[Mission Rang D] Hatakeno-no-kuni Episode 1

Koro avait marché durant quelques heures. Setsuko-sama avait parlé de quinze kilomètres, il y en avait sûrement un peu plus. Il n'avait pas voulu soutenir sa marche, cependant, il ne s'était pas arrété. Il suivit distincticement les routes toute tracées que le village avait crée avec ses voisins. Tout cela était d'une facilité déconcertante. L'ordre de mission était peu sérieux, et l'intéressait peu. La vie d'une mamie et d'une enfant. Aujourd'hui, cela n'importait pas. Il espérait seulement que la vue du pays lui changerait les idées, et chassent ses fougaces idées noires, après l'apre combat livré dans les souterrains de la demeure Nara. Les conséquences de ce sombre évènement furent destructrices et sans bavures. Il s'était ordonné de protégé Kanamara avant tout. Il ne pouvait malheureusement que tenir sa promesse morale qu'en étant à l'état de vie dans le village.

Il pénétra enfin, après deux petites heures dans le village. Hatakeno-no-kuni. Il ne connaissait pas. Il était silencieux, et calme. Cependant il ne ressemblait en rien à un village désert. Juste enfantin. D'une certaine manière, cela lui plaisait déjà.

Il s'avança, évitant de croiser le regards des diverses passants, au coeur du village, et chercha un indice qui aurait pu le mettre sur la voie. Il ne devait pas être bien grand, aussi sonda-t-il du regard le village dans sa globalité.

Koromaru n'eut aucun mal à trouver le village, mais, à présent, il allait falloir qu'il trouve la maison. Ca n'allait pas être bien difficile, à première vue, compte tenue de la taille du bled : ben oui, tout le monde le sait, dans ces coins là, tout le monde se connaît, tout le monde sait où habite tout le monde et que fait tout le monde de ses journées. Une marchande de clémentines assaillit littéralement Koro, d'ailleurs :

- Hey, c'est la première fois qu'on te voit dans l'coin, toi !

Elle fut aussitôt rejointe par une mère de famille, qui tenait par la main deux sales gosses qui se chamaillaient à coups de doudou en peluche. Cette dernière scruta le Nara, d'un oeil approbateur, et lança :

- C'est qu'il est ben mignon, cpetiot là ! Dis moi, t'irais-ti pas chez la Sanako, d'l'aut' côté dla route ? Elle a l'don, celle là, pour ramener des garçons ! Si sa bonne mère savait !

- Ouais, t'as ben raison, Tama ! Mais attends, laisse le parler, lpetit, ptêtre qu'il sait même po dqui on parle. Et pis il a l'air ben perdu. Tu veux une clémentine, mon ptit ? C'est quoi ton nom ? Tu cherches que'qu'chose ?

Le village ne semblait pas bien grand. D'un air approbateur, le genin de Konoha regarda les deux femmes qui s'amusaient à s'arracher le premier étranger au village depuis bien longtemps. Leur discours brisé et leur lexique aphone dénotait bien de l'éloignement de toute civilisation. Cependant, il n'en tint pas compte, et sourit gentillement. D'une même façon, il attrapa la clémentine, rebondissante sous ses doigts fins, et commença à la dépecer de sa peau de chimère.

"Il faut que je trouve Nagashi-chan. Vous ne sauriez pas où elle loge ?"

Pour sûr, qu'elles savaient. Mais loin de vouloir paraitre insolent ou malpoli, bien que cela ne le soit aucunement, il faisait dans les formalités.

Les deux femmes lui jetèrent un regard ébahi, avant de recommencer à parler, parler, parler, parleeeeeeeeeeeeer...

- Nagashi-san ? Mais de qui c'est qu'il parle donc, le ptiot ? T'es sûr que tu veux pas dire Matashi ?

- Non, il a bien dit Nagashi, j'y mettrai ma main au feu, c'est-y-donc que j'en suis sûre. Ben non, mon ptit, y a plus de Nagashi ici depuis vingt cinq ans. Depuis que lfils Nagashi a été chopé à voler les poules du père Hatoro. On a ressorti plein dvieilles histoires, comme quoi son arrière grand père il avait volé l'âne de l'arrière grand père de la ptite Takama.

- Ah, alors c'est pour ça qu'ils peuvent'pu svoir ! Les familles sparlent plus dpuis des lustres, jsavais même pô pourquoi.

- Bah oui, et puis pour les poules, parait que c'était pas lui. Mais jsuis sûre que c'est que des balivernes, il était pas sain, cpetit. Jle sais depuis qu'il me suivait en mregardant d'un air louche, sur lchemin d'l'école.

- Enfin c'est pô ça qui va aider lpetiot. On peut tfaire voir leur vieille bicoque, elle est pu habitée dpuis des lustres. On dit même qu'elle est hantée. Alors si tu pouvais nous libérer de cte vieille malédiction. On en a besoin, djeunes comme toi. Parce que nos hommes, pô vrai, c'est pô des durs... Alors, ptiot, t'en dis quoi ?

Elles semblaient d'accord sur un point, Koro était celui qu'il leur fallait. Pauvre de lui, il n'était pas sorti de l'auberge.... Quoi qu'il en soit, les deux femmes l'entraînaient déjà vers une bicoque toute pourrie, à la bordure du village. On ne la voyait que de loin, mais elle n'était pas franchement engageante. Surtout à cause de la saleté des murs, et du carnage qui régnait dans le jardin.

Le jeune Nara n'en apparemment rien à faire de la malédiction d'une vieille maison aux aspects plutôt défectueux. Cependant il se laissa faire, concentré sur les dires de la vieille mégère. Toutes deux semblaient optues sur leur projet. D'une certaine manière, il espérait trouver des solutions une fois qu'il en aurait terminé avec tout ça.
A mesure qu'il marchait au bras des deux femmes, il commençait à regretter de ne pas avoir pris la précaution d'entrer avec un clone... Mais c'était ainsi.

"Et je gagne quoi, moi, si je fais ça pour vous ? Ce n'est aucunement ma mission. Je suis sensé aider une vieille femme du nom de Nagashi qui vient de perdre sa fille... Je ne pense pas que l'Hokage m'envoie pour supprimer une malédiction purement...."

Il sa ravisa.

"M'enfin..."

A la mention du chef du village caché de Konoha, les deux comères changèrent de tête, et de ton.

- C'est l'Hokage qui t'envoie, mon ptiot ? Et bah... Y'vont pô faire long feu, les démons, c'est moi qui tle dit ! Mais non, on tdit qu'y a pas dNagashi ici. Ca doit êt' une erreur, jpense. Mais aide nous, on a bsoin d'toi. Allez, vas-y dans cte maison, t'auras toutes les mirabelles que tu voudras.

De toutes façons, il n'avait pas trop le choix : il fallait qu'il rentre dans cette maison peu acceuillante. Les deux femmes le regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes, attendant qu'il fasse son entrée en chasseur de monstres, ou guettant peut-être une transformation qui lui donnerait plus l'air d'un Shinobi. Parce que là...

Berf, la maison était toute pourrie de l'extérieur, et rien ne disait que l'intérieur était mieux, au contraire. Mais il s'en dégageait une forte odeur de... de quelque chose qui ne sentait pas très bon, en tout cas, et qui couvrait le doux parfum des mirabelles.

Il crut... qu'il aurait pu échapper aux deux bonnes femmes. Tout envoyé de Konoha, mandaté par l'Hokage semblait prendre une importance bien plus grande. Comme si on avait tout d'un coup plus confiance en lui. C'était ridicule, mais c'était ainsi.

"C'est l'Hokage qui t'envoie, mon ptiot ? Et bah... Y'vont pô faire long feu, les démons, c'est moi qui tle dit ! Mais non, on tdit qu'y a pas dNagashi ici. Ca doit êt' une erreur, jpense. Mais aide nous, on a bsoin d'toi. Allez, vas-y dans cte maison, t'auras toutes les mirabelles que tu voudras."

"...."

Bien loin d'atténuer leur engouement, ça l'avait renforcé. Les deux comères voyaient un sauveur sortit de nul part, chasser des fantômes qui n'existaient, ou qui sortaient tout droit de leur songes. Cependant, leur insistance sur l'absence de Nagashi le troubla.

*Soit elles essayent de m'embrouiller pour que je n'ai qu'à les aider, soit... Mais si elles disent vraies, qu'est-ce que je viens me faire chier dans un bled pareil... Setsuko...*

Il se sentait eu. Enguirlandé par une Hokage qui ne pensait qu'à elle ? On ne rigolait pas avec les missions. Il espérait simplement qu'elle ne soit pas aller aussi loin. Il se laissa porter doucement et découvrit devant lui une maison aux allures sombres. Délabrée comme ce n'était pas permis, Koromaru ne savait même pas comment elle faisait pour tenir encore debout. Peut-être grâce aux murs de mirabelles qui poussaient dans le jardin... Cela paraissait étrange. Si quelque chose l'attirait inéluctablement à l'intérieur, poussé par un sentiment inconnu, il avait peur de ce qu'il pourrait trouver. Pourtant c'était une bourgade tranquille, pas bien loin du village caché... De plus, ce n'était ni un palais, ni une immense résidence. Il ne risquait pas grand chose. Quelques araignèes peut-être... Un Kunai tomba dans sa main, qu'il cacha dans le pli de sa manche. Il se concentra, jeta une regard agard vers les deux guides puis sauta les quelques marches qui le séparait de la porte. Il poussa la lourde porte de bois, et pénétra dans la demeure macabre. Le plancher craquait, fissurant le silence qui semblait avoir arrêté le temps. Des couches de poussières recouvraient tout, et la lumière refusait de pénétrer, transperçant ça et là quelques pans de murs craquelés...

*Pfff, c'est blasant. Qu'est ce que je fous ici moi ?*

* Ca y est, il est rentré... Héhéhé... *

Et oui, le Nara était entré dans la vieille demeure, alors que tous les villageois tremblaient de la tête aux pieds rien qu'à l'idée d'y poser le petit doigt de pied. On comprenait pourquoi, d'ailleurs. Les planches qui couvraient le sol craquaient à chaque pas que faisait le genin, et les toiles d'araignée avaient recouvert ce qui devait être du papier peint. Drôle de maison, pas le style d'architecture dont on avait l'habitude, ici. On ne voyait presque rien, et le problème de la visibilité allait très bientôt se poser pour Koromaru.

Pendant ce temps, les deux femmes regardaient la maison hantée avec une expression à mi chemin entre l'admiration et l'anxiété. Le petit allait les sauver, peut-être. Ou alors il allait ne jamais revenir, comme les fils de la Matsutomoko. Mais c'était un ninja, lui. Il allait s'en sortir. Du moins tous les espoirs du villages reposaient là dessus, depuis un petit bout de temps.

La porte de la demeure se referma brusquement, plongeant Koromaru dans un noir complet. Le jeune garçon sentit alors quelque chose frôler sa cheville.

Il tenait le kunai fermement dans sa main droite. Continuant de faire chanter le parquet dans un concert de sourdingues désagréables, le Nara pénétra dans l'enceinte noir d'un espèce de manoir détestable. Cependant, la porte se ferma derrière, comme une furie.

*Pas très original le film d'horreur....*

D'une certaine manière, cette botte-là semblait évidente. Sans faire attention à la chose immonde qui venait de lui glisser sur le pieds, laissant un immonde sentiment de dégoût. Il y avait quelque chose qui le gênait plus que tout. C'était ce noir, complet, obstacle même au bon développement des hommes. Cette impression de redevenir un enfant, frileux, ne sachant pas par quel bout prendre la quête qu'on lui ordonnait de terminer.

*Une porte ne se ferme jamais toute seule...*

Sa réaction fut prompte. Il prit sur lui pour essayer d'oublier la texture poisseuse qui s'était glissé le long de sa cheville et fit un jet de plusieurs mètres en avant. En l'air, il se retourna rapidement et jeta son kunai en plein de milieu de la porte. Il se planta vigoureusement. Mais quelque chose de spécial l'animait. Comme une feuille blanche, petite, aux bordures noires. Sur son dos, un pyctogramme tracé d'un poignet agile, d'une main sûre et tranquille.

*Qu'importe la créature que se soit, il ne peut pas résister à une petite note explosvie...*

Accolée à la porte, un grand flash balaya la maisonnée. La lumière fut si vive qu'il ne vit absolument rien de ce qui pouvait la constiture. Cependant, la porte avait éclatée en morceau... Il se releva, faisant clignoter ses paupières afin de s'habituer à la lumière ambiante, après une violente déflagration...

[Utilisation d'une petite note explosive, sur les 300 Ryos de matériel de calligraphie]

La note explosive de Koromaru fit mouche, et il entendit un cri étouffé. Mais rapidement, un autre panneau tomba à la place de la porte. En revanche, un lustre situé dans ce qui semblait être une salle à manger s'alluma. Tout seul. D'ailleurs, la lumière du jour n'avait permi à Koromaru que de voir des toiles d'araignée et des bouts de porte. La chose qui lui frôlait le mollet disparut très rapidement. Tout prenait de plus en plus l'allure d'une mauvaise plaisanterie.

En parlant de mauvaise plaisanterie, un rire sonore retentit dans toute la maison. Un rire du genre "Jafar", un rire aigu et diabolique. La plaisanterie, quelle qu'elle soit, avait l'air de bien amuser son auteur. Restait à voir si Koromaru partageait ce sens de l'humour particulier.

Cependant, la lumière ambiante, bien que faible, permit au genin de voir ce qui se passait autour de lui. Le vestibule donnait sur trois pièces et un escalier qu'il semblait suicidaire d'emprunter. A droite, la salle à manger, éclairée du lustre étrangement épargné par la poussière. Elle était équipée d'une grande table couverte d'assiettes sales et de quelques chaises. La cheminée était pleine de cendres. A gauche, la porte était fermée. Et devant, à côté de l'escalier, une petite porte entrouverte semblait être en réalité un placard. Rien d'anormal n'était notable, à part peut-être la quantité astronomique de toiles d'araignée qui couvraient les murs et le plafond (sauf à quelques endroits, comme la place du lustre où les toiles avaient l'air un peu abîmées, et au niveau de la porte, enfin de ce qui l'avait remplacée).

La maison était sans doute hantée par quelques créatures qui, à défaut d'être surnaturelles, devaient avoir un sens de l'humour développé dans le mauvais sens.

[la prochaine fois, tu serais aimable de ne pas donner le résultat de tes actions sous peine d'être changé en oustiti pour le restant de tes jours]

La porte disloqué reposa sur le sol crasseux. Un deuxième battant venait couvrir l'ouverture béante. Un second kunai vint tomber dans la main du genin de Konoha. Puis, les lumières prirent le dessus sur l'orbite obscure qui régnait depuis quelques minutes sur la demeure. Tout semblait cloisonné si bien que Koromaru oublia peu à peu à quel point il faisait beau dehors. Pour le moment, cette ambiance remplie de cliché semblait plus le faire chier que lui faire peur. Mais soit, il jouerait le jeu.

Il décrit lentement ce qu'il voyait devant lui. La lumière était faible, mais il remercia amèrement les lampions d'émettre les quelques photons qui faisaient qu'il pouvait mettre un pieds devant l'autre et recommencer sans avoir à ressentir d'étranges sensations sur sa cheville. Il ne chercha pas à retrouver l'origine de cette si vive illumination, cela faisait parti du jeu.
A droite la cuisine semblait déserte. A gauche, la porte ne voulait pas s'ouvrir. En face, un espèce de placard vitreux souspesait l'escalier. Ce dernier l'intéressait plus que les autres. Le rire narquois ne semblait avoir aucune provenance, cependant, comme tout bon scénario d'un fil d'horreur, c'était le moment où il allait monter dans l'escalier sans prendre conscience du danger qu'il trouverait en haut.

*Basique basique basique. Va falloir que tu trouves des trucs intéressants mon pote, j'me fais réellement chier dans ta baraque pour le moment. Tu m'empêcherais pas de sortir, j'serais déjà dehors mais bon....*

Le kunai fermement enlacé dans sa main droite, le Nara souleva doucement son pieds, puis l'appuya contre la grosse marche. Elle craqua d'un son lourd et grinçant. Mais ne céda pas. Il monta, tranquillement, ne regardant jamais derrière lui. Bientôt, il arriverait tout en haut...

Koromaru Nara monta l'escalier avec une discrétion toute relative. Cela ne venait pas que de la médiocrité de ses capacités dans le domaine, non, c'était un ninja, quand même, mais l'escalier était en si mauvais état qu'il était impossible de s'y déplacer silencieusement. Le genin s'enfonça donc lentement mais sûrement dans la pénombre.

* C'est le moment ! Héhéhé... *

Arrivé en haut des marches, il entendit une sorte de cliquetit bizarre, suivit presque aussitôt d'un craquement sonore, puis du son étrange de quelque chose qui bouge très vite... droit sur lui.
Pas vraiment le temps de réagir, puisque une montre gélatineux et puant fonçait sur lui en volant. L'obscurité ambiante empêchait de distinguer précisément ses traits et ses caractéristiques physiques, mais il semblait qu'il était fait d'une sorte de boue collante et odorante, luisant légèrement comme de la gélatine. Un rire sonore se fit une nouvelle fois entendre.

Vu la taille du monstre, le genin était forcé de se le prendre dans la figure, à moins qu'il ne réagisse très, mais alors très vite, sachant de plus que la seule issue de secour était l'escalier qui descendait de manière brutale... Attention à ne pas se briser la nuque.

Le cliquetis arborait d'une manière spectaculaire l'ambiance qui régnait dans la maisonnée. Tout cela ne valait rien qui aille. Mais il n'avait plus le temps de réfléchir. L'espèce de boue immonde qui venait de sortir d'on ne sait où fonçait directement sur lui. Pas besoin d'être un Hyûga pour comprendre qu'il était là, juste devant sa face de gamin. Il empestait tellement que Koromaru aurait pu le repérer à cent mètres déjà. Son apparence semblait étrange, mais il n'avait pas le choix : c'était réagir, fuir ou se le prendre. Cette dernière option constituait un bon acte, facile et intelligent, légèrement lâche...

Il malaxa son chakra, rapidement et sûrement. Concentrant une forte dose dans chacun de ses doigts, une petite bulle invisible se constituait, décrivant une aura qui voulait tout dire. Puis, tissant rapidement et avec habilité chacune des particules qui les composaient. Vingt fils de chakra s'étirèrent à la vitesse de la lumière. D'une danse majestueuse, d'un doigté précis, il les croisa tous, imitant une rafale intempestive. Ils vinrent s'enlacer autour de l'espèce de monstre volant. Saucissonner... Il fallait qu'il en apprenne plus sur ce truc. Et sur ce rire sournois et narquois qui le narguait sans pourtant faire effet...

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