Les portes de la feuille

Les choses se détendaient, enfin... Katsue arrivait à la fin de sa cigarette. Elle ne fumait pas autant que Ranmaru ou même Ryoko, mais une petite clope de temps en temps ne lui était pas désagréable. Encore quelques aspirations et les Kage disparaissaient ensembles, pour s'entretenir de leurs affaires. Incroyables provocation en vérité, du leader des rebus de la société, que de demander l'accession à un statut... incroyable symbole aussi. Katsue était venue par curiosité, en partie, et parce que Konoah était le repaire de son ennemi, de la Soke. Avec cette pensée, ses yeux blancs se posèrent sur la petite Aïko.
Les Kages disparut, une certaine tension perdurait.
Katsue ôsa s'avancer vers la porte. L'air calme, parfaitement maîtresse d'elle même, la jeune fille avançait vers sa cousine. Quand les shinobis de Konoah pouvaient prendre ça pour une provocation, la kunoichi laissa sa voix douce et clair fendre l'air, audible de tous, mais destinée à la jeune leader ennemie.

"Alors Aïko-chan, tu me fais visiter ?"

Mais...
Elle blaguait là ?
Non ? Son visage avait l'air plutôt décidé... et pas aggressif. Elle souriait même.

Ce qui me sert de cerveau tourne à toute vitesse. Leader de la mission ? Moi ? Mais c'est mort ! Je n'ai pas l'expérience d'Hibiki-sensei... Enfin Hokage-sama l'ordonne, il en sera fait ainsi. Je le vois partir avec le chef des déserteurs. Je me sens fébrile... Les provocations plus ou moins indirectes fusent, je n'attends qu'un signe pour lancer l'attaque. Une colonne de feu dans le ciel, un mot, quelque chose. J'essaye sans trop de succès de me sentir digne de ce rôle. C'est difficile, je sais très bien que je ne suis pas la plus qualifiée pour échaffauder un plan. Le regard que Sitael lance à un certain déserteur me dit au moins une chose : deux combats sont fixés. Tensui contre Katsue, et Sitael contre cet homme. Pour le reste... je suis toujours aussi frustrée de ne rien savoir de plus sur ces adversaires potentiels.

Une voix rompt un silence pesant. Ma cousine s'approche de moi, un sourire aux lèvres.
*Elle ne va pas passer la porte, quand même...*

Non, elle s'arrête juste avant, pour lancer quelque chose qui ressemble à première vue à une plaisanterie douteuse. Mais non, elle a l'air sérieuse. Je réponds avec une très légère pointe d'ironie, comme pour souligner le décalage entre son comportement et la situation.

- Oneesan... Je ne crois pas que ce soit le moment idéal. Je pense qu'il vaut mieux que tu restes avec... les autres jusqu'à ce que les choses se calment.

Petit blanc. Je n'ai parlé de Katsue à personne, ici. Certains risquent de se poser deux ou trois questions à ce sujet. Ca m'est égal, maintenant. Au moment où tant de choses se jouent, mettons les cartes sur la table.

(Note : par pur soucis de franchisation je vais traduire "Oneesan":p)

Mais ?! Avait-il bien entendu ? Aiko appellait une désertrice, une ennemie d'une façon aussi familière ? D'accord elles faisaient partie de la même famille mais ce n'était pas correcte. Il haussa les sourcils et jeta un regard intérrogateur à Aiko. Il dit, avec un petit air pincé.

"Grande soeur ? Es-tu sûr que ça soit correcte, Aiko Hyûga, Chuunin de Konoha ?"

Il avait utilisé son nom et son rang, histoire de lui faire comprendre que malgré tout, ils étaient en présence d'ennemi... Après quoi, il se contenta d'afficher un air neutre. Si l'Hokage avait décidé de laisser Ryoko entré, il le laisserait faire, il n'était que Chuunin. Néanmoins, si le moindre de ces déserteur levait le petit doigt d'une façon que Sitael jugerais louche, il le tuerais sur le champ. Il avait soif de combat. A chaque combat, le Chuunin devenait plus fort, et se rapprochait de la vraie force, de ce qui constituait un vrai membre du clan Uchiha, et c'était son but. Plus que tout, Sitael esperait se montré digne de son clan. Ca avait été le seul repère qu'il avait lorsqu'il était entré dans le monde des Ninja...

Il y eu un flottement de quelques secondes, puis la tête de la kunoichi se tourna vers l'Uchiha, lui lançant un regard assassin. L'air jovial qu'elle affichait disparut aussitôt, pour laisser place à une expression froide et fermée. Qu'avait elle bien pu apprendre, voir, ou faire en un an, au sein de ce village de déserteurs, de criminels ? D'une voix acide, elle répondit à la place de la chuunin de Konoah :

Ce qui n'est pas correcte, c'est que tu te permettes de juger la famille d'Aïko sans même la connaitre. Sauf si tu es son supérieur, je crois qu'elle n'a aucune leçon à recevoir de ta part.

Ses paroles avaient claqué, refroidissant d'un coup le climat serein que sa précédente intervention avait installé. Elle restait sur place, gardant Sitael sous son regard glacial, avant de se tourner vers Aiko. Son expression n'avait pas changé, mais sa voix s'était faite plus douce.

"D'accord Aïko-chan, j'attendrais alors."

Puis elle se retourna, pour s'éloigner de nouveau et se rapprocher de ses camarades.

Apparement, la désertrice avait mal comprit. Sitael reprit d'un ton ferme, avec le même air neutre sur le visage.

"Je me moque de sa famille, et je me moque de la querelle ridicule qui divise le clan Hyûga. Aujourd'hui, le village des déserteurs sont les allier d'Iwa, notre ennemi, deux d'entre vous ont participer à l'assassina de Yoh Hatake, notre ancien Hokage, et certain membre de votre village sont des ninja renégat de Konoha, ou d'autre village. C'est tout ce qui m'importe, la famille, ça ne compte pas. Nous sommes des Ninja, nous sommes en guerre et c'est tout, la famille ça ne compte pas."

Au fur et à mesure qu'il avait parler, son ton c'était fait plus dur, et emprunt de colère. Il passa la main dans ses cheveux, pour remettre en arrière les mèches qui étaient à nouveau passer devant ses yeux.

"Si vous venez en paix tant mieux, ca ne signifie pas que j'apprécies votre compagnie."

Son regard avait dévié sur Hideshi. Il était en partie responsable de la mort de Yoh, d'après ce que Sitael savait... Cependant son ton se radoucit quelque peu, tout en restant ferme.

"J'espère que je me suis bien fait comprendre. Ici je ne juges pas la famille d'Aiko, je juge l'attitude d'un Chuunin de Konoha face à ceux qui sont à l'heure actuel nos ennemi. Je n'ai aucun hargne particulière à ton égart... Par contre, en tout franchise, je souhaites ardament combattre certain des Ninja qui composent vos rang."

Tensui s’ennuyait. Ses membres brûlants et encore chancelants ne demandaient qu’à être utilisé. Son cœur endurant battait, battait, comme un drogué qui n’avait pas ce qu’il décidait. Même si l’esprit est dit plus fort que le corps, celui-ci avait du mal à contenir la fougue de la jeunesse. Stoppé un fanatique du domaine Martial dans son entraînement, avait des répercutions certaines. Se changeant les idées, il leva alors les yeux pour penser à autre chose. A autre chose, mais à quoi ? Du mouvement, un chuchotement par ici, un autre plus animé, comment tout cela allait se terminer. Il observa alors les seins. Idame restait de marbre, calme et serein comme à son habitude. Aiko, quand à elle semblait tracassé. D’un geste qu’il reconnaissait très bien, désigna la hyuuga, dans le camp adverse. *Celle-ci ? Bien patronne.. Une Hyuga, quelle ironie.* En effet, quel ironie. Lui qui haïssait cette famille pour leurs dons qu’il n’avait. Il était notamment persuadé, que cette grande et soit disante noble famille était l’une des cause de tout ses problèmes. Pas de Hyuga, pas de douer, pas de problème. Si le monde pouvait être aussi simple. Les pupilles inexistantes de son regard, se tournèrent alors sur cette cible éventuelle. Toujours allongé par terre, comme s’il était sur un matelas, les yeux tournés vers Katsue, il pensait. Puis soudains, il y eut du mouvement. Les deux Kage s’en allèrent, entrant dans le village de Konoha. Bon sang, pourvus que tout se passe bien. Alors, son attention fut encore attiré par le couple de Hyuga qui entamèrent une discutions. Drôle de réaction. Se connaissent-il ? Certainement, les yeux blancs de la grande femme en témoignent. Consécutivement, ses yeux firent la navette entre les deux personnes qui se parlaient. Tout était si lent pour le jeune Chunnin qui s’embrasait de l’intérieur, rongé par cette envie démoniaque de bouger.

Se relevant, sans savoir pourquoi, il constata alors l’intervention de Sitael dans la conversation des Hyûga. Intervention apparemment refusée par le déserteur qui restait sur la défense. Il craignait la réaction de son collègue, il avait la crainte de voir le conflit arriver plus tôt. Ne sachant que faire, il jeta son regard ici, et là.. Bon sang, que les secondes sont lourdes. N’écoutant plus les conversation, plongeant ses mains dans les poches il leva le regard vers les cieux. Qu’il était dur d’être Shinobi. Lentement, il s’approcha de son élève, qui s’était fait réprimandé par l’Hokage. Il ne connaissait pas l’objet de son venu, mais il préféra l’avertir. « Tzurabaia-chan, que fais-tu ici ? Comme l’a bien dit l’Hokage, le coin est dangereux, je te conseillerais d’aller t’entraîner. Toi au moins, tu en as la chance.. Si c’est pour le village que tu t’inquiètes, ne t’en fait pas, tout va bien se passer. Si c’est pour quelqu’un qui est ici, on se veille les uns sur les autres, ne t’en fait pas. Repars l’esprit libre et le corps indemne, tu en aura besoin pour les cours »

Lui accordant un sourire, comme désolé, il se retourna retournant au près de ses compagnons, de ses amis. Et maintenant, qu’allait-il arriver ? Quel était le but de leurs venus. Ses yeux dépourvus de reliefs, étaient tournés en direction de cette Hyuga mystérieuse qui discutait avec son chef d’équipe. Qui était-elle ?

A cette simple phrase : "Je me moque de sa famille, et je me moque de la querelle ridicule qui divise le clan Hyûga." Katsue s'arrêta. Tournant le dos aux shinobis de Konoah, la jeune fille laissait l'Uchiha terminer sa longue tirade, cette litanie si discordante à ses oreilles, sans bouger d'un pouce. Face à elle, ses compagnons pouvaient voir un changement dans son regard... changement que ceux de Konoah purent bientôt admirer à leur tour, quand elle tourna la tête sur le côté. Seul son profil était perceptible mais, même là, on constatait l'humeur massacrante de la Hyuga. Sous la colère, probablement, les veines à l'extérieur de ses yeux ressortaient de manière assez peu élégante.
Elle ne répondit pas tout de suite, gardant cette pose pendant une seconde, une longue seconde...

"Qui, de toi ou moi, est l'assassin, grande gueule ?" [Elle ne bougeait toujours pas.] "Qui, de nous deux, est prêt à risquer la vie de ses amis juste pour pouvoir foncer tête baissée sur tes "ennemis" ? Qui désobéit son Kage en provoquant ouvertement l'adversaire, dans le seul espoir de se battre ?
...
Que penses tu prouver en essayant de transformer une visite diplomatique en massacre ?"

Son profil disparut et seul son dos, avec la cape, orné de sa longue chevelure d'argent nouée en queue de cheval. Katsue termine de rejoindre ses frères parias, d'une démarche lente et calculée, la jeune fille ne s'arrêtera pas même si ce ninja répliquerait, car il répliquerait certainement, pour avoir le dernier mot. Elle n'avait pas noté l'attention particulière que lui portait le shinobi allongé. Pour elle, il était un habitant de Konoah de plus, qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne jugeait pas. Lui au moins n'avait pas la mauvaise idée d'interrompre une "réunion de famille".

Il se contenta d'hausser les épaules. Comment expliquer clairement ce qu'il ressentait ? Dire qu'il n'avait aucune affection particulière pour les Shinobi de Konoha serait partiellement faux. Néanmoins il ne s'attendait pas à ce que sa tirade provoque une telle fureur.

Oui, le Chuunin avait soif de combat, son ascendance le désirait. Mais la soif de combat n'appellait pas forcément la soif du sang.

"Ne te méprend pas. Je ne souhaites pas d'éffusion de sang, je ne souhaites pas vous provoquer. Je penses juste qu'en tant que Ninja faisant partie de 2 alliances opposée, il est inaproprié pour nous de se montré trop amical. Je ne voulais pas paraître discourtois."

Il souffla une minute. De toute façon, elle ne lui répondrait surment plus, elle n'avais plus qu'à l'écouté.

"Si mon coeur désire le combat, tu dois savoir que, je n'ai nul désire de tuer, ni de voir mes.... équipier.... mourrir. En tout cas, surment pas lors d'une visite diplomatique."

C'était à moitier faux. A vrai dire, il y'avait 3 hommes qu'il désirait voir mourrir. Les deux assassin de l'ancien Hokage, et celui qui avait trahi sa famille. Cependant, il vallait mieux calmer le jeu pour l'instant. Il respira un bon coup.

"Plus un adveraires est hors de ma portée, plus l'affronter serait instructif, et plus la victoire sera gratifiante. La soif du combat et la soif du sang sont différent, peut-être que l'un des membres de votre village le comprendrait."

Il s'inclina néanmoins. Il n'avait pas envie de formuler d'excuse, mais il était vrai qu'il avait pousser le bouchons un peu loin. L'Hokage ne désirait pas le combat, bien, Sitael ne serait pas celui qui le provoquerait.

"En tout les cas, veuillez acceptez mes plus plâte excuse, Shinobi du village des déserteurs. Mes mots ont dépassé mes pensées."

Il avait jusque là gardé un ton et un visage inexpressif, comme si il avait été dépourvut de la moindre émotions, du moindre sentiment... Néanmoins cette fois, le Shinobi avait l'air sincèrement désolé, tant dans son facies que dans le ton employer.

*Tsss... Je détestes ça...*

Idame avait fait quelques pas en avant. L'Hokage resté derrière lui, le jeune Chuunin désirait entendre un peu de tout ce qui pouvait bien se dire. Il fut surpris de voir une Aiko soumise et complètement désemparée lorsqu'elle énonçait sa façon de penser, c'est plus qu'inhabituel. Il apprécia, et trouva finalement ridicule l'acharnement de Sitael, ainsi que les méprisantes répliques de la Hyûga-pantins. Il s'était approché de certains êtres, certaines auras qui lui avaient plu, celle de ce Hideshi semblait sourde, et presque vide. Comme un ressentit absent, une sorte de liberté confinée dans un corps presque mort. Pourtant, malgré ses apparences, il semblait faire "preuve" d'une grande résistance physique.

Idame fut presque endormit par le discours, l'échange des kages. Il jetait de temps en temps quelques regards à Tensui, qui se terminaient souvent avec un sourire amusés de chaque côtés, à croire qu'il fallait se détendre.

Finalement rien ne bougeait, Idame réfléchissait à des choses nouvelles, ses sentiments ancestraux revenus le tourmenter, dans des proportions bien plus importantes, et dans une tentation plus que prenante... Le jeune Shinobi semblait... Décidé.

Invité

Ranmaru avait suivit des yeux la discution animée entamée par Katsue. Quand elle tourna le dos aux shinobis de konoha, il se dirigea vers elle. un sourire bénéfique et protecteur hornait ses lèvres. Une fois à sa hauteur il murmura à Katsue:

"J'admire ta franchise et ton courage, et surtout ton honneur mais dis-moi, si tu sais quelque chose à leur propos que l'on devrait savoir c'est le moment"

Il souria à nouveau puis fixa Sitael et son sourire devint carnacier.

"Merci pour ces éclaircissement sieur Iuchiha, mais nous ne sommes pas des renégats mais bel et bien des shinobis fideles à notre kage et à plus forte raison que ce Kage nous l'avons choisit. Bien à présent, si vous voulez bien m'excuser je vous laisse à vos pensées philosophiques..."

*Quel abrutie! Les Uchiha ont toujours été les meilleurs mais les plus con.*

Puis il rechuchota à katsue: "Merci de défendre notre honneur."

il attendit une réponse de sa part, si elle ne répond pas, il n'insiterai pas et repartirait dans son coin.

Methatron avait continuer d'écouter les discution et d'observer les comportement de chaque co-acteurs présent devant les portes du village de la feuille. L'hokage et le chef des déserteurs s'étaient éloigner pour discuter tout en restant visible à la surveillance de leur garde rapproché.

Au millieu de cette tension palpable qui s'élevait entre les déserteurs et les konohaïen, methatron était d'un calme étonnant. Il prennait cette affaire avec un certain détachement comme à son habitude. Il était presque invisible dans ce décors empreint de haine.
Il se dirigea vers un arbres derrière lui et monta dessus en utilisant le kinobori. il marcha sur le tronc jusqu'a une branche assez haute, lui permetant de voir par la porte de konoha et ar dessus le mur d'enceinte. Là, il s'arréta, et suspendu sous la branche tel une chauve sourie, il se mit à méditer.

*OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM, OHM MANE PADME HUM....*

Comme chaque fois dans ces moment de médiation, il était trés alerte à tous ce qui ce passait autour de lui, concentré comme cela, il entendait plus loin, observait mieux, en somme il ressentait mieux l'environement autour de lui. entendant la discution entre l'uchiwa et katsue, des pensées envahire son esprit.

*pourquoi? pour quoi? défendre son honneur, celui de sa famille, celui de son village...... se limiter à une vision si petite de la réalité, limiter ainsi la sphère des chose importantes...... les shinobi, entre égo, clan village, tous se défende repoussant l'autre et le combattan comme le mal qui les accables, combattre et tuer comme solution à leur propre sentiment d'impuissance à guider leur vie...... que c'est pitoyable!*

Methatron sorti de cette pensée, au loin il entendait l'entrainement des genin de konoha, eux qui se formait, ou se formater à mourrir pour le village.
si methatron mourrai ce serait pour la vie!

Les chauffes et les humeurs deviennent brûlantes. La tension qui opposait les deux camps semblait monter très lentement. Comme si, pour chacun des shinobi, chacune des secondes étaient de trop. Comme si, chacune des secondes pesaient sur leurs âmes. C’était dur, très dur, et pourtant il fallait rester la tête froide. Jamais Tensui n’avait vu une situation pareille. L’ennemi est en face, on peu les voir, les entendre, les touchers, mais rien ne doit être fait. Les shinobi restaient là, à se regarder, à s’étudier.

Le jeune chunnin voyait une lourde tension s’installer autour de Sitael et de la Hyûga. Une tension dangereuse qui l’obligea à s’excuser. Lentement, sans réellement savoir pourquoi, il s’approcha du jeune homme. Comme, peut-être, pour lui porter soutiens. Ses sourcils se froncèrent, même si ce n’était pas visible, son regard balayait les shinobi qui se trouvait en face. Entre les dents, il lui susurra quelques mots..

« Laisse tomber Sitael.. Même bien tourné, ils pourraient détourner chacun de nos mots pour faire pression. Nous devons obéir à l’Hokage et ne rien leurs dires jusqu’à son retour.. » Il espérait ne pas avoir été entendu par les déserteurs. Ainsi, d’autres pressions de ce genre pourraient être évité. Tensui, l’entement porté sa main à la tête. Il avait mal, trop mal. Le soleil semblait vouloir s’acharner sur lui. C’était dur, très dur pour le jeune homme qui sortait d’un entraînement « difficile ». Lentement, très lentement, sa tête lui tournait. Se grattant le front, il essaya de ne pas dévoiler cette marque qui se trouve sous sa chevelure rosâtre. Lentement, il se passa la main sur le visage, comme se massant. Sa tête résonnait, ce n’était pas bon. Le Drunken et les effets de l’alcool. Comme l’ont apprend à combattre il devait également apprendre à boire.

"Grande soeur ? Es-tu sûr que ça soit correcte, Aiko Hyûga, Chuunin de Konoha ?"

Un réflexe me fait commencer une réponse assez cinglante, mais quelque chose me dit d'arrêter. C'est un imbécile, il est en train de pourrir à la fois l'entente au sein de sa propre équipe, et avec les déserteurs, je n'ai pas à entrer dans ce jeu idiot. C'est Katsue-oneesan qui réplique. A la remarque de Sitael au sujet du clan Hyûga, je déploie des trésors de patience et de bonté pour ne pas lui clouer définitivement le bec. Le fait qu'un type comme lui se permette de critiquer ma façon de faire m'exaspère tout particulièrement : il envenime la situation en provoquant les déserteurs, et ose me reprocher des paroles amicales avec ceux qui ne sont pas nos ennemis. Pas encore...

"En tout les cas, veuillez acceptez mes plus plâte excuse, Shinobi du village des déserteurs. Mes mots ont dépassé mes pensées."

*Encore une chance... Cet abruti aurait pu tout faire planter...*

- Uchiha Sitael, un tel comportement ne fait qu'envenimer les choses, c'est indigne de ton clan. Jusqu'à la fin de cette mission je suis ta supérieure, alors garde tes commentaires pour toi. Vu la diplomatie dont tu fais preuve, tu risques de déclencher l'irréparable.

Du haut de mes 1m50 (sur demi pointes), je soutient le regard de l'Uchiwa aux chevilles hypertrophiées. Je ne pensais pas qu'un Uchiha puisse avoir un comportement aussi irresponsable. Mais si, on dirait... Souhaitant passer à autre chose avant que ça tourne vraiment au vinaigre, je fais signe à l'Uchiha arrogant qu'il devra s'occuper de celui qu'il regarde avec tellement de haine depuis son arrivée. Il a l'air de savoir à qui il a affaire, laissons le faire son petit combat tout seul, ça vaut mieux pour tout le monde.

Invité

Ombre parmis les ombres des arbes de c tableau magnifique. Voilà ce qu'était Kitai. Quelqu'un de pragmatique , lunatique, qui aimait ce balader en foret et par dessus tout les rossignol.
Il était simplement entrain d'un observé une de cette magnifique créature lorsqu'il enendit des éclats de voix venant de la droite. Il tourna la tête, huma l'air et se dirigea doucement mais surement vers un buisson d'ou il avait une vue imprenable sur la situation.

Il caressa doucement ses gants et fit craquer ses doigts

*Merde, vais me faire repéré! Vite changer de cachette sans se faire repérer... ! là!*

Lançant une pierre dans une direction, il prit l'autre et sauta dans un arbre... Il put alors voir les personnes dans la voix était si agressif et serra les point...

*Des desérteurs!....*

Il sauta de l'arbre lorsqu'l reconnu Aiko, qu'il avait déjà vu quelque part et lui demnda d'un ton perdu:

»Que se passe-t-il ? «

Sa tignasse noire cachait le haut de son crâne tandis que le morceaux de tissus blanc qu'il portait cachait la partir basse, de son visage ainsi que l'un de ses yeux... D'étranges gants noires apparaissaient sur ses mains-cachant de nombreuse blessures et cicatrices. Un emblème était présent ainsi que reconaissable enre mille : Celui des Itosugi...

Tensui sembla blasé. Fermant les yeux, se penchant légèrement en arrière, il posa calmement se main droite sur son visage. Principalement sur ses yeux, qui lui semblaient de plus en plus lourds. Son corps pourtant brûlant semblait s’enliser lentement. Ses membres lui étaient lourds, son crâne comme toujours résonnait. Il voyait à présent, une nouvelle tension totalement différente qui se formait. Autrefois, konoha observait les nunke, les nunle observait konoha, la tention venait de ces observations. Maintenant, konoha se querellait, c’était mauvais, très mauvais. Il aurait encore préféré voir l’un des shinobi en face le frapper au visage, plutôt que de voir les siens se déchiré. Pourquoi ? Pour une idée de famille. Quelque chose, sans doute, qu’il ne pouvait concevoir. Comment était-ce possible, que de se retourner contre les siens pour une petite remarque. Le temps après l’intervention d’Aiko lui parut interminablement long. Bien trop longue, bien trop lourde. Tranquillement, comme s’il pouvait être posé, il se tourna vers la jeune fille pour essayer de la calmer. Machinalement, il accmpagna ses quelques paroles avec un gestes de la main droite. Geste de haut en bas, paume tourné vers le sol, signifiant simplement d’être plus calme.

« C’est bon Aiko, c’est bon.. » L’histoire était passée, la page devait être rapidement tourné. Pour le Chunnin, ces circonstances ne pouvaient pas durer, pas maintenant. D’un bref regard, il observa l’autre Hyuga qui appartenait au camp adverse. Il craignait que celle-ci ait pu commencer à influencer la jeune fille qui était sa partenaire. Pourquoi ? Peut-être parce qu’au fond, il sentait que l’équipe 8 allait mal. Les idées n’étaient pas bonne, pourvus qu’il se trompé. Il connaissait à peu près les problèmes qu’avait la gamine au sein de sa famille. Et imaginant la liberté de l’autre Hyuga, il craignait simplement qu’Aiko désire la même chose : être libre. Soudain, du coin de l’œil, il aperçu quelque chose qui volait à une vitesse trop élevé pour être un oiseau. Un objet apparemment rond. Immédiatement, il se retourna poings fermés prêt à se battre… Une pierre. Pourquoi ? Qui ? C’est alors que le chunnin était sur ces gardes, qu’une masse s’effondra presque sur l’un des arbres.. Trop bruyant pour être l’un des déserteur. Se retournant il aperçu un jeune homme qui venait d’arriver. Fronçant les sourcils, il pensa reconnaître l’un des étudiants de l’académie. *Bordel, qu’est-ce qu’ils viennent tous faire.. Forcément, une masse comme celle-ci, les portes ouvertes c’est distrayant* D’un tons calme, essayant de se détendre, il s’adressa au nouvel arrivant.

« Rentre chez toi jeune garçon.. Tu n’as rien à faire ici, le lieu est encore trop dangereux pour toi. Retourne t’entraîner, tu seras peut-être mis au courant si l’Hokage le veut.. » Son cœur battait, il se voyait déjà en train de se battre contre l’un deux. La tension était gênante..

Idame avait le regard baladeur et la mine lassée. C'était plus qu'inhabituel de lui. Il avait une idée en tête. C'était la seule solution à un comportement plus qu'étrange. Il avait sa tête qui vacillait, son attention pour les dialogues et comportements de son entourage plus qu'inhabituel, ne lui importait plus. Plus du tout, on pourrait dire qu'il n'en avait rien à foutre. Il était désormais assis par terre, comme le dernier des occupés. Il se leva, tapota sur ses fesses. Il regarda Tensui-kun, leva la main en guise d'au revoir, avec une posture désinvolte et un mouvement plus qu'inutile, et emboîta le pas. Son dernier regard vers Aiko-chan fut des plus vide.

<< Yo ! tout le monde. A très bientôt. >>

Ces termes étaient vides d'émotions comme s'ils ne voulaient rien dire, comme une coutume sans sens et intérêt. Son bras levé en l'air. Il s'en allait. Un sourire bizarre et qui lui était inhabituel, c'était ce qui à l'heure actuelle marquait son visage. Habituellement triste et immuable de rancune, aujourd'hui il semblait sûr et libre.

Il ne sauta pas, rien, il marcha, sous les lourds regards de certains. Peu lui importait. L'Hokage avait rigolé, c'était audible d'ici alors pourquoi rester. Et puis si ça dégénère, il n'aura simplement que "pas remplit sa mission". Il quitta les regards, la terre était ronde et l'horizon qu'un mensonge. Ca y est, plus personne ne le voyait il prit la direction de la Maison de Dokara.

Idame se rend chez les Akane.

Le nuke-nin passa à nouveau les portes de Konoha, franchies pour bon nombre de missions au service du village de la feuille. Aujourd'hui, il leur avait proposé son aide, signe de faiblesse ? De vengeance oubliée ? Certainement pas...juste pour une vieille amitiée, et ses hommes pouvaient le conspuer à tout moment. Il se dirigeait vers les siens, passant tout prés du Uchiha. Il le fixa dans les yeux, le shinobi ne tressaillait pas.

"Tu as du potentiel...j'espère que ton chef nous laissera faire un petit combat amical un de ces jours. Nous nous reverrons, sois-en sur."

Ces paroles n'avaient pour but que d'aiguiser l'appétit du jeune homme, de faire grandir encore la haine qu'il éprouvait pour les siens. Mais qui sait ? Un jour peut-être seront-ils appelés à combattre sous la même bannière. Il continua sa marche pour s'arréter au pied de l'arbre dans lequel se trouvait Metathron, sentant les regards de chaqu'un de ses shinobis posés sur lui.

"C'est bien, personne n'a fait d'esclandre. Adami-kun, au revoir."

Il remarqua un gosse bizarre...mais aucune importance pour le moment.

Slyfer quitta son mutisme une fois le retour de celui qui semblait être meur chef, c'était le moment ou jamais de savoir la vérité, d'arrêter de ressasser chaque jour et chaque nuit, la même question...Il quitta son appuie du mur et se dirigea à grane enjambée vers l'arbre ou l'homme semblait parler tout seul, il était peut-être fou, non Slyfer sentit des éfluves de chakra assez importantes émaner des feuilles, il y avait bien quelqu'un...

Il passa sans un mot devant le groupe des déserteurs qui le regardèrent avec un regard étrange, il reconnut avec horreur Hideshi quand il passa devant lui. Il avait bien changé, même si son regard sombre et son air mélancolique était toujours présent, il était plus grand, plus musclé et la quantité de chakra qu'il dégageait s'était décuplé...Le Genin de Suna avait changé depuis l'année précédente...

*J'avais appris sa désertion quand je suis partis m'entraîner à Suna mais ses progrés sont effrayants...Je me demande si cet homme cache son jeu, il ne semble pas fort même si le chakra qu'il dégage indique le contraire. Comment Hideshi a pu progresser en si peu de temps et d'autant...Je crois que je devrais revoir mon changement sur ces shinobis mais pour le moment je dois prendre mon courage à deux mains...*

Slyfer souffla fortement à son passage devant Hideshi en espérant que celui-ci ne l'eut aps reconnut et ne cherche à se mesurer à lui pour réétayer leur amitié, il le tuerait sans le vouloir, et Syfer avait une question à poser avant de mourir...Il arriva à la hauteur du chef qui attendait que son shinobi dans l'arbre descende de l'arbre, Slyfer s'éclaircit la gorge pour attirer son attention et quand l'homme le regardit dans les yeux, il lui posa requête...

"Je sais que vous devez me trouver prétentieux de vous adressez la parole comme cela mais je désire plus que tout, même si les conditions ne s'y pretent peut-être pas, vous posez une questions..."

Slyfer déglutit sous le poids imposant du regard du chef des déserteurs mais il fallait se montrer assez audacieux pour qu'il daigne répondre mais sans le prendre de haut, car le provoquer ne serait pas bénéfique à personne...

Tensui s'en mêla alors, apportant son soutient à Sitael, tout en se faisant des plus discret. L'Uchiha répondit par un leger sourrir, lui faisant comprendre qu'il appréciait.

Après quoi un déserteur silencieux jusque là s'adressa à lui. Sitael se contenta d'hocher la tête. Il était las de parler dans le vide.

Aiko se décidait enfin à parler. Tout ce qu'elle fit en fait, c'est lui balancer son titre à la tête, mais son intervention était pour le Chuunin aussi insignifiantes que la poussière sous la semelle de sa chaussure. Néanmoins, quelque chose irrita Sitael. Elle se permettait de le juger indigne de son clan. Ce n'était pas lui qui appellait un ennemi "Grande soeur" après tout !

Néanmoins il ne fit aucun commentaire. Il lui jeta juste un regard qui signifiait que, quoi qu'elle dise, il n'en ferait de toute façon qu'à sa tête, pire encore, il la pensait incompétente.

D'accord, Sitael avait un peu provoquer l'ennemi, mais elle, elle le provoquait lui, si il se laissait entrainer dans son jeu, elle semerait la zizanie dans les rang de Konoha

Encore une fois Tensui intervint, pour calmer le jeu. Sitael commençait à apprécier ce Shinobi qu'il connaissait mal pour l'instant.

Il garda ses lèvres l'une contre l'autre jusqu'à la fin.

Alors, Ryoko Satoro, le déserteur passa à côter de lui. Il le regarda dans les yeux, et, Sitael lui rendit son regard, sans montrer le moindre signe de faiblesse.

L'assassin de Yoh Hatake s'adressa à lui. Il esperait se battre contre lui hein ? Il avait l'air d'avoir entendu les propos de Sitael. C'était cependant quelque peu différent concernant cet homme. Il resterais l'assassin de l'Hokage... Néanmoins, l'Uchiha n'était pas de taille, aussi, il se contenta d'un hochement de tête.

Si il était assez fort pour vaincre Ryoko, il le ferait. Son coeur le désirait. Cet homme était fort, et, il avait commit des crimes envers Konoha. Pour tout cela, il était l'homme que Sitael souhaitait vaincre.

Il garda son masque jusqu'à la sortie des déserteurs.

Aiko ayant été le chef, il se doutait qu'elle lui collerait un mauvais rapport, et qu'il devrait s'expliquer auprès de l'Hokage. Quoi que, si Ryoko les avais entendu, Adami aussi.

Il avait beaucoup de respect pour l'Hokage, mais il n'était pas Yoh...

"Je sais que vous devez me trouver prétentieux de vous adressez la parole comme cela mais je désire plus que tout, même si les conditions ne s'y pretent peut-être pas, vous posez une questions..."

Ryoko se retourna, alors qu'il avait déja tourné les talons. Ce devait être le gamin Yakushi qui lui avait parlé, et sa question, il la connaissait trés bien.

"Non, tu ne peux pas me poser ta question...Slyfer-kun."

Il savait beaucoup de choses sur le fils du médecin chef de Konoha, notament parcequ'il avait demandé à Kirei de le lui rapporter ou de le tuer.

"Elle ne fait plus partie de mon village, désolé pour toi."

Un gamin étrange que ce jeune Yakushi, mais il possédait déja une bonne réputation. Le nuke-nin attendit alors, se demandant si Slyfer voulait de plus amples explications.

Slyfer accueillit la réponse du Déserteurs avec des yeux terrifiés, pour de nombreuses raison, il semblait en savoir bien plus sur Slyfer que ce dernier en savait sur lui. Mais après en avoir parler avec Rin qui semblait toujours avoir des remords d'avoir baissé sa garde et d'avoir laissé échappé Kirei, Slyfer comprit que l'homme en face de lui était bien plus qu'un ninja puissant...

Comment le savait ? Comment savait-il ce qui le lier à Kirei ? Que savait-il de lui ? Il ne l'avait jamaix vu auparavant mais celui-ci semblait en savoir long sur lui ? Si savait tout, comment osait-il lui dire ainsi ? La colère commença à obscucir l'esprit de Slyfer, les questions changeait de sujet et essayer de trouver de nouvelles explications au départ de Kirei, Slyfer savait qu'elle avait la bougeotte et c'est ce qu'il l'attirait chez elle, son esprit libre et sa volonté de voyager pour en apprendre plus...Pourquoi était-elle partit ?

Tout à coup, il comprit que l'homme en face de lui était un terrible orateur, peut-être que c'était un moyen de lui dire qu'elle était...que la réalisation de ses pires cauchemars allaient devenir la réalité. Comment ? Pourquoi continuer à vouloir devenir ce qu'il voulait être puisque ce n'était que dans l'espoir de la revoir...Médecin chef, c'était pour Slyfer le seul moyen de devenir assez fort pour aller la retrouver un jour et l'arracher aux griffes de ce type qui lui faisait front mais elle n'était plus avec lui...Slyfer avait envie de lui poser la question mais ses tripes étaient assez fortes, il ne savait pas s'il aurait pu supporter la lourde liberté. Soumis à son tumulte interieur, il grinça des doigts et serra les poings, son regard se perdit sur le sol et sa respiration s'accéléra. Une haine, une haine invisible l'envahit envers qui ? envers personne, envers elle, d'être partit...Non, elle avait prouvé en venant de le chercher il y a un an qu'elle ne l'avait pas oublié...avec cette homme devant lui ? Pourquoi il n'avait rien fait de mal. Cette haine n'avait pour destinataire que l'universalité, en l'espace d'un instant une haine immense l'envahit, pourquoi le sort s'acharnait contre lui...

Alors qu'il était devenu Chuunin et qu'il voulait se montrait à elle en tant qu'égal, elle disparaissait à nouveau...Pourquoi ? La Fatalité aurait été une solution trop simple pour répondre à ces questions et le Destin aurait été trop violent et trop sournois pour se montrer sous cet aspect. Il n'était pas seul mais en tout à coup, un sentiment de solitude l'envahit, pourquoi une seule personne pour lui pouvait surpasser les autres. Il en vain à regretter d'avoir poser cette question, mais maintenant le doute était au dessus de tout, il fallait qu'il sache la vérité, le vrai devait petre révélé, sinon sa vie ne pourrait plus reprendre son cours...

En cherchant à travers la haine, une pointe de courage il lança la question qui allait peut-être le tuer, l'espace d'un instant...

"Comment ? Pourquoi ? Quand ? Dites moi ce qui s'est passé...Je dois savoir ! Qu'entendez vous par le fait qu'elle ne fasse plus partie de votre village"

La voix de Slyfer avait complètement changé, l'excitation lui avait fait perdre le ton inférieur et poli qu'il avait pris pour débuter sa demande, il était maintenant sous le joug de ses sentiments et sa voix était plus forte et plus dure que jamais...Il regardait le déserteurs dans les yeux, en attendant sa réponse. Même si elle était terrible, sa vie changerait à l'aube de cette révélation...

Invité

Adami arriva. Il avait trainé, derrière Ryoko. Le laisser seul n'était plus un suicide, un acte insensé, maintenant. Toutefois cette journée l'avait épuisée.Il voulait en finir.

- Slyfer... Ryoko reviendra, et tu auras le temps que tu désireras pour lui parler. Mais il commence à se faire tard, et j'en ai marre de ces tensions. On rentre, et eux, ils partent.

IL dévisagea le chuunin. Colère ou aprobation ? Incompréhension ou naïveté. Que se passait-il dans sa tête à ce moment là. Impossible de le savoir. Il restait terne, mais il pouvait éclater. Tous étaient encore tendus. Pas par ceux qui se groupaient autour de leur chef, revenu, mais à cause de toutes les épreuves morales internes. Les ocups bas tombaient, les insultes pleuvaient. Adami était en rage. Si peu de temps s'étaient écoulé depuis sa nomination, et déjà l'on ne se respectait plus. Déjà, on ne l'écoutait plus. Peut-être n'avait-il pas l'âme d'un chef. Trop ou pas assez autoritaire... Konoha avait changé depuis quelques années. elle avait trop muté, dans un sens qui le répugnait presque. Mais tout cela n'était pas inéluctable.

- Ryoko, va. Et reviens lorsque tu en auras envie.

Sitael et Aiko, dans mon bureau. On rentre, allez.

La phrase était tombé. Il marchait déjà vers le centre de Konoha. Au passage il aperçu le regard d'Idame, presque convaincu...Ce n'était que le début...

Parler ainsi alors que l'homme en face de lui pouvait le tuer d'une seule main...décidément, les shinobis de Konoha se montraient plus prétentieux qu'autre chose.

"Yakushi !"

La voie du nuke-nin était à présent grondante, chaque mot était ponctué d'une envie furieuse d'en découdre. Petit à petit, il s'approchait de Slyfer.

"Tu oublies le respect, gamin ! Reprends-toi, jamais je ne laisserais un gamin comme toi me parler sur ce ton. Je viens de passer une délicieuse aprés-midi avec l'homme le plus puissant de ton village, n'oublie pas mon rang, petit."

Aucune éfluve meurtrière ne sortait pourtant du corps de Ryoko, il se contenta de s'approcher le plus prés possible du jeune homme. Il lui glissa à l'oreille afin que personne n'entende.

"Elle ne travaille plus pour moi, je l'ai perdue de vue. Tu peux toujours espérer la revoir un jour."

Un sourire imperceptible pour les autres vint se figer l'espace d'un instant sur son visage.

"Je pense que c'est toi qui l'a vu en dernier, elle avait pour mission de t'enlever pour te ramener à moi. Je ne sais rien d'autre, alors arrète de crier tu risques de m'énerver."

L'énigme humaine qu'était Ryoko repartit aussitôt aux côtés des siens, n'attendant aucune réaction du petit Yakushi.

Partir ou se battre...
Deux pensées pour la kunoichi. Partir était finalement une solution qui lui convenait le mieux. S'il avait fallut se battre, elle se serait retrouvée confrontée à Aiko. peut être qu'elle l'aurait affronté personnellement d'ailleurs, précisément pour qu'elle ne meurt pas. Mais tout ça avait pu être évité et la désertrice s'en portait pas plus mal. Plus qu'à dire au revoir. Lentement, elle se tourna vers Aiko et lui fit un signe de la main, accompagné d'un sourire.

"On se reverra Aiko-chan." [Puis, se tournant vers l'Uchiwa, sa mine s'assombrit.] "Et toi... je ne t'aime pas."

Puis elle suivit le groupe de déserteurs, qui, selon toute vraissemblance, commençait déjà à s'éloigner. Ils allaient enfin pouvoir retourner chez eux, là où personne ne pouvait les rejetter... En chemin, elle ne manquait pas de glisser quelques mots à Ryoko, que lui seul perçut.

Slyfer se sentit partir au fils de mots, il savait que Ryoko pourrait le tuer en lui éternuant dessus mais il était clair qu'il avait l'irrémédiable envie de lui sauter à la gorge...On ne touchait pas à la mémoire de Kirei...Tout à coup un détails de frappa, il l'avait appelé Yakushi...Comment ? Il en savait décidemment beaucoup trop pour n'être qu'un chef de bande de degénéré...

Slyfer se répéta ses paroles, elle avait disparut une fois à la sortie de Konoha...C'était ceux de Konoha qui l'avait fait partir, qu'y l'avait mené à la mort, peut-être. Et ce nouveau Hokage qui comme première parole, ce permettait de lui donner des ordres...C'était eux les fautifs, ceux de Konoha comment ses shinobis avaient osé la faire partir, ils l'avaient empêchés de lui parler...S'ils n'étaient pas intervenu, tout serait différent, ce même rêve ne reviendrait pas chaque nuit. Comment ? Slyfer éprouvait de la haine envers son village, sa patrie de naissance, la ville où il avait ses habitudes, c'était la première fois qu'il ressentait de la haine...

Et cet homme qui osait ce moquer de lui alors qu'il savait l'importance de la Chuunin de Suna pour lui. Slyfer ne savait plus quoi penser...Il regarda le chef des déserteurs, le regard vide et l'expression vigée...

*Nous nous reverrons bien plus vite que tu ne le penses...*

Slyfer se heurta à la réalité, Kirei était maintenant aux bancs des disparut...Il cracha sur le sol, et s'essuya la bouche...

Il venait de laisser sur le sol, tout ce qui venait de se passer, cet homme, Kirei, Ryu, sa haine, sa nostalgie...Tout venait de se répandre sur le sol à la lumière du soleil. Une page de son histoire venait de se refermer derrière lui...Un nouveau Chuunin venait de naître.

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