Mukaeru: Le premier contact!

L'aire d'entraînement de l'équipe 11 se situait dans la forêt d'Husato. Grande, fraîche, ombrageuse et silencieuse, cette forêt passait pour être un ancien lieu de pélerinage pour les shinobis du clan Husato qui s'étaient clairement approriés ce lieu où régnaient calme et serénité. Après la mort du dernier membre du clan, les villageois des bourgs alentours et les shinobis du village caché de la Brume continuèrent à la nommer ainsi. C'est donc dans cette forêt que la jeune Sannin, nouvellement responsable d'une équipe, était en train de marcher. Elle avait envoyé, il y a quelques jours de cela, un message aux trois membres de la team à savoir son jeune cousin Airô Tora, un jeune homme qui répondait au nom de Liari Kaguya et une jeune genin qui s'appelait Ketsueki Aisu, pour les avertir de son souhait de les rencontrer.

Elle connaissait les biens faits du travail en équipe, des confrontations amicales et des moments de joie et d'insouciance passés loin du village et des regards indiscrets pour les avoir elle même connue. Elle avait toujours refusé et était toujours allé un peu à l'encontre des enseignements et des principes du village qui étaient selon elle trop froids et pas en accord avec l'évolution des mentalités dans tous les Pays militarisés. Suite à son départ de la direction des Anbus, Maelia s'était vu attribué une équipe composé uniquement de jeunes ninjas, qui de part leur fiche qu'elle était en train de lire, apparaissaient prometteurs.

Assis sur un tronc d'arbre fraîchement abattu, Maelia soupira longuement avant de rouler et de ranger les fiches de ses nouveaux élèves dans une des poches de sa veste de Jounin qu'elle avait ressortit pour l'occasion. L'attente n'allait sans doute pas être longue, les jeunes coéquipiers souhaitaient sûrement se rencontrer au plus vite.

Il y avait des jours avec, et des jours sans, mais aujourd’hui, qu’était-ce ? Le ciel lui était neutre, semblable à son air. Elle n’était ni enjouée, ni triste. Elle regardait là où on lui demandait de le faire, elle parlait quand on lui disait quoi dire, elle n’avait pas envie de vivre réellement aujourd’hui. C’était le pantin du destin pour la journée, qui se heurtait à tous les hasards et à tous les obstacles. Se traînant à droite, se traînant à gauche, elle n’avait pas de volonté propre. Le sol humide sur lequel elle marchait était marqué par le passage des sandales de la demoiselle. Le vent caressait ses cheveux, sa peau et son kimono avec une lenteur enchanteresse, dont elle n’avait que faire, marchant, sans dénier dire la moindre chose, ou porter un regard un tantinet plus objectif. Ketsueki était aujourd’hui l’actrice dépassée par son inertie. Terre, vent, ciel et mer était dans le même état, plat et fatigué, las et désabusé. Un pied devant l’autre, c’était déjà beaucoup à faire. Pourquoi toujours être guidée par autre chose que soi-même ? Elle lâcha un soupir, comme de détresse.

Un songe traversa son esprit, elle avait un rendez-vous… L’envie n’était toujours pas au comble de son éclat, mais elle devait s’y rendre… Ne sachant pas trop si elle en était loin, elle changea aussitôt, et radicalement. Son sourire apparu, éclairant sa peau claire, et illuminant son visage fin. Sa démarche fut plus sûre, et elle savait où aller. Elle semblait être une autre, plus sûre, pleine de vie, et prête à tout… Qu’est-ce que c’est dur d’entrer dans la peau du personnage que l’on est chaque jour, quand le cœur ne nous en donne pas le désir. Le succube le plus courtement vêtu possible s’avançait vers ce qu’on lui avait décrit comme un air d’entraînement… Pourquoi pas. Elle semblait rayonnante de vie. Il y avait de la marche à faire, et même si elle n’était pas emballée, elle espérait que ça se finirait vite, et souriait. Elle ne connaissait absolument rien de son futur entraînement, que ce soit son professeur, ou si c’était en équipe ou en solitaire.

La marche n’était pas si rude, elle avait décidée d’emprunter la voie des arbres, marchant sur les branches sans craindre la chute. Elle cherchait un marais, ou quelque chose dans ce genre, quelque chose qui pouvait bien semblait à une aire intensive d’entraînement dans ce village, car elle n’avait visité que l’académie elle. A Yuki, elle ne s’entraînait que dans sa villa familiale, et c’était au son des fouets qu’il fallait se battre. Ici était tout autre, tout aussi bien qu’en matière pédagogique, qu’en matière de personnages. Tout était différent, jusqu’à l’odeur de l’air. Celle-ci semblait avoir le goût d’une eau saine et fraîche, le marais ne devait pas être si loin. Elle se laissa glisser de la branche pour finir tête vers le bas, et relâcha son chakra, et retomba sur ses deux pattes. Elle sentait une présence.

Il y avait pas mal de petit groupuscule dans le coin, était-ce le sien, si oui, lequel était-il ? Quelqu’un s’approcha d’elle, comme l’ayant reconnue. Cette dernière la suivit sans mot dire, juste en répondant d’un sourire. Elle se retrouva en face d’un petit ninja, et de cette même personne. Souriante, rayonnante, et plutôt mignonne, la jeune femme s’inclina, ce qui était un supplice pour le court bout de tissu qui la vêtissait comme il le pouvait. La douce voix de la Vénus se fit entendre, avec un timbre tout aussi séducteur qu’elle ne l’était. Ou était passé la femme qui se laissait diriger par les fils du hasard ?

« Bonjour à vous, je suis Ketsueki Ai, genin de Kiri. J’ai suivi les bases de mon entraînement avec Airô. Mais je dois avouer ne pas être bien au courant de ce qui se prépare là. Qui est qui ici ? »

Maelia n'avait même pas dégné lever la tête à l'arrivée des deux premiers membres de l'équipe qu'elle allait devoir diriger. Elle était resté pensive, en apparence, et détaché. Par cette attitude, qu'elle ne voulait en rien offensente ou provoquante pour les jeunes gamins qui étaient à ses côtés, elle les testait sans qu'il ne s'en rende compte. Une équipe devait se rattacher à un sentiment commun et Maelia avait décidé, de par son attitude, que l'incompréhension et même la frustration serait un bon début. Elle n'avait pas l'habitude de mener et d'entraîner des genins voire des Chuunins, pour ce qui était de son jeune cousin, depuis près de cinq ans, elle avait dirigé les Anbus ... ces jeunes gens pouvaient donc s'attendre au pire.

Elle leva enfin la tête, affichant un visage neutre et impasible. Après avoir jeté un bref coup d'oeil sur les deux nouveaux arrivants, elle se redressa quelques peu, attentive intérieurement à tous leurs faits et gestes.

"Bonjour sensei, Liari Kaguya, genin de Kiri, membre de l'équipe Dix-... Onze."

*Un Kaguya ... intéressant ... c'est bon pour toi ça jeune homme.*

"Bonjour à vous, je suis Ketsueki Ai, genin de Kiri. J’ai suivi les bases de mon entraînement avec Airô. Mais je dois avouer ne pas être bien au courant de ce qui se prépare là. Qui est qui ici ?"

Soupirant longuement, Maelia se leva de son trône de bois, elle épousseta ses vêtements et s'adressa pour la première fois à ses élèves.

"Liari et Ketsueki, je vous souhaite bien le bonjour! Je m'appelle Maelia Tora et je serais votre nouveau professeur attitré pour les entraînements collectifs et les exercices de manoeuvres ... pour l'instant vous vous en tiendrez à ça jeune Kunoichi."

Son ton était simple, sa voie était commune et son apparence ne révélait en rien son statut, ni son niveau. Se dissimuler et ne pas afficher sa valeur allait être une règle de base dont les membres de son équipe allaient devoir inculquer au plus vite.

"Nous allons attendre le dernier membre de notre équipe, qui n'est autre que Airô Tora. Ensuite, nous ferons plus ample connaissance ... et alors nous pourrons commencer les choses sérieuses."

Mystérieuse et quelques peu théâtrale, la jeune femme savait aguiché et attiré l'attention.

Ce matin-là, le soleil, comme à son habitude, s’était extirpé des nappes brumeuses de Kiri pour venir éclairer le village de ses rayons bienfaiteurs.

Au travers des rideaux de la chambre d’Airô, un rayon pernicieux avait réussi à se glisser obligeant le jeune homme à ouvrir un œil. S’extirpant doucement de son lit, il avait accompagne Kawabata à la cuisine afin de prendre son petit déjeuner, les yeux encore embués par le brouillard matinal, l’esprit perdu dans des réflexions sans queues ni tête. Après quelques minutes de réflexions intenses, il avait enfin décidé de se trainer jusqu’à la salle de bain où l’attendait une lettre gentiment posée sur les bords du lavabo. Prenant son courage à deux mains ou tout du moins, la lettre, il ouvrit l’enveloppe tout en observant la bataille à laquelle se livrait se cheveux dont certains lançaient des assauts répétés contre ses yeux l’empêchant de lire le contenu de cette fameuse lettre.

Ce n’est qu’après quelques minutes de féroce combat entre sa chevelure et lui qu’Airô pût enfin lire le message lui annonçant qu’il faisait partit d’une équipe comprenant Ketsueki et un autre genin de Kiri qu’il ne connaissait pas. Arrivant à la fin du message, il put s’apercevoir, même si l’intitulé de la lettre l’avait déjà décrit comme l’expéditeur, que Maelia, sa cousine était leurs sensei. L’idée de s’entraîner à nouveau avec sa cousine l’enchantait au plus haut point même si Ketsueki, dont les humeurs moroses des derniers jours lui avaient miné le moral, était présente.

*La journée s’annonce plus intéressante que prévue, je préfère amplement aller m’entraîner avec Maelia et les deux autres que passer une nouvelle journée à m’exciter contre des troncs d’arbres sans défenses. Au moins ils pourront riposter.*

Airô se réjouissait de la rencontre qui lui avait été proposée aujourd’hui près d’un coin de la forêt qu’il avait eût l’occasion de traverser une ou deux fois. Cette joie qui rayonnait sur son visage était communicative car Kawabata fut soulever par le même entrain. Tous deux se préparèrent rapidement même si Kawabata n’avait pas grand-chose à faire. Au bout de quelques minutes les deux amis étaient près pour la rencontre qui se profilait à l’horizon. C’est alors qu’il vit qu’il était déjà en retard sur l’heure du rendez-vous. Lui qui pensait s’être levé aux aurores n’avait en faîtes perçu que les premiers rayons de dix heures assez obliques pour s’insinuer aux travers des rideaux.

« Kawabata ! T’es vraiment nul, t’aurais pu me prévenir ! Maintenant, je vais arriver en retard ! Ba de toute façon je n’en serais que plus désiré. Enfin… »

Airô eût tout d’un coup, un flash de la puissance de sa cousine, l’écrasant comme un simple moucheron. Cette vision d’horreur dont les images faisait frissonné le jeune homme lui fit le même effet qu’un coup de fouet. Il partit à toute trombe, sprintant aux travers des rues du village, utilisant son chakra pour augmenter la puissance de ses muscles. Il passa devant les gardes de la porte qui n’eurent même pas le temps de saluer le jeune déjà bien loin sur le chemin de la forêt, suivit de près par Kawabata qui utilisait désormais, lui aussi, son chakra afin, d’augmenter la puissance des ses muscles. Tous deux rivalisaient de vitesse, de force et de puissance, même si Airô maniait un peu mieux le chakra que son ami. C’est donc dans un esprit de compétition ou la complicité remplaçait l’amertume qu’ils se mesurèrent l’un à l’autre, chacun essayent de dépasser son adversaire.

C’est ainsi qu’ils arrivèrent aux abords de la forêt, ne prenant pas la peine de monter dans les arbres pour ne pas que l’un puisse prendre l’avantage sur l’autre par tricherie, Kawabata ne sachant pas encore maîtriser le Kinobori. Leur rivalité prenant de l’ampleur, ils commencèrent à se pousser, se donner quelques petits coups pour faire perdre l’équilibre à l’autre. Mais bien vite les chamailleries dégénérèrent en rixe, dont chacun usait de coup de plus en plus puissant allant même jusqu’aux coups de poing ou de patte.
Sans s’en rendre compte, ils arrivèrent au point de rendez-vous, désormais sur la cime des arbres, leur rixe les ayant emmenés aux sommets des arbres. C’est alors que Kawabata dont l’intelligence n’avait rien à envier au jeune Airô se jeta par une habile ruse la tête la première contre le ventre d’Airô ce qui eût pour effet d’envoyer les deux amis valdinguer sur le petit groupe assembler près d’un tronc d’arbre au centre de la clairière, écrasant par la même occasion le genin qu’avait mentionner Maelia dans son message.

Se relevant, des feuilles d’arbres dans les cheveux, de la poussière plein la bouche, il tendit sa main à ce jeune homme qui d’après ses souvenir faisait partit du clan Kaguya.

« Excuse-moi…Kitari ? Moi c’est Airô. Je n’ais pas réussi à prévenir la chute. Enfin bon comme ça on pourra pas nous accuser d’avoir gardé les distances »

Le chuunin rit à sa plaisanterie dont il était assez fier puis se retournant vers sa cousine, il mit la main sur le cœur et se plia devant sa cousine en signe d’excuse

« Excuse-moi cousine, enfin senseï je veux dire. Je ne me suis pas réveiller tôt ce matin et n’est vu la lettre qu’a mon réveil ce qui explique mon retard mais bien sur ne l’excuse pas. »

Puis se relevant, il partit faire la bise à son ancienne élève qu’il était finalement heureux de retrouver comme coéquipière.

« Salut Kestue’. Ca fait plaisir d’être dans la même équipe que toi. «

Puis se positionnant à côté des ses deux nouveaux coéquipiers, il se tut, laissant la parole à sa cousine, Kawabata à ses côté, soufflant encore des leurs efforts tout autant que le jeune homme.

*Enfin, ils sont tous là!*

Maelia regarda son cousin de haut avec une certaine froideur. Elle attendait beaucoup de lui et étant le plus gradé et le chef de cette équipe même si il ne le savait pas encore, il allait devoir montrer aux autres l'attitude à avoir lors d'une mission ou lors d'un combat, ça commençait mal, puisqu'il était en retard. Son regard balaya ensuite la petite troupe qui se trouvait devant elle, des souvenirs de jeunesse, lui revinrent en tête. A leur âge, elle faisait partie d'une équipe déjà reconnue dans tout le Pays, équipe qui se composait notament de l'actuelle Mizukage, Chinizu Hake. Elle afficha un sourire aux trois paires d'yeux qui la scrutaient et d'un signe de la main, elle leur demanda de se rapprocher d'elle. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et s'assit de nouveau sur le tronc abattu.

"Bien ... puisque vous êtes tous là, on va pouvoir commencer! Les présentations d'abord: je veux quelque chose de simple. Commment vous vous appelez et oui même si je connais vos noms les jeunes, vos aspirations, ce que vous voulez faire dans la vie, vos loisirs, vos connaissances du terrain ...

Son visage se durcit et sa voix devint plus profonde.

... mais aussi ce que vous maîtrisez, vos points forts; donnez moi aussi un défaut et une qualité qui vous caractérisent."

Elle sourit de nouveau avant de reprendre.

"C'est toi jeune fille, dit elle en désignant Ketsueki de la tête, qui va commencer en première puis viendra Liari et enfon Airô!"

Ketsueki avait vu venir Airô et le salua d’un signe amical et chaleureux, comme si sa mélancolie avait totalement disparue… Elle s’approcha, et s’inclina face à la foule avec son petit air aguicheur, et son court vêtement radin en tissu. Elle passa sa main dans ses cheveux blancs comme la neige, et les balaya à l’arrière de sa nuque. Après tout cela, elle croisa ses bras sous sa poitrine, et regarda Airô, Maelia, puis Liari successivement pour commencer.

« Et bien, enchantée d’avoir l’honneur de commencer. Qui suis-je ? Ketsueki Ai, jeune femme retardée dans son apprentissage parce que mes parents m’ont longtemps gardé au foyer et m’ont empêché d’approcher de toutes académies possibles. Je suis donc plus âgée que la moyenne, voyez ça comme une faiblesse si vous voulez, mais je trouve que ça m’offre l’avantage de la raison sans doute un peu plus développé qu’un enfant de 10 ans. Je suis particulièrement vive, mais je n’ai aucune compétence de combat rapprochait, je ne connais pas cet art, et il m’abîmerait les doigts. En fait, j’ai une attirance toute particulière pour l’illusion, le théâtre et les fausses idées que peuvent se faire les gens de moi. Et puis, si je dois en un minimum de mots me définir, je dirais, à mon avantage… Apparence. Comprenez ou non, je n’épiloguerais pas non plus. Pour le défaut, je dirais que je déserte le champs de bataille au front directe, je préfère l ‘arrière ligne avec des jutsu de portée ayant pour atteinte le psychique. »

Elle décroisa les bras et posa son index sur le coin de sa lèvre et leva innocemment les yeux vers le ciel…

« Sinon, je me décrirais comme une douce illusion au parfum poison… »

Airô n’avait écouté que d’une oreille la présentation de Ketsueki, Jugeant connaître suffisamment la jeune fille pour se passer d’un faux résumé sur sa vie. Il porta par contre, une attention toute particulière à ce jeune homme mystérieux qu’il n’avait jusqu’à présent jamais eût l’occasion de rencontrer les rues de Kiri.

*Alors c’est un Kaguya, c’est peut-être pour ça que je ne l’avais jamais vu à Kiri avant, vu la réputation de ce clan et l’amabilité des gens de Kiri avec ses membres il devait se cacher. Après tout, subir les persécutions du à ses ancêtres ne doit pas être facile à supporter. J’espère que les préjugés que l’on m’a inculqué sur son clan ne me pousseront pas, inconsciemment, à le mépriser. Il n’est pas responsable de ses actes, il faudra donc que je me fis à ses actes plutôt qu’aux histoires affabulées des villageois.*

Voyant que la présentation du jeune était finit, Airô se leva et se plaça à côté de sa cousine, en face de ses deux nouveaux coéquipiers puis prît la parole sur un ton jovial, se grattant l’arrière de la tête trahissant un peu sa timidité face aux deux nouveaux ninjas, même s’il en connaissait déjà une.

« Et bien moi c’est Airô Tora, je suis chuunin à Kiri, et comme vous lavez déjà devinez, je suis du même clan que Maelia-sama. Mon tigre là, c’est Kawabata, c’est un tigre ninja dont je vous défends de vous moquez, non pas que je serais vexer, mais plutôt car il à des capacités assez impressionnantes comme vous avez pu le remarquer tout à l’heure. »

Tout en regardant Kawabata, il émit un petit rire idiot continuant de se frotter nerveusement l’arrière de la tête, gêné par la chute qu’il avait fait sur Liari. Laissant un peu de côté l’humour et l’auto dérision, il prit un air et une voix plus sérieux.

« Je ne saurais pas vraiment me décrire mentalement ou physiquement, je puis seulement vous dire que j’ai quelques capacités en ninjutsu suiton et que je suis apprenti médecin. Mais avant que je vous en révèle plus, j’aimerais que vous sachiez que si l’un de vous, pour quelque raison que ce soit venait à me trahir ou à trahir quelqu’un de l’équipe, je le poursuivrais sans relâche. Je vous donne ma confiance et je vous déconseille de la trahir, car sans prétention, je vous annonce directement que je suis tenace. Pour ma part, je ne révèlerais rien sur vous que vous ayez décidé vous-même de révéler, je suis un homme de parole. »

Reprenant un air un peu plus joyeux, il se remit alors à se frotter l’arrière de la tête compulsivement.

« Et bien je pense que je vais laisser la parole à Maelia-sama, j’ai déjà bien assez parlé comme ça. »

Ayant terminé sa présentation, il retourna en compagnie de ses compagnons, attendant les instructions de sa cousine.

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