Lorsque le vent danse et les feuilles tournoient...

Aya :
-5 PV tu te prends le kunaï dans l'épaule.
-5 PC

Koro :
-1 PC
-1 kunaï

Initiative à Aya.

Sa chaire se déchire, le sang coule, le métal froid la pénètre, violement, elle le ressent, mais elle n'y prête pas attention. Car, déjà, Koro était loin, et elle... Elle, ou etait-elle? Elle était là, et était las... Elle allait en finir, et une fois pour toutes. Elle avait déjà malaxé son chakra, et elle avait déjà lancé sa technique.

*Koro-kun...C'est finit...*
"Kawarimi"

En effet, Aya venait de se pointer juste devant Koro, celui-ci fonçait droit dans sa direction. Elle était là, devant lui, enchaînant les six signes qu'elle avait tellement l'habitude de faire, mais cette fois-ci, il ne s'en sortira pas, elle avait mal à l'épaule, mais elle parviendrait à le mettre k.o. C'était finit, elle étaut là, prête à le mettre hors d'état de nuire.

"Katon, Goukakyuu no jutsu"

Aya qui était juste en face de lui cracha une énorme boule de feu: Koro allait brûler, mais il l'avait bien cherché. Elle mit la main sur le manche du kunai, et le retira d'un coup sec. Elle saignait, mais n'y prêta pas attention. A la place, elle dit simplement, et Kro pouvait l'entendre à travers les flammes:

"C'est en trébuchant qu'on apprend à marcher..."

Voilou, dans un seul coup magique, tout était terminé. J'étais déçu. Déçu de moi-même. Je me suis laissé emporter et je n'ai pas su voir son jeu... et assurer. Je devais perdre, parce qu'elle est plus forte, mais là, je n'ai pas même eu le temps d'utiliser mon Kage Mane ou même le Kawarimi. J'espère que Hibiki-senseï ne va pas être trop déçu.

Déjà les flammes m'entouraient. Je savais que cela finirait ainsi, dans des flammes. Parce que c'était la méthode la plus efficace contre moi. Elle a echappé de peu à ma manipulation des ombres, mais elle fut trop rapide et je n'ai pas profité de cte instant de répis qu'elle m'a cédé. Je l'ai utilisé pour lui lancer son propre kunaPi, chose complêtement absurde, basée sur le moment présent et non dans l'anticipation de l'instant futur. La châleur montait, la lumière aussi. Je ne voyais plus mon ombre. Je pris la boule en pleine poitrine, et me brûlant comme un feu ardent, elle m'emporta dans sa suite. Sous le choc, je reculais de plus de dix mètres, si bien que l'eau me rattrapa, cette fois à mon grand bonheur. Mon corps était plongé dans l'eau peu profonde, rafraichissant mon esprit et mes pensées. C'était les quelques secondes de glandouille que j'attendaient tant. Elle ne pouvait pas me crier dessus, ou m'obliger à me relever et à bosser, je viens de me prendre son dmané Katon dans le bide et j'en peux plus. Je ne sais pas ce qu'elle a dit, j'ai à peine entendu. Je ne sais pas ce qu'elle fait, je m'en fous. Je suis bien là. C'est cool de voir le ciel la tête dans l'eau, le dos touchant le sol poreux. Penser dans l'eau, j'avais jamais essayé : ça réconforte quelque peu. Et puis ça fait oublier.

Je me demande si elle va me laisser mourir ici, ce qui me ferait extrêmement plaisir, ou si elle va venir me chercher. Je préfèrerais quelques jours là avant que quelqu'un me trouve et m'emmène à l'hosto, je perdrais plus de jours de cours et d'entraînement. Je ne sens plus ma plaie sur le bras, le Katon a effacé sa trace. Je fume, inspire et recrache cette fumée opaque. Puis je souris, mon visage mouillé et plein de vie, paradoxalement...

Aya gagne (+1 en int, +2 en gen, +1 en vitesse)

Koro : +1 en gen, +2 en int

Aya était de trois quart, mais elle vit tout de même Koro faire un violent saut dans la rivière. Un saut, non, plutôt un plongeon. Elle se rappela d'un coup, pendant que l'eau se répendait un peu autour du lit de la rivière, la première fois où elle l'avait vu... Il avait progressé. Elle devait bien le reconnaître. Elle le vit sombrer, il était à court d'énergie.

Elle se contenta de planter le kunai dans un arbre, ramassant son sac au passage. Elle saignait encore un peu, mais ce n'était plus rien, et ça n'était pas trop grave. Elle se dirigea vers la rivière, et marcha sur l'eau à l'aide de son suimen. Elle attrapa Koro par sa chemise et le sortit de l'eau, le ramenant doucement sur le bord.

Il avait l'air tout triste, elle eu un pincement au coeur, peut être qu'elle y était allée trop fort. Elle sortie une couverture de son sac, la même qu'elle avait utilisé pour Ryuhei, quand il était tombé mort de fatigue à la fin d'un entraînement. Elle le couvrit, dégageant son front du bout des doigts, chassant ses mèches en bataille. Elle y déposa un baiser, puis lui caressa les cheveux, encore tout humide à cause de son plongeon.

"Je suis désolée, Koro-kun, j'y suis allée fort... Mais je suis contente, tu as progressé, dans pas longtemps tu me surpasseras, si je ne m'entraînes pas."

Elle sourit, l'équipe médicale était arrivée, elle allait prendre en charge le jeune homme, mais maintenant, Aya savait ce qui lui restait à faire: ne pas se laisser dépasser par Koro, ça sera l'un de ses objectifs en tant que kunoichi. Mais pour le moment, il allait faire un petit séjour dans une chambre d'hopital. Elle ira le voir, mais pour le moment, elle devait rentrer, dès que l'équipe médical aura quitté le terrain.

[Entraînement: ~~Taïjutsu, Ninjutsu Genjutsu~~, Force, Vitesse, ~~Intelligence~~]

Aya fit son aparition ce matin là sur son terrain d'entraînement, seule, mais motivée.Elle fit une première fois le tour du terrain, qui avait un périmètre d’une centaine de mètres carrés, en marchant. Puis, une deuxième fois, marcher, puis trottiner. Un troisième tour ou elle marcha, trottina, marcha. Une quatrième fois, elle commença par trottiner, puis elle courut, recommença a trottiner, et marcha. Une cinquième fois, elle marcha, puis trottina, courut, trottina, et marcha. Elle se mit à sautiller sur place, d’une jambe sur l’autre, tournant frénétiquement les poignets dans le sens des aiguilles d’une montre pendant vingt tours, puis elle alternait : les vingt tours suivants dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et reprenait dans le sens des aiguilles d’une montre dans encore vingt tours. Elle répéta la même opération dix fois, de manière à avoir accomplit cinq rotation dans le sens conventionnel, et vingt dans le sens inverse. Sans s’arrêter de sautiller d’une jambe sur l’autre, elle posa sa main gauche sur son coude droit, et effectua un mouvement de son avant bras de l’intérieur vers l’extérieur, et ceux cinquante fois. Elle inversa ensuite le processus, posant sa main droite sur son coude gauche. Elle avait finit son échauffement. Elle avait discuté avec Ryuhei, elle avait eu l’occasion de se livrer, elle se rappela alors le dialogue qui avait eu lieu entre eux.

[Ryuhei]"Ouaip...Hiroshi-San est plutôt cool. Il est fort, ça se voit...à nous trois on ferait une bonne équipe. Pas très équilibrée, mais bonne équipe quand même..."

"Elle sera équilibrée, parce qu'on va s'entraîner, et parce qu'on progresse mieux à plusieurs."

[Ryuhei]"Nee-chan...à ton avis...qui serait le chef de l'équipe ?"

"Hiroshi-kun est naturellement doué, mais il est timide, et ça, c'est pas bon, pour un chef d'équipe... Moi je suis moins timide, mais je suis aussi la moins forte du groupe, je ne pourrais pas jouer les meneurs, je serais plus la roued e secours... Toi-nii-san tu fonces dans le tas et après tu réfléchis, ça non plus, c'est pas bon, mais l'avantage avec toi, c'est que tu m'écoutes, donc je penses que ça sera toi, le chef d'équipe. Et puis, Setsuko-san t'aime bien, elle veut pas le montrer, mais bon, j'en suis sûre..."

[Ryuhei]"Mais en aucun cas tu ne sera une roue de secours, une équipe doit s'appuyer sur tous ses membres, sinon elle devient bancale."

[Ryuhei]"Mais Setsuko-San ne me fait pas entièrement confiance, il va falloir que je travaille encore. Et de toute façon, je serais heureux d'être avec toi Nee-chan."

"T'as peut être raison, mis je suis moins forte que vous, en taïjutsu, je fais pas le poids... Je me vengerais en faisant du ninjutsu."

« Dan'su no fuusoku »

C’était comme une bouffée d’air, un nouvel élan, elle rouvrit les yeux, décidée à montrer ce qu’elle valait. Elle avait la vitesse suffisante, à présent, elle devait frapper le mannequin autant de fois qu’elle le pouvait, elle s’élança dans sa direction, le rouant de coups les kunai se plantaient plus ou moins profondément dans le corps inanimé du pantin de bois, qui encaissait. Elle frappa, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, puis s’effaça, elle n’avait pas frappé assez de fois, et ses coups étaient un peu profonds par endroits Sans cirer garde, elle se remit en position de combat, son shunshin toujours activé.

« Dan'su no fuusoku »

Elle se lança de nouveau à l’assaut du pantin de bois, faisant danser les kunai, déchirant le voile de la brise d’hiver, un vent froid et délicat, qui les entourait. Elle enchaîna coup sur coup, effectuant plusieurs tours autour de la cible, elle égratignait le pantin à divers endroits, à commencer par les bras, les épaules, le torse, pour un utilisateur de techniques, de genjutsu ou de ninjutsu, ou même pour un taïjutsuiste pur et dur, les bras sont des armes fatales, et priver un ennemi de ses bras, c’était le priver de sa survie. Elle savait que Setsuko prenait un malin plaisir à les sous estimer, à les rabaisser, que ça soit Ryuhei ou elle. Elle ne la laisserait pas faire, elle lui apprendrait la signification du mot respect vis-à-vis des autres, et la signification du mot tolérance.

*Pour ce qui est de nii-san et elle, ils se démerderont très bien tout seul, mais qu’elle ne me mette pas dans le même sac.*

Sa colère était de plus en plus grande, elle s’arrêta de frapper, c’était mieux, mais pas encore bon. Elle jeta un regard à Ryuhei, il en bavait, lui aussi, elle devait y arriver, pour lui, rien que pour lui. Se concentrant, elle recanalisa son chakra, de manière à augmenter sa vitesse à l’aide su shunhsin, une nouvelle fois. Elle ne se laissera pas faire, elle y arrivera, elle allait y arriver, elle devait y arriver. .. Elle reprit sa course autour du pantin de bois, au moment où elle se sentit à son maximum au niveau du duo vitesse/ concentration, elle lâcha rageusement :

« Dan'su no fuusoku »

Les coups tombèrent, les kunai dansèrent, les larmes coulèrent…Un mauvais souvenir au mauvais moment à passer... Mais ça allait mieux, à présent, elle s'était défoulée sur le malheureux mannequin. Le ciel était bleu, le vent soufflait légèrement, son espri était perdu, elle voyait sans voir, croyait voir sans réelement voir. Le monde n'était rien, à cet instant, pour elle, rien n'allait et tout allait bien.

[Entrainement : ~~Ninjutsu~~,, ~~Genjutsu~~, ~~Taïjutsu~~, Force ~~Vitesse~~, ~~, Intelligence~~]

Aya débarqua sur son terrain d’entraînement, le vent soufflait, le ciel était gris, gris comme ses pensées, gris comme le flou dans lequel elle vivait, gris comme ses yeux, gris comme tout, gris… Elle retroussa ses manches, et se planta devant son mannequin de bois, leva les yeux vers le point le plus éloigné du ciel, et se mit à frapper, à enchaîner le pantin de bois qui encaissait, sans aucun souci.

Paf ! Paf ! Paf ! Il encaissait, une droite, une gauche, une droite, une gauche, une droite, une gauche. Elle sortit ses kunais, se planta en position de combat, malaxant son chakra, elle avait un kunai dans chacune de ses mains, et se concentrait pour augmenter sa vitesse. Elle gorgea ses poumons de chakra, d’une couche infime mais dévastatrice. Une fois qu’elle se sentit prête elle lança :

“Shunshin no jutsu !”
« Dan'su no fuusoku »

Elle s’élança vers le pantin, toutes pointes sorties… Elle se mit à tourner tout autour, à une vitesse fulgurante, le chakra l’aidait, le shunhsin activé aussi, elle se sentait renaître, elle infligea de nombreux dégâts à sa cible, faisant danser ses lames, qui brillaient, qui fusaient, qui tranchaient, qui dansaient… Elle reprit alors sa position originelle, sa garde bien aussi complète que possible. Et dans un nouvel élan :

« Dan'su no fuusoku »

Elle était déjà repartit, le pantin se voyait déjà assaillit, cette fois, elle avait trois kunais, un dans chaque main, et la troisième qui faisait des va et vient. Elle donna son premier coup de la main gauche, puis enchaina deux coups droits, puis deux coups gauches, un coup droit : des coups précis, pas très forts, mais dévastateurs par leur nombre. Elle frappait, frappait, et frappait encore, elle n’y croyait plus, il fallait juste qu’elle se prouve qu’elle vivait… S’éloignant dans un bond, elle se remit en position de combat, très vite :

« Dan'su no fuusoku »

Quatre kunai, deux dans chaque main, plus pratique, plus efficace aussi. Elle déploya sa force d’attaque d’un coup, envoyant danser deux des kunai dans ce qui correspondrait à une artère et les vertèbres cervicales du pantin. Il en mangeait pour deux, aller savoir pourquoi… Elle frappait, frappait, frappait encore. Les lames dansèrent, au rythme du vent, à la mélodie des feuilles, le gris du ciel l’accompagnait.

« Dan'su no fuusoku »

Un dernier essai, un dernier effort, haletant, son shunshin allait se désactiver durant cette dernière tentative, ou peut être après, avec un peu de chance. Elle se mit donc à enchaîner les coups, à frapper, frapper, frapper, elle touchait à peine de pantin, mais cette fois, elle lui infligea encore plus de coups. . . BAAAAAANG !! Il avait cédé, le pantin venait de s’écrouler violement au sol. Aya le regarda incrédule : il y a certains jours où il vaut mieux ne pas se lever…

[Dan'su, +3 en force]

[Entrainement : ~~Ninjutsu,~~ Genjutsu, ~~Taïjutsu, Force,~~ ~~Vitesse,~~ , ~~Intelligence~~]

Ce matin là, Aya s'était levée de bonne heure, et avait trouvé déposé sur la table un petit bout de papier, avec l'écriture indéchiffrable et illisible de son père. Elle avait lâché un royal soupir et s'était lancée dans le décriptage du message secret, qui après plusieurs minutes de réfléxion semblait contenir les quelques mots suivant:

Citation :: Yo Ayaaaaaaa-chaaaaaaaaaaaaaaaaan! ~~Chan chan chan chan chaneuh~~.. Aheum Oui, donc je ~~disé~~ disais donc bonjour ma fille, ce matin tu as du travail! Pendant que j'irais faire ~~une p'tite sieste dans la falaise~~ quelques courss pour Hokage-sama, tu devras t'entraîner au genjutsu! Eh oui, héhé tu vas ~~morfler~~
trouver ça chiant, mais c'estpour que je t'apprenne une nouvelle technique! Alors, je suis pas le papa le plus génialissime qui soit?Je suis formidable, je m'aime! Merci Merci . Donc, j'passerais te voir une fois ~~ma sieste~~ mes courses terminées, pour voir où t'en es! Je te fais de gros bisous ma petite pupuce!! Ton papounet chéri.

*Sérieux, ce vieux est grave, on devrait l'enfermer....*

Soupirant comme c'est pas permi, elle se pointa à son terrain d'entraînement habituel et entreprit de faire un véritable entraînement de genjutsu. Pour cela, elle commença tout d'abord par s'échauffer, puis enchaîna les tao les uns après les autres:

"Henge no jutsu!"

Dans un pouf! elle prit l'apparence de Ryuhei, puis, effectua un premier tour de terrain. Elle se reconcentra, frotta ses paumes l'une contre l'autre, enchaîna de nouveau les signes pour finalement prononcer:

"Bunshin no jutsu!"

Le clone apparut dans un pouf! royal, il avait l'apparence réelle de la petite Madarame. La vraie Aya, sous la forme de Ryuhei, et la fausse Aya, se mire l'une en face de l'autre, et toutes deux prononcerent:

"Bunshin no jutsu!"
"Henge no jutsu!"

Un troisième clone apparut, un autre pouf, le clone d'apparence Ayannienne prit l'apparence hiroshinniene. Au coeur du terrain, se trouvait les trois genin l'équipe 13. Aller, un petit dernier, se concentrant, Aya prononça alors une nouvelle fois:

"Bunshin no jutsu!"

Elle, ou plutôt une autre elle, apparut, quatrième représentant, et surtout fondateur de leur équipe. Enchaînant une dernière série de tao, elle prononça:

"Henge no jutsu"

Ca y est... Setsuko était ausi là. Ils étaient tous là, c'était fini, l'équipe 13; leur sensei, Aya était fière de son travail, elle qui n'aimait pas le genjutsu, avait réussit à executer toutes ses transformation en un temps qu'elle concidérait comme record. Un dernier regard, elle ferma les yeux, et rompu le charme. Dans un "Pouf!" final, les illusion disparurent, laissant à ses yeux la découverte d'un paysage sans leur image.

+1 en gen
Henge lvl2

« Aya… »
*Tiens, il a finit sa sieste… Oh non !!*
Elle ferma les yeux, baissant la tête, de peur de se voir perdre l’équilibre.
« Aya… »
*Pas le sac, pitié pas le sac !*
« Aya… »
*J’veux pas, pas le sac, pas le sac !!*
« Aya voyons ouvre les yeux !! »

Hésitante, la petite Madarame finit par ouvrir un œil, puis le deuxième. Elle pencha la tête, une expression de surprise sur le visage, les yeux écarquillés, la bouche légèrement entre ouverte, elle fixait le vieux comme si ce dernier était un fantôme, revenant de l’autre monde.

*Pas… Pas de sac… C’est pas possible*
« Hahaha tu devrais voir ta tête ! On dirait que t’as vu un fantôme.»
Le vieux riait à s’en rouler par terre.
« Dis, otousan, t’es malade ? »
« Malade ? Nan j’suis en pleine forme, jamais malade, tu l’sais bien ! »
« Il est où ? »
« De qui ? »
« Le sac ! Où est ce que tu l’as mis ? »
« Le sac ? Quel sac Aya-chan ? »
« Me prends pas pour une cruche, LE sac !! »
« Ah ! CE sac là ! Bah il est… Pas là ! »
« Ca veut dire ?... »
« T’as lu mon mot, Aya ? »
« Ouais… »
*Même que je me suis emmerdée avec les tech’ de gen toute la matinée, pendant que tu pionçais, vieux fou*
« Eh ben alors, c’est normal qu’il y ait pas de sac ! On fait du genjutsu !! »
« Génial… »
« Aller, c’est parti ! On se fait un p’tit footing pour commencer ! J’parie que j’cours plus vite que toi ! »
*Seigneur, ayez pitié de moi…*

Elle se mit à faire le tour du terrain, en suivant le vieux, qui sautillait gaiement comme un jeunot. Elle secoua la tête, il ne changera probablement jamais, c’était là tout le problème. Soupirant elle passa la main dans ses cheveux, histoire de remettre de l’ordre dans ses mèches. Un fois le tour terminé, elle attacha ses cheveux, pour pouvoir se concentrer entièrement sur le nouvel exercice extravagant que lui préparait son père. D’ailleurs, ce dernier prit la pose du mec cool et sur un ton de winner, lui dit :

« Aya, aujourd’hui je vais t’apprendre une nouvelle technique : le genjutsu illusoire le plus chiant par excellence, j’ai nommé, l’Oboro bunshin no jutsu. Tu exécutes un tao de six signes, et comme pour le bunshin, tu te clones. Sauf que là tu crées une multitude de clones qui se multiplient après avoir été frappés. Rien de tel pour contrer un bon taïjutsuiste ou… un manipulateur d’ombre. »
*Très drôle…*
« Bon assez parlé, à toi ! Crée moi 5 clones, c’est le minimum syndical. »

Elle hocha la tête, ferma les yeux pour de nouveau occupé son esprit uniquement par son image intérieure. Elle s’envellopa de chakra, une première couche, fine, puis une seconde, une troisième. Et cinq clones pour le vieux, cinq ! Elle se recouvrit d’une nouvelle couche de chakra, et une dernière… Ca n’avait pas l’air très stable tout ça, elle tenta de contenir le tout, compactant au mieux les couches successives. Prenant une profonde inspiration, elle enchaîna les six signes fin de former le tao et prononça pour la première fois :

« Oboro bunshin no jutsu ! »

Dans un pouf proche de celui du bunshin, cinq nouvelles formes apparurent autour de la jeune Madarame. Seulement voilà, même si deux d’entre eux étaient pas trop mal réussis, deux autres ressemblaient à de simples bunshin, tout ce qu’il y a de plus classique, et le dernier ressemblait à un échec, pur et dur. Elle lâcha un soupir d’exaspération, qui avait eu la bonne idée d’inventer le genjutsu ? Hein ? Elle l’aurait bien cogné.

« Aller, on la refait ! C’est reparti Aya ! »

Faisant claquer sa langue, elle ferma les yeux, cherchant la faille… Il fallait qu’elle cherche une essence plus profonde, peut être si elle malaxait plus son chakra… Hypothèse retenue. Elle se mit donc à la tâche, quand elle jugea que son chakra avait une bonne essence, elle rouvrit les yeux, pour s’envelopper dans une couche de chakra, qu’elle épaissit par rapport à la première fois, parce qu’elle devait faire un clone plus complexe.que ses petits bunshins. Quand elle sentit que celle-ci avait bien prit place, elle s’enveloppa d’une seconde, il fallait qu’elle soit imperméable. Elle en fit de même pour les trois autres, cherchant toujours une souplesse et une harmonie dans son chakra. Elle finit par fixer droit devant elle un objectif invisible, qu’un jour elle atteindra :

« Oboro bunshin no jutsu »

Une nouvelle fois, elle laissa apparaître cinq copies d’elle-même, cinq Aya se tenaient là, elle était la sixième, à la différence, elle était la seule vraie. Elle prit alors l’initiative de frapper le premier clone, qui se trouvait à sa droite… Pouf ! Deux Aya apparurent. Elle sourit, frappa le clone derrière elle. Rien. Elle haussa les épaules, frappa celui de gauche… Rien. Elle soupira, envoyant son poing dans la tête du clone qui se trouvait face à elle. Rien. Les clones ne disparaissaient pas, mais à l’exception du premier, ils ne se multipliaient pas non plus. Elle chercha le dernier du regard, lui foutu un coup de coude dans les cotes. Pouf ! C’était gagné, deux sur cinq se multipliaient, aucun ne disparaissait.

« Pas trop mal, mais c’est pas encore ça. »

Elle défit sa tresse, les cheveux attachés, s’était pas pour elle, elle ferma les yeux, laissant le vent faire danser ses boucles et les feuilles des arbres. Elle se concentra, cherchant à faire mieux que la dernière fois. Elle ferma les yeux, laissant son chakra se concentrer en son front, comme si elle avait un sceau, et le fit se libérer à partir de là, pour la recouvrir entièrement, de cinq couches successives, elle rouvrit les yeux, enchaînant les signes, et une fois de plus, prononça :

« Oboro bunshin no jutsu »

Une nouvelle fois, un pouf aux échos étonnants se fit entendre. Elle regarda autour d’elle, de nouveau elles étaient six. Elle eu alors une idée pour vérifier tout ça. Malaxant encore une fois son chakra, elle enchaîna plusieurs séries de tao et plusieurs techniques :

« Shunshin no jutsu ! Dansuu no foosoku ! »

Sa vitesse augmentée, elle sortie deux kunai de sa sacoche et enchaîna les coups, frappants vite et précisément les cinq clones, qui laissaient entendre des « pouf ! » répétitifs. Elle continua de faire danser les lames grises qui brillaient à la lumière du jour, un nouveau jour, et de nouveaux horizons…

Cela faisait longtemps n'est-ce pas ? Héhé. Il y a des fois, je me demande si je viens te voir plus par esprit de vengeance que par motivation à bosser. Vengeance ? Oé ! L'équipe 13 est bosseuse, trop bosseuses. Setsuko-sama sera contente d'apprendre que je viens les déconcentrer un peu. On appelle ça du social. Elle... capitaliste va !

Bref, je fermais la parenthèse complètement folle que je venais d'ouvrir, mon imagination me faisant parfois des tours que je ne pouvais maîtriser. Je me rapprochais tranquillement de là où les feuilles dansent, c'est à dire le lieu d'entraînement et si insolite d'Aya-chan. Depuis la session de l'hôpital, malheureuse d'ailleurs, je ne l'avais plus vu. J'apercevais enfin le site quelque peu étrange, puis, pour ne pas déranger la jeune fille et son père au travail, je grimpais rapidement sur un tronc pour m'y percher. Les mains derrière le dos, je m'asseyais sur une haute branche, pour contempler les efforts qu'elle produisait. Je me demandais si elle avait beaucoup progressé depuis tout ce temps. Un combat me semblait inutile. La flemme, en plus. Je laissais mon ombre s'agiter, seule, si bien que je ne la contrôlais plus, et elle s'amusait alors à s'étendre un peu partout, touchant presque la rivière qui coulait, au pied du large tronc...

Aya en avait assez, elle priait intérieurement pour que le vieux lui foute la paix, qu'il retourne pioncer dans la falaise, ou tout bêtement qu'il s'en aille, plus de genjutsu, à bas le genjutsu, à mort le genjutsu! Comme si on avait entendu ses prières là haut, ou alors peut être était-ce parce qu'elle ne parvenait plus à afficher un air impassible, son père s'étira et lui dit d'un ton de combattant:

"C'est bien Aya-chan! Je suis fier de toi!! On en reste là pour aujourd'hui, rendez-vous ici demain, même heure. A tout à l'heure peut être."

Il posa la main sur la tête de la petite fille, lui ébourriffant par la même occasion les cheveux, qui n'étaient déjà pas très bien ordonnés à cause de l'exercice, et de l'effort qu'elle avait fourni durant toute la matinée. Elle remit de l'ordre dans ses mèches, lui fit un signe de la main pour lui dire au revoir, et remit de l'ordre dans ses mèches.

La rivière était magnifique, on aurait dit qu'elle était composée de milliers de diamants qui brillaient en phase avec la lumière du soleil. Elle s'assit sur le bord, regardant son reflet dans l'eau. Elle devait encore bosser son genjutsu, Setsuko-san avait été très claire, mais elle n'avait aucune envie de travailler, surtout que ce temps splendide lui donnait plus envie de rêvasser.

C'est alors qu'elle remarqua quelque chose de curieux, une ombre, au milieu de toute les autres, se mouvait à l'encontre des rayons du jour. Fronçant les sourcils, elle ne bougea pas, elle ferma les yeux.... Ce chakra, forcément, il n'y en avait qu'un. Ca faisait longtemps, depuis qu'elle 'lavait envoyé à l'hosto, entre temps elle avait été à l'examen chuunin et en mission. Rouvrant les yeux, elle dit simplement:

"Ca fait longtemps Koro-kun... Descend, et fais attention de pas tomber dans l'eau."

Elle esquissa un sourire, toutes les fois où il s'était prit un bain surprise, elle ne les comptait plus.

Je voyais Madaram-san partir. Je l'aimais bien moi, ce bonhomme, mais apparemment, ce n'était pas le cas d'Aya-chan, du moins pas aujourd'hui. Je restais perché sur mon arbre, mon ombre divaguant complètement, comme saoul. Enfin, au bout de quelques minutes, elle se retournait, et voyant l'intrigante nature de ce changement soudain d'ambiance, elle me trouva, sur mon perchoir de bois.

"Ca fait longtemps Koro-kun... Descend, et fais attention de pas tomber dans l'eau."

Graaaaaaaaaaa ! Un point. C'est pas possible, je suis fiché ! Fallait que ça tombe sur elle. C'est pas juste, oui c'est ça, il n'y a pas de justice, c'est moi qui prend, par elle. J'aurais préféré que se soit Ryu-kun, mais non, c'est sa sœur. Je peux dire quoi moi maintenant ? Mise à part lui montrer que je sais encore marcher sur un arbre sans me casser la gueule, puis revenir sec comme un poux ? Je ne vois pas trop. Bref, au moins elle a le sourire, c'est ça qui compte. Si à chaque fois que je la vois elle rigole, j'aurais au moins réussi un truc. C'est fou la gloire qu'on peut tirer de truc complètement débiles.

Je descends de mon arbre, Kinobori parfaitement équilibré, puis d'un bon, je passe le courant d'eau, pour atterrir juste devant elle.

"Tu sais que je pourrais t'y faire plonger, bien malgré toi ?"

J'affichais un large sourire, mo ombre continuant de sa balader un peu partout. Pour donner un peu d'argument à ma provocation menaçante, elle entoure sa proie, sans pour autant la toucher.

"Oep, ça fait longtemps. Mais tient, j'ai pensé à toi, quand même !"

Mes mains se déliaient et derrière mon dos je sortais un petit bouquet de fleur. Deux roses blanches, deux iris pourpres... Je lui souriais un peu plus. Elles étaient aussi belles que celles qu'elle m'avait offerte. Et même si la voyage avait quelque peu endommagée leur beauté passée, elles restaient d'une magnifique clarté, parfaitement ouverte, d'une couleur unique pure.

"Je pouvais pas en ramener plus, j'aurais eu l'impression d'abîmer le lieu. C'était tellement beau... C'était loin aussi. Un jour je t'emmènerais, tu verras."

Je les lui cédais.

"Mais je te devais bien ça, pas vrai ?"

Je m'allongeais sur l'herbe, regardant le soleil. A côté de moi je posais quelques affaires qui encombraient mes poches. Deux ou trois parchemins, deux shurikens, une boîte de cigarettes... Je m'en empare d'une, puis portant le briquet à mes lèvres, je me rétracte... Ce... Ce n'est pas une très bonne idée. Non, vraiment pas. Je déballais un parchemin d'invocation. M'asseyant face à lui, je lançais un petit "Kaiin". Tous mes kunais apparaissaient dans un même mouvement, libérant mon chakra.

"Regarde !"

Je me mettais sur les talons, les genoux pliés. J'adorais cette position. Je la trouvais reposant. Concentrant mon chakra comme je savais si bien le faire, quelques gouttes de chakra se tissaient sur mes doigts. Puis, peu à peu, des fils de chakra descendaient rapidement de chacune de mes phalanges. Venant s'enrouler dans les anses des kunais, je bougeais quelque peu mes doigts, les ramenant vers moi, et déjà les lames s'envolaient vers le ciel... Je lui souriais. J'aimais beaucoup ce jutsu. J'imaginais des tonnes de stratégie. L'entraînement avec Hiroshi m'avait ouvert les yeux sur la puissance de celui-ci. Je levais les yeux pour voir ce que son visage exprimait.

L’intuition ne l’avait pas trompée, c’était bien Koro qui était là, perché dans son arbre. N’empêche, elle ne pu s’empêcher de sourire quand il apparut, croisant les doigts pour qu’il ne tombe pas une nouvelle fois dans l’eau. Mais non, c’était fini, il avait grandit, et maîtrisait parfaitement son kinobori, elle l’avait compris rien qu’à la manière dont il malaxait son chakra.

"Tu sais que je pourrais t'y faire plonger, bien malgré toi ?"

C’était quoi ça ? Une sorte de vengeance personnelle ? Bah, si c’était le cas, elle n’avait pas peur de se mouiller, l’eau ça ne la tuerai pas, enfin, normalement. Elle prit quand même l’initiative de lui répondre, bien sûr qu’elle le savait de quoi il était capable, elle l’avait déjà affronté, et était certaine de ne pas avoir vu tout ce dont il était capable :

« Oui, je sais, mais je sais aussi que tu le feras pas »

Et tout ça accompagné d’un magnifique sourire de petite peste sûre d’elle, bref, fallait vraiment être un vrai méchant pour pas craquer à ses mimiques. N’empêche, il avait grandit depuis la dernière fois… Encore, mais pourquoi elle avait l’impression d’être la seule à rester au stade de mini pouce ? Elle laissa pourtant sa mine boudeuse au placard.

"Oep, ça fait longtemps. Mais tient, j'ai pensé à toi, quand même !"
"Je pouvais pas en ramener plus, j'aurais eu l'impression d'abîmer le lieu. C'était tellement beau... C'était loin aussi. Un jour je t'emmènerais, tu verras."
"Mais je te devais bien ça, pas vrai ?"

Elle regarda le bouquet, ça en faisait des souvenirs qui ressurgissaient. Il avait touché un point sensible, elle revoyait le combat, puis la chambre d’hôpital, l’air moqueur de tout à l’air disparu, laissant place à un vrai sourire, un sourire transparent et beau, et à une lueur de nostalgie dans ses yeux. Elle passa la main dans ses cheveux, et lui dit dans un souffle :

«Je sais pas si tu me le devais vraiment… Merci.»
"Regarde !"

Elle fronça les sourcils, qu’est ce qu’il avait encore inventé ? Elle s’assit sur les genoux pour le regarder faire. Seulement voilà, elle ne voyait rien, elle ferma alors les yeux, et la, elle « vit » ce qu’il voulait dire : elle sentait qu’il malaxait son chakra, elle ne suivait que le mouvement de cette énergie. Elle rouvrit les yeux, les kunai volaient. Elle sourit et lui dit :

« Je sais pas si j’ai tout compris… Enfin si, je crois que j’ai compris mais quand est ce que t’as appris à faire ça ?... »

"Je sais pas si j’ai tout compris… Enfin si, je crois que j’ai compris mais quand est ce que t’as appris à faire ça ?"

Je souriais devant son innocence. Un peu de fierté, cela ne faisait pas de mal.

"Il y a quelques mois. C'est Keimara-senseï qui me l'a appris. Je l'ai déjà utilisé avec Hiroshi-kun, ça roxx"

Je les tendais dans l'air.

"Sa te dit...

... Un petit entraînement à la vitesse ?"

Je me reculais quelque peu. Puis, par de nombreux mouvements secs de mes premières phalanges, je lui montrais jusqu'où je pouvais aller, bien que cela n'était rien sans stratégie. Les kunais volaient à toute vitesse. Parfois même je ne les voyais plus, tout en sachant où ils étaient. Plus j'utilisais le Yugutsu, plus je me sentais sûr de moi, en confiance. Je savais à tout instant où ils se situaient, à quelle vitesse ils allaient, et comment je pouvais m'en servir. Mon chakra s'était habitué à cette présence nouvelle.
Les reposant sur le sol, je questionnais Aya-chan du regard.

"Il y a quelques mois. C'est Keimara-senseï qui me l'a appris. Je l'ai déjà utilisé avec Hiroshi-kun, ça roxx"

Elle sourit, il parlait comme Ryu-nii maintenant, mais c'était plutôt cool, que tout le monde adopte le vocabulaire de son frère. Mais pas trop, hein, sinon elle risquait de leur faire payer les droits d'auteur, à ces amateurs de plagiat... Enfin, si Hiroshi-kun avait déjà essayé, ça devait valloir le détour. C'était complexe, il fallait être capable de créer ce qui semblait être des fils de chakra, peut être même une toile... Elle ne savait pas exactement, parce que qu'elle ne pouvait pas voir le contenu, le secret de la technique.

"Sa te dit...

... Un petit entraînement à la vitesse ?"

Vitesse... Tiens, encore un truc pour lequel son père râlait, avec le gen... Mais la vitesse, c'était cent fois, nan mille fois mieux que le genjutsu! Longue vie à la vitesse, qui ouvrait tant de portes pendant les combats. C'était une idée, plutôt bonne. Elle hocha alors la tête.

"Oui, c'est une bonne idée, ça me changera du genjutsu..."

Elle grimaça, décidément, on ne se refait pas, du moins, elle ne comptait pas se refaire. Elle était telle qu'elle l'avait toujours été, et elle pensait que c'était ainsi qu'elle trouverait sa voie.

J’avais déjà tout oublié. Les fleurs, ses yeux, ses pensées. Comme un con, je voulais lui montrer mes pures fantaisies. Pfff, aucun tact gamin. Je m’en voulais un peu. J’avais… tourné cette page si vite que je ne lui avais même pas répondu. J’étais déjà dans mes fils de chakra, chose subtile mais si infime par rapport à la raison humaine. Des fils ou son balbutiement… Choix médiocre que j’ai fait. Je ne sais même pas si je l’ai écouté répondre. Moi ? Gêné ? Ca me parait bizarre, mais bon ? Peut-être bien. Comme quoi, tout arrive dans une vie. Il faut que j’arrête de me prendre la tête, ça me chauffe, et je disjoncte après. Maintenant, je me devais simplement d’oublier. Les remords et les regrets ne sont jamais de bon augure. Avec des si, on pourrait refaire le monde. Cette perspective m’interroge. Comment je le referais le monde ? La question à trois points. Je pense que je ne le referais pas. Je ne mérite pas cela. Cependant… Avec des si, on peut faire moins que de refaire le monde. Seulement ces si là n’existent heureusement pas. Trop simple, et trop pervers. Va falloir seulement joué serré. Mais un jour, qui sait ?

Oublier ? Bien, je ferme les yeux. Mon chakra stimule mon corps en révulsion. Il passe un peu partout à une vitesse que je ne maîtrise pas. Dans mes doigts, la concentration devient telle qu’elle me fait presque mal. Tout cela est intéressant… Je ne savais pas qu’on pouvait retenir à ce point-là le chakra. Je continue de malaxer, mes doigts bouillonnent, les kunais toujours dans l’air maintenus par mes fébriles fils de chakra. Puis d’un coup, je lâche tout. Le chakra sort d’un trait, et se précipite dans la seule issue qui ne soit pas dangereuse pour lui : mes phalanges, les fils à leur bout. L’impulsion du chakra est telle que je ne peux la contrôler qu’en partie. Mutée par cet apport si soudain et si violent, les fils se tordent, et deviennent d’une réactivité dont j’ai presque peur. Mais j’en profite. Tout cela aide. Ce n’est qu’un entraînement, rien de plus. Il ressemble à tous les autres. Alors quitte à prendre des risques, autant qu’ils soient bénéfiques. Je plie légèrement mes doigts, et bizarrement, les kunais réagissent instantanément. Le chakra condensé se mouvait, tranchant l’air. Je n’avais jamais atteint cette vitesse là. J’espère qu’Aya-chan pourra s’en sortir. Je… Je ne sais pas si je pourrais les retenir, tout part en vrille. Je peux seulement leur donné des directives, mais tels des feu-follets, ils courent de leur propre chef…
Cinq kunais se dirigeaient droit sur elle, alors que les cinq autres tournoyaient autour d’eux. Contrairement à l’entraînement avec Hiroshi, je ne souriais pas. J’avais tout à lui prouver, mais ce domaine était naze. J’ai en rien à faire qu’elle connaisse ma puissance, qu’elle sache à quel point j’ai progressé depuis la dernière fois. Tout cela est terminé. A croire que j’ai mûri… Mûrir oui, ça fait peur. Je l’ai déjà dit à quelques non ? Mûrir, c’est mourir à une lettre près. J’aime me rappeler cette phrase si belle. Je reste un gamin. C’est tout ce que je désire. Mon bonheur. Le tient ? Peut-être bien.

Aya s'était attendue à ce qu'il riposte rapidement, mais pas à cette vitesse là, il faut dire qu'elle n'avait pas chercher à s'entraîner sur le plan de la rapidité depuis qu'elle était allée à l'examen chuunin, ce qui remontait bien à plus de trois mois. Koro quant à lui ne semblait pas s'être endormi sur ses lauriers, si son père avait été là, il l'aurait fortement souligné, ce qui lui aurait donné une envie de tous les diables de le cogner violement. Mais il n'était pas là, tant mieux dans un sens, elle avait juste eu le temps de malaxer son chakra suffisement avant que les kunais de Koro ne fondent sur elle comme un aigle sur sa proie.

Sauf qu'elle ne comptait pas être une innocente proie, elle souhaitait renverser l'équilibre naturel, et pour cela, elle allait devoir réagir rapidement. Elle n'avait pas beauoup de temps, mais juste assez pour pouvor déclencher son shunshin, qui l'avait aidé, à plusieurs reprises, à se sortir de situations difficiles. C'était fait, heureusement d'ailleurs car la vitesse vertigineuse qu'atteingnait les kunai dans leur progression lui faisait froid dans le dos. Elle ne les voyait pas, elle les sentait seulement se diriger vers elle. Et si... Et si elle ne parvenait pas à les éviter? Après tout, c'est possible, elle n'arrivait presque plus à les voir.

Pourquoi est ce que les pensées de la petite Aya se dirigeait vers ce qu'il y avait de plus sombre? Après tout qu'est ce que ça changerait qu'une de ces lames vienne lui transpercer la peau? Dans ce monde qui est si grand que représentent ses quelques gouttes de sang qu'elle verserait, ou même ses litres de sang qu'elle déverserait? Rien, ça ne représentait rien, et pourtant ça lui faisait peur... Parce que chacun de nous est finalement d'un égocentrisme poussé, narcissique au plus haut point, parce que tous ensemble nous ne valons pas plus que chacun de son côté.

*Arrêter de penser et bouge!!*

Parce que la réalité fini toujours par reprendre le dessus, Aya chercha a esquiver les armes qui fondaient sur elle. Seulement elle avait réagit un peu trop tard. Culbutant sur le côté droit, elle ne pu cependant esquiver le dernier kunai qui vint saluer jovialement son bras gauche. Dans un ultime effort, la jeune genin effectua un quart de rotation arrière pour minimiser les dégats de l'impact... La manche de sa tunique de déchira légèrement au niveau du bras, la blessure était cependant superficielle. Elle vit juste ces quelques gouttes rouges couler.

Elle se releva, sans même y preter attention, elle savait qu'elle méritait ce qui lui était arrivé, elle avait cru que c'était fini, pourtant on lui avait dit depuis son plus jeune âge que tant que tu vivras tu devras croire. Pas forcément garder l'espoir, mais jamais baisser les bras. Or les bras, elle les avait baissé avant même que l'exercice commence. Elle savait que les kunai de Koro ne la laisserait reprendre gentillement ses esprits, elle prit de suite une position défensive. Très clairement, dans ses yeux, c'est maintenant que tout commençait...

Aya : +1 en gen, +Oro Bunshin, +1 en vitesse

Koro : nichts

La surcharge était impériale, et impérieuse. Mon Yugustu prenait une forme que je ne connaissais encore pas. C'était intéressant, mais aya devenait plus un cobaye d'une expérience folle qu'une partenaire qui aide un shinobi à s'entraîner. Mais n'est-ce pas cela, s'entraîner ? Toujours avancer, et innover ? Ouais j'aime bien cette définition. Quoi qu'il en soit, ici, je n'ai pas ou plus le choix. Le chakra largement abandon, victime de mes émotions rend les fils complètement incontrôlable. Mais ils sont d'une puissance... Leur vitesse a augmenté à un point que je n'avais pas imaginé. Il faut dire que je n'avais pas osé... Il fallait donc que je règle ce problème, sans quoi, si cela se passait mal, je ne pourrais pas éviter le pire. Le chakra concentré, et lancé avec une pression telle rendait les fils d'une souplesse folle. Ils devenaient extrêment répondant, si bien qu'au moindre mouvement de mes doigts, je changeais leur trajectoire. D'un autre côté, le temps de réaction était quasiment nul. Bref, il me sufisait de trouver un moyen de contrôler tout ça, et j'aurais trouvé le moyen d'utiliser un Yugutsu d'une toute autre valeur. Désolé Aya-chan, on est dans la même merde, toi et moi !

Evitant de peu mes kunais en faisant un bond sur sa droit, le dernier se plantait au dernier moment dans sa peau, la lui tranchant légèrement. Cependant, dans un effort plus conséquent, il me semblait qu'elle s'en sortait bien. Elle était vraiment moins rapide que le Hyûga. Cependant, celui-ci avait le net avantage de pouvoir couper mes fils, ce qu'elle ne pouvait pas faire. Cela me laissait le temps de réagir bien plus vite. Mais avec cette instabilité prenante, je ne sais pas si je vais y arriver !

Mené par des émotions qui débordaient largement de mon esprit, je ne savais plus quoi penser, et durant quelques secondes je perdais la main mise sur mes armes. Tirant d'un coup sec vers moi, les dix kunais volèrent vers le ciel, puis jetant un coup d'oeil à la Madarame, je les rappatriais en plongeant légèrement les phalanges vers la paume de ma main. En décalé, les dix kunais plongeaient vers le bas, où Aya semblait toute petite vu de là. Il en restait que leur trajectoire restait médiocre, vu l'imperfection de ma maîtrise. Le chakra trop puissant m'empêchait de bien manoeuvrer. Puis je me disais que c'était une chance, sans quoi je n'osais imaginer la vitesse des kunais qui fusaient vers Aya-chan. Puis d'un coup je réalisais que c'était une mauvaise idée ! Si elle esquivait, les lames se planteraient dans le sol... Merde. Tant pis c'est maintenant trop tard. Je verrais bien ce qui se passera. Enfin... j'espère qu'elle saura esquiver...

Comme elle l'avait prévu, les kunais étaient dans une course folle dont elle était la cible, et ils ne la laisseraient pas tranquille de si tôt. A peine avait-elle culbuté sur le côté qu'elle entendit déjà un nouveau sifflement de l'air, signe d'un changement brutal de direction des projectiles: les ovni se dirigeaient de nouveau vers elle, l'assaut des cavaliers d'acier korosiens (mot de mon invention,je pensais à corrosif, et j'ai fait un rapprochement bizarre, tant pis ^^) qui une nouvelle fois se ruaient sur la cadette des Madarame.

Et voilà, il y a des jours comme ça où il faut tout faire pour être à la hauteur même si on y arrive pas! Aya, saignant légèrement du bras, un peu poussièreuse, décoiffée -mais ça c'est pas grave, on a l'habitude, passons- aux aguets, le shunshin encore activé et qui tournait à plain régime, selon la logique implacable de TRAVAIL => RENDEMENT vive les BENEFICES! Longue vie au CAPITALISME HYUGA de Setsuko-sama. -Aheum- Nous disions donc qu'Aya en avait pour son compte.

Les dix étoiles pointèrent directement sur elle, qui les avait senties venir, et qui s'était relevée très rapidement, seulement voilà, leur vitesse était encore plus grande probablement à cause de leur trajectoire: en effet, ces dernières se dirigeaient vers le sol, le champ de pesanteur terrestre les entraînaint vers le centre de la Terre. Laissons de côté la mécanique de Newton bien que forte interressante.

Aya savait seulement que leur vitesse était décuplée, et qu'elle devait agir et vite, pas réfléchir, mais agir, c'est ça qu'elle venait de comprendre. Action réaction! D'accord!! Sauf qu'elle, elle venait de le comprendre. Breeeef Aya venait de comprendre qu'elle finirait en pâtée pour chien si elle ne bougeait pas vite de là. Elle injecta son chakra en grande quantité vers la plante de ses pieds, de manière à ce que ceux-ci bleuissent, comme lors d'un kinobori.

Seulement ça n'était pas un kinobori qu'elle comptait executer, mais un magnifique salto arrière pour laisser les kunais se planter en couronne au sol, seulement, si elle ratait son coup, elle finiraot avec dix lames dans le corps... Mauvaise idée? Elle ne trouvait pas, il faut prendre des risques et faire des erreurs. Son chakra continuait de circuler très vite vers ses pieds, aidé par le shunshin, elle savait que c'était sa dernière chance maintenant de s'en sortir, parce qu'à présent, tenter d'esquiver par une simple roulade n'était même plus envisageable.

Un dernier effort, un dernier brin de concentration, une dernière goutte d'eau qui faisait craquer le barrage: Aya ejecta le tout d'un coup violent, elle s'envola, les kunai était là, elle les vit passer tout près d'elle, l'un d'eux passa très près de sa joue, mais elle y avait été trop fort, elle fit un saut plus grand que prévu, son salto fut difficile au niveau de la reception: elle recula de plusieurs mètres avant de poser un genou au sol.

Instinctivement elle porta la main à sa joue, le kunai ne l'avait pas touché, pourtant elle s'était très légèrement ouverte, elle ne saignait pas, ça la picotait doucement, c'était pénible, et puis ça brûlait un petit peu. Les kunais... Où étaient les kunais? Dans le sol probablement. Elle releva la tête pour voir si ses assaillants étaient encore à ses trousses.

D’un magnifique salto arrière, elle se délivrait de ma torpeur. Le chakra était une arme impressionnante, mais le corps pouvait encore s’en défaire. Je n’ai pas de corps. S’il est beau et bien bâti, en combat, il ne vaux rien. C’est un entraînement de tout instant, un entraînement de toute une vie. Et je n’ai ni le temps ni la motivation. Mon corps n’est là que pour enfermer mon esprit et plaire aux filles si elles veulent bien se donner le temps de le regarder. Cela ne dépend pas de moi. Qu’elles fassent ce qu’elles veulent. Cela m’importe. Je fais attention à mon image pour éviter que mon âme n’en pâtisse. Frôlant sa joue, les kunais se plantaient avec colère dans le ciel rocailleux du site. Voilà ce que je redoutais. C’était une nouvelle épreuve. Cela changeait les donnes et je ne pouvais faire attendre plus longtemps Aya-chan. Elle n’avait pas besoin de mes problèmes. Du moins je ne pensais pas.
J’avais deux solutions : soit j’augmentais la force des fils en concentrant plus de chakra en leur sein ; soit j’en créais d’autres, qui pourraient facilement les retirer du sol, puis les utiliser à bon escient. La première me semblait risquer. Il me faudrait un contrôle du chakra que je n’ai malheureusement pas, et cela me pomperait trop. Pourtant c’est ce qu’il paraît le plus simple, mais.. ; La deuxième est intéressante. A court terme, elle me permettra de les dégager facilement de là. A moyen terme… Ouai, cela me fais sourire, mais je vois alors la véritable puissance du Yugutsu. J’ai déclenché une nouvelle base du ninpo : une réaction quasi instantanée, une course bien plus rapide, donc une maniabilité plus complexe. Je dois pouvoir me soustraire à cet inconvénient, tout en gardant la rapidité et la vélocité de ce chakra que j’aime tant. Doublé le nombre de fils me semble une solution plus facile et tout à fait adéquate. Cela m’ouvrait des portes… D’immenses portes !

Il fallait cependant que j’arrive à les créer et à les mêler à toute cette alchimie. Ce qui devait rester un problème pour moi. Je concentrais mon chakra, cherchant à réduire le surplus présent dans mes dix premiers fils, et qui me donnais cette impression de non-maniabilité de mes kunais. J’en récupérais une partie, puis j’essayais de combiner mes fils déjà présents à une conception de nouveaux, tout à fait identiques. Je concentrais mon chakra dans le bout de mes doigts, en essayant de ne pas déranger l’activité des premiers, qui essayaient déjà de sortir de terre les kunais, plantés jusqu’au manche. D’une bulle de chakra, je tissais de nouveaux fils. Je les écartais de manière à les relier par deux par phalanges. Ainsi ce n’était pas une nouvelle diversité de trajectoires que je créais mais bien un renforcement de celles déjà présentes. Je les tissais d’une main de soie, mélangeant mon chakra. Je ne devais bouer mes doigts qu’en mesurant avec précisions si la concordance des mouvements fonctionneraient. Peu à peu dis nouveaux fils venaient rejoindre les dix premiers. Se dirigeant à ne vitesse folle vers les kunais, ils entourèrent un à un une anse déjà pourvue par un fil de chakra. Je sentais leur contact froid, et rude, leur lame tranchante, cette puissance qu’ils dégageaient par la simple utilisation. Je tirais un coup sec dessus, ramenant brièvement mes phalanges vers moi. Et fissurant la terre, ils se décollaient d’elle. Mais je ne m’arrêtais pas là…

Je voyais mon chakra, frais et pur se condenser en un fil magnifique. Vingt fils… Là où je n’arrivais plus à prendre le contrôle de mon Yugutsu par une trop forte quantité de chakra, une fois réparti ainsi, je pouvais manipuler mes kunais avec une maniabilité et une rapidité encore plus grande. A peine traversaient-ils l’air, que d’un mouvement de la main je les envoyais planer vers Aya, remise de son salto. Maintenant, l’exercice commençait…

Elle avait bien fait de relever la tête, ça servait de temps à autre, de réfléchir! Sauf qu'il y a quelque chose qu'elle ne comprenait pas, c'était que les kunais avaient vu leur vitesse augmentée lorsque la circulation du chakra de son adversaire s'était accélérée. Il faut croire que Koro jouait gentillement avec elle, et qu'elle avait intérêt à ne pas porter son attention sur autre chose.

*Eh mais c'est d'la triche tout ça...Shunshin no jutsu*

Elle avait vu les effets du premier shunshin s'annuler après le salto, voire même pendant le salto, or dégagée, lorsqu'elle était 'boostée' par cette technique, elle parvenait à peine à esquiver, alors maintenant que les kunais allaient encore plus vite, elle n'avait pas intérêt à décélérer.

Les dix kunais avaient quitté le sol où ils s'étaient fraîchement plantés quelques instants auparavant, pour de nouveau fondre sur elle. Mais elle commençait à avoir l'habitude, et son temps de réaction avait quelque peu diminuer, ce qui lui offrait un intervalle de temps, une porte de secours non pas plus large, mais moins étroite.

Certains portent leur regard vers ce qu'il y a de mieux pour l'atteindre, d'autres tentent d'éviter à tout prit ce qu'il y a de pire, et Aya était de ces derniers. elle ne saignait plus du bras, mais sa joue la brûlait encore, la douleur aide à progresser: elle usa de son chakra non pas pour esquiver les dix kunais même temps, mais les uns après les autres.

Ils se dirigeaient vers elle, et leur vitesse était plus grande que la sienne, or lils convergeaient tous vers elle, mais pour éviter de s'entre choquer, ils devaient y avoir un ordre dans la convergence dans le mouvement, et c'était sur ça qu'elle allait jouer. ils s'approchaient, elle était prête à leur faire face.

*Visiblement par groupe de trois - quatre - trois ... okay*

Elle les vit s'avancer vers elle, elle pivota sur le côté usant de son pied droit comme appuie, et point fixe, et faisant jouer sa jambe gacuhe pour mouvoir son corps. Ils passèrent très près d'elle, le kunai encadré par les deux autres lui rouvrit la blessur esur son bras: la plaie cette fois-ci était plus profonde que la première fois. Elle ne broncha pas.

Juste après, ayant juste eu le temps de s'équilibrer, elle dû repivoter, cette fois-ci vers la gauche, pour éviter le nouvel assaut, de quatre kunai cette fois. Elle sentit le passage des kunais, mais cette fois, ce fut surtout près de son visage, l'un d'eux passa en sifflant près de son oreil, tant sa vitesse était grande.

Un dernière assaut, un dernier effort, le dernier triplet, elle vaiat mal et elle saignait, mais cela n'importait plus, ce qui importait, c'est qu'elle puisse éviter, encore une fois, qu'elle puise s'en sortir, sans se faire mal si c'était possible: elle se projeta en arrière, les kunais la suivait dans sa trajectoire, elle devait y arriver. Dans els airs, elle se concentra pour donner son maximum, cette technique, elle ne s'en était pas servit depuis longtemps...

"Konoha sempuu!"

Et non, elle ne frappait pas les kunais, mais dans son élan, elle donna un violent coup de pied retourner et laissa son corps suivre ce même mouvement, de manière à sortir du champ d'action des projectiles. Elle attérit, mais entendait déjà les kunais revenir à la charge: leur vitesse était trop grande, ses stratagèmes ne dureraient pas très longtemps ...

J’étais, durant un court instant, un peu impressionné par la vitesse à laquelle le Yugutsu me permettait d’utiliser mes kunais. Si je n’avais pas augmenté leur nombre, j’avais largement contribué à ce qu’ils deviennent de véritables parties de mon corps. A peine Aya avait-elle esquiver un à un les armes, que je me devais de réagir. Ce qui semblait cool, c’est que je pouvais presque anticipé chacun de ses mouvements, chacune de ses esquives. Bizarrement, ils suivaient les mêmes trajectoires que mes yeux, dans une autre interprétation, j’aurais pu dire qu’ils pouvaient presque voir par eux-mêmes : je leur donnais une cible et il ne la lâcherait que lorsqu’il se sera planté dedans, tranchant la chair, creusant la plaie qui ferait rompre l’adversaire. Il était cependant clair que je pouvais les arrêter à n’importe quel moment, et que si danger il y avait, je pourrais éviter à Aya-chan, bien des malheurs. Même si… La voir dans un lit d’hôpital serait un brusque retournement de situation et cette idée me fit au moins sourire, bien que complètement absurde.
Ce que j’aimais par dessus-tout, c’est que je n’avais pas besoin de bouger. Depuis tout à l’heure, je restais sur mes gardes, mais la plante de mes pieds commençaient à creuser leur trou dans le sol terreux. Je n’avais qu’à bouger un doigt, et je pouvais me défendre sur chacun de mes flancs. Cela me donnait une garantie. J’avais bien envie d’essayer un petit quelque chose, mais je ne pouvais pas maintenant. Je gardais ce stratagème pour plus tard.

Je recommençais la stratégie mise en place contre Hiroshi : Aya reculait du lieu d’impact, après un Konoha sempuu magistralement bien administré, et je lançais dans une ligne droite parfaite mes dix kunais. Alors qu’ils étaient à un peu moins de deux mètres d’elle, mes fils de chakra lâchaient les anses des armes, qui continuaient leur trajectoire, comme lancés. Peu à peu leur vitesse ralentissant, à cause des frottements de l’air, mais je leur avais donné une vitesse si considérable qu’on aurait pu les négliger. D’un coup je faisais plonger dix-huit des vingt fils sur les chevilles d’Aya. Contrairement à Hiroshi, elle ne pourrait les couper. Cependant ma prise était moins bonne et d’une manière ou d’une autre elle pourrait toujours esquiver des kunais qui avaient une trajectoire rectiligne. Aussi, de mon dernier doigt libre, où deux fils de chakra attendaient impatiemment de rentrer dans la bataille, je le basculais sur la gauche et les fils relièrent tous les anses en passant dans chacune d’elle. Je faisais des petits cercles avec le bout de mon doigt, et les kunais opéraient alors le même mouvement. Tournant sur une même ligne, ils se dirigeant avec une vitesse affolante vers Aya-chan. Donnant régulièrement des impulsions de chakra, pour continuer d’avoir des fils d’une extrême tension, je regardais la scène de loin, sentant tout ce qui se passais par mon chakra. Il était ton meilleur ami…