sa fille, mais il savait aussi qu'elle seule devait trouver sa voie. Et c'est ainsi que celle-ci décida de profiter se sa journée, pour... Apprendre à tout brûler sur son passage. Elle referma les yeux, se remit à malaxer son chakra, elle voulait revoir le feu qu'elle avait réussit à produire, même si ça n'était pas un goukakyuu, et même si ça n'y ressemblait pas, c'était pour elle une lueur d'espoir, et après tout, lorsqu'on cherche sa place dans l'univers, une lueur d'espoir ne tue pas. Ainsi, elle sentit de nouveau ses poumons la brûler ainsi que sa trachée, mais elle n'y prêta plus attention, elle s'y faisait, elle enchaîna le tao, et prenant une profonde inspiration, elle souffla le nom de la technique ainsi que la technqiue elle-même:

"Katon, Goukakyuu no jutsu"

Il ne fallait pas s'attendre à un miracle, d'ailleurs elle ne s'y attendait pas, elle savait juste qu'elle devait se prouver sa propre valeur, qu'elle devait renaître aux yeux d'elle-même et que pour cela, tous les moyens qui lu itombaient sur la main étaient utilisables et à utiliser. Elle cracha un jet de feu, c'était plus grand ça prenait forme, ça ressemblait pas à une coule, mais ça tentait de ressembler à quelque chose de spéhrique. Elle se sentit chanceler, elle était fatiguée, elle avait mal, et elle avait faim. Demain n'est pas loin, elle pourra revenir s'entraîner demain, elle savait désormais qu'elle pourrait aller lloin, aller jusqu'au bout du chemin qu'elle ferait en marchant, qu'elle créerait de toutes pièces. elle se savait capable, et le monde qui l'entoure finira par le reconnaître.
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Madarame Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 2 Jan - 10:29

[Entrainement : Ninjutsu, Genjutsu, Taïjutsu, Force, Vitesse, Intelligence]



Elle était revenue comme tous les matins sur son terrain d’entraînement, prête à tout donner, comme à son habitude. Elle ne râlait plus, elle savait quelle serait l’équipe dans laquelle elle serait, elle savait que ça ne serait pas évident d’être au niveau de Ryuhei et d’Hiroshi, et c’est pourquoi la jeune Madarame ne râlait plus, du moins pour le moment. Elle se demanda pendant quelques secondes comment faire pour perfectionner son goukakyuu, son père avait du prendre ça pour de la fainéantise de sa part, et elle se retrouva, les jambes fléchies, avec son habituel sac de farine de 50 kilos sur le dos. Elle poussa une plainte, mais se releva tout de même.

« Aller, à toi maintenant… Oh, et puis, si tu nous faisais quelques tours sur l’eau, hein ? »

Un sourire sadique apparut alors sur le visage du père, c’était plus un ordre qu’un conseil, ou même une proposition. Une vraie brute celui, un vrai bourreau, pensa-t-elle tout bas, mais ne dit rien, de peur de lui donner une bonne raison de râler. Elle hocha la tête, et s’en alla courir ses quelques tours de terrain avec le sac dévastateur sur le dos. Elle trottina, elle marcha, puis, elle courut. Voulant en finir au plus vite avec l’échauffement, elle usa du shunshin pour pouvoir finir ses tours plus rapidement. Ainsi, elle gorgea ses muscles de chakra, et augmenta ainsi sa vitesse. Elle se dirigea alors vers la rivière, et courut aussi vite que les 50 kilos sur son dos lui permettaient, exécutant trois tours. Elle stoppa sa course et revint voir son père.

« Très bien, on va reprendre le Goukakyuu, observe et apprends, Aya. »

Nouveau hochement de tête de la part de la gamine, qui ne disait rien, mais qui ouvrait grand les yeux. Elle savait déjà, comment il allait s’y prendre, maintenant, il lui fallait faire attention aux détails, qui lui auraient échappée la première fois. Ainsi, elle l’observa enchaîner les signes, six en tout – elle remarqua alors qu’il avait une vitesse d’exécution largement supérieure à la sienne – elle le vit prendre du recul, et souffler, tout d’un coup tout le chakra contenu dans ses poumons, celui-ci prenait alors une forme sphérique, une grosse boule de feu apparut, et traça un profond sillage derrière elle. Oui, elle avait saisit, du moins, elle voyait bien quelles devaient être les choses à faire pour réussir cette technique.

« A toi de… »

Il s’arrêta, il vit qu’Aya avait déjà commencé à malaxer son chakra, et qu’elle avait déjà mis sa concentration à l’épreuve. Il se tut, et s’assit sur un rocher, pour voir ce qu’elle serait capable de faire. Aya, quant à elle, était complètement plongée dans son jutsu. Elle ressentait une brûlure, celle qui était tellement insupportable à ses yeux, Ainsi, elle enchaîna les six signes, pour pouvoir réaliser sa technique. *Ca fait mal… * Elle avait une vitesse assez limitée, il lui fallait un certain temps pour pouvoir enchaîner les signes. Ca y est, le sceau avait été réalisé, elle prit une profonde inspiration, et dans une inspiration, pronoça le nom de la technique :

« Katon, Goukakyuu no jutsu »

Elle recracha alors tout le chakra qu’elle avait emprisonné dans ses poumons, sous forme de -du moins elle l’espérait- grosse boule de feu. Le feu se propageait à l’extérieur, ça n’avait pas trop de sens en soi, de vouloir que tout marche du premier coup, mais ça n’était pas le premier coup, elle vit le feu prendre lentement une forme plus bombée, plus sphérique, ça la changeait d’ailleurs. Elle regarda avec étonnement la boule de feu se former, se forger, restée là, sans être balayée par le vent. Elle regarda son père, elle aurait presque cru qu’il y était pour quelque chose. Mais non, c’était elle qui avait perfectionné son jutsu, certes, il n’était pas encore totalement bon, mais enfin, c’était déjà ça.

« Pas mal.. Pas encore tout à fait ça, mais pas mal …»

Elle referma les yeux, cherchant la concentration au plus profond d’elle-même, elle laissa à son chakra le loisir de remonter vers ses poumons, elle l’emprisonna, elle le malaxa, elle le malaxa jusqu’à ce qu’il la brûle, elle le malaxa jusqu’à sentir une irritation dans sa gorge. Là, elle savait qu’elle avait suffisement malaxé pour passer au tao, aussi, le réalisa-t-elle aussi vite qu’elle pu. Serpent… Chèvre…Singe…Buffle…Cheval… Tigre. Là, elle prit une profonde inspiration, elle devait faire mieux que la dernière fois, elle devait y arriver, cette fois, partie sur cette base, elle cria :

«Katon, Goukakyuu no jutsu ! »

Elle recula légèrement, laissant toute l’énergie présente dans ses poumons se libérer, laissant valser les flammes, laissant faire le vent, regardant tourbillonner les feuilles, elle y arriverait, elle devait y arriver, parce qu’elle faisait partie d’un tout, et parce que ce tout devait pouvoir compter sur elle. Sa boule de feu grossit, grossit, grossit. Initialement aussi grosse qu’une tête d’épingle, elle prit du volume, et était presque aussi grosse que deux Aya mises l’une à côté de l’autre. Elle regarda les flammes, qui s’agglutinaient les unes après les autres à la grosse boule, la faisant grandir. Son père souriait, elle y arrivait lentement, au bon résultat.
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Setsuko Hyûga
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 2 Jan - 10:33

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Koromaru
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeJeu 3 Jan - 11:30

Nouvelle journée, nouvelle arrivée d'émotions, de sentiments, et d'aventures. Voila ce que le Nara appréciait : partir, et découvrir. Le monde est si grand qu'il y a tant de chemins égarés qui mériteraient d'être explorés. Parce que vivre c'est découvrir, découvrir c'est s'ouvrir, s'ouvrir c'est vivre avec les autres, c'est vivre !
Koromaru avait décidé de repousser une nouvelle fois son entrée à l'Académie. Le grand-père ne serait sûrement pas content, et même si Setsuko Hyûga n'avait pas voulut l'écouter, il savait lui, que la verdure et le grand air était bien plus approprié pour son enseignement. Pourtant, personne ne voulait le croire. Ou plutôt, personne ne voulait de lui, comme on aurait rejeter un Nara, un ninja renégat... Alors Koro sillonait les terrains de Konoha, avec pour seul but de voir, d'observer et d'engrenger tout ce qui lui passait par devant. A sa grande surprise, il venait de trouver l'exceptionnel plan : entouré d'une rivière, d'un cercle presque parfait, un immense terrain se meublait, vide d'arbres et de buissons. Durant quelques heures, le Nara se demanda ce que cela pouvait bien faire ici. Alors il attendit, sachant bien que l'espace avait une utilité certaine. Bientôt, un homme grand et une petite fille arrièvrent. Il était tôt, il faisait frais. La petite fille semblait péner. Koro allait se lancer, pour l'aider, car il avait un problème. Mais il la vit entamer des tours de terrains, en marchant, en courrant, en beuglant... Alors il comprit.
Il se rapprocha, pour mieux voir.

*Cette tête, cette façon de ne rien dire, mais d'en penser tellement. Mais c'est ...*

Aya Madarame rouspétait intérieurement. Koro sourit lorsqu'il s'en aperçut. C'était bien la jeune Madarame. Son frère n'était pas là, Ryuheï devait flâner ou chercher son amour de toujours, Setsuko Hyûga. A cette idée, Koro prit peur, eut comme un étourdissement, suffoquant. Puis il se reprit, laissant les affaires du jeune homme là où elles étaient. Cela ne l'intéressait pas, après tout.
Aya continuait ses exercices physiques, qui apparamment portaient ses fruits. Koro se demanda si lui, il pourrait endurer cela. L'effort physique ne l'intéressait pas, seul le problème purement psychique était motivant.


"Katon, Goukakyuu no jutsu !"

Cette phrase, elle la répéta plusieurs fois, et à mesure que le temps passait, la flamme, l'immense boule de feu grossissait. Bientôt, Koro remarqua la puissance du jutsu, la puissance de la jeune fille...



Koromaru écouta attentivement les conseils du vieux. Cela l'intéressait.


"Tu malaxes ton chakra, tu le bloques dans tes poumons, tu le changes en feu, pour ça, il suffit qu’il effectue une rotation, puis, tu enchaines le tao que tu as vu : serpent, chèvre, singe, buffle, cheval et tigre tu prends une profonde inspiration et enfin, tu envoies tout ce que tu as dans le ventre d’un coup. A toi d’essayer"

*Ca a pas l'air si compliqué...*


Koro se concentra. Il laissa seuls les deux shinobis pendant quelques instants, au milieu des arbres, le gamin se récitait les entraînement que son grand-père et lui avaient fait dans sa jeunesse.
Son énergie spirituelle se disperssait dans tout son corps, se mélangeant progressivement à ses muscles, ses cellules physiques, et bientôt, ses tenketsus se remplirent. Il fallait alors bloquer ceux de son corps, et emplir son estomac de ce chakra, une masse informe, presque soluble. Sensation bizarre et inhabituelle. Il le sentait comme plein d'un quelque chose qu'il ne connaissait pas. Mais déjà, son estomac se remplissait. Le chakra, emprisonné entre les barreaux cellulaires du système gastrique, se malaxait, il tournait sur lui-même. Là, sa composition changeait. Plus fluidie, plus épicé, il en retenait une valeur succulante. Koro sourit. Mais déjà la simple sensation de bienséance se transforma en une brûlure qui s'accentuait à mesure que le chakra tournait sur lui-même.
Le Nara se sentit près, bien qu'il savait qu'il ne l'était pas vraiment. Il enchaîna calmement les six taos, mais déjà sa concentration se dissolvait à mesure que la douleur empirait.
Sa voix était faible, mais chaque syllabe était articulée, de manière à formuler proprement le jutsu.


"Katon, Goukakyuu no jutsu"

C'était comme retenir mille homme dans une pière ce deux mètres carrés. Il inspira une grande bouffé d'air, et sur son ordre, le chakra se libéra, alors qu'il était parfaitement conditionné.


Koro ne prit pas conscience du résultat de sa technique. Il ferma les yeux. La seule chose qu'il ressentit, c'était une immense source de châleur, de la lumière, qui venait de nulle part, et quelque chose qui le brûlait. Il ouvrit violemment lers yeux et regarda son derrière qui commençait à cramer.


"Hé !"

Il n'y avait plus qu'une solution. Il courut vers les deux shinobis, et se jeta dans l'eau de la rivière, retenant un important Aaaaaah de soulagement, alors que sa chemise s'éteignait.
Se retournant, il vit les quatre yeux braqués sur lui, et comme une impression de ridicule. Mais les Nara n'ont pas peur de la honte, et cela s'effaça rapidement.


"Salut, Aya-chan... Encore une fois, je me retrouve dans l'eau, on va croire que j'aime ça... Finalement, le Katon n'est peut-être pas pour moi. Il faudra que je demande à Takeshi-san de me...


Oups, je dérange peut-être. Bonjeur monsieur..."


Large et immense sourire...
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Madarame Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeVen 4 Jan - 17:35

"Salut, Aya-chan... Encore une fois, je me retrouve dans l'eau, on va croire que j'aime ça... Finalement, le Katon n'est peut-être pas pour moi. Il faudra que je demande à Takeshi-san de me...


Oups, je dérange peut-être. Bonjour monsieur..."


Aya était, comment dire, sur le cul, oui ça doit être ça, elle se rappelait de Koromaru, ce jeune Nara qui avait irruption durant un entraînement et c'était fait rembarrer méchant par Setsuko. Mais elle, elle l'avait trouvé gentil, et là, elle le trouvait... hilarant. Elle explosa de rire, la course folle de Koro lui avait fait oublier sa mauvaise humeur. Elle regarda son père, qui visiblement attendait des explications, eh bien, il attendra encore un peu, elle n'avait pas finit de rire, la petite. Enfin, elle finit par clore son joli rire par un sourire radieux, et expliqua simplement:

"Ottousan, c'est Koro Nara; tu sais, celui qui a fait irruption pendant l'entraînement? 'Fin bref, salut Koromaru, ça va? Tu fais quoi ici?"

Mais avant qu'Aya est pu reprendre son souffle, son père enchaina:

"Bonjour Koro, tiens, tant que t'es là, viens un peu, je n'accepte pas n'importe qui pour gendre moi! Tu vas t'entraîner, et si je te juge digne, tu pourras faire les yeux doux à Aya."

Il afficha un demi sourire moqueur, puis, repêcha Koro, le laissant gentillement reprendre équilibre sur ses deux jambes. Il remarqua alors qu'il n'avait pas de bandeau. Il ébouriffa les cheveux de ce dernier, Aya leva les yeux au ciel, elle ne comprenait pas pourquoi son père était comme ça, enfin bref, elle n'allait pas en faire une affaire d'Etat, enfin... Pas devant Koro, du moins. Elle croisa alors les bras, signe d'impatience de sa part. Son père arrêta alors d'ébouriffer les cheveux du pauvre Koro, heureusement sinon, il n'aurait pas pu se recoiffer avant un ou deux mois. Elle prit la parole, sachant déjà ce que va dire son père:

"Koro, tu vas apprendre le kinobori, puis le henge, puis le bunshin,, puis tu deviendras genin, et un grand shinobi ect ect et vu que c'est Ottousan qui t'entraîne, ne t'en fais, si t'y arrives, je peux t'aider... Je serais juste à côté à taper sur les rondin de bois, si t'as besoin. Bah, viens t'entraîner à côté de moi, quand il aura finit de t'expliquer des choses que je juge incompréhensibles"

Et paf! V'là la monnaie de ta pièce le vieux. Elle afficha un demi-sourire moqueur à son tour et s'éloigna, vers ses rondins de bois verticaux, qui n'attendaient qu'elle. Elle se mit en position de combat, le bras et la jambe gauche en avant, le bras et la jambe droite en arrière, prête à lancer l'assaut. Aya prit son élan, et dans un bond, pivota sur elle même en criant:

"Konoha Sempuu!"

Elle envoyer un coup de pied retourner en plein dans le rondin de bois qui s'ébranla violement, laissant entendre un bruit sourd, au son duquel les oiseaux quittèrent les branches des arbres, appeurés par le grondement. Aya continuait d'enchaîner coup sur coup, ne se préocupant pas du regard en coin que lui lançait son père. Il ne changera jamai, ce vieux, alors, pourquoi ne voulait-elle pas s'y faire? Sûrement parce qu'elle-même ne changera jamais. Le père d'Aya reporta son attention sur le jeune Koro, prenant un air soudaienement digne, et quelque peu inquiétant:

"Alors, Koro-kun, on va commencer par le Kinobori! Tu forme le tao de la chèvre, tu concentres ton chakra dans tes pieds de manière à ce qu'il soit comme une ventouse, et tu tente de monter à l'un des rondins de bois, là bas, où Aya fait encore la gueule."


Sa remarque fut accueuillit par un magistral "pff" d'Aya, qui se moquait bien des remarques siniques du vieux. Celui-ci satisfait de la réaction de cette dernière, concentra son chakra dans ses pieds, qui bleuirent, il gravit alors le tonc de l'arbre le plus proche, et lui dit simplement:

"A toi, essaye."

On pouvait encore entendre Aya pester, plusieurs fois, elle frappait, come une brute. *Je vais apprendre la technique que nii-san a dévelloper, avec Setsuko-san... Le shishi rendan* Elle regarda le sac de blé, qui trainait là, toujours un sac qui traine, en plus du sac de farine... Aya le prit à plein corps, il pesait bien 60 kilo, et elle l'envoya voler de quelques centimètres dans les airs, enchaînant des coups de pieds pour l'élever encore plus, et, une fois à plus de deux mètres du sol, elle se projeta à nouveau dans les airs, et enchaîna le sac d'un grand de pied en criant:

"Shishi rendan!"

Le sac retomba lourdement au sol, Aya quelques micro secondes plus tard aussi. Elle soupira, s'asseyant sur le sac, et regardant faire Koro.
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Madarame Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeSam 5 Jan - 10:55

[HRP: je continue à poster, en vue de l'examen chuunin, faut que je récolte des points. Intercale ton post ^^]

----------------------------------------------------------------
[Entrainement : Ninjutsu, Genjutsu, Taïjutsu, Force, Vitesse, Intelligence]

----------------------------------------------------------------



Aya voyait bien que cette technique était loin d'être évidente, elle demandait beaucoup de travail de sa part, mais aussi pas mal d'endurence physique, chose qu'elle se devait d'acquérir. Mais pour le moment, elle allait s'entraîner, un coup au ninjutsu, un autre au taïjutsu, dans un cas, en executant le goukakyuu, et l'autre, en tentant d'acquérir de shishi rendan. Koro s'en sortirait comme un grand, elle le savait, les Nara étaient doués de nature, et loin d'être stupides. Et puis, il pouvait venir lui demander des conseils, elle l'aiderait.

En attendant, elle arrêta de frapper sur son rondin de bois, se tenant droite, elle ferma les yeux, signe de concentration, elle malaxa son chakra, le changeant en feu, lentement, elle se brûlait lentement, elle le savait, elle devait pourtant passer par là. Elle se mit à enchaîner les signes, un par un, pour former le sceau. Elle grimaça, sa vitesse était encore trop réduite, et son chakra se changeait plus vite qu'elle n'executait les signes. Peu importait, elle avait finit, elle prit une orofnde inspiration en lachant:

"Katon, Goukakyuu no jutsu!"

Elle recracha l'énorme boule de feu en direction de la rivière, du côté où il n'y avait ni Koro, ni son père, de manière à voir quelle serait la progression de la grosse boule de feu, cette dernière grossissait à vue d'oeil, elle finit par se frayer un chemin, laissant derrière elle un profond sillage fumant, et une vague de chaleur insuportable. Aya croisa les bras devant son visage, pour se protéger de la chaleur. Balayée par le vent de la clairière, la grosse boule de feu vit lentement sa taille se réduire, lorsqu'elle atteignit la rivière, elle avait disparut.

aya fronça les sourcils, d'accord, il fallait travailler sur la distance de progression de ce jutsu, elle nota ça dans un coin de sa tête, et sans crier garde, se retourna vers le rondin de bois qu'elle enchaîna soudainement d'une série de coup de poing, avant de se concentrer de nouveau sur le sac de blé. Elle le prit et l'enchaîna de coup de poings, et de coup de pied, il pesait bien 60 kilos, mais parvint à le faire décoller, l'enchainant de coups sans cesse plus meurtrier les uns que les autres, enfin, il se retrouva à trois bon mètres du sol. A ce moment elle s'élança en l'air en criant:

"Shishi rendan!"

A l'aide de son chakra, elle se projeta dans les airs, ce dernier lui permettait de faire des sauts plus grands, pratique, lorsqu'on est un format mini-pouce. Mais elle avait fait un joli bond, et c'était retrouvée au dessus du sac de blé, aussi, comença-t-elle à enchaîner coup sur coup, laissant le sac retomber lourdement, achever par ses coups de pieds, elle tournoyait, laissant les coups atteindre chaque parcelle du sac de tissus. Elle le frappait, encore et encore, jusqu'à ce que tous deux atteignent le plancher des vaches, le sac d'abord, dans un sublime "BANG!" Et Aya, un pied et un genou au sol, une main sur le plancher des vaches pour se tenir.

*Elle est pas évidente cette technique, ça m'étonne pas que Setsuko l'est collée à Nii-san... Mais j'y arriverai aussi*


Elle reprit le sac tournant autour d'elle-même, elle utilisa la force de rotation pour faire décoller le sac, encore plus haut que les fois précédentes, ce dernier avait bien fait un saut de près de cinq mètres. Aya courut à l'aide du kinobori le long du rondin de bois, puis, elle combina la rotation avec le saut, prenant une impulsion soudaine, elle se retrouva au dessus du sac, à sa parallèle, et dans un geste, expédia les mèches qui lui barraient la vue pour annoncé le chatiment des 60 kilos de céréales:

"Shishi rendan!"

Elle executa un demi-tour sur elle même, et enchaîna les coups de pieds, les uns après les autres, les coups de poings, elle alternait, coup de pied droit, crochet gauche, coup de pied gauche, et un coup de la paume droite, elle enchaînanait le sac de coups, plus violents les uns que les autres, alors commeça, Setuko l'avait prise pour le petit boulet de l'équipe? Elle croyait quoi, cette hyuga, que seule les petites demoiselles aux yeux nacres étaient capables de se battre.. Elle allait lui montrer, la colère de la petite se fit sentir, elle expédia un coup de pied ravageur au sac qui s'écroula, dans un royal "BAAAAANG!!" qui fit trembler le sol. Sans prendre la peine d'attendre de retoucher le plancher des vaches, elle enchaîne directement

*Je vais tous les brûler, si c'est ça qu'ils veulent, à commencer par ces pseudo adultes qui se croient plus forts que les autres* Son chakra était déjà brûlant, elle enchaîna le tao, six signes, comme six objectifs à atteindre: tenir sa promesse, détruire Iwa avec Ryuhei; protéger Konoha, se montrer à la hauteur de son rang, montrer que le don n'est qu'une avance que tous finissent pas acquérir, avec le temps et l'expérience, et enfin... Faire taire son idiot de père. Elle enchainait les signes, une fois le sceau formé, elle lâcha:

"Katon, Goukayuu no jutsu!"

Elle recracha alors tout le chakra qu’elle avait emprisonné dans ses poumons, sous forme de grosse boule de feu. Le feu se propageait à l’extérieur, ça n’avait pas trop de sens en soi, de vouloir que tout marche du premier coup, mais ça n’était pas le premier coup, elle vit le feu prendre lentement une forme plus bombée, plus sphérique, il fallait que cette boule soit capable d'atteindre la surface de l'eau. Elle retraça un profond sillage derrière elle, Aya la regardait faire, elle la vit partir, et d'un coup, "flotter sur l'eau".

Elle aggripa le sac lui foutu trois coups de pieds secs, énervée mais pourquoi? Elle ne saurait la dire, elle n'aimait pas qu'on la prenne pour une cruche, pourtant personne ne l'avait traitée de cruche, mais le regard, et cette lueur d'étonnement dans les yeux de Setsuko, qu'est ce que ça avait pu l'énerver. Elle lacha un "Rhaaa!" particulièrement inquiétant, et le coupla à un "shishi rendan" plus fort que les autres. Elle enchaîna ensuite le sac, qui volait dans les airs, elle en avait assez, elle en avait vraiment marre. "Paf!" "Bam!""paf! paf!" "BAAAAANNNNG!"

Le sac avait de nouveau touché le sol, mais elle était encore en l'air, elle finit par regagner le plancher des vaches à son tour. Elle enchaîna plusieurs coups de poings contre le rondin de poing, et acheva le tout par un impérial "Konoha sempuu" contre la branche d'un arbre qui craqua sous l'onde de choc. Elle se subtitua alors à un rocher, pour se retrouver rpsè de la rivière, elle se rinça le visage, et se resubstitua à un rocher. Elle regarda alors Koromaru, il devait sûremen se dire qu'elle était loin d'être une gentille petite fille. Elle sourit et lui dit:

"Tu y arrives, Koro-kun?"
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeSam 5 Jan - 14:08

[Sorry pas eu le temps de poster avant, pourtant le bébé était au chaud dans mes dossiers depuis hier soir. J'ai testé un nouveau style de narration que j'aime pas mal, faudra que je le précise. Ah au fait, t'as choisi le mauvais jutsu ^^]


Serrant son bras, je me relevais difficilement. Je me rendais alors compte que le Katon était un ninjutsu à bien maîtriser, mais d’une puissance que je n’avais encore jamais imaginé. Devant moi, Aya-chan était plié en deux. Je souris de ma bonne action, sûrement la seule de la journée : je lui permettait une petite pause de loisir et de détente dans cet entraînement qu’on lui imposait. Je ne sais pas si je pourrais supporter cela, sincèrement, j’ai vraiment pas l’envie de manipuler tant mon corps. Je me retrouve sur la terre ferme, quelque peu mouillée. Un petit poisson sort de mon bermuda, Aya en rajoute une couche. Je commence à me demander si cette position n’est pas déshonorante pour moi. En fait je me fiche pas mal de l’honneur, et je reste heureux qu’elle puisse rire ainsi. Je retire ma chemise, m’essuie légèrement le torse, et essore comme une éponge mon habit, qui s’égoutte à merveille, creusant une flaque sur le sol poreux du lieux. Aya-chan tombe par terre tellement elle rit. Je l’aurais bien suivi, mais l’homme qu’elle appelait Ottousan se rapprochait une nouvelle fois de moi. Je remets ma chemise en vitesse afin de ne pas lui manquer de respect. Je n’ai pas peur du ridicule, mais on ne sait jamais sur qui tomber, alors je préfère la remettre plutôt que de me prendre un Konoha sempuu dans la face, parce que je me déshabille devant sa fille…

’’Bonjour Koro, tiens, tant que t'es là, viens un peu, je n'accepte pas n'importe qui pour gendre moi! Tu vas t'entraîner, et si je te juge digne, tu pourras faire les yeux doux à Aya.‘’

De quoi il me parle là ? Je suis pas un Don Juan ! Enfin si, un peu, mais je veux pas me marier, encore moins à quatorze ans ! Je l’aime bien Aya-chan, mais de là à lui faire les yeux doux… Peut-être qu’il a une autre connotation de cette phrase. Moi ce que je comprends de son charabia, c’est que je dois me tenir à carreau, l’écouter et m’exécuter, sans quoi je pourrais jamais revoir sa fille. Et… j’en ai pas vraiment envie, de plus la revoir. Je lui souris donc, plus par politesse une nouvelle fois, pour lui montrer que je le comprends et que je l’approuve. Bref, tout va bien, cette journée ne sera pas comme les autres, mais c’est aussi ce que je cherche. Je me réjouis à la simple idée de savoir que j’aurais plein de chose à raconter à Kirue-kun, quand il reviendra, ou quand je le rejoindrais. Si un jour je le trouve…

’’Alors, Koro-kun, on va commencer par le Kinobori! Tu forme le tao de la chèvre, tu concentres ton chakra dans tes pieds de manière à ce qu'il soit comme une ventouse, et tu tente de monter à l'un des rondins de bois, là bas, où Aya fait encore la gueule.‘’

‘’Je serais heureux que vous puissiez donner un peu de temps pour moi, Madarame-san. Mais…’’

Il y avait quelque chose qu’il ne savait pas : j’ai beau être un Nara, il y a des journées où je bosse un peu. Alors une idée me vient : je n’ai nul envie de le ridiculiser, mais je vais tout simplement lui montrer que je sais être à la hauteur et de son envie, et de la mienne. Je m’avance vers Aya-chan de l’autre côté en train de couper son bois, je me saisis du sac qu’elle utilisait quelques minutes plus tôt, rempli de poids de je ne sais quoi. Je ne m’attendais peut-être pas à ce qu’il soit aussi lourd. Il est un petit peu plus léger que celui que me file grand-père pour m’entraîner, mais qu’elle, un p’tit bout de chou comme ça puisse le soulever toute la matinée, ça m’impressionne. Je le pose sur mon dos et retourne près du père Madarame. Là, sans lui dire quoi que se soit, je m’avance vers l’arbre, concentre mon chakra, l’envoie rapidement dans mes pieds, en concentration haute, vu le poids que j’ai sur le dos, j’en avais déjà fait les frais hier, je crie un ‘’Kinobori’’ sûr, et je commence à monter sur son tronc. Ma marche est sereine, mon dos me fait mal, mais c’est normal, cela me le faisait également hier soir, quand j’ai du poursuivre Takeshi-san, ct’imbécile, dans tous les bois de Konoha, pour lui choper une clochette avec cinquante kilos sur le dos… A mesure que je monte, j’accentue ma vitesse, et bientôt je cours presque sur le bois. Pour le montrer que je le maîtrise bien, je tourne sur l’arbre tout en montant. Mon chakra ne me fait remarquer aucun incident majeur. Bien sûr je ne suis qu’un novice, mais là, mon pieds adhère au bois comme un chewing-gum collerait à mes cheveux. J’arrive enfin en haut, et je me retourne. Je le vois en bas, il est tout petit. Aya encore plus, toujours en train de s’exercer. Je suis à la perpendiculaire du sol, le visage vers le bas, le sac sur le dos, et qui me pousse, mais je résiste en effectuant une augmentation légère de ma concentration en chakra, que je plaque principale dans mes doigts de pieds qui me permettent de ne pas m’affaler vers le sol, et une nouvelle fois tombé de ridicule, qui ne me touche même pas. J'entendais à peine Aya criait "Tu y arrives, Koro-kun", puis se retourner et me voir en haut. Je ne pense pas qu'elle s'attendait vraiment à me voir si haut si rapidement, mais je décidais de lui répondre humblement : "Niquel, et toi ?". Je regarde furtivement Madarame-san, pour voir s'il ne faisait la grise mine, de notre conversation à distance, sans son accord. Puis je décide de redescendre, je cours, la gravité m’emportant un peu plus. La chakra s’évade de la plante de mes pieds, je pose le sac à mes côtés, je regarde en souriant Madarame-san.

‘’…Mais hier, Takeshi-san, mon grand-père, m’a déjà appris le Kinobori. Juste avant, il m’a appris le Kage Mane, afin de maîtriser notre avantage génétique. Puis on a finit par une petite course dans les bois, avec ce même sac, et ces mêmes poids : au programme, Kinobori en milieu réel. J’avoue que j’étais bien crevé à la fin, mais aujourd’hui sa porte ses fruits.

Je suis désolé si je vous ai fait perdre un peu de votre temps, Madarame-senseï, mais il fallait bien que je vous montre.’’



[T'avais pas prévenu : Topic d'entraînement au Kinobori]
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeSam 5 Jan - 16:26

[Aya : +Shishi rendan, +1 en force, +1 en nin]
[Le flemmard : +kinobori]
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Madarame Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeSam 5 Jan - 20:26

[HRP:Alors: J'vais faire sortir le ottousan, tiens, comme ça, quand j'voudrais me venger, ça sera sur toi que je le ferai...Mais non, je déconne ^^. J'aime bien ton nouveau style, c'est agréable à lire et puis j'aime bien ton nouvel avatar, l'est mieux que l'autre. Bon, j'arrête de t'envoyer des fleurs!! Passons aux choses sérieuses (tout est relatif, hein)]

"Niquel, et toi ?"

Elle sourit, hochant la tête. Elle avait fait à peu près la même chose pour apprendre le kinobori, mais elle y avait mit une petite après midi, avec Ryuhei, histoire de ne pas trop s'amocher en tombant de l'arbre.

‘’…Mais hier, Takeshi-san, mon grand-père, m’a déjà appris le Kinobori. Juste avant, il m’a appris le Kage Mane, afin de maîtriser notre avantage génétique. Puis on a finit par une petite course dans les bois, avec ce même sac, et ces mêmes poids : au programme, Kinobori en milieu réel. J’avoue que j’étais bien crevé à la fin, mais aujourd’hui sa porte ses fruits.

Je suis désolé si je vous ai fait perdre un peu de votre temps, Madarame-senseï, mais il fallait bien que je vous montre.’’


Le père afficha une mine décomposée, il leva les yeux vers sa fille d'un air suppliant, le genre à dire "maieu, j'pouvais pas savoir". Aya le toisa du regard, décidément, il était vraiment trop spécial. Elle se frappa le front, et le regarda d'un air désespéré. Celui-ci tenta de ne pas se mettre dans une situation ecnore plus embarassante face à Koro, et dit sur un ton plus hâtif qu'autre chose:

"J'oubliais, Hokage-sama m'a demandé de passer la voir, et ça m'était complètement sorti de l'esprit, mais où avais-je la tête. Je vous laisse, Aya, Koro, et au plaisir de te revoir!"

Il prit la pose du mec cool, et disparut, laissant derrière lui de la fumée. Une technique de déplacement rapide, Aya soupira, elle ne savait pas trop où se mettre. Elle regarda Koromaru, et passant la main dans ses cheveux, le jeune Nara ne pouvait peut être pas comprendre pourquoi Aya et son père avait une relation aussi...conflictuelle. C'est alors qu'elle s'assit sur le sac, et expliqua calmement:

"Il a toujours été comme ça, tu sais, mais depuis la mort d'oka-san, il est devenu bizarre. Enfin, bizarre, plus chiant qu'autre chose. Peu importe, il faut que tu apprennes encore deux, trois trucs, 'tain, j'vais le tuer, il l'a fait exprès, jsuis sûre."

Elle fronça les sourcils, pestant inétrieurement contre le vieux fou qui venait gentillement de déserter, sans plus ni moins. Mais bon, elle n'allait pas laisser Koro se poser encore des questions, il allait finir par prendre peur, le pauvre, il était gentil, il ne méritait pas d'être atteint par le syndrôme des Madarame. Elle lui sourit alors, et continua, pour l'éclairer:

"J't'explique, je déteste le genjutsu, mais tes deux prochaines techniques, ce sont des techniques de genjutsu. Tant pis, on va les travailler quand même. Alors, la première porte le nom de Henge."

Elle se releva, se plaçant face à Koromaru, pour qu'il puisse bien voir toute la chianterie.. non tout l'aspect chiant de la technique, oui voilà, c'est ça, tout cet aspect prise de tête qui déplaisait à Aya. Elel froma le tao de la chèvre, et ferma les yeux, se concentrant. Elle s'envellopa d'un cocon de chakra, et dans un "pouf" prit l'apprence de Koro. Ce dernier pu se voir, comme dans un miroir, au détail près. Elle défit l'illusion, Koro vit de nouveau une petite fille d'un mètre cinquante face à lui, qui souriait, et lui expliqua:

"Pour exécuter un henge: tu formes le tao de la chèvre, et tu t'envellopes d'un cocon de chakra, tu pronoces le nom de la technique, et tu donnes à ton chakra la forme que tu souhaites. Prends moi pour modèle, je ne te frapperai pas si tu me défigures"

Elle afficha un demi-sourire mystérieux, et ajouta, d'un ton étrange

"Enfin, fais attention quand même..."

Riant, elle finit par retrouver son sérieux, et se rassit sur le sac, en faisant signe à Koro

"A toi, je te regarde faire."
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Koromaru
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 6 Jan - 16:53

[Ba moi je trouve que la bouille sur ta signature elle est plus jolie que celle de ton avatar, NA ! ]
PS : Setsu-chaman, ba le flemmard... il le vit très bien.


Evidemment je ne pouvais pas prévoir la réaction, et d'Aya et de son père. En quelque sorte si, mais pour son bon plaisir, je n'avais pas envie de faire attention à Madarame-san, je ne sais pas pourquoi, une idée qui me venait comme cela. La seule que je pus penser était que l'excuse mémorable qu'il venait de me sortir était d'une beauté frappante, j'en tombais au sol. Je le voyais déjà s'éloigner, vers les lisières infinis de Konoha. Seul, au soleil, avec Aya, à glander, à rien faire. C'est ça la vraie vie. Mon rêve alors si près du but allait non pas se réaliser mais s'affaler par terre, comme je sais si bien le faire.
Non pas qu'Aya-chan voulait me toucher au plus haut point, simplement que pour elle... cela paraissait logique de m'aider dans mon enseignement des arts ninjas. A vrai dire, j'étais pas spécialement là pour ça, mais, ne voulant décevoir personne, moi y compris, je me laissais porter par le jeu. Malheureusement pour moi, le sol était bien plus bas que je ne le pensais.


"J't'explique, je déteste le genjutsu, mais tes deux prochaines techniques, ce sont des techniques de genjutsu. Tant pis, on va les travailler quand même. Alors, la première porte le nom de Henge"

Arrrrg. Du genjutsu. Voila comment on traitait les méchants petits Nara qui ne voulaient pas travailler durs.

"Gen... genjutsu ? Mais je déteste ce machin là. C'est pour la lâche et les flemmards..."

Je regardais Aya-chan tout en récoutant les paroles que je venais de lui répondre. Les lâches, les flemmards... les lâches, les flemmars. Alors je réalisais tout d'un coup l'amalgame que mon amie pouvait faire, rapport que jamais je n'avais voulu réaliser, et qui pourrait bien me valoir une violente réputation.

"Enfin euh... c'est pas pour moi, vu que je suis pas un lâche et un flemmard."

C'est nul comme explication, mais c'est tout ce que je trouvais. Il en restait que le genjutsu était comme un trou noir dans le noir, pour moi. Je partageais assez le point de vue de la Madarame.

"Pour exécuter un henge: tu formes le tao de la chèvre, et tu t'envellopes d'un cocon de chakra, tu pronoces le nom de la technique, et tu donnes à ton chakra la forme que tu souhaites. Prends moi pour modèle, je ne te frapperai pas si tu me défigures."

"Tu es vraiment sûr ? Je peux prendre mon grand-père... ou même ton père sa sera moins dangeu... Bon d'accord."

Sur le coup, cela me faisait assez peur. Je n'avais ni l'envie ni l'autorisation de me foirer, de voir son joli petit visage si... Baaa rien que l'idée de voir un grin de beauté mal placé, ou même une couleur plus sombre de sa peau serait comme enlevé les pétales à la fleur. Ce serait la voir mourir. Alors il fallait pas que je rate, ou au pire que je me plante autre part que sur son visage. Il fallait également que j'évite de trop changer la taille, elle pourrait mal le prendre : si c'est trop grand, elle me dira que je lu fais rappeler, si je suis trop, petit... Bref, le chalenge est lourd pour moi, surtout en conséquences, mais bizarrement, je sais que je vais me planter, comme n'importe qui raterait son premier coup. Au pire, qu'ai-je à perdre ? Aya-chan soutient qu'elle ne m'en voudra pas... Et puis elle se vengera si la note est trop salée.
Je me lance. Je plaque du chakra dans chacune des parties de mon corps : les muscles, les veines, les organes, tous les systèmes, gastriques, sanguins, nerveux, et j'appose une plus grosse couche sur toutes les cellules de l'épiderme, afin de réussir au moins à faire changer mon apparence. Je m'emplie de chakra. Il est froid, j'esssaye de le réchauffer, histoire au moins de réussir quelque chose dans cette journée particulière, puis je me lance. Je la vois, son petit visage, ses vêtements, chaque précision je la fais mienne, je l'intègre totalement pour mieux l'amener à mon Henge. J'essaye de saisir comment elle pense, c'est très dur, mais cela me donne une conception à peu près juste de comment son corps réagit à son esprit, et je vois ce qu'elle est. C'est fou ce qu'on peut découvrir de quelqu'un lorsqu'il nous laisse le regarder. J'en profite un peu il faut dire, elle me laisse faire, mais elle n'a pas trop le choix, i faut bien que je la regarde pour réussir mon Henge. Les secondes passent, un peu trop vite. Il faut que je lance le jutsu, sans quoi elle va...

Je fais les quatre taos nécéssaires à la constitution du Henge. Je finis par le signe de la chèvre, il me permet de mieux comprendre et de mieux utiliser mon chakra. Là, je me sens comme un peintre, tel un artiste, je me modèle moi-même. Je suis mon propre support, mon esprit est le pinceau qui va faire la toile. Chaque coup est maîtrisé, mon chakra enfonce ou élargit. Il creuse ou tasse. Et mon corps se soude à cette enveloppe de chakra. Sur ma peau, je sens le chakra qui travaille. Je me réveille d'un long sommeil.


"Henge !"

Un pouf m'entoure, comme un nuage de fumée. Je me réveille oui, mais mes yeux sont différents, je vois comme elle, et je me vois moi. Enfin... je n'en sais trop rien en fait. La première chose qui me vient à l'esprit est d'épier le visage d'Aya-chan, pour voir comment il se décompose devant mon cas.

"Alors ? Ca donne quoi ?"
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 6 Jan - 18:25

"Tu es vraiment sûr ? Je peux prendre mon grand-père... ou même ton père sa sera moins dangeu... Bon d'accord."

Fronçant légèrement les sourcils, elle le toisa un peu du regard, mais ce dernier s'éclaircit, lorsque le Nara daigna enfin faire ce qu'elle lui demandait. Elle lu sourit, il n'avait pas l'air d'aimer le genjutsu, normal, c'était un truc pour les lâches... Il lui avait rappelé Ryuhei, lorsqu'il avait dit ça, son frère avait réagit de la même manière, comme quoi, on ne pouvait jamais ren prévoir.


"Henge !"

Elle regarda alors Koro faire, elle avait peur de passer ses nerfs sur lui, mais non, elle ne le fera pas, elle savait qu'elle serait gentille, juste parce qu'il n'aime pas le genjutsu. Après que la fumé se soit dissipée, Aya vit apparaître un "elle" plus grand qu'elle, plus musclée, on dirait qu'ya était devenu un garçon. Elle afficha une mine dépitée, qu'est ce qu'elle avait fait, elle, pour première tentative? Ah oui, son père avec quelques centimètres en moins, et quelques kilos en trop. A ce souvenir, elle afficha un sourire.

"Alors ? Ca donne quoi ?"

"Franchement, ça donne toi en moi"

Se rendant compte de l'incompréhensibilité de ce qu'elle venait de dire, elle rit, puis, s'expliqua:

'Je veux dire, que c'est bien mon visage, mes vêtements, mais c'est toujours ton corps, regarde dans l'eau tu comprendras."


Elle désigna d'un geste la rivière, puis s'assit sur l'un des rondins de bois. Elle réfléchissait à toute vitesse, il fallait qu'elle s'entraîne aussi, c'est alors qu'elle eut une idée lumineuse.

"Bunshin no jutsu!"

Dans un "pouf!" deux clones d'Aya apparurent, elle expliqua alors à Koro:

"il faut parfois savoir voir un problème sous tous ses angles, et il me reste encore un petit truc à faire, un exercice stupide que m'a donnée Setsuko-san, je vais faire du lancé de kunai... toi fais plusieurs essais, et appelle moi quand tu penses que c'est bon."


Elle sortit la cible, sortit ses kunai, se tenant face à celle-ci, puis, dit, d'un ton indifférent:

"Ah, et si la prochaine fois que je te regarde, tu me loupes, c'est toi que je prends pour cible, Koro-kun."


Elle prit deux kunai dans chaque main et jeta le dernier en l'air. Elle lança le premier, le second, de la droite, puis de la gauche. il atteingnirent la cible, sur les côtés. Le troisième se fixa en haut de la cible, le quatrième en bas. Quand elle eut finit d'envoyer ses kunai, elle ratrapa le dernier, et le jeta. Il frappa près du centre... Elle alla les récupérer, et recommença, attendant que Koro lui fasse signe.
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Setsuko Hyûga
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeLun 7 Jan - 15:45

[+1 en gen pour Koro
+2 en nin pour Aya (et non, le lancer de kunaï n'est PAS un exercice débile.)]
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Koromaru
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 9 Jan - 14:46

[Waoooo ! Elle m'a appellé par mon prénom ! Merci Setsuko-sama ! ! ]


Effectivement vu comme ça, c'était un peu du n'importe quoi. La tête semblait bien réussi, mais les proportions étaient d'une nulité incompréhensible. J'allais ordonné à mon corps de reprendre sa forme originelle, lorsque Aya-chan me sortait une connerie qui me fit bien rire : c'est elle en moi ! C'est cool comme situation, pendant quelques secondes, on a fait qu'un. Enfin... je n'ai fait qu'un avec moi-même ce qui semble assez logique, mais au lieu de rester tendu comme un élastique qu'on tire à fond, je me marrais bien de ça bouttade, sans savoir si s'en était vraiment une.
Je faisais le tao de la chèvre et dans un nouveau "pouf" je retrouvais ma vraie tête de Nara. Il fallait que je renouvelle l'opération. Evidemment, Aya-chan, toujours à son image, restait sérieuse et je me désolais de la déranger. Malgré tout je savais qu'elle faisait ça pour moi, je décidais donc de ne pas lâcher. Me prendre pour cible était donc une menace totalement idéale qui au lieu de me faire fuire me concentrait un peu plus sur mon Henge.

Je la regardais une nouvelle fois alors qu'elle lançait ses lames dans je ne sais quoi, je ne suivais rien seulement son visage. Je malaxais mon chakra, mélangeant mon énergie spirituelle à mon énergie corporelle et je gonflait tout mon corps de sa substance. A l'image de ma première et précédente tentavie, je concentrais un peu plus chaque partie du corps, il ne fallait pas que je laisse la tête seule diriger les opérations. Je me donnais également une vision d'ensemble, afin que le chakra me structure à son image et non à quelqu'uns de ses traits. Il fallait que je prenne la forme, les traits et qu'ensuite je taille dans un socle déjà réussi. J'effectuais les quatre signe terminant une nouvelle fois l'enchaînement par le tao de la chèvre pour bien réguler et maïtriser mon jutsu. Je le sens me compresser, je me vois en fermant les yeux et puis d'un coup je me dis que ce n'est pas moi qu'il faut que je vois, mais elle, pour que je me modélise, que je me copie à Aya. Je laisse tomber les petites précisions pour le moment, même si cela me parait le plus important. Je sens à nouveau le chakra qui me rétrécit et me comprime. Mais tout cela manque d'activité, d'impulsion. Je crie un fort Henge sans savoir si je l'ai suprise ou pas, je voulais simplement réussir. Le jutsu s'accélère, alors il faut que je suive. Je continue de garder son image dans ma tête, ferme les yeux. Tout cela ne prend que deux secondes, mais j'essaye de contrôler chacune des étapes et les délimiter. Ca me parait long mais c'est extrêmement rapide. Aya doit juste me voir faire mes taos et dire Henge, et puis un pouf.
Le pouf, je le voyais arriver comme une boule de pierre dans la montagne, en plein milieu de ma figure. C'était comme si je créais une coquille de chakra à ses dimensions et que je rentrais dedans.

"Pouf"

Je regardais mes mains et déjà le toucher avait changé. J'aimais bien. Je me retournais vers Aya pour voir sa tête... et ainsi la mienne.



[Désolé pour le post moisi, mais je savais pas quoi dire de plus que le précédent.]
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeVen 11 Jan - 18:46

Aya s'arrêta, elle ramassa ses kunais, et les remis dans sa sacoche, tout ça sans croiser Koto. Elle ne voulait pas prendre le risque de transpercer ce petit bout de shinobi, ça serait trop bête, alors qu'il n'a pas encore eu l'occasion de passer genin. 5... 4... 3... 2... 1... Elle referma la sacoche et se retourna vers le jeune Nara, enfin, jeune, il était plus âgé qu'elle d'un an. Un sourire illumina son visage, elle se voyait comme dans un mirorir, son visage, sa taille, ses cheveux, ses yeux, son sourire... Cette fois, c'était gagné.

"Beau travail... Il faut croire que le coup de pression a servit à quelque chose tout compte fait."

Elle lui sourit cette fois-ci, c'était un sourire de satisfaction, et puis, elle était heureuse de l'avoir vu réussir. Il ne lui manquait pratiquement rien pour passer genin. Et puis, il suivait des cours à l'académie à présent, donc, s'il voulait, ils pouvaient s'entraîner à autre chose... oui, mais à quoi? Pourquoi se casserait-elle la tête toute seule? Elle s'assit sur le grand sac de blé.

"Assied toi si tu veux... Dis, tu veux faire quoi, maintenant?"


Glander, peut-être pourquoi pas... Non, elle n'allait pas laisser Koro glander, il glandait suffisement quand elle n'était pas là. Pourtant, le beau soleil lui donnait envie de s'étendre dans l'herbe, et de faire une belle sieste. Elle pensa alors à Ryuhei, son grand frère, elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire...
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 13 Jan - 18:27

Mon Henge était... tout bonnement réussi. Je me retrouvais dans la peau de la jeune fille qui était devant moi. Enfin, la sensation restait étrange et ne me plaisait, du moins pour le moment. Mais je me rendais compte de l'étendue des possibilités qui s'offraient à moi. Je mettais cela dans un petit coin de ma tête et dans un nuage de fumée, reprenait ma forme originelle. Je m'avançais vers Aya-chan et finissait son exercice de lancé de kunaï et qui, fort heureusement ne m'avait pas encore prit pour cible. Enfin, ma déchéance n'était pas passé loin : un simple échec du dessin de son petit visage.

"Assied toi si tu veux... Dis, tu veux faire quoi, maintenant?"

Glaaaaaaaaander !

Et merde tient ! Rien que dans son regard, je voyais qu'elle anticipait cette réponse. Et merde ! Il faut pas que je dise ça. Elle va me prendre pour un flemmard, ce que, parallèlement je suis quelque peu, et d'une manière ou d'une autre, elle ne me laissera pas faire.


"Pause clope."

Je sortais un petit étuit, duquel je retirais une cigarette au papier blanc, finement roulé. Je la mettais à ma bouche et lorsque je l'allumais, une petite odeur de nature s'en dégageait à mon grand bonheur. Pas de frime, pas d'incitation, pas d'envie frénétique, juste un petit plaisir après cette journée une nouvelle fois intense en rebondissement.

"Ca m'aide à réflechir. Je décompresse. Voyons voir. Mon contenu technique s'agrandit un peu tous les jours. J'ai fais ma première rencontre à l'Académie. Un jounin du nom d'Hibiki. Il est presque aussi grand que toi, mais ... il a l'air très puissant. Tu connais le sharingan ? Il en a deux, ça fait froid dans le dos. Mais sous ses grands airs, j'ai l'impression qu'il ne me déteste pas. Enfin bref, demain j'irais le voir, pour continuer mon entraînement.

Ca commence à faire beaucoup de personne à qui je dois montrer ma valeur. Grand-père... mais lui c'est un cas, j'ai pas vraiment le choix, toi, Setsuko-sama, pour lui prouver que je suis pas un flemmard de première catégorie, et que c'est pas parce que ses yeux sont blancs qu'elle est plus fort, Hibiki-senseï. Va falloir que je bosse un peu plus.

Grrr.

J'aime pas ça. Mais j'ai pu le choix, maintenant."


Je sais pas pourquoi je lui raconte tout ça, elle ne doit pas s'en foutre, mais bon, c'est ma vie, pas la sienne, elle a peut-être autre chose de plusintéressant à faire. En plus, comme un imbécile, je lui déballe mes projets et tous mes trucs débiles. Je dois prouver rien du tout, mise à part que je suis un Nara, et ça je sais faire.
Je passe. Je réflechis à un autre truc. Hier soir, Takeshi-sama m'a appris un p'tit truc qui pourrait être simpathique et il faut que je m'empresse de le réaliser, cela le plus souvent et le plus rapidement possible.


"Dis-moi, Aya-chan, on pourrait se faire un petit combat amicale. Histoire de faire un bilan de tout ce qu'on a appris depuis notre arrivée dans la vie d'un shinobi. Ca servirait d'entraînement, et même si je vois assez le résultat, on pourrait commencer à réfléchir à comment intégrer tout ce qu'on sait, d'une manière fluide et intelligente.

M'man me racontait souvent que savoir énormément de chose était bien. Mais savoir les exploiter correctement en était une autre, et largement plus savante.

T'en penses quoi ?"
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 13 Jan - 18:58

[+1 en gen, +Henge]

[Aya : maîtrise d'arme : kunaï di, P lvl 1]
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeDim 13 Jan - 20:20

Elle le vit s'asseoir, et reconnue cette étincelle de flemme dans ses yeux, esquissant un sourire amusé. Sourire qui s'éteignit lorsqu'il sortit sa clope, comme Ryuhei, il fumait, et encore une fois, elle se sentit mal à l'aise, elle n'aimait pas le voir fumer... Koto non plus, elle ne s'expliquait pas pourquoi elle ressentait cette sensation désagréable, mais elle la resssntait, un point c'est tout. Peut être avait-il compris, ou simplement ressentit sa gène, elle n'en savait rien.

"Ca m'aide à réflechir. Je décompresse. Voyons voir. Mon contenu technique s'agrandit un peu tous les jours. J'ai fais ma première rencontre à l'Académie. Un jounin du nom d'Hibiki. Il est presque aussi grand que toi, mais ... il a l'air très puissant. Tu connais le sharingan ? Il en a deux, ça fait froid dans le dos. Mais sous ses grands airs, j'ai l'impression qu'il ne me déteste pas. Enfin bref, demain j'irais le voir, pour continuer mon entraînement.

Ca commence à faire beaucoup de personne à qui je dois montrer ma valeur. Grand-père... mais lui c'est un cas, j'ai pas vraiment le choix, toi, Setsuko-sama, pour lui prouver que je suis pas un flemmard de première catégorie, et que c'est pas parce que ses yeux sont blancs qu'elle est plus fort, Hibiki-senseï. Va falloir que je bosse un peu plus.

Grrr.

J'aime pas ça. Mais j'ai pu le choix, maintenant."


De nouveau, il vit se dessiner un sourire sur son visage. Elle l'écoutait, visiblement, il avait des projets d'avenir pas trop mal tracés, pas comme elle, à part détruire Iwa, ce qui probablement n'arrivera jamais, que voulait-elle faire? C'était une belle question... Popurquoi est ce qu'à chaque fois, elle se posait des questions pareilles quand il était là? Koro avait le don de lui donner l'impulsion de se remettre en question. Enfin bref, elle envoya voler ses mèches, et écouta le reste de son discours. Sauf que Koro ne se doutait pas de quelque chose: Aya était prête a beaucoup pour lui éviter de flâner. Elle hocha la tête, assise près de lui, elle lui sourit, et soudain...

Trois kunai se dirigaient vers Koro, à une vitesse fulgurante, alors qu'elle n'avait pas bougé, il pu distinctement entendre un rire suivit d'un "désolée, Koro-kun", puis d'un:

"Kawarimi"

Elle savait qu'elle avait été méchante, très méchante, et que Koro allait se prendre ses kunais en pleine figure, il n'aurait probablement pas le temps d'esquiver, mais c'était bon pour lui. Et puis, comme ça, après, il pourra flâner sans problème, elle ne lui en voudra pas. Un rondin de bois prit la place de la petite Madarame, celle-ci se trouvait loin du Nara, au moment de l'impact...
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Koromaru
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeLun 14 Jan - 17:41

Je voyais que la pauvre fumée de ma cigarette aromatisée à je ne sais quel fruit lui déplaisait. J'aurais aimé lui montrer que tout comme je n'étais pas un flemmard génétique, je n'étais pas non plus un fumeur toxico-maniaque. En gros, c'est un plaisir rien de plus. En fait, j'ai pas vraiment eu le temps de lui dire, parce que bientôt, elle disparaissait dans un petit nuage de fumée et trois kunaïs se dirigeaient vers ma belle face d'imbécile. Enfin... non. Je prévoyais tout, et j'avoue que même si c'était bien joué et très rapide, elle ne me surprenait qu'à moitié, dans sa conquête d'activité pour ma propre personne.
Je voyais les trois armes se profiler devant moi.


"J'imagine que ça veut dire "oui", Aya-chan..."

Une nouvelle fois mon petit sourire narquois, tout en coin me satisfaisait pleinement, comme si je l'avais répété des heures entières devant le miroir de la salle de bain. Mais... non ça aussie c'était génétique et purement héréditaire. Famille de sournois va ! Pour le moment, seule la situation m'interessait, et je devais réflechir très vite à comment me dépétrer d'un adversaire qui connaissait sûrement très bien les atouts que ma famille m'avait cédé.
Seulement, ce n'est pas la première fois que je la voie, elle, et je sais à peu près comment elle fonctionne, du moins autant qu'elle me connait. Aussi, il était clair qu'elle n'oserait pas, ou alors dans un élan de folie ou de certitude, s'approcher de moi, avec toutes les complications et toutes les conséquences que cela comporte. Je connaissais également pour en avoir fait les frais, un délicieux katon du nom de goukakyuu, qui pouvait débloquer la situation, en sa faveur, bien évidemment.
Il fallait que je réflechisse... cela très rapidement, car déjà les trois lames se ramenaient sur moi, avec toute la faculté qu'Aya-chan avait à les lancer. Une action de dernière minute ? Se serait perdre la main-mise sur le "jeu" auquel nous commencions de découvrir les règles. C'était comme quelque chose qui me venait à l'idée...

Les trois kunaïs se plantèrent à l'unisson, vérifiant le simple trait que j'avais émis sur son aisance au lancé. Les éviter aurait été difficile, peut-être avec un kawarimi, mais penser prend du temps. Alors je n'ai fais qu'un simple mouvement rapide pour éviter qu'elle m'égorge avec ces saloperies, et mon bras flanchâ quelque peu sous la douleur, qui restait relativement contrôlée par mes soins. Il y en avait un là, sur mon bras droit, moi le gaucher de service. Je ne sais pas ce qu'elle pensait, ni comment elle réagirait à cette action qu'elle n'avait peut-être prévue, ou qu'elle voyait comme involontaire de ma part, mais je devais réagir.
Je muais quatre taos, et un gros nuage de fumée se dissolva dans l'atmosphère un peu lourd de la forêt printanière. Profitant de l'omniprésence de ce nuage intempestif, je réalisais quatre autres taos, me laissant glisser sur une pente douce et savonneuse, tout en criant un Kawarimi des plus faibles possibles, afin de booster mon chakra lent et faible face au sien, mais conservant ce petit amas de discrétion que je saisissais comme je pouvais. J'espérais simplement qu'elle n'avait rien vu, rien entendu, ce dont je doutais fort. La seule chose qui me réjouissait, était que de là où j'étais, je pouvais la voir mieux qu'elle ne me oyait elle-même et ce sous un angle des plus bénéfique pour la poursuite de notre petite "gâterie".

Lorsqu'enfin, le nuage disparaissait, embûchant sur mon quatrième tao, celui de la chèvre, il ne restait en son sein plus rien. Enfin rien... Disont que je devinais son visage horriblement terrifiée lorsqu'elle s'apercevait qu'après avoir effectué mes quatres taos à l'air libre, devant elle, le kunai plantés dans le bras droit, il n'y avait devant elle que deux misérables bûches... la sienne et... la mienne ? Héhé, je souriais une nouvelle fois à l'idée d'imaginer ce qui se passait dans ses pensées.

En attendant, je ne bougeais plus, ne faisait plus un geste, ne respirant presque plus, afin d'éviter qu'elle me retrouve dans les forêts à sa gauche... ou peut-être dans les buissons à sa droite, ou encore dans les fourrets qui se situaient derrière moi quelques secondes précédentes, ou même dans l'eau, qui sait... mise à part moi.

*Il n'y a plus qu'elle pour savoir comment va continuer ce petit jeu, où l'on connait et le gagnant et le perdant, mais qui pour le moment me fait bien rire, malgré cette PUTAIN DE LAME QUE J'AI DANS LE BRAS !*

... J'essayais de contrôler au mieux mon ombre qui n'avait pour unique envie que de foncer sur sa cible, dans un élan suicidaire, ce que j'évitais au mieux. Malheureusement, par mes titubations physiques, une partie de moi-même s'affola, et dans les arbres, à sa gauche, comme une ombre se rigolait de l'astre qui descendait progressivement, plongeant sur notre droite... Comme un tressaillement, je mourrais presque, pour qu'aucune autre de mes cellules n'aient la brutale intention de me trahir...



[Petite précision : suite à mon entraînement avec Hibiki à l'académie, considère que je peux utiliser le Kawarimi comme si je l'avais entièrement appris, il me manque selon ses mots la mise en pratique. Voila, juste comme ça. Tout le reste est indiqué à-bas.

Aussi, c'est mon premier combat véritable. Soit indulgenteeeee Aya-chan. Merci =) ]


Dernière édition par le Lun 14 Jan - 18:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeLun 14 Jan - 18:21

Koromaru se prend un des trois kunaï dans le bras, mais parvient tout de même à lancer sa technique.

Koromaru : -7 PV, -11 PC

Aya : -1 PC pour le Kawarimi, et tu n'as plus de kunaï

Initiative à Aya
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMar 15 Jan - 9:57

"J'imagine que ça veut dire "oui", Aya-chan..."

Imagine ce qui te plaît, pensa-t-elle alors, sans pouvoir pour autant s'empêcher de sourire. Elle voulait tester les réflexes de son adversaire, et comme elle s'y attendait, Koro avait beau incarné la fénéantise dans son excellence, il n'empêchait pas que pour autant, il avait des ressources, et avait eu le temps d'esquiver deux des trois kunais qu'elle lui avait gentiillement envoyé... Bon, d'accord, gentillement n'était peut être pas le mot, mais elle aurait pu le brûler vif, et sa vitesse de jutsu aurait suffit à l'envoyer à l'hosto, mais non, elle ne voulait pas le décourager, et puis, elle ne voulait pas qu'il perde de sa fierté, car, quand un homme perd de sa fierté, ça pouvait tourné au carnage, elle avait bien vu Ryuhei face à Setsuko, et non, elle ne voulait pas ça...

*Oh, un kawarimi, visiblement, l'académie n'a pas encore de raison de fermer ses portes... D'accord, bon, eh bien, passons à la vitesse supérieure.*

Elle analysa simplement la situation, Koro avait un kunai dans le bras, ce qui allait le gêner à lancer une technique, peu importe laquelle, et puis, elle avait une crainte, elle savait que les Nara avaient une technique héréditaire, elle l'avait appris en parcourant les archives des examens chuunin précédent, pour se préparer à celui auquel elle allait participer: le Kage Mane. Koro était un Nara, donc, il devait maîtriser cette technique, peut être même la maîtrisait-il mieux qu'elle ne maîtrisait toutes ses techniques réunit, après tout, une technique héréditaire, c'était comme chaque partie de soi. Elle avait bien vu avec quel habileté Hiroshi usait du jyucken.


*Saloperie de don héréditaire, et je fais comment moi? Va falloir que je sois plus fourbe qu'un Nara... Ca va être comique, ça aussi.*

Ca y est, elle avait une idée, une idée des plus fourbes, et des plus capillotractées, le gène Madarame faisait des siennes, elle esquissa un sourire, se concentrant. Elle savait que ce qu'elle allait faire lui coûterait plus de chakra que si elle usait de la technique usuelle, mais elle ne pouvait pas se permettre de révéler sa position à Koro. Ainsi, elle composa le tao, ses deux mains très proches l'une de l'autre, pour ne pas faire de bruit. Puis, elle enchaîna un deuxième tao, et un "pouf" se fit entendre. Elle émergea alors d'un buisson, et se mit à enchaîner un tao de plus en plus rapidement... 6 signes... A ce moment là, deux autres Aya émergèrent du buisson, l'une prit la droite, l'autre la gauche, chacune d'elle enchaînait un tao de six signes... 6 signes... Mais laquelle était la vraie? De quel côté Koro devrait-il s'attendre à être attaqué? Elle avait abandonné l'idée d'être gentille, visiblement... Koro allait brûler, comme tous les arbres sur une dizaine de mètres carrés...

[HRP: on en a parlé, à toi de voir ^^ J'envoie mes actions à notre chère examinatrice]
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Koromaru
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 16 Jan - 13:58

Les différences qui nous séparent ? Elle est bien plus forte, bien plus sûre, bien plus avancée et expérimentée, moi petit imbécile qui ne suis pas même genin. Moi... je suis sournois, et même si elle se force, elle ne pourra pas faire comme je ferais. Imagination débordante, interaction futile avec la nature, bref, l'osmose totale avec les cieux. Héhé. Va peut-être falloir que j'arrète de déconner à dire n'importe quoi. Parce que je suis caller dans mon coin à penser tout seul, mais là... ça commence à sentir le roussi, même si c'est pas forcément là où elle le croit. Je le connais son vil Katon. Il est puissant mais il est tout fait, tout prêt à être utilisé. Je suis sûr un service après-vente et une garantie de qualité. C'est fou ça, utile jusqu'au bout. Beuuuuh.
Evidemment, nous ne savons pas ce que chacun de nous prépare à l'autre. Cependant, j'ai un inventage sur elle, je sais où elle est, elle, elle ne sait. Et même si elle croit savoir, elle ne "peut" pas savoir. Ou alors, je lui tirerais un chapeau des plus gigantesques. Mais je vais pas rester là à attendre qu'elles fassent des erreurs qu'elle n'a évidemment pas prévue de commettre pour mes beaux yeux.

De derrière les buissons jaillit trois Aya. Et merde, comme si une seule c'était pas assez dur. Elles composaient les taos. J'en voyait six. Six... J'en connais pas des masses des jutsus avec six signes. Sa ressemble à du lourd, ça ressemble à ce que j'ai essayé tout à l'heure. Ca ressemble à ce qu'elle me réserve depuis tout à l'heure. Mais mon problème ne se situe pas là. Le problème est : qui ? Entre les trois, laquelle est la vraie ? C'est pas que je suis en danger, mais après, quand elle analysera les cendres de son Katon, elle comprendra d'une manière ou d'une autre. Seulement à trois, je peux pas faire grand-chose pour le moment. Putain de merde, il va falloir que je fasse appel au niveau supérieur de mon moi interdimensionnel : ça va dépoter graaaaaave !

Au moment où elle allait crier ou simplement souffler le nom de sa technique vengeresse, il y eu comme... un évènement un peu bizarre, inattendue, le mot serait mieux. De là où j'étais, je le voyais superbement bien des pieds jusqu'au cou, sans vouloir lever plus haut. Enfin... sans pouvoir en fait. Madarame-san venait de pénétrer dans "l'arène". Mais qu'est-ce qu'il fout là ce crétin. Enfin... Il peut être profitable. Pour moi. Héhé. On va bien voir ce qui va se passer.


"Aya-chan ? C'est pas dans tes habitudes de rester si tard ici. J'oubliais que tu aimais énormément travailler..."

Il y avait comme un ton ironique assez perturbant dans ses paroles. Je tournais la tête vers Aya, pour voir comment elle réagissais à ce déluge qui n'allait certainement pas arranger ses affaires. Ils étaient l'un en face de l'autre, une dizaine de mètre -douze ?- les séparaient. Après avoir mûrement rélféchi, je décidais de passer à l'action, dans quelques secondes, le temps de voir comment tout cela se goupillerait. Je me tenais prêt, toujours dans une position qui me semblait des plus favorables mais qui pourrait se retourner très facilement contre moi si je ne faisais pas attention.
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 16 Jan - 15:19

Aya ne prêta aucune attention à ce que disait son père... Peut être même n'était ce qu'un clone. Elle avait décidé de se montrer, et de montrer à Koro ce dont elle était réellement capable, au corps à corps, malgré son kage mane. Ainsi, quelque soit sa position, il pu voir les trois Aya exploser toutes les trois d'un seul coup, dans un magistral "pouf", puis, il pu entendre distinctement un bruit sourd, une sorte de corps lourd qui tombait au sol, et Aya, la vraie, la seule, l'unique. Elle était là, dos à la rivière, sans plus. Elle était simplement assise par terre, la tête sur les genoux.

"On peut continuer à jouer très longtemps à cache-cache, Koro-kun... Même si ça me dit rien..."

Voilà, c'était juste parce que la petite perle des Madarame avait envie de faire du taïjutsu qu'elle s'était exposée comme ça, on appelle ça dans le langage courant du sucide, mais elle s'en fichait. Koro n'était pas bête, il saura tirer profit de la situation, mais la question était, allait-il laisser Aya se foutre de lui comme elle le fait? Après tout, se montrer à découvert en affichant un air boudeur, adorable certes, mais boudeur, n'était-ce pas là une provocation pure et dure? Ou un manque total de raison? Ou peut-être était-ce les deux...
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MessageSujet: Re: Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...   Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient... Icon_minitimeMer 16 Jan - 15:40

A mon grand dame, elle avait réussi à m'éclater. Voila ce que je n'avis guère prévu : un retournement de situation, qui m'obligeait en quelque sorte à sortir de ma cachette, relativement aisée. En fait, ma deuxième, je venais de m'en rendre compte, était une erreur terrible. Autant la première était d'une grande classe, la suivante recellait un grin d'insolence... et de non-réussite flagrante. Alors il ne me restait qu'une issue, qui d'ailleurs, au delà du simple résultat du combat que je connaissais et avait annoncé à l'avance, ce qui n'était d'ailleurs en aucun cas mon but premier, mais qui par la grâce des choses me permettait d'avancer, de bosser, de me confronter à une réalité déjà bien plus crédible que le siège de l'Académie.
On m'a dit Kawarimi, on m'a dit Kage Mane. Je dois tout faire pour améliorer ces conneries, sinon je m'en sortirais jamais. Et même si cela ne marchera pas à la fin, autant que je les utilise maintenant, pour que plus tard je puisse au moins "résister" à la puissance née et réincarnée dans l'adorable et boudeuse bouille d'Aya.

Il ne me restait plus trente six mille solutions : nous allons nous foncer dessus, mutuellement, comme si nous ne nous étions pas vu depuis dix ans, et qu'aujourd'hui est l'éternelle retrouvaille. Mais non, en fait, nous allons nous entretuer. Je souris rien qu'à l'idée de cela : passer de l'amour à la guerre en deux coups de shuriken et trois explosions de chakra. Le kiffe. Changer de sujet, je sais faire, mais le voir en vrai, c'est encore meilleur. Et quand le kiffe s'empare de moi, rien ne m'arrête, sauf la mort, et l'amour peut-être, je n'ai jamais vraiment essayé. Le calcul est simple, je l'ai déjà fait maintes foi. Je n'ai rien à perdre et j'aime, alors je fonce.

Un pouf explosa littéralement Madarame-san, et derrière le petit nuage opaque, ma tête de Nara, mon visage de sournois et le kunaï dans mon bras droit. Je lui souris, parce que j'aime bien ces petites réflexions qu'elle me fait, en essayant de se convaincre que c'est bien elle qui dit ça. Mais moi je sais bien que ça, ce n'est pas vraiment elle, et que si son humeur boudeuse s'empare d'elle, c'est que d'une manière ou d'une autre, elle sait qu'elle me pique mes phrases ! Je la voyais, une dizaine de mètres et derrière elle, l'eau. J'avais déjà fait les frais de son couroux deux fois en deux jours, alors sa m'allait pour le moment. Je courrais vers elle, un mètre seulement, et puis ma main gauche se referma sur le kunaï que je sortais sèchement de mon membre, le sang tachant le socle de terre sur lequel nous "jouions". Je m'en fichais. Je ne sentais pour le moment pas la douleur. Plus tard sûrement. Un petit coup de poignet et l'arme partait violemment vers Aya-chan, en face de moi. Et je courrais.
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