[Salle 23] Apprentissage des bases

"Il doit y avoir une erreur...Allez plutôt en salle 23."

Akira c'était fait renvoyer par la femme de ménage de la salle neuf. La dame de l'acceuil avait du se tromper. Il déambulait alors dans les couloirs à la recherche de cette dernière salle.
Ils l'avaient amené là. Entrée dépourvue de prestance et de style pour une trame qui se montrerait sans doute plus intéressante,
La salle 23.

Après son premier échec il entra plus prudement dans la salle.

"Suis-je bien dans la salle de cours numéro 23 ?"

S’avançant sans un bruit vers la silhouette, dans un reflexe de secours qu’il ne pouvait satisfaire, il fut stoppé par le ricanement bref d’un être se trouvant mis face à l’ironie inhérente à sa situation, froid, presque méprisant.
Il ne pouvait pas savoir qu'il était aveugle, donc Akira ne laissa transparaitre aucun signe d'énervement quelconque.

"Je m'appelle Akira Akamatsu, et je veux devenir un ninja"

Les mots étaient lancés, peut-être trop hâtifs, quelque peu empreints de cet agacement qui sourdait au creux de ses pensées. A défaut d’apprécier la vue de cette personne, il pouvait au moins tenter d’en apprendre davantage sur son importance dans les lieux. Comprendre, étudier, voir ce qui pourrait lui servir dans ses rapports futurs.

Qu'est ce qui le poussait à devenir un shinobi ? Question grimacante dans son esprit enclin à son passé encore présent dans ses pensées. Mais l'espoir, la volonté de rencontrer enfin des gens en qui il pourrait faire pleinement confiance. Une réponse à ses années d'érance au côté de sa mère. Un epilogue au tragique suicide de celle-ci.

Enfin...tourner la page, se retrouver avec la conviction que la mort prématuré n'est pas la seule alternative des hommes. Les pensées se bousculaient dans sa tête. Il commencait à douter de sa place ici. Pourtant il était venu avec une ferme conviction qui lui semblait dès lors, inébranlable.

Pourquoi ?...

Une voix tremblante exprime les doutes d’un être. Des convictions brisées. La douleur d’une volonté ne trouvant plus de point d’appui. Un intellect dépourvu de cette réalité sur laquelle il fondait son jugement. Plus rien n’avait de sens, pas même l’émerveillement connu lors des derniers temps. Comment retrouver la stabilité dans un univers sans marque stable ?

Quelle importance. Laisser les doutes s’en aller, avancer avec les convictions qu’ils ont laissés, ou ce qu’ils nous ont appris. Avancer. Aucune équivalence là-dedans. Une simple expression de la volonté de faire les choses au mieux. Avancer pour apprendre, pour acquérir de nouvelles connaissances, enrichir le bien maigre bagage d’expériences dont l’aveuglement a bien daigné nous gratifier. Nul besoin pour cela de plonger au cœur des racines inextricablement emmêlées des conséquences dont pourraient être responsables nos actes passés ou futurs.

Akira fit par lacher une phrase :

" Faut-il une raison pour vivre ?...C'est la seul endroit où je me sens vivant...les seuls endroits au sein desquelles j'ai bâtit, mon passé, mon présent et enfin mon futur. Plus rien ne me retient, plus de parent, plus d'ami, il ne me reste que l'espoir de devenir un shinobi... "

Akira se passa les mains dans ses cheveux longs. Ils retombèrent de tout leur poids sur la tête du petit homme. Ce laps de temps avait permis à Akira, d'esquisser un sourire, preuve qu'il n'était pas tout à fait mort, un sourire don il n'avait pas ressentit la couleur depuis bien longtemps déjà.

Akira avait sentit l'énergie présente dans chaque recoin de la main de son interlocuteur. Comme des milliers de fourmis parcourant sa main, un grouillement se faisait sentir. enfin l'homme lui lâcha les mains après lui avoir montré quelques signe de Tao. Son handicap lui avait permis de develloper un mémoire sensoriel supérieure à la normal. Après quelques essais, il se remémora un à un tous les signes.

Prenant un meilleur appuis, il forma le signe de la chèvre et interiorisa une image de son corps...



La réponse à cette concentration fut violente, une multitude de cristaux, de fluide, se mirent à parcourir l’intérieur de son corps. Et Akira hurlait, tentant de retenir cette explosion à tous prix, de faire cesser cet afflux d’informations qui saturait ses pensées.
La concentration de sa volonté sur ce seul but eut un effet des plus démesuré, qui lui valut une douleur plus grande encore, quoique plus brève. Une étrange sensation fit son alors son apparition, un fluide semblait sortir de son corps et se mettre à l'entourer en tournoyant à toute vitesse. Akira serra les yeux pour ne pas être tenté de les ouvrir et relacha soudain son signe...toutes ces informations disparaissait d'un coup alors qu'Akira, un genou à terre, reprenait sa respiration.

" Un fluide c'est mis à parcourir mon corps de ma tête à mes pieds à toutes vitesse. Je sentais une force qui me prenait en otage et que j'essayais de combattre afin de ne pas tomber. Lorsque j'ai visualisé mon corps petit à petit des portes se sont désinées aux intersections de mes veines et artères. Soudain alors que je forcais ma concentration les portes ce sont ouvertes brutalement, puis ce fluide m'a envahit..."

Reprenant sa respiration, Akira s'éponga avec sa manche, son front couvert de sueur. Si c'était ca le chakra, il se demandait s'il avait bien fait de venir se présenter ici. Mais pourtant il laissa ses doutes de côté et se concentra sur la voix de celui qui était devenu son maître.

L'Akamichi observa la réaction du jeune garçon, ses fins sourcils se fronçant légèrement sur son faciès grassouillet. Il gratta son double menton, l'air distrait, avant de prendre la parole.

"Je ne crois pas avoir déjà vu de réaction aussi violente... Mais au moins tu as bien sentis ce chakra qui courrait en toi. Je vais t'apprendre à l'utiliser. D'abord, nous allons parler du Genjutsu, l'art de l'illusion. Il existe deux types de genjutsu : l'Illusoire et le Manipulatoire.

L'illusoire est le plus simple, il consiste à donner une apparence à son propre chakra. Le Manipulatoire, lui, nécessite d'entrer directement en contact avec l'esprit de la cible, en sollicitant l'un de ses sens, puis en manipulant son chakra pour le persuader de l'illusion.

Nous allons commencer par le Henge, pour que tu puisses te faire une idée." Le Jounin épela les quatre signes nécessaires à haute voix. "Fais ces signes le plus rapidement possible, tu devrais alors sentir un changement dans ton chakra, le sentir partir vers la surface de ton corps. Tu dois alors te concentrer sur l'image que tu veux lui donner... N'oublie pas, si tu oublies le moindre détail, l'apparence prise sera incomplète."


Akira gagne 1pt d'intelligence.

[HRP]Akira, lors d'un entrainement, tu ne peux pas dire si tu réussi ou pas, c'est à ton professeur de le faire.[HRP]



Le jounin observait les tentatives d'Akira, d'un oeil impartial. Pendant qu'il essayait de prendre une apparence différente de ce qu'il était, une jeune fille entra dans la pièce, le saluant avant d'attendre quelque chose visiblement. Lui souriant, plissant légèrement les yeux, l'Akamichi lui rend son salut.

"Bonjour jeune fille, je suis Yamaneko Akamichi, ton professeur jusqu'à ton examun Genin. J'aimerais que tu me donnes ton Nindo ainsi que tu me parles de tes connaissances du chakra."
Il se tourna ensuite vers Akira.
"Penses bien à ton image, ressens ton chakra et modifie son apparence."

Visiblement, le jeune garçon ne semblait pas bien y arriver.

[HRP] : Oups désolé, je ne savais pas (autant pour moi). [HRP]


Akira avait entendu un pas léger glissant sur le sol dallé de la salle d'entrainement. Il pouvait dire avec certitude que ce pas délicat et régulier appartenait à une fille. Conviction confirmé par la présentation du sensei. Ainsi il n'allait pas se retrouver seul. D'autres aspirants suivront les cours avec lui. Il se réjouit interieurement de cette nouvelle. Il s'immobilisa alors et se tourna en direction des pas.

"Bonjour."

Son ton n’exprimait rien. De la lassitude ? De la tristesse ? Quoi donc ? Sa voix musicale était à la couleur de la neige. Neutre de toute émotion. Il tentait de déterminer la taille de la personne grace à la musicalité qui se dégageait d'une longueur de foulée. Il tenterait de déterminer son poids grâce à son timbre de voix. Mais pour l'instant il y avait plus important il lui fallait se concentrer sur son chakra.

Akira se mit à genoux. Il detecta un brin de surprise dans l'air ambiant. Il reforma le signe de la chèvre et se reconcentra. Pendant cinq-dix minutes il deumera immobile. Puis soudain serrant les yeux il executa le henge.

"HENGE"

Hebi ne répondit pas au salut du garçon, pour une raison encore inconnue. Peut être parce qu'elle avait déjà salué les deux occuppants de la pièce auparavent ? Ou peut être parce qu'elle manquait cruellement de politesse... Quoi qu'il en fut, elle s'avança un peu plus dans la pièce, reportant son attention sur l'Akamichi, qui la dominait de toute sa taille, de toute sa masse. Ses yeux bleus océan fixaient l'homme, sans qu'aucune émotion ne marque les traits de son visage. Après un moment de silence, brisé par le "HENGE !" d'Akira, l'étudiante prit enfin la parole. Sa voix était douce et claire, quoiqu'un peu monotone et morne, comme si le terme même "d'émotion" n'existait pas dans son vocabulaire :

"Keppaku est mon nom.
Hebi est mon prénom.
Du chakra, je sais beaucoup de choses, Outosan m'avait appris tout ce qu'il y a à savoir à ce sujet, avant de me laisser... ... ...Le chakra est une énergie commune à chaque être vivant et, plus particulièrement, aux shinobis. Chacune de nos cellules produit une certaine quantité de chakra, qu'on appelle le chakra physique. Celui qu'on appelle le "chakra spirituel", découle directement de l'expérience acquise et du développement de notre mental. Outosan disait qu'il est innexact de le limiter à une simple "évolution spirituelle", puisuqe l'expérience, le développement de la psychée, n'est autre qu'un développement cérébral, lorsque les cellules nerveuses multiplies les interractions entre elles, à mesure que les connaissances sont accumulées. Il me disait que le cerveau était l'organe qui produisait le plus de chakra, dans le corps humain, du fait de cette production de chakra appellé "spirituel" mais que, pour lui, tout le chakra ne pouvait être que physique. Bien sûr, il m'a dit que, peu importait la croyance, le fait était là et la connaissance augmentait la quantité d'énergie d'un individu.
...
Outosan m'a aussi dit que le chakra circulait dans le corps, à travers les tenketsus, ou teketsus - je ne sais plus trop - qui comptait plus de 200 points circulatoires au travers du corps, 294 je crois, je ne suis plus sûre... Les Hyuga, me disait il, avaient l'étonnante faculté de voir ces points et, en y injectant du chakra, ils pouvaient les bloquer, empêchant à l'individu de manipuler son chakra. Il m'a aussi appris que cette disposition changeait et que même un grand Ninja médecin comme lui ne pouvait donc pas savoir où étaient les teketsus de chaque individu.
Bref...
Il m'a dit que ce chakra pouvait être malaxé, à l'aide des taos, ou signes, pour obtenir tous les effets que l'on peut constater dans un Ninjutsu, un Genjutsu. Il m'a dit que ces signes n'étaient pas nécessaire, mais que malaxer le chakra sans taos nécessitait une maitrise du chakra encore jamais vue sur terre ; une maitrise si complète et profonde, qu'on pourrait aisément l'associer à une véritable symbiose.
...
C'est tout ce que je peux dire sur le chakra en lui même, sans bifurquer dans les maitrises élémentaires."

Après ce long monologue, la jeune fille joignit les mains face à elle. Son regard soutenait toujours celui du jounin et, à la voir, il paraissait impossible de deviner si elle était fière de son petit discour, si au contraire elle le trouvait trop succin... Elle ne semblait rien attendre et, pourtant, si elle se trouvait dans une salle de cours, ça ne devait pas être par hasard.

Le professeur semblait dépassé, autant par le Henge d'Akira que par le discour d'Hebi. L'une semblait tellement incollable qu'il parrut improbable de voir une telle élève demander à apprendre les basees, comme sa présence ici le suggérait, tandis que l'autre était visiblement hanté par d'atroces souvenirs. Fronçant les sourcils, il vit l'apparence qu'avait pris le jeune garçon : une femme assise sur une chaise, avec un kunai planté dans le ventre. L'image était tellement réaliste que, pour Yamaneko, ce gamin ne pouvait qu'avoir vécu une pareille horreur...
Soufflant, perdant un peu de sa bonhomie, il forma un tao avec ses mains.

"Kai !" Aussitôt, l'image se brouilla et Akira reprit son apparence normale. Le jounin s'avança, faisant grincer le parquet sous son énorme poids. Sa voix semblait un peu gênée, tandis qu'il reprit la parole : "Bien Akira, tu as compris je crois... Et très impressionnant Hebi, excellente connaissance théorique...
Hum.
Je vais vous apprendre le Kai à tous les deux, mais d'abord j'aimerais savoir ce que vous savez, tous les deux, de cette manoeuvre."

Il jeta un coup d'oeil à Hebi, visiblement intéressé de savoir jusqu'où ses connaissances s'étendaient.


Akira gagne Henge no Jutsu au lvl 1.
Hebi gagne 1pt en intelligence.

Akira c'était préparé pour tenté de d'exécuter le Kai, lorsqu'il entendit des pas sec , claquant avec détermination sur sol le dallé. Quelqu'un venait. Déterminé par la cadence de ses pas, il s'agissait surement d'un jeune garcon, peut-être un étudiant.

Soudain les pas s'immobiliserent et une voix se fit entendre. Le garcon venait de se presenter d'une facon étrange. Puis revenant plus en detail sur ses paroles, il s'appercu qu'il venait de dire Uchiha. Ce nom lui disait vagement quelque chose. Akira était sur qu'il en avait déjà entendu parler. Mais Akira détourna son attention vers le sensei.

*...elle consiste à brouiller l'illusion en envoyant un flux de chakra, l'injectant directement dans celui de l'adversaire pour le perturber...* avait dit Hebi.

Akira visualisa le corps du sensei en rapport avec la direction de sa voix et se prépara. Il tenta de déterminer sa surface de chakra grace au timbre de sa voix et s'executa.

*...envoyant un flux de chakra...*

"KAI"

Ce fut d'abord la voix du jounin, puis son apparence, qui redevinrent normales suite aux deux Kai concécutifs des deux futurs genins. Suite à cette magnifique réussite, le gros bonhomme se mit fit un petit bond, se mettant sur ses mains, avant de se propulser vers le plafond, deux mètres plus haut. Il s'y posa en douceur, y restant fixé comme s'il avait été sur le sol. Seul ses vêtements trahissaient l'effet de la pesenteur.

"Bien... Je veux maintenant que vous travaillez le Kinobori. Je ne vous expliquerais pas, à vous de trouver. Le but est de venir me toucher, là où je suis."
Il ferma les yeux, croisant les bras, comme s'il allait s'endormir dans cette position, avant de réprendre : Akira, je veux d'abord que tu apprennes le Henge à Hebi, avant de te lancer dans l'exercice. Hebi, tu dois parfaitement maitriser le Henge avant d'essayer de me toucher.
Compris ?

Allez !


Akira et Hebi gagnent tous les deux le Kai

"Dépèche-toi Shiranui, ou bien on va arriver en retard! Pour le premier cours, c'est pas bon pour l'image!"

Elle courra du plus vite qu'elle pût, franchissant des escaliers, des couloirs, des corridors, demanda son chemin aux étudiants qu'elle rencontrait ça et là...

*Quel labyrinthe!*

Elle arriva finalement dans la salle 23. Se peignant du mieux qu'elle pût, s'arrangeant, elle demanda à Shiranui de rester devant la porte. En effet, elle ne savait pas si les chiens sont autorisés en cours. Elle reçut en guise de réponse un couinement.

"Ne t'inquiète pas, cela ne sera que pendant les cours..." Dit-elle en caressant la fourrure duveteuse du coup de l'animal.

Elle entra enfin dans la salle de cours, qui lui paraissait réellement immense. Elle salua le professeur en s'inclinant le plus bas possible. Ce dernier l'impressionnait énormément, et elle ne pût se retenir de rougir devant autant de honte venant de sa part.

"Excusez-moi pour ce retard, cette école est un vrai dédale. Ce n'est pas une excuse, je sais, mais je...enfin..." balbutia-t-elle.

Elle se sentait vraiment mal à l'air devant ce géant, qui, malgré son aspect gracile et gentil, imposait un respect sans égal. Elle attendit que le professeur lui demande s'assoir ou même une autre directive, pourvu qu'elle puisse cacher sa honte plus que visible. Même les autres élèves se moquait de son attitude.