Equipe 2 : Situation

Equipe 2 : Maelia Tora (PnJ), Airo Tora, Kitari –Liari- Kaguya, Akihiro

Equipe 2 : Situation de Départ

Toutes les équipes avaient fait le voyage ensemble jusqu’à un point précis. Une quinzaine de kilomètre avant le village cible, ils s’étaient séparés en trois groupes. Dans le premier groupe se trouvait l’équipe 1, l’équipe 3 et le groupe renfort qui resterait à l’extérieur pendant l’offensive. Dans le second l’équipe 2 et dans le dernier groupe l’équipe 4.

Les ninjas de l’équipe deux passait alors par le sud, préparant une offensive assez spéciale. Il passerait par les plages puis longerait les digues pour arriver finalement dans des canots gonflables. Tous savaient nager et certains même maitrisait le suimen.

Ils arrivaient assez vite sur la digue en question et devait alors préparer leur débarquement au plus vite. Il n’y avait pas une minute à perdre.

Les petites embarcations de bois qui portaient les ninjas étaient ballotés par les vagues du crépuscule, annonçant un orage et de violents vents au large. Airô regardait à travers la pénombre, les quais du port apparaître derrière la crête d’une vague, dans une vision de ténèbres qui engloutissaient peu à peu le port.
Ses camarades qui l’accompagnaient étaient tous aussi concentrés que lui sur leur objectif. Airô, soucieux en voyant le quai de débarquement se profiler à une cinquantaine de mètres de leur embarcation, observait leurs visages concentrés. Maelia sa cousine, était la chef du groupe, elle qui avait commencée à lui enseigner les rudiments des techniques du clan Tora et qui les menait maintenant au combat contre un ennemi dont Airô ne connaissait pas le moindre détail. L’aura que dégageait la jounin était rassurante par sa puissance et sa pureté, englobant Airô et les deux autres kirisiens de sa bienveillance. Ces deux autres kirisiens se trouvaient être Liari, un jeune homme mystérieux qu’il avait rencontré lors de la formation de son équipe à Kiri et Akihiro, son jeune élève qui venaient ici tester ses capacités en situation réel.

Le quai se rapprochait de plus en plus, éclairé par de nombreux lampadaires qui ne laissaient apparaître aux yeux d’Airô ou de Kawabata aucun ennemi. Mais il fallait rester sur ses gardes. Par expérience, Airô savait que ne pas voir ne signifie pas forcément qu’il n’y a rien et en l’occurrence, les ennemis devaient surement se tapir dans l’ombre attendant le moment propice pour sauter sur un intrus. Plus les lumières se rapprochait, plus Airô sentait l’adrénaline montée en lui, gonflé ses muscles, dilaté ses pupilles, affiné son ouïe. Le jeune chuunin était comme un tigre prêt à fondre sur sa proie. Chaque bruit lui paraissait désormais suspect, chaque vague semblait cacher un ennemi prêt à fondre sur eux. Mais Airô et Kawabata se sentaient prêt à les affronter prêt à les éliminer.

L’équipe numéro 2, n’était plus maintenant qu’à quelques minutes du débarquement. Tout allait se jouer maintenant. Airô et Kawabata avait adopté la même position, les muscles tendus à leur maximum, ils attendaient un signal pour partir. Airô possédant le suimen, Kawabata monterait sur son dos et les deux amis courraient jusqu’au quai. Ils avaient déjà tout programmé et n’attendaient plus qu’un signal pour partir. Faisant abstraction de tout ce qui aurait pu les distraire, ils n’avaient plus que leur objectif à l’esprit.
Ils étaient en symbiose parfaite, meurs esprit se mêlant pour ne former plus qu’un, ils n’étaient plus tigre et homme, ils étaient Tora.

Liari observait attentivement Airo, sont tigres allait être dur à faire débarquer ... Tout le monde disait que les félins craignaient l'eau. Peut être ce proverbe ne marchait il pas avec les tigres ... En tout cas, il fallait rapprocher les bateau des digues. Il était monté avec sa sensei, Maelia, Akihiro était avec Airo.

[Je me suis permis de dire qui était où, si ça ne convient pas, dîtes le ^^']

Si on comptait le tigre, ça faisait du trois personnes sur une barque et deux sur l'autre. C'était largement suffisant. Le brouillard allait couvrir leur arrivée, mais dans la ville, celui ci n'était pas très présent, il faudrait jouer d'une grande prudence. Liari saisit les bords du bateau en bois. Il ne fallait pas que tout le monde débarque en même temps, en cas de gros problèmes, ils devaient pouvoir repartir rapidement.

-... Je descendrais à la nage pour rejoindre les quais. Je me suis équipé pour l'occasion, soulevant un peu sa veste gris/bleu, il révéla une combinaison de plongée sommaire, elle ne couvrait pas tout le corps, mais c'était suffisant, il ne faut pas qu'on débarque et que tout le monde soit touché par un piège par exemple. Nous sommes 4, deux d'entres nous doivent y aller ... Sauf si on me l'interdit, je ne resterais pas dans cette barque.

Il ne voulait pas le dire, mais Liari n'était pas très à l'aise dans un bateau, un simple choc et il se retrouvait dans l'eau sans s'en paercevoir, nager, même avec de grosses vagues ne le dérangeait pas, mais pas le bateau ... Surtout une petite barque comme ça.

Maintenant, sauf si les vagues s'intensifiaient, ils atteindraient le bord dans une minute environ. Il falllait que l'équipe se décide à envoyer quelqu'un en premier ... Liari pensanit ça crucial, deux membres blessés, ce n'était pas grave, mais 4/4, c'était bien trop ... De plus, son bouclier osseux le protégerait mieux que quiconque...

Maelia était tendue, elle n'avait pas l'habitude de partir au combat avec des gamins mais pour l'occasion elle devait s'adapter et dominer comme on lui avait appris. Alors que les canots gonflabes se rapprochaient inexorablement des quais, Maelia se retourna vers ses trois élèves en leur tendant trois dispositifs de radio portatif.

"Nous allons débarquer dans quelques instants mais avant cela je vous donne et je veux que vous vous en équipiez immédiatement, ces radios éméteurs. Ils se composent d'une oreillette qui est reliée à un colier que vous devrez mettre autour de votre cou. Cette oreillette vous permettra via ce boîtier de rester en contact vocal même si nous sommes séparés ou si nous ne devons pas parler à voix haute. Pour parler, il vous suffit d'appuyer sur le petit bouton ovale du colier et de parler à voix basse!"

Une fois les émetteurs donnés, la Sannin qui avait pour l'occasion revêtue sa tunique de Jounin se retrouna vers le rivage qui était désormais tout proche. Elle se devait de bien analyser la situation et de former son groupe en fonction de leurs capacités et de leurs points faibles. Ses yeux scrutaient tous les bâtiments qui semblaient de plus en plus menaçant avant de s'arrêter sur celui qui se trouvait le plus près. Il était haut, massif et situé à proximité du mur Sud du port. Son choix étant fait, elle devait trouver le moyen de s'y rendre avec toute son équipe. Après un bref instant de réflexion intérieur, elle se trouna de nouveau vers ses élèves pour leur expliquer la marche à suivre.

"Nous n'allons pas attendre que les embarcations atteignent le rivage et le port. Nous allons débarquer dès maintenant!"

Elle porta une dernière fois son regard vers les bâtiments dépourvus apparament d'activités avant de se retourner vers Akihiro, Airô et le jeune Kaguya.

"Nous allons progresser dans et ordre: en premier Airô et Kawabata, qui sera notre nez dans cette affaire, ensuite je viendrais derrière toi avec Akihiro, puis Liari fermera la marche. Personne ici, à part Airô, ne maîtrise le Suimen aussi faudra-t-il que tu portes Akihiro quand à moi je me chargerais de Liari. Une fois débarqué nous nous dirigerons immédiatement et sans un regard en arrière vers ce bâtiment ... elle leur désigna le bâtiment d'apparence neutre ... nous nous positionerons aux pieds de son mur Sud."

Alors d'Airô se baissait pour prendre Akihiro sur son dos, Maelia saissit promptement Liari qu'elle plaça de la même façon. Le rivage n'était qu'à une vingtaine de mètre et le trajet était à découvert, aussi Maelia hésita à les envelopper dans un brouillard fictif mais elle se détourna de cette idée de peur que ses élèves ne se dispersent. Lorsque tous fut près, elle leur lança:

"On y va ... une dernière fois, lorsque nous sommes sur le rivage, Airô tu lâches Akihiro et vous courez en direction du bâtiment que je vous ai montré. Quand à toi Liari, tu feras de même et n'attends pas de moi que je te dépose tranquillement sur la terre ferme! Ensuite, on prend la formation que je vous ai annoncé!"

Après avoir jeté un dernier coup d'oeil en direction du rivage, des rues les plus proches et du bâtiment, Maelia donna une tape sur l'épaule encore visible de son cousin pour lui indiquer qu'il était temps d'y aller.


[A tous: gain d'une oreillette et d'une radio portative]

Airô avait rapidement pris l’oreillette des mains de sa cousine, impatient d’en découdre. Il la plaça autour de son cou, l’oreillette fixée, il était prêt. Observant sa cousine durant l’établissement de son plan, il avait laissé retomber quelque peu sa rage pour écouter sa cousine. Le plan était parfaitement pensé. Simple, mais régit par une logique implacable, tout ce qu’aimait Airô et Kawabata. Le seul bémol qu’aurait voulu exprimer le chuunin était le fait de prendre Akihiro sur son dos car Kawabata ne maîtrisait pas plus le suimen que le jeune étudiant ce qui impliquait que le tigre se mette à nager. Même si Kawabata était un tigre de la famille Tora et que par conséquent il ne craignait pas l’eau, nager jusqu’au rivage risquait de lui prendre un certains temps. Airô réfléchi alors à un moyen de transporter les deux personnes jusqu’au rivage tout en continuant à écouter l’établissement du plan de sa cousine. Les mizu-bunshins lui vinrent alors à l’esprit, ces clones aqueux ayant la capacité d’absorber des attaques et pouvant transporter une autre personne, c’était la technique parfaite pour cette situation. Le clone formé transporterait donc Kawabata qui avait surement de meilleur réflexe qu’Akihiro pouvant ainsi faire ace avec l’aide du clone à un éventuel piège ou attaque ennemi. Pendant ce temps Airô suivrait le clone avec Akihiro sur le dos, laissant Kawabata repérer grâce à son odorat très développé, les traces des ennemis qui risquaient de leurs barrés la route vers leur objectif.

Maelia ayant finit d’émettre ses dernières recommandations, elle tapa sur l’épaule de son cousin pour lui donner le signal de départ. Le chuunin, s’exécuta très rapidement les gestes du mizu-bunshin tout en prononçant le nom faisant apparaître un clone aqueux sur les bords du bateau qui était déjà en position de suimen. Ce dernier pris Kawabata sur son dos et partit en trombe vers le rivage, suivit de près par Airô qui avait attrapé son élève par la manche et l’avait envoyé valsé sur son dos sans demander son reste.

Airô et Kawabata, sentait la fureur du combat monté en eux, ils étaient prêt à défaire n’importe quel ennemi tentant de leur barré le passage. L’eau filait sous leur pied soutenant les poids du bunshin et d’Airô grâce au suimen. L’avant-garde formée par Airô, Kawabata, Akihiro et le mizu-bunshin se déplaçait à une allure, les deux Tora étant mu par une rage qui venait su plus profond de leurs entrailles. Ce n’était que par soucis d’éviter de se faire repérer qu’ils évitaient de crier hargne, de laisser exploser leur agressivité. Cette frustration se ressentait d’autant plus qu’Airô et le clone accélérèrent encore, arrivant sur le rivage en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.

Airô et Kawabata aux aguets scrutaient la pénombre pour desceller le moindre ennemi sur lequel ils pourraient déchaîner leur courroux. Observant les quais d’un bout à l’autre, fixant leur regard sur la tour fixé par Maelia, ils gonflèrent sur leurs muscles prêts à repartir, laissant Akihiro au sol, sans plus de ménagement qu’il aurait pu avoir par rapport à un sac.

Perso ta proposition me convient.

Airô, quelques peu éblouit par la lumière du réverbère qui éclairait les quais n’avait pas vu arrivé le shinobi heureusement, Kawabata avait sentit l’odeur de cette ennemi qui approchait à grand pas.
Faisant face à l’agresseur, Airô se préparait mentalement au combat. Le jeune chuunin sentait la rage qu’il refreinait jusqu’à présent, monté en lui comme une vague de chaleur. Cette haine qu’il avait laissé se développer au fond de lui était prête à jaillir à tous moment. A présent, il voyait la silhouette se profilée dans la pénombre, laissant apparaître une masse impressionnante au milieu des ténèbres.
Cette masse marchait d’u n pas déterminé face au petit groupe de ninja, ne prenant aucune précaution, il s’avançait totalement à découvert. Cette attitude solitaire et confiante ne laissait rien présager de bon aux deux amis qui réfléchissaient désormais à une stratégie offensive pouvant prendre par surprise cette homme trop confiant. Il vit alors Liari s’éclipser dans l’ombre des hangars ne laissant plus apparaître de lui qu’une simple ombre. Airô qui avait surement déjà été repéré, sortit lui aussi de la lumière, son acuité visuelle étant un peu plus élever que la moyenne, la nuit grâce à l’intimité du clan Tora et des tigres, il n’avait aucun mal à suivre se cible des yeux, mêmes en dehors du halo lumineux du lampadaire.

Se préparant physiquement à en découdre avec cet ennemi, il gonfla ses muscles imbibé de l’adrénaline fabriquée par son corps pour mieux faire face à cette situation intense. Lui et Kawabata fondraient d’un moment à l’autre sur lui, n’attendant que le signal de sa cousine pour attaquer. Il prévoyait d’envoyer son mizu-bunshin, qu’il avait rappelé à ses côté par un petit signe, sur son ennemi, testant ainsi la rapidité, la force et l’agilité de son adversaire tout en analysant son style de combat.

*Kawabata, c’est l’heure, il va falloir donner le meilleur de nous-mêmes. *

Les deux amis se regardèrent, chacun ressentant la fureur de l’autre, ils étaient prêts.

L’homme n’avait rien repéré du tout. Même s’il était géant, il semblait lui manquait une où deux cases, ce qui serait sûrement un avantage. Les ninjas allaient alors passer à l’action avec leur premier adversaire. Alors que Liari montait et courait sur le toit, il recevait l’ordre de son sensei. Mais c’était trop tard, un homme atterrissait juste devant ses pas. Il portait un vêtement d’anbu et de longs cheveux argentés.

« Toi… je te bouffe… »

Il enchainait alors une série de signe et baissait sa main par terre, puis un amas d’électricité se créa dans la paume de sa main. Tout ca formait beaucoup de lumière, ce qui alarmait le géant qui réagissait et repérait les trois autres Shinobis de Kiri. Il fonçait alors à toute vitesse en leur direction, attrapant dans son dos un énorme marteau de guerre.

[Situation : Kitari est parti seul sur le toit et le remonte en courant. Il est arrêté dans sa course par l’autre homme. Maelia, Airo et Akihiro n’ont pas eu le temps de réagir pour l’instant et la montagne de muscle leur fonce dessus avec son grand marteau.

La montagne de muscle se tiens entre Liari et vous. De l’autre coté, le second ennemis s’apprête à attaquer le Kaguya]

Airô détendit tout ses muscles dans un puissant élan au signal de Maelia fonçant en compagnie de Kawabata et de son mizu-bunshin sur la montagne qui lui faisait face. Le jeune chuunin avait laissé exploser tout sa colère, toute sa rage, fonçant droit sur son ennemi tout en étant couvert par son mizu-bunshin et Liari. Filant à une vitesse incroyable, il allait percuter dans quelques secondes la montagne de muscle en compagnie de son clone et de Kawabata mais il s’arrêta net face à un éclair qui apparut au niveau de la supposée position de Liari. Il vit alors grâce à sa vue perçante, le Kaguya aux prises avec un ninja qui semblait avoir déjà lancé les hostilités. Ce moment d’inattention permit à la force de la nature d’attaquer. Elle sortit un marteau de son dos et s’élança dans une vitesse folle sur Airô qui était quelque peu prit au dépourvu.

Reprenant ses esprit, il vit la montagne de muscle lui arrivé dessus. En une fraction de seconde le chuunin avait repris des appuis stables et s’apprêtait à répliquer. Il voyait cette masse à quelques mètres de lui et savait qu’il n’aurait surement pas le temps de parer une attaque de cet homme aussi puissant que rapide. Il décida donc de laisser son mizu-bunshin qui était juste devant lui, tenter un shishi rendan pendant qu’Airô sautait au dessus de son ennemie qui serait envoyé en l’air si la technique réussissait. Le cas échéant, le clone occuperait cette montagne de muscle le tant qu’Airô face un kawarimi avec un des tonneaux se trouvant aux côtés d’Akihiro.

Cette attaque avait aussi pour but de créer une diversion pour permettre à Kawabata de dépasser ce premier ennemi pour aller analyser la situation avec Liari et éventuellement l’aider si l’ennemi se révélait possible d’être attaqué sans trop de dégât pour le tigre. Kawabata tenterait donc de passer à quelques mètres de la montagne pendant que celui-ci serait occuper par le clone aqueux et Airô, courant ensuite jusqu’au toit ou se trouvait Liari.

Airô espérait de tout cœur que sa technique réussirait car il souhaitait se débarrasser au plus vite de cet homme afin d’aller aider son ami en difficulté.
L’heure était venue pour le jeune homme de montré l’étendue de ses capacités et il ne comptait pas faire défaut à la réputation des Toras. Il était prêt à déchaîner toute sa puissance et sa rage contre son ennemi dans un magistral coup de pied. Le seul problème qui se présentait à lui maintenant était la réussite de son plan, mais à ce moment là il ne douta de rien à part du bruit que ferait les os de la nuque de l’homme qu’il allait abattre de toute sa puissance.

Le bruit sourd qui résonna dans la jambe, le corps et la tête d’Airô lui fit l’effet d’un coup dans les tempes. Le choc qu’avait provoqué cet arrêt brutal du corps du chuunin contre cette masse musculaire avait endolori tous ses muscles et c’est à grande peine qu’il se dégagea de cette montagne pour se protéger d’un éventuel coup de marteau. Se rétablissant du mieux qu’il put, il laissa son clone le couvrir en attendant qu’il retrouve ses facultés physiques. Le mizu-bunshin s’escrimait donc à éviter les coups de marteaux de la masse musculaire afin qu’il laisse Airô quelques instants. Mais ce dernier, même après avoir repris son souffle, sentait que ses muscles ne pourraient surement pas subir un nouveau choc dans un laps de temps aussi court. Réfléchissant quelques secondes, il opta pour une approche plus délicate de son adversaire, il allait utiliser le ninjutsu afin de traverser de façon insidieuse la défense impressionnante de ce bunker.

*Même l’acier le plus solide finit par s’oxydée au contact de l’eau…*

Le jeune homme gardant l’effet de surprise grâce à la diversion que lui offrait le mizu-bunshin, il entama la série de signes du suiton sensatsu afin de réduire cette montagne à l’état de terre-plein.
Au même moment, Kawabata qui se trouvait à une dizaine de mètres derrière la masse de muscle se retourna pour venir aider son ami qui était en plus mauvaise posture que Liari. Sans en informer personne, il fonça sur cette montagne de muscle à la manière d’un prédateur, ne se distinguant de la pénombre que par son souffle léger. Avançant à pas feutrés, il sortit de nulle part dans le dos de l’ennemi et plaqua par derrière, ses pattes sur le visage de l’homme. Ainsi accrocher au dos de cette masse de muscle, il enfonçât ses griffes dans les yeux de sa proie offrant une nouvelle diversion parfaite pour Airô qui venait de finir la série de signe de la technique. Ainsi, les deux Toras, dans un synchronisme parfait attaquèrent ensemble l’ennemi au partis qui chez tous humain restaient vulnérable, c’est à dire les muqueuses et la peau sous les ongles. L’un enfonçant ses griffes dans les yeux, l’autre dirigeant les quatorze sembons d’eau formés sous les ongles des doigts pour faire lâcher le marteau qui était une arme extrêmement dangereuse, dans la bouche ouverte par les cris que poussait l’homme aux yeux percés et dans les narines, tentant ainsi d’atteindre le cerveau à découvert au niveau des sinus.

Maelia était quelques peu dérouté par ce qui était en train de se passer. Liari venait de quitter son post et cela ne prédisait rien de bon. Faisait-il défection? Fuyait-il le combat? Ou allait-il vraiment plus au sud pour glaner des informations? Il n'en avait pas reçu l'ordre et l'ancienne Anbu en déduisit qu'il venait de fuir. Elle porta sa main droite à son cou et actionna le bouton.

"Liari ... tu perds rien pour attendre! Fils de chien où vas-tu reviens ici!"

Elle secoua vivement la tête pour retrouver ses esprits. Airô était en danger, en plein combat contre un adversaire de plus en plus étonnant, Kawabata était accroché à la montagne de muscle et Akihiro attendait les ordres. Maelia devait agir vite! L'adversaire de Liari était seulement sonné voire simplement blessé et la Sannin devait l'achever pour se concentrer uniquement sur le géant qui se trouvait tout proche. Décidant finalement qu'il était plus prudent de se focaliser sur son ennemi le plus proche, elle composa une nouvelle série de signes et crispant sa main comme un griffre de tigre, elle concentra son chakra dans la main droite.Les jambes écartées, les pieds encrés dans le sol, elle inspira profondément avant de s'élancer vers la montagne qui se trouvait à quelques mètres d'elle.

"Airô, Kawabata écartez vous!"

Sa vitesse était impressionnante et le bruit qui émanait de sa technique était terrifiant, une épée de chakra et de foudre allait s'adattre sur le puissant shinobi qui leur donnait tant de mal. Le chidori allait pénétrer le géant lorsque Airô et son compagnon s'écartaient de leur adversaire. Tout allait bientôt être fini et si les dires de Akihiro étaient avérés, pantin ou armure, elle n'allait pas résister au coup d'estoc de Maelia.

Airo combattait comme il pouvait, faisant preuve de beaucoup d’intelligence et de vitesse. Tout le courage félin s’abattait sur la montagne de muscle qui transformait encore une fois son corps en vaste tank de métal brut, sans bouger, il esquivait l’attaque du tigre. Puis le vrai Airo qui attendait une ouverture depuis si longtemps, enchainait les signes et disait le nom de sa technique.

« Suiton Sensatsu »

Quinze sembons formés d’eau lui fonçait dessus. L’armure de fer se déformait et c’est contre sa peau que les aiguilles d’eau s’écrasaient. L’homme ne semblait pas ressentir la moindre douleur tout de même. Il avait été touché de plein fouet et ne ressentait rien. D’un habile mouvement de son dos, il avait viré le tigre qui s’était écrasé quelques mètres derrières. Une rage régnait dans ses yeux rougeoyants de haine. Le marteau semblait de plus léger et on aurait dit que sa vitesse montait…

« Première Porte… Porte de l’ouverture… Muahahahahaha»

Liari Kaguya enlevait son bandeau et s’évanouissait vers le sud, fuyant la bataille devant les yeux de ses co-équipiers. Maelia y jettait un œil, puis elle tentait le tout pour le tout, enchainant une rapide série de signes. Elle posait sa main paume vers le sol et de petits éclairs se formaient alors dans celle-ci. Serait-ce la même technique que précédemment. Son corps partait à toute vitesse en direction de la grande montagne de muscle. Plus elle avançait et plus les éclairs s’intensifiaient, formant une véritable lame de chakra Raiton… Sa voix retentissait juste avant l’impact, l’adversaire restant de face sans bouger, un sourire aux lèvres…

« Chidori »

La première réaction de l’adversaire fut un « Ooooargh » puis il se reprit et encaissa grâce à ses muscles. Le Chidori n’avait pas traversé son corps, il s’était contenté de creuser légèrement son torse dans une énorme plaie sanguinolente. La vue avait été perdu pendant quelques secondes, et lorsqu’elle fut rétablit, on pût constater que la situation s’était retourné. Au lieu d’esquiver, la bête s’était contenté d’attraper de toute sa force les bras de Maelia, la soulevant de toute sa force et les serrant maintenant jusqu’à entendre le craquement de ses os qui se brisaient. La vitesse et la force de la jeune femme ne pouvait pas grand-chose tant leur adversaire avait une force herculéenne. Toujours le même sourire au lèvre, le grand monsieur frappait du haut de son crane le beau visage de la chef du clan Tora. Le sang giclait sur un des cotés…



Situation :

Maelia >> Tu es prisonnière des mains et de la force de l’adversaire. Si j’estime qu’il t’a bloqué, c’est qu’il largement plus fort que toi et que même ta vitesse ne pût t’empêcher de te séparer de lui.
Airo >> tu es légèrement derrière l’homme et Maelia
Akihiro >> tu n’as pas vraiment bougé…


Résultats :

Maelia >> -50 PV (les bras frictionnés + le coup de boule) ; -25 PC (Chidori)
Airo >> -10 PC (ton Suiton)
Akihiro >> -

La distance qui séparait la montagne d’Airô lui avait permis d’observer Maelia à l’œuvre. Ce chidori ultra-puissant s’était apparemment enfoncé dans l’abdomen de l’ennemi mais n’avait pas réussi à le transpercer. Une attaque aussi puissante n’était pas parvenue à terrasser cette force de la nature, Il avait résisté grâce à sa force comme il l’avait fait depuis le début et qu’il continuait à le faire. Cet homme semblait indestructible te inquiétait réellement Airô qui était dépassée par l’ampleur que prenait les évènements. D’un côté Liari avait déserté, de l’autre Akihiro était encore trop inexpérimenté pour parvenir à vaincre cet homme et enfin les deux Toras au milieu s’escrimaient à éroder ce roc le plus rapidement possible pour pouvoir attaquer l’autre homme. Tout se mélangeait dans la tête d’Airô qui n’écoutait même plus les injonctions de sa cousine et restait planté là, sans aucune réaction comme dépassée par l’enjeu de ce combat qui était sa vie et celle de ses amis.

C’est alors que le chuunin entendit un cri étouffé de sa cousine qui venait de se faire attraper par l’ennemi. Elle semblait prise dans un étau et ne pouvait apparemment pas s’en dégager. A ce moment là, un déclic eût lieu dans l’esprit d’Airô. Il voyait sa cousine en danger et cela il ne pouvait l’accepter. Cette femme qui l’avait si bien accueillie la première fois qu’il s’était rencontré. Et même si les surnoms qu’elle lui donnait n’étaient pas toujours très flatteurs, elle était sa cousine et il l’aimait. Il l’adorait et ne supporterait pas de la perdre, il lui restait encore tant de choses à vivre avec elle, tout ne pouvait pas s’arrêter aujourd’hui. Au fur et à mesure qu’il repensait à toutes ces joies et ces moments de bonheur, la rage et la haine envahissaient Airô qui ne souhaitait plus qu’une chose et une seule, voir cet homme ramper à l’agonie pour qu’il puisse l’achever avec un immense plaisir.

La fureur exultait maintenant du jeune homme qui entra dans un état de transe guerrière où seule la cible comptait. Plus rien autour de lui n’avait assez d’importance pour le détacher de sa cible. Ce n’était maintenant plus pour Maelia qu’il se battait, s’était pour le plaisir de la mort, le goût du sang, la sensation de puissance face à la mort. Instinctivement, il gonfla ses muscles de chakra et enchaîna avec une lucidité stratégique et machiavélique, les signes du suiton suijinheki tout en courant sur son adversaire. Cette fois-ci, ce ne serait pas de la simple eau qui viendrait frapper cet homme, mais bien pire. Airô voulait faire vivre l’horreur à son adversaire et pour cela il utiliserait tous les moyens qu’il connaissait.

L’attaque prêt à sortir, il sorti un sembon de sa sacoche ninja avec la main droite puis sauta sur le côté droit de l’homme pour arriver juste au dessus de son épaule. A ce moment là, il lança son attaque de façon extrêmement précise et puissante dans l’oreille de l’homme qui était toujours occupé avec Maelia. Il sentait le liquide remonter le long de son œsophage. Ce liquide le brûlait car ce n’était pas de l’eau, mais de la base extrêmement concentrée. Airô avait utilisé l’acide contenue dans son estomac pour faire réagir l’eau et la transformée en base afin que son adversaires vivent les pires moments de sa vie qui seraient surement les derniers.

L’eau sortit puissamment de la bouche d’Airô lui brûlant les lèvres et la langue à cause de la concentration de la base qu’il projetait dans l’oreille de son ennemi. Au même moment, il tenta d’enfoncer son sembon dans l’oreille meurtrie par la base afin de faire pénétrer le liquide ultra corrosif dans le cerveau de cet homme qui avait osé toucher à sa cousine.

Son attaque, qu’elle est réussie ou non, Airô n’avait plus la force de se battre et se laissa tomber sur le côté, la langue la bouche et l’œsophage meurtrie, il laissait son corps à Kawabata qui accourait pour secourir son ami.