Les portes de la feuille

Un immense mur entourait Konoha. Il se mêlait parfaitement à la végétatoin, de sorte qu'en certains endroits, on ne savait plus lequel faisait barage aux étrangers. Ses pierres et ses ramures étaient majestueuses et semblables à l'envie que tout autre âle aurait aimé désirer. Elle avait déjà protéger Konoha de nombreux raids incertains, de rumeurs crues ou non. C'était un rempart psychologique et physique. Et pourtant, la première fonction fut plus utilisé que la deuxième... Car peu suivaient ce qui se passait devant les hautes portes du village caché de la Feuille. Et, à vrai dire, qui s'y aurait intéressé. Ce n'était que impatience et ennuie mélé.

Pourtant, depuis quelques jours, une activité ombrée s'y developpait. Elle assumait une tâche que peu avaient jugés utiles jusque là.

Ce matin-là, on trouva deux shinobis postés dans le comptoir qui controlait les entrées et les sorties qui mouvaient Konoha. Cela paraissait banal, mais il y avait déjà plusieurs semaines que personne n'y était. Mais la guerre pourtant terminée laissait ses enfants éparpillés dans la nature. Les contrées sont dangereuses, les bois incertains. Et Konoha est au milieu de tout cela. Tous shinobis mêlés profitaient d'une folie ravageuse qui s'entretenait dans tous les pays. Ils voguaient de prairies en prairies, de falaises en falaises, de déserts en déserts. Ils amaissaient tout ce que l'on avait pas laissé sous surveillance. Et la vie des hommes n'étaient pour eux qu'une denrée comme une autre, toujours bonne aprendre, anormalement rentable, et stupidement convoitée. L'Hokage, Adami Sanchii, dut prendre alors la lourde décision de réinsérer le controle territorial qui s'imposait dans les moeurs de la populatoin. Ainsi, toute intrusion suspècte serait automatiquement signalée. Plus qu'une réputation à tenir, c'était la sécurité des villageois et des shinobis qui était en jeu. Et ce nindô là était clair... " Défendre à jamais Konoha " ...

Les rondes se multipliaient, les rapports également et à eux tous, ils formaient déjà une pille de papier assez imposante pour que de nouveaux, tous soient occupés à faire son petit train de chemin pour l'aide de Konoha. Il ne suffisait que d'un mot pour que, les treuils enclenchés, les poulies actionnaient, les deux portes de la feuille se ferment lourdement sur la menace qui marchaient vers elles...

Pour entrer, il fallait décliner son identité, et prouver que l'on n'était pas du pays du Roc ou du Nuke-nin. Ces mesures étaients peut-être sévères pour ces deux pays, mais trop de souffrances ont été endurées. S'ils voulaient vraiment passr, alors ils attendraient que l'Hokage daigne descendre de son bureau pour juger lui-même s'ils peuvent ou non fouler la douce terre de Konoha...

[ Avant de pouvoir rentrer dans Konoha, tout shinobi n'étant pas du village de la feuille devra se présenter ici où deux chuunins montent la garde ]

Ils étaient enfin arrivés à Konoha, aprés un voyage facile. Il faut dire qu'un nombre aussi important de déserteurs n'avait poussé aucun ennemie à vouloir les détrousser. Les portes du village se dressaient fièrement devant eux, et Ryoko décida de leur faire honneur. Il n'allait pas entrer dans son ancien village le visage caché, comme un voleur. Il était un homme fier de tout ce qu'il avait accomplit, et fier de chaqu'un des membres qui lui avait emboité le pas. Il retira d'un geste brusque sa longue cape noire, faisant flotter ses cheveux dorés au vent. Il respira à plein poumont l'air qui l'avait fait grandir et se tourna vers ses camarades.

"Bien, je vais aller me présenter aux gardes. A mon avis la cavalerie ne devrait pas mettre beaucoup de temps à arriver. J'aimerais que vous entriez tous avec moi...mais ça c'est au Hokage d'en juger. Restez-là pour l'instant."

Il prit Hideshi et Metathron à part.

"Hideshi, si ça tourne mal, le village est à toi...fais en sorte de ne jamais perdre notre libertée et veille sur Miho. Metathron, si nous entrons tu feras comme d'habitude, observer..."

Le chef marcha fièrement, le dos bien droit jusqu'aux gardes. Il alluma une cigarette et adressa un petit sourire au garde qui semblait l'avoir reconnu.

"Je suis Ryoko Satoro, chef du village nuke-nin. Va prévenir ton kage de ma visite et transmet-lui mes amitiés."

Sur ce, il retourna se poster aux côtés des siens, mettant au passage une bourrade amicale dans l'épaule de Ranmaru.

"Katsue, Ranmaru, Koto, Raïto, Kin. La sécurité de Metathron sera entre vos mains."

[Tous les déserteurs postent...et L'Hokage aussi, s'il a envie^^]

Une forme se mouvait à l'horizon. Les portes n'étaient pas loin du village, mais assez pour qu'on ne puisse pas apercevoir le visage qui se cachait dans l'ombre que lui faisait le soleil. Pourtant, on le devinait facilement... Il avançait, tranquillement, un pas et un pas seulement après l'autre, ne pas garder cet angoisse qui plonge en soi, la diffuser pour que le monde autour de vous comprenne que vous valez plus qu'eux. Toujours avoir la tête assez haute, pour paraitre fier mais pas trop, puissant sans être orgueilleux. Adami n'était rien de tout cela. Il aurait préféré mille fois être le petit garçon qui jouai avec ses amis dans le sable ou sur les balançoires. Mais tout à une fin, et finalement, quitte à devenir adulte, cette situation lui plaisait assez bien.

Il avançait, la bouche pour une fois fermée, les lèvres fermement ordonnées, les yeux magenta fixé vers un point, et un seul. Un long pantalon ocre lui tombait sur les pieds qu'il avait en sandalette. Des manches tombaient jusqu'à ces coudes, de sorte que ses mains soien découvertes, au cas où... Sa veste, large et ample, était bleue. Elle s'alliait parfaitement avec l'ocre de son pantalon et avec le violet de ses cheveux. Cheveux qui virvoltaient au vent faible de Konoha.
Il faisait beau, et il était une fin d'après-midi des plus délicieuses. Le soleil commençait à peine à se sortir d'un zénith purifiant qui avait duré depuis dix heure ce matin. La lumière, pesante et douce, apportait ses touches de couloirs chaudes, mais aussi ses zones d'ombres, rafraichissantes. L'eau qui se répartissait dans de nombresu petits étangs que les poissons appréciaient, était bonne et soyeuse ; claire et bleue ; on s'y serait baignée... Les arbres étaient couvert de leur plus belle ramure, et offrait couvent et couvert à l'étranger.

Adami marchait vers l'immense ombre stable et posée de la muraille. Le solei avait tourné, ou lui avait-il bougé ? Mais maintenant, l'astre lui mouchait le front de son éclat. Mais devant les immenses portes, le foncé le rattrapa bientôt, et dans le contraste, il put repérer facilement quelques hommes, de l'autre côté.
L'un était plus grand que les autres, plus avancé. Il semblait moins soufrir du climat tempéré et si doux de Konoha. La tête haute, il ne parlait pas et attendait, sans impatience ni signes de violence. Les autres étaient grave. Comme si une fatalité allait s'imposer vers eux. Ou alors savaient'ils que nous allions mourir, et alors c'était leur neutralité perverse qui se donnerait à l'impression d'Adami.

L'Hokage arriva enfin, et posa une main sur le chuunin qui surveillait d'un oeil pas tout à fait sûr le groupe au bandeau rayé... Il regarda attentivement chacun d'eux pour essayer de se remémorer leurs visages, mais aucun ne lui rappelait quoique se soit.


- Amères retrouvailles pas vrai ?

Il fixa son regard intense et presque triste sur Ryoko. Comme plongé dans des souvenirs si peu lointains, il continua.

- Shinobis, je me fiche pas mal de votre provenance, bien que je m'en doute. Chacun est le bienvenu à Konoha. Même vous, et vos motivations que je ne souhaite pas connaitre.

Il les interpellait tous, dans ses phrase lancèes durement. Il était et restait sévère. Sérieux, et pourtant le visage dégagé, il sortit une main de sa poche, qui l'acceuillait depuis quelques minutes.

- Ryoko...

Je suis désolé, mais seul toi, parce que tu fus un ami et que tu es leur chef, pourra rentrer dans l'enceinte de Konoha. Je ne pense pas faire erreur en donnant une certaine marque de confiance aux tient, mais les sequelles déposées il y a peu, nous ont tous marqués. Je ne peux prendre aucun risque.

Il se tourna vers les ninjas.

- Vous... Au moindre geste, au moindre ressentiments, je pourrais donner l'ordre de vous faire arrêter, ... et tuer s'il le fallait. Je ne pense pas ce que je dis là, mais Konoha doit rester avant-tout protégée. Je n'hésiterais pas à réduire à néant tout opposant à la vie du village cachée de la feuille.

Plus qu'un phrase, c'était une injonction capitale. Et la fureur dans ses yeux lui donnait tout cette crédibilité qui lui allait si bien.

- Malgré tout Ryoko, je ne peux pas les laisser seuls ici. Nous irons parler tous deux lorsque mes deux équipes seront arrivés, pas avant.

Il lui sourit, doucement, sincèrement mais il n'osa pas entrouvrir sa bouche complêtement. Puis il plongea la tête vers le sol, et entra dans les ténèbres.

Lh'okage en personne est là, les autres arrivent petit à petit. Maintenant, notre groupe de Défense ressemble à quelque chose. Personne ne bouge, chacun est à son poste, à attendre le bon moment, ou le signal d'un chef quand...

Katsue : "Aiko-chan ! Ca fait longtemps !"

Je me tourne brusquement vers une silhouette maintenant familière. Ma cousine... Elle s'est débarrassée de sa cape noire, je la reconnais bien. Alors elle fait partie de ce commando de fous criminels... Les assassins de l'Hokage Yoh Hatake. Mais désertrice ou pas, Katsue est ma cousine, et je lui dois beaucoup ; elle m'a ouvert les yeux sur le clan et ses traditions. Je me souviens encore de sa promesse : "Ecoutes, toi et moi sommes de la même famille... bien plus que ton oncle est de la tienne. Nous avons le même idéal, le même sang. Un jour, ensemble, nous briserons cette chaîne qui est autour de ton cou...
Je te promets.". Je ne peux pas m'approcher, la situation l'interdit, mais je lui réponds tout de même.

- Oneesan ! Je ne m'attendais pas à te voir ici... Je n'ai pas oublié, tu sais...

Ce n'est pas le moment de parler de ça, mais Kastue devrait comprendre le sous entendu. Il faut toujours qu'on se rencontre dans des situations incroyables. La première fois, c'était au cours d'une fausse mission qui était en fait un piège dans lequel une sorcière sénile nous avait attirées pour allonger son espérance de vie, et maintenant c'est pendant un moment de crise, dans des camps adverses. Les souvenirs de ma première mission me reviennent. Je me souviens de Shinji-kun, aussi, je me demande ce qu'il est devenu... Soufre-t"il lui aussi des ravages de cette guerre ?

[Tensui se rend au lieux: Le vieil arbre vert de konoha]

Ralentis par ses poids qui entoure ses chevilles, et par cette ceinture bien trop lourde pour lui, il arrivait. Ces poids, pour éviter le genre de regard qu’il déteste et ce même genre de jugement, il les avait camouflé. Comme il le pouvait, mais peu de chose était visible. Depuis maintenant quelques jours, peut-être même quelques semaines, il vivait avec. De jours en jours, il s’habituait à leurs présences. De toit en toit, de rue en rue, Tensui s’approchait du lieu de rendez vous, avec l’agilité d’un jeune félin. En effet, ses mouvements semblaient ne pas subir d’effet par apport au poids. Seul ses muscles travaillaient plus, ce qui était une bonne chose. Une mission de défense ? Pourquoi pas. Après tout, il s’était juré de protéger un village qui n’avait jamais voulu de lui. Maudit yeux, plus repoussant et plus faible que les hyuga, rejeté par les sien, rejeté par ses quartiers. Pour qui pouvait-il se battre ? Il avait son kunaï, sa jarre, il s’était échauffé durant l’entraînement qu’il était en train de pratiquer. Est-ce que tout cela suffira ? Espérons le..

Arrivant sur le mur de konoha, il fut alors face à la réalité. Ils étaient tous là, pour le moment supérieur en nombre. Fronçant les sourcils, il lâcha un geindre de colère. Deux ? Où étaient les autres. Il y reconnaissait le vénérable hokage, et son chef d’équipe Aïko Hyuga. Il s’accorda un moment de silence et de patience pour prier les dieux. Dieux, qui pourtant ne l’ont jamais aidé. Tanpi, il parait que ça aide. Prenant une légère impulsion, il se laissa tomber le long de la paroisse qui protégeait konoha. Le jeune garçon retomba alors bien plus que lourdement. La terre, sous ses pieds, s’enfonça légèrement, et il se sentit déséquilibré. Non loin de Aiko et de l’hokage, il se redressa. Des gouttes de sueurs lui traversaient le visage, il était essoufflé, le chunnin sort de son entraînement qu’il venait de bâcler. Lourde et sage décision que de stopper son entraînement. Et quel entraînement.. Le drunken.. Tensui avait mal à la tête. Il afficha tout de même un léger sourire. Enfin, avec respect, il s’inclina devant le chef du village en lui présentant ses respects. « Hokage-sama, aussi vite que j’ai pu.. »

Se redressant, il se détendit. Croisant les bras, il prit d’un côté appuis sur la jarre qui reposait à ses cotés. Il observa calmement chaque déserteur qui se présentait au village. Un, deux, trois, quatre, en réalité, combien sont-il ? Il scruta les environs calmement. Oui, calmement, il semblait calme mais sa nature voulut qu’il soit fougueux. Intérieurement, il brûlait. Il était pourtant certain, qu’il ne faisait le poids devant aucun d’eux. Mais mourir pour l’aboutissement de son nindô sera un honneur, c’est aussi, ce que souhaite son nindô.

« Salut Aiko.. Où est Idame, il devrait déjà être là.. »

Une main dans une poche, l’autre accoudé à sa jarre, il fallait l’avouer, Tensui s’emmerdait. Non pas qu’il voulu voir la guerre éclater, mais il avait le profond désir de bouger. Changeant constamment de positions, se massant les mains, on pourrait le voir comme nerveux. Il ne savait que dire, il ne savait que faire. Il aurait aimé s’entraîner, mais cela montrerait son point fort à tout ces rebus de la société. Rebus de la société, un peu comme lui. Après tout, sans qu’il en prenne réellement conscience, lui et ses ennemis n’étaient pas beaucoup plus différent. Traité de déchets depuis tout petit. Jugé depuis le plus jeune âge, jamais cette maudite société n’avait voulu de lui. Mais ne connaissant absolument pas ces shinobi, leurs buts, leurs passé, il n’y avait aucun rapprochement à faire.

Les ninja de konoha arrivaient peu à peu. Un médecin ninja, était même présent. C’était mieux, ces gens en face, ont tous l’air plus dangereux les uns que les autres. Idame se pointa, et lui accorda de loin un signe de main. Il lui répondit par le même signe amical. Enfin, droit, il se laissa tomber en arrière. Comme durant ses entraînements du Drunken, il tomba lourdement sur le sol en absorbant le choc. Les yeux tournés vers le ciel, les mains derrières la tête, les jambes croisées, il attendait une manifestation. Pour le moment, la discutions entre les deux kage ne les regardaient pas. Comment allait se passer la suite ? Qui le sais. Ryoko, peut-être ? Tout les Nunke ? Qui ? Certainement pas Tensui..

Sa tête, elle lui faisait encore mal. Pourtant, il avait apprit à ignorer la douleur. Les voix, les son, tout résonnaient avec intensité dans son crâne. Comme s’il y avait une résonance. Respirant profondément, allongé dans l’herbe il essaya d’évacuer cette douleur. Il avait encore, parfois, quelques déséquilibres. Du coin des yeux, il observait les shinobi adverses. Il analysait leurs comportements, leurs mouvements, leurs actions. Peut-être qu’analyser l’ennemi lui fera oublier cette résonance perpétuelle.

L’un deux, une femme, semblait avoir les mêmes yeux qu’Aiko. Une hyûga ? Peu probable, ils sont tous terrés entre eux, dans un quartier de konoha. Peut-être une spécialement qui aurait mal tourné.. Peut-être. Un autre, mystérieuse, chuchote aux oreille d’un de ses compagnons. Que lui dit-il ? Est-ce bon signe ? Qui le sait ? C’était mauvais, quelque chose n’allait pas. Que faire ? Le mieux était d’attendre. Dans ce cas là, le futur ne repose uniquement entre les mains des deux kage.

Hideshi prit les derniers dires de Ryoko à son égard comme paroles d’or. Un regard furtif aura suffit pour témoigner de sa réceptivité quant aux directives de leur guide. Le déserteur de Suna à la stature plus imposante que les autres était désormais positionné en amont de ses comparses. Personne en face n’avait cure de ses compétences et la vitesse d’exécution n’en serait que plus minime s’il devait passer à l’offensive. De son regard flegme et sans expressions apparentes, il jaugea chacun des shinobi de Konoha, une revue d’effectif en somme.

Le Jounin crut reconnaître l’un de ses anciens compagnons de mission dans le passé, un éphémère plissement du regard et oui ce fut bien lui Slyfer Yakushi, le ninja médical.
Ses lippes s’étiraient en un ris logé en leur coin, il passa aux autres défenseurs de ce village. Bien, il les avais tous en tête et peut-être que déjà, il avait une cible en ligne de mire, ou deux, voire trois. Serait-ce prétentieux de sa part que de choisir ses vis à vis et en sélectionner le nombre ?
Quoiqu’il en soit, le Nuke-Nin ne laissa rien transparaître quant à ses projets. La désinvolture de certains Êtres face aux déserteurs ne faisait qu’amplifier le cynisme de son sourire, notamment l’attitude du dénommé Sitael qui n’hésita pas à provoquer Ryoko d’un simple échange visuel. Hideshi en secoua négativement du faciès, dans une lenteur presque exagérée le tout en posa ses prunelles translucides sur l’Uchiha. Quelle inconscience, affronter Ryoko ne serait que pur suicide, enfin, cela ferait un détenteur de Sharingan à la trappe.

Les paroles de l’Hokage ne furent guère des plus sages. Celui qui ne désirait aucune joute prenait un malin plaisir à provoquer ouvertement les déserteurs et ce fut leur chef. Au final, cela se retournera bien contre lui et surtout contre ses shinobi s’il devait perdurait dans cette optique de maladresse diplomatique.
De ce fait, le visage d’Hideshi quitta son axe pour se tourner de profil. Ainsi, il s’apprêtait à déverser quelques mots à ses frères. Sans passer par de messes-basses.

« Comme l’a dit Ryoko, ne laissez aucun d’entre eux vous manquer de respect. S’ils tiennent à ce que tout ceci se passe mal, cela les regarde, ils ne feront que mettre une seconde fois leurs forces et village en danger, comme il y a deux mois. »

Comme il y a deux mois ? En effet, cela correspondait au jour où Yoh Hatake avait trouvé la mort. Serait-ce une once de provocation rendue ? Peut-être que oui, peut-être que non. A chacun son interprétation. Le visage d’Hideshi retrouva son axe, face aux shinobi de Konoha et tout en laissant ses iris glisser sur chacun. Il adressa d’ultimes paroles à ses compagnons.

« Vous savez ce qui vous reste à faire en ce cas. »

En effet, les Nuke-nin auront compris qu’ils devaient se montrer apte à combattre. Le nombre de shinobi croissait en adéquation au manque de tact de leur Hokage. Les nuages s’assombrissaient entre les deux camps, pour l’instant, seuls des grondements inondaient l’ambiance, prémisses à un orage dévastateur. Si les ninja du village de la Feuille tenait à un combat de par leur attitude revancharde, ils obtiendront gain de cause. En tout cas les déserteurs ne montreront aucun signe offensif tant qu’ils n’auront pas l’accord de leur chef ou tant que leurs opposants se montreront décents dans leurs paroles et actes.
En attendant, le Jounin replaça la sangle de son fourreau, machinalement.

Methatron était resté en retrait depuis le début. Il connaissait très bien le rôle qu’il devait tenir. Comme l’avait dit Ryoko, il devait faire comme d’habitude. Mais cette fois les autres étaient là et avait pour ordre de protéger methatron si besoin était.
Raito et Ranmaru c’était rapproché de methatron, ils étaient devant lui faisant un barrage avec les portes de Konoha.
En suite le hokage était arrivait, proférant menace à l’encontre des nuke-nin, cela ne faisait que conforté methatron dans l’estime qu’il avait des villages ninja.
Qu’elle égo démesuré avait donc l’Hokage, les traiter d’assassin, de déserteurs, que croyait il savoir, il pensait peut être que de part sa place il avait la science infuse ? Mais il ne savait rien de methatron dans tout les cas, personne ne savait rien de methatron en dehors de quelques Nuke-nin auquel il s’était confié.

Une Kunoichi était arrivé et avait prit place à coté du Kage de Konoha. Methatron la reconnu instantanément. C’était Aiko Hyuuga. Il l’avait déjà croisé alors qu’il n’était même pas genin, un simple vagabond qui avait recueilli dans chaque village de précieuses informations. Quand il la vie arriver, methatron jeta un regard à Katsue et Raito, pour voir si ceux-ci tenait en place et accepter de garder leur vengeance frustrée. Puis il regarda hideshi, lui aussi avait reconnu la jeune femme que methatron lui avait montré en portrait la semaine avant.
Katsue et aiko avait échangé un peu sur leur souvenir commun mais tout en restant calme.

Un nouveau chunin était arrivé et s’était placé prés de Aiko. Il lui demanda ou était Idame, ce qui signifia pour methatron que ces deux la plus le fameux idame devaient être une équipe de chunin de konoha.
Après quelque seconde, un autre ninja arriva. Il se mit à droite d'Adam, le hokage. Une brise souleva ces cheveux et methatron toujours à l’affût reconnut instantanément ces yeux… Un hyuuga.D'un geste lent de la main, il replaça les mèches qui le gênaient.
L’hokage gagnait du temps, il attendait que ces ninja soient tous là au cas ou. Un autre arriva qui se mit à coté de l’uchiwa.

Ryoko-sama s’adressa à l’hokage profitant pour le remettre à sa place de tueur qui se croit supérieur et généreux.

"J'insiste pour que mes shinobis entrent avec moi, tu comprendras mieux lorsque je t'aurais parlé. Je ne viens pas que pour mon inscription au Gokage. Mais si tu restes sur tes positions, pas de soucis, ils resteront à la porte. Tu as entendu les Hyûgas ? Déchirer des familles comme ça...tsss tsss, pour un village vertueux comme le tien..."


Le cynisme du chef faisait grincer certaines dents, autant chez lzs nuke-nin que chez les konohaïen.

*ces clan ninja, ils sont vraiment hors normes……. Des frustrés en puissance…. Plein de rage destructrice… qu’elle haine….. Quel inconscience de ce qui nous lie tous….. Inculte !*

Un nouveau ninja de konoha arriva et se plaça prêt d’aiko et de l’autre chunin. Methatron déduisit qu’il s’agissait là d’Idame, le dernier de leur équipe.
Une dernière arriva encore, une jeune genin. Methatron pensa qu’elle n’avait pas ça place ici, si frêle, si faible, comment un Kage digne de ce nom pouvait’il faire venir là une si faible enfant.

Ranmaru s'approcha de l'oreille de Methatron et lui donna un message à transmettre au chef des déserteurs. Methatron toujours sous sa cape et le visage sous la capuche s’exécuta. Discrètement sans être vu il ferma les yeux se concentra et utilisa sa technique de télépathie pour prévenir Ryoko.

{Ryoko, Ranmaru dit qu’il voit 10 shinobis, l'Hokage compris mais vous le savez !... il est inquiét et ne le sens pas il vous dit que, si il voulait juste se protéger il n'y en aurait pas autant de présent. D’après lui il est important que moi et Hideshi aillions avec vous, hideshi pour vous protéger et moi pour prévenir tout le monde si besoin est. Je pense qu’il n’a pas tord !}

L’ambiance était des plus tendu, les ninja de konoha étaient inquiet mais dans les rang des nuke-nin d’autre aussi était inquiet que cette visite ne se transforme en guerre ouverte. Methatron lui restait serein, tout ceci n’était pas grave en soit, pour lui seul Gaia était important, et le village déserteurs un moyen qu’il avait choisit. S’il devait se battre contre konoha il le ferait, de toute façon ce village exploitait la terre mère sans vergogne abattant arbres, réduisant les collines en friche pour trouver des minerais. Un village en moins sur la carte ne signifiait que d’avantage de temps et moins de souffrance à Gaia.
Hideshi qui s’était éloigné du groupe examinait les ninja de Konoha. Methatron le regarda, celui-ci était prêt à en découdre. Il adressa un message au groupe.
Mais ce message était aussi bien pour motiver les nuke-nin et leur donner confiance que pour prévenir les gens de Konoha de ne pas déraper.

Hideshi : « Vous savez ce qui vous reste à faire en ce cas. »

Methatron avait compris, il était prêt, maintenant seul l’hokage et Ryoko pouvait faire pencher la balance d’un coté ou de l’autre. Même les querelles entre clan ne feraient pencher la balance, tous se garder de leur vengeance, l’instant était trop grave. Mais methatron était imperturbable, il faisait ce qu'il avait à faire depuis que les premier ninja de Konoha étaient arrivé. il avait pour le moment tout dans la tête.

Hideshi : « Vous savez ce qui vous reste à faire en ce cas. »

sous sa capuche noire Ranmaru hocha la tête. Oui il savait quoi faire, et se souvenait de se que ses senseï lui avait enseigner. Il était tacticien et soutien de son groupe, il avait prit l'habitude de penser froidement et d'examiner la situation. Il se sentit dévisagé par la jeune fille, qui ne portait pas de gilet... il en déduisit que c'était une genin.

*La pauvre, cela confirme bel et bien ce qui se passe. Les kages sacrifient bien les agneaux pour survivre.*

Il n'imaginait pas le kage aussi bête que ça. Les forces lui paraissaient équilibrées mais une bataille serait plus dommageable pour Konoha et spécialement au kage. Il passerait pour un ancien ambu, assoiffé de sang et de pouvoir... Remarque, c'est peut-être le cas...

Ranmaru avança lentement, pour se placé derrières Hideshi, juste à sa gauche. Sa seule interrogation était de savoir si il fallait attaquer ou laisser les shinobis de Konoha venir, si les choses tournaient mal... on était à konoha, ils connaissaient mieux le terrain. Ils essayeraient donc de nous perdre ou de nous séparer et en profiter... Il fallait donc laisser venir. Il avait lui aussi repéré sa cible, cela pouvait paraître lâche mais si sa cible regarde avec autant d'assistance et de tendresse deux des chuunins c'est qu'ils sont importants à ses yeux... Logiquement cela devait être réciproque... Cela aurait donc un poids sur la tournure psychologique de la bataille. Il avait été formé à être stratège... Il s'y employait...

Sans esquisser le moindre autre mouvement, il parla à Hideshi:

"Ce ne sont juste des conseils, on ne se côtoie pas depuis longtemps mais je te donne mon avis: Laisses venir. Si on leur court après c'est fichu... On est plus fort qu'eux individuellement sans doute, profitons-en...."

La tension monte, encore. Tensui et Idame sont arrivés, ainsi qu'une gamine inutile. Elle va se faire tuer, c'est idiot. Hokage-sama ne lui aurait quand-même pas demandé de venir... Au regard qu'elle jette à Idame, je me promets de lui régler son compte quand le moment sera venu. Mais pour le moment, les priorités sont autres. Je n'écoute que vaguement la conversation, trop occupée à essayer d'élaborer une stratégie pas trop pourrie en cas de combat. Cependant, l'allusion du chef de ces assassins au clan Hyûga me fait réagir. Mes yeux se tournent vers lui, il connaît des choses qu'il ne devrait pas savoir... C'est dangereux. Des têtes se tournent vers Katsue et moi pendant cette remarque un peu déplacée. Je me sens de plus en plus mal à l'aise ici. Le temps passe à deux à l'heure, j'ai presque envie que le combat commence vite, ou que chacun rentre chez soi, plutôt que de rester dans cette attente malsaine. Je sais exactement ce que dirait Saburo-sama s'il me voyait à cet instant... "Alors, la grande Kunoichi, on a peur ?". J'en ai honte mais c'est vrai, l'attente est insupportable, les sous entendus divers des Nuke-nins le sont encore plus. Je vais consacrer du temps à l'observation et à l'analyse, histoire d'élaborer un semblant de stratégie, sinon je vais finir par la ressentir, cette peur.

Katsue... Je devrais me battre contre ma propre cousine... Non, je ne pense pas. Je vois plus Tensui dans un combat de ce type. Oui, avec sa vitesse et sa force il pourra facilement se débarrasser de ses marionnettes. C'est tout ce que je connais des techniques des déserteurs : les marionnettes de Katsue, mais, bientôt, j'aurais d'autres informations... Je vais pouvoir trouver un plan digne de ce nom. Je fais signe à Tensui, pour lui signifier -discrètement-, qu'il devra s'occuper de la jeune femme si ça tourne mal. Pour les autres, j'ai besoin d'encore un peu de temps et d'observation...

Les choses avaient changés. Désormais, Idame, Slyfer, Tensui les avait rejoint. Mais dans cette harmonie de Konoha, il en manquait quelques uns, et cette "imprésence" crispait ses shinobis. Et cette crispation, envenimait ceux d'en face...

* Pas bon tout ça... *

Alors Adami sourit. D'ailleurs, n'était ce pas un moment à sourir. Il faisait beau, et l'un de ces plus vieux ami venait de débarquer de par chez lui. En face, les déserteurs restaient tout de même calme. Alors il regarda tous ses shinobis, et son sourire les réconforta. La confiance qui leur transmettait était sans égale. Elle était saine et pure, sans tâches ni entraves.

- Mes amis. Calmez-vous. Pas de provocation, pas de paroles males lancées. Sans mon ordre, vous paraitrez immobiles et vide de pouvoir. Seule la lsagesse vous annimera. Rien d'autre.

Il se détourna vers Minako, le visage tombant, la mine sérieuse, les yeux coléreux.

- Et toi rentre tout de suite ! Que fais-tu là ? Que veux-tu essayer de faire, Minako-chan ? Ta place n'est pas encore ici. Ne prends pas cela à la légère, mais ne la prends pas non plus trop au sérieux pour que tu te sentes indispensable dans cette mission. Les acteurs qui la formeront ont été choisis spécifiquement. Tu n'en fais pas parti. Comprends que toi et les autres êtes l'avenir de Konoha, et que je ne pourrais jamais me permettra de vous perdre. Ta place n'est pas là, aujourd'hui. Ton rôle est autre. Maintenant rentre, et continue d'assurer avec les autres la pérénnité de Konoha, dans cette immense arrêt du temps. Va !

Ses derniers mots avaient été lancés d'une manière tout à fait respectueuse, et sa colère était passée. Il la regarda, presque la suppliant.

Enfin, et comme à chaque fois, il regarda ceux qui lui faisaient face.

- Ryoko, considère-toi, toi et tes amis, comme des invités ici. Un shinobis reste à jamais un shinobi, pour moi. Cependant, tu rentreras seul, et nous discuterons dans un lieu spécial, de sorte qu'ils puissent garder continuellement un oeil sur toi, même dehors. Une fois que tu auras expliqué ton apparation si soudaine à mes yeux qu'elle m'éblouis totalement, alors j'aviserais sur la rentrée des tients.

Il jeta son regard plus intensément sur lui, comme s'il n'étaient plus que deux. Les autres avaient disparu...

- Il m'a fallu longtemps avant de comprendre que la vitesse de ce vent était indispensalbe pour moi et pour nous. L'Homme est trop complexe, et cela m'a permis de prévoir et d'anticiper nombre des erreurs. Je ne veux pas d'autres morts, mais si je n'ai pas le choix, je foncerais. S'il suffit de deux mots pour que tes déserteurs donnent la mort, alors il n'en suffira que d'un pour les miens.

La pierre et le serpent ne sont qu'une partie de moi face à l'imprévu. Ils se transforment en mousse et en papillon face à ceux qui me semblent amicale. Tu as toujours été le meilleur parmi tous, mais aujourd'hui, ton importance à mes yeux est douteuse. Tu comprends certainement. Si je ne t'oublierais jamais, Konoha passe maintenat avant tout.

Dans cette affaire, le seul qui peut changer, c'est toi. La mort est quelque chose que je déteste, et je ferais tout pour la repousser. Sinon peut-être seriait vous déjà tous mort... J'ai tout fait pour que nous tous existions, aujourd'hui, seul toi peut m'apporter la réponse à une questoin que je me pose depuis longtemps. Ne me demande pas laquelle, je ne puorrais te la décrire que sur des dizaines de lignes... Le choix, c'est toi qui le fait, et les conséquences de ton choix, ce sont moi et les Kage qui les feront. Mais pour moi, je sais déjà lesquels prévoir. Tout dépend de toi, encore une fois... Et d'une certaine manière d'eux, par leur conduite ici...

Il se détendit et lui souria.

- Allez, maintenant entre. Je ne te ferais pas attendre plus longtemps. Ton temps sera le mien. Allons s'assoir sur le banc qui se donne à nos yeux là-bas.

Il se retourna et fit quelques pas, Ryoko le suivait-il ou pas ? En passant, il susura quelques mots à Aiko.

- J'espère que Hibiki viendra vite. Voilà les ordres : aucunes attaques, pas de provocations, ne leur adresser pas la parole, ne dégainait aucune arme, respectez-les comme s'ils étaient de Suna ou de Kiri, car ils méritent le respect. Enfin, si tu m'entends prononcer le mot << Aka >>, ou si tu vois une colonne de feu s'élever dans les airs, tu as ordre de'attaquer, et de tuer... Tu resteras chef même si Hibiki arrive. Il n'avait qu'à arriver avant. Mais il est fort, alors ne l'oublie jamais.

Il lui sourie. Il avait parler de sorte que seule elle puisse l'entendre, chuchotement parmi tant d'autres...

Adami Sanchii et Ryoko Satoro sont partis à [ En longeant la muraille ].