Le vieil arbre vert de konoha

Tensui, les sueurs au front, courait silencieusement. Il venait de croiser l'un des membres de cette famille qui n'était pas la sienne. L'une des familles qui pour préserver leurs silence, était près à briser l'espoir des plus courageux. 'Tu ne deviendras jamais rien' Lui dit-on sans cesse. Même certains de ses anciens professeurs de l’académie, désespéraient à le voir tel qu’il était. Partout, il est dit que ceux du second rang, ne peuvent rien face aux doué de ce monde. Que les sourds soient bénis. Il préférait ne jamais avoir entendu, plutôt que d'entendre de tel insulte à son égard. Certes, il était faible, du moins, il l’était encore. Chaque jours, encore et encore, il s’entraînait dur dans tout les domaines. Méditation, conditions physiques, conditions mentales. Déjà à 14ans, il avait l’ambition de devenir quelqu’un, il avait la volonté de s’entraîner pour devenir enfin quelqu’un. Cette fois encore, prit d’une pulsion d’adrénaline, il s’épuisait dans les bois, courant à vive allure, comme pourchassé par ce passé tenace. Ce passé ? Mais aussi ce présent. Tout ces mépris, tout ces préjugés. *Je leurs montrerais, un jours, le soleil se lèvera, et ma persévérance aura payé !*

Le souffle court, il ne parvenait plus à s’arrêter. La machine était lancée. Alors que vingt bonnes minutes s’étaient déjà écoulé, ses jambes étaient prisent dans une spirale infernale. Le désir de continuer. Avancer, avancer, avancer toujours et encore vers son objectif. Comme si ces pas, faisaient tourné sa destinée, il s’acharnait encore et encore à progresser dans la foret. En cet instant, il avait la volonté et l’envie de courir jusqu’à l’épuisement. Il courut encore et encore, jusqu’à sa vue. Il était là, massif, implanté sagement dans le sol, le vieil arbre de konoha. Il est dit bien des comptes à ce sujet. Que parait-il, il serait le premier arbre du village. Celui, qui donna l’image du village, la feuille de konoha. Aveuglé par ce majestueux roi de la foret, Tensui s’arrêta de courir. Autrefois, déformé par la colère, les yeux d’azur du jeune garçon se détendirent, pour adopter une image plus douce, plus respectueuse. D’un pas souple et léger, le souffle profond, il s’avança à la rencontre de celui-ci. Il remarqua, ce calme absolue. Pas un oiseau, pas un mots, pas un cris d’animal, rien. Seul, un profond respect du silence dominait ces lieux… Reposant. Une fois arriver à celui-ci, le jeune garçon ne pu s’empêcher de poser une main douce et calme sur cette écorce. Epaisse, douce, humide, tel un noble manteau, il admira les marques du temps. Le jeune, rencontrait le vieux. Du haut de ces centaines d’année, l’arbre se laissait admirait par ce jeune garçon.

« U.. Un jours je serais comme toi ! Je te le jure ! Je me battrais, je défendrais mon image coûte que coûte. Comme toi, je m’imposerais sur cette foret de talents, j’en fait le serment » lui dit-il à vive voie. La vue de ce vieil arbre qui s’était réservé le privilège d’un espace, au cœur de cette vaste forêt avait déclanché toute la volonté du jeune garçon. Plus que jamais, il était déterminé à la réussite. Respectueux du silence du vieil arbre, il s’assit en tailleur sur l’une de ses épaisses racines, et menton baissé, yeux fermés, commença calmement à méditer. *….je t’en fais le serment…*

C’est après bien quelques minutes de méditations, que le jeune garçon décida de s’entraîner en compagnie de cet arbre qui s’était forgé une dignité au sein de la forêt. Le regard déterminé, il se releva et s’étira calmement. La nuque, les genoux, les coudes, les poignes, les chevilles, bien.. Il s’était maintenant assez étiré pour son entraînement. Il allait pouvoir se montrer qu’il avait la volonté de devenir quelqu’un d’important. Qu’il serait capable de défendre ceux qui lui sont chers. Les mains derrières la tête, il commença à quelques flexion avec les jambes.

« Un, deux trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize… » Avec détermination, il s’acharna à son exercice personnel. Ils vont voir, tous ! Même s’il ne sera jamais le meilleur dans la maîtrise du chackra, il sera tout de même un excellent Shinobi, honorable et digne de confiance. Après une trentaine de flexion, ses jambes commencèrent à le brûler. L’effort se faisait de plus en plus difficile. Au début, ce fut difficile, il sera des dents. Ces brûlures devinrent de plus en plus désagréable. Mais au fur et à mesure qu’il s’entêtait à continuer, il se rendit compte que cette douleur n’était pas si désagréable. Elle était la preuve, que l’exercice fonctionnait. Elle était la preuve que ses muscles travaillent. Réjouis par ce point de vue, le jeune garçon redoubla d’effort, continent encore et encore. Arrivé à la cinquantaine, ses genoux commencèrent à lui être douloureux. Il sentait son articulation, souffrir de l’excès. Cela ne montrait rien de bon, il cessa l’exercice. Essoufflé, les muscles des jambes en feux, il devait trouver quelques chose d’autre à accomplir. *Encore, encore, ne jamais s’arrêter, jusqu’à l’épuisement, ne jamais s’arrêter*

Pauvre petit bonhomme, écrasé par l’intelligence et les talents des doués. Certains, en le voyant ainsi riraient de son infortune. Le jeune garçon s’allongea à plat ventre, et commença à faire des pompes. Les jambes ont subie un exercice, aux bras de subir la colère de Tensui.. Il débuta lentement, pour un exercice difficile. De un, de deux, de trois, de quatre, sans la moindre hésitation, sans la moindre pause, le jeune garçon s’entraîner sans relâche. A présent, voici que la musculature de ses bras et de son torse, lui devint brûlante. Avant qu’il ai pu accepter cette nouvelle douleur, il souffre de ses muscles qui s’étirait et se contractait. Les dents serrées, le regard toujours remplie de détermination. Les épaules, lui étaient particulièrement douloureuses. Mais il ne lâcha rien. Comment cette douleur pouvait ébranler sa volonté. S’il souhaite suivre la voie des Shinobi, il devra alors subir des douleurs, bien plus difficile à contenir que celle-ci. Ignorant la douleur, ignorant les souffrances, il arrivait déjà, lentement, au nombre de cinquante. Une larme coula alors de son œil droit. C’était trop dur, mais il ne voulait pas arrêter. Ses articulations le rappelèrent à l’ordre, Ils lui devinrent affreusement douloureux. Ses coudes, ses épaules, ils ne supportaient pas ces efforts si soudains, et si difficiles. Le jeune garçon, s’écroula. Ses muscles tremblaient, atrophié par les efforts. Une autre larme de douleur lui traversa alors la joue. Mais dans toute ses souffrances, il souriait. Lourdement, il se redressa. Les dents serrées, il prit presque penne à s’asseoir. Lorsqu’il se retrouva assis, il observa ses bras, endolori.

Il songea à entreprendre un exercice pour s’entraîner l’abdomen, et les muscles du dos. Mais les muscles des bras, lui demandaient un moment de répit. Même habitué à des tâches difficiles, Tensui souffrait de cet entraînement un peu disproportionné, sans aucune méthode. Convaincue de devoir souffrir pour arriver à quelque chose, même si c’était un erreur, il était heureux de pouvoir sentir ses membres se développer.. Doucement. Allons, reprenons une médiation, rien de mieux pour l’esprit. Lentement, il se releva, et se rendit à la l’épaisse racine, sur la quel il avait commencé sa méditation. S’y assaillant en tailleur, il reprit cet entraînement mental..

Progressivement, son cœur se calma, les douleurs s’estompèrent. Et de nouveau, ce sont des yeux déterminés qui réapparurent. Sans perdre de temps, le jeune garçon s’allongea, les mains derrière la tête et s’exerça l’abdomen. Ses entraînements, manquaient cruellement de structures, c’était en fait une façon de se défouler. Certes, il se musclait, mais aux lieux d’entraîner les partit de son corps fautif, il entraîna ses points fort. A la fois une bonne et une mauvaise choses.. Sans répits, sans hésitation, il enchaîna effort sur effort. S’entraînant le dos, le buste, l’abdomen, les épaules, les bras, les jambes, les mollets, il essaya de penser à tout avec de multiples petits entraînements. Pour s’entraîner dos et jambes, il porta de lourde pierre et se mit à courir. Pour entraîner épaules, buste et torse, les pompes restèrent ses meilleurs éléments. Ces ainsi, que le jeune garçon déversa sa colère, sur ceux qui le disent sous doué, et dépourvue d’avenir. Enfin, c’est bien après trois quarts d’heure d’entraînement improvisé, qu’il s’allongea épuisé. Ses muscles lui étaient douloureux, ça lui faisait plaisir. Sentir son corps évoluer, était la preuve qu’il pouvait lui aussi évoluer. Rien n’est impossible !

Le souffle court, il décida de rentrer. Se relevant péniblement, il allait mettre un thermes à cet entraînement. Le pas léger, les membres pourtant lourds, il commença à courir en direction de son quartier. Il jeta un dernier coup d’œil respectueux en direction du seigneur des bois, pour enfin, s’enfoncer dans la forêt dense. Lorsqu’il entra dans l’obscurité des bois, ses cheveux prirent une teinture sombre. Ceux qui autrefois étaient presque rosâtre, devinrent rapidement rouges sombre, presque noir. Alors autour de lui, tout devint flou. Les couleurs s’estompèrent, d’autres apparurent. *Mer°°, me voila qui hallucine ! Je manque d’oxygène*

Sans pourtant s’arrêter, le jeune garçon respira profondément. Comme s’il méditait, il s’imaginait l’air entrer en lui, et gonfler ses poumons. Calmement, il alimenta son corps de l’air pur qui l’entourait, et tout redevint normal… Il s’enfonça encore et encore dans la forêt, traversant bosquet, rivières et autres obstacles rapidement, en direction de son quartier.

[Tensui court en direction du lieu: Le Bosquet]

[Tensui vient du lieux: Maison d'un Kiryoku égaré]

C’est la sueur au front, les dents serré, et les bras mou, que Tensui arriva enfin sous l’arbre majestueux. Ayant adopté un pas de course bien plus rapide qu’autrefois, il souffrait de l’effort qu’il venait de faire. Le souffle court, il s’arrêta définitivement lorsqu’il posa une main victorieuse sur l’épaisse écorce de l’arbre. S’appuyant sur le seigneur de la forêt, il se courba en deux pour combattre ses points de côtés. Tensui essaya alors de respirer profondément pour évacuer la douleur, et reprendre de sa dernière course. Mais il n’avait aucun temps à perdre. Il s’allongea face contre terre, et se fit souffrir une nouvelle fois. Poussant puisements sur les bras, au par avant mou et dépourvu d’énergie, il ferma les yeux et serra des dents. *Je leurs montrerais* Sans se soucier du nombre, sans se soucier de la vitesse, il exécuta rapidement et souplement quelques dizaines de pompes. Au fur et à mesure, l’adrénaline montait, au fur et à mesure, les douleurs d’entraînement augmentaient, au fur et à mesure la volonté du jeune garçon lui permis de continuer. Alors qu’il n’avait que 14ans, il arrivait déjà à dépasser les soixante pompes sans s’arrêter, avec une rapidité souple et indéterminée. Lorsqu’il ouvrit les yeux, ce fut un regard rempli d’énergie et de volonté. Même si ses membres lui étaient douloureux, même si son souffle devenait trop court, il continuerait encore et encore jusqu’à être certains d’arriver à la centaine. Quitte à les dépasser, il veut au minimum réussir à faire cents pompes sans s’arrêter. Les forces lui manquèrent, peu à peu, il ralentissait la cadence. Puis, au bout d’un moment, il fut dans l’obligation de lui arrêter. Son exercice fut alors un échec.

Qu’à cela ne tienne, il se releva rapidement. Son regards se posa sur deux grosses pierres de rondes qui lui semblèrent assez lourdent. En trottinant, il rendit près d’elles. Alors, il eut une idée. Il attrapa les deux petits rochers, et s’en calla un, sous chaque bras. Alors son poids devenait bien au dessus que la normale. Lentement, il commença à fléchir sur les jambes. Il sentit rapidement les brûlures musculaires le déchirer. Ses jambes, supportait mal la différence de poids. Tensui venait de se rajouter près de 30kg de poids en plus. Et pourtant, sa volonté, encore présente, lui dicta qu’il devait faire de son mieux. La douleur, la douleur, encore ces brûlures atroces qui lui harcelait les jambes. C’était bien, ses muscles se développaient. Quand il enlèvera les pierres, il se sentira alors léger comme une plume, et sa vitesse aura décuplé. Le jeune garçon ferma alors les yeux, et se concentra plutôt sur ce qu’il faisait que sur ce qu’il ressentait, c'est-à-dire qu’il s’appliquait à ignorer la douleur. *’Autrement, tu devras mourir comme tout ceux, dont la volonté était trop faible’... Jamais* Les paroles et les yeux lumineux de ce sombre et mystérieux personne refit surface. Lui donnant courage et détermination, il continua donc l’entraînement. Bientôt, il allait arriver à la cinquantaine. Il se mit à respirer profondément. Son souffle lui manquait, il n’était pas entièrement remis de l’entraînement précédent. *Entraînement.. Endurer.. Durer, je dois être prêt à subir sur une longue période.* Même si ses genoux étaient douloureux, même si ses muscles étaient en feux, il s’obstina à continuer. Il voulait encore une fois atteindre la centaine ! Mais si fort soit-il, la douleur avait encore une fois raison de lui. Une larme, perla sur sa joue, il dû s’arrêter. Lorsqu’il lâcha les deux pierres, et que celles-ci se mirent à rouler au sol, Tensui se sentit léger. La douleur était encore présente, dans les bras et les jambes mais il s’étonna à se sentir s’élever.

*Encore, Encore, Encore* Au pas de course, il se rendit vers un petit arbre, non loin de lui. Un pas plus léger que d’abute lui permis d’éviter tout obstacle. Contre cette arbre, apparemment mort, il exerça ses points, et son endurance à la souffrance. Le dos droit, les jambes fléchis, les bras souples, il frappait sur l’épaisseur d’écorce que possédait encore le végétal. Il frappait aussi puisement qu’on lui avait apprit à l’académie, les années passés. Dans les cours de Taijutsu, Tensui avait été celui qui s’intéressait et qui s’investissait le plus dans ce qu’il faisait. Pour cause, c’est l’une des seules disciplines où il arrivait à faire ce qu’on lui demandait. Sans se soucier de la douleur qui s’emparait de ses mains, il frappait violement le reste d’arbre qui se présentait à lui. L’écorce commençait également à lui endommager la peau. Quelques gouttelettes de sang commençaient à s’écouler jusqu’à son poignet. Reculant légèrement la jambes arrière, il donna à la souche quelques violents coup de pieds. Une autre larme perla alors sur son visage. Mais il s’en moquait. Il voulait arriver à être enfin reconnu. Ses mains, ses jambes, ses bras et ses tibias les faisaient souffrir. Il changea de jambe, pour entraîner l’autre. Evidemment, il eut un peu plus de difficulté à s’appuyer sur cette jambe, maintenant douloureux. *L’entraînement ne fait que commencer, je ne faillirais pas !*

Une fois, les deux mains et les deux tibias en sang, Tensui commença à élaborer quelques enchaînements de coups. Coup de point haut, coup de point bas, coup de pied latérale. Coup de pied latérale, coup de point enfonçant. Coup de point haut, coup de pied latérale, coup de point bas. Avec les outils que lui avaient donné ses anciens professeurs, il pouvait déjà commencer à construire quelque chose. L’adrénaline fut de nouveau au rendez vous. Se servant de tout les arbres qui l’entourait, Tensui frappait, frappait, frappait jusqu’à qu’il ne sente plus la douleur. *Le mal par le mal* Un coup de pied latérale devant, un coup de coude derrière, un coup de point à droite, un coup de genoux sur le même. Comme si le jeune garçon était encerclé d’humanoïde, il se battait farouchement comme pour défendre sa vie. Alors que la rage et la hargne s’empara de lui, il glissa sur une épaisse racine, trébucha et tomba lourdement en arrière la tête sur un rocher. Se redressant violement, il se porta les mains à la tête. Il saignait..

-GWAAaaah!! Il hurla sous l'effet de la douleur qui lui arcelait la tête. Ce fut atroce, comme si une lame l'avait pourfendu. Mais au diable les blessures. Coût que coût il voulait arriver à sa fin. Même si la tête lui tournait, même si la vue lui manquait, c’est les larmes aux yeux qu’il continua tout de même l’entraînement, à moitié sonné. Il sentait ce liquide chaud qui s’écoulait de sa tête et vint lui chauffer la nuque. Espérons seulement que le jeune garçon ne perde pas trop de sang durant son entraînement..

[+ 2 taïjutsu]

Les sueurs au front, le sourire aux lèvres, le jeune g arçon se tourna vers le chunnin. Il passa sa main derrière la tête, en tentait que la plaie était renfermée. La douleur qui autrefois harcelait son crâne avait disparue. Et il lui semblait, que les douleurs musculaires ; ainsi que les ouvertures de ses mains, et de ses tibias, s’étaient calmées. Le sourire qu’il envoya donc à son senseï, était toujours ce regard déterminé, qu’il avait lorsqu’il s’entraînait. Ce regard, avec lequel il se sentirait prêt à soulever des montagnes. L’invitation que venait de lui proposer le chunnin, le touchait. Peut-être pourra t-il lui prouver, à lui, qu’il n’est pas si inutile qu’on ose le dire. Il l’espérait. Peut-être arrivera t-il enfin à briller devant quelqu’un qui reconnaîtra sa valeur. Même s’il savait que ce genre de sentiment pouvait pousser les hommes à bien des cruautés, il était presque prêt à tout. Il devait prendre foi en lui-même, pour que les autres puissent croisent en lui Sont cœur se mit à battre, son adrénaline montait. Il avait en quelque sorte, un peur, celle évidente de l’échec. Serrant des deux points, il prit une posture stable. Jambe droite devant, le genou déverrouillé, 70% du poids du corps sur la seconde jambe, fléchis, le pied dans le sens opposé à celui du droit. Une posture, qu’une chunnin lui avait apprise, l’année précédente. Le dos droit, le regard fier, il lui lança quelques mots.

« Tensui Kiryoku, Enchanté Senseï » Fléchissant plus sévèrement sur les jambes, le jeune homme tendit le bras droit devant lui, et posa la main gauche normalement sur l’épaule droite. Alors, la posture, si difficile à garder soit-elle était complète.

« Ishimonji-no-kamae » Annonça t-il. En prenant une puissante impulsion grâce à la jambe gauche, Tensui se lança sur Keïko. Le bras droit, devant lui, se plia, la poing gauche se serra. Encore en pleine air, le jeune garçon n’en attendait pas moins du chunnin, d’une esquive. Il arma donc sa jambe en arrière, prête à enchaîner. Mais ce fut le point gauche, qui d’un mouvement latéral, se dirigeait vers le visage du jeune chunnin de Konoha. Ce coup, n’était que la feinte qui devait attirer l’attention du professeur, le coup suivant arrivait…

Déterminé, à briller devant ce jeune chunnin, et à prouver au moins que sa volonté était de fer. Toujours élancer, un instinct provenant de sa volonté de réussite le poussa à la continuité. Mais en sont fort intérieur, lorsqu’il vit que le chunnin s’apprêtait à encaisser, il crut à une ruse. Vérité ? Paranoïa ? Il resta sur la défensive. Le jeune garçon ne semblait plus avoir assez de vitesse pour continuer à faire une attaque haute efficace. Il posa pied à terre, et repris une impulsion. Ses entraînements avec ces rocher, tout à l’heure, lui furent en fin de compte bénéfique. De cette nouvelle impulsion, il regagna en vitesse pour rebondir sur le chunnin. Ainsi, profitant du moment du calme du chunnin et de ses bras croisés, son point droit se détendit, et vint saisir l’épaule gauche du chunnin. Ne pouvant continuer son chemin seul, il devait rapidement trouver une impulsion. Avec rapidité et souplesse, il donna un léger coup de pied contre l’un des arbres qui l’entourait. Si le chunnin préparait quelque chose face à lui, il devait se rendre derrière lui. Le coup de pied dans la souche, lui permis de se rediriger violemment vers la droite, comme pour s’enfuir. Or, il avait en main droite, l’épaule gauche de Keïko et il s’en servit pour contourner sa garde. Alors qu’il n’était même pas encore dans son dos, il arma ses jambes. La droite, même jambe que son point de pivot, se dirigeait vers le bas pour laisser la place à la gauche, et dans le but de faucher l’une des jambes du chunnin. La gauche, s’arma, prête à porter un violent coup de genoux ou de pied, selon les mouvements de son jeune Senseï.

*« Dégage ! Ne me touche pas déchets, retourne chez toi avec ta secte. Va mourir pour tes dieux à la place d’importuner les villageois innocent ! »… « Si tu as un but, donne toi simplement les moyens »… « Tu n’arriveras jamais à rien, incapable ! »…NON! Je ne vous laisserez pas en travers de mon destin, vous tous!* Non, plus jamais comme ça. Maintenant il allait s’entraîner durement, et prouver à ceux qui l’entoure, que même les surdoué peuvent êtres vaincue. Il passera donc sa vie, à s’entraîner et à se battre pour cette raison, et ainsi défendre ceux qui lui sont chers… Au fur et à mesure de ses expériences et de sa vie, son véritable Nindô se formait. Déterminer, il voulait absolument montrer à ce chunnin, ce dont il savait faire. Il désirait plus que tout, être à la hauteur. En toutes ces années d’insultes et de discriminations, il voulait enfin sortir de ce tunnel infernal, et voir enfin le jour…

Chutant lourdement, par instinct et encore sous l’effet de la volonté, Tensui essaya de se relever. Mais à penne avait-il relevé les yeux, que le jeune chunnin était déjà prêt à lui porter des coups. Le points droit lui parvint, il l’évita, le gauche, il le bloqua, un nouveau droit, un gauche, il les évita, un coup lui fut porté au visage, il essaya d’en bloquer un autre, mais profitant de cette faille, son jeune partenaire lui en porta un autre. Un coup ici, un autre là, Tensui ne pouvait plus rien faire. La rapidité de ces coups, et la force du chunnin ne lui permettaient plus de se défendre. *Comment?*

Il était certains, que les faibles entraînements de Tensui, ne pouvait nullement rivaliser avec ceux d’un chunnin. Pourtant plus jeune que lui.. Celui-ci devait certainement être un surdoué. Pour la première fois, il se rendit compte, combien leurs puissances étaient dévastatrices. Tensui vola en arrière, il perdit tout contrôle. Ses maigres connaissances, ne lui permettait pas réellement de s’en sortir. Il tentât de lui porter un coup de pied, mais rien n’y fit, il ne voyait plus rien. Serrant les dents, comme à l’entraînement, il s’appliqua à accepter la douleur, si atroce soit elle. Gauche, droite, gauche, crochet, droite, coup latéral gauche, coup au menton, il ne pouvait rien faire. Même si la volonté lui dictait de reprendre le combat, son corps ne pouvait plus réagir. Il devait bouger, vite. Il était acculer, impossible de fuir, il devait l’éloigner de lui, lui saisir un membre, profiter d’une faille. Mais sous les poids et la vitesse des coups, rien n’y faisait, l’Etudiant était trop faible.

Il regretta toutes les promesses qu’il avait faite. C’était donc vrai, les doués étaient réellement supérieur. Comment avait-il pu atteindre une si grande puissance en si peu de temps. Qu’elle était le parcourt dans sa vie, qui l’ont mener à une tel maîtrise de son corps. Il s’acharna à la défense, protégeant au plus possible son visage, et certains de ses points vitaux. Il voulait lui montrer sa valeur, mais celle du chunnin était plus importante… *… « Autrement, tu devras mourir comme tout ceux, dont la volonté était trop faible. »…*

Tensui bloquait avec brio les attaques du chuunin, même si certaines passaient. Voyant la face de l'étudiant se résigner, il arréta immédiatement les coups. Il approcha lentement de l'étudiant.

"Ten....Tensui-Kun."

Il attrapa la manche de l'étudiant, reprenant son visage insouciant d'enfant de onze ans.

"Tu es un génie....c'est impressionant."

Keïko rejeta sa mèche rebelle en arrière, et souria bètement.

"Si un jour tu t'ennuies, passe dans ma salle de cours. Je serais honoré d'avoir un élève comme toi Tensui-Kun."

*Associé à Aïko-Chan et Idame-San...ce garçon pourrait bien...*

"Bon, je dois y'aller. A plus tard j'espère Tensui-Kun."

Il tourna les talons et repartit vers le village.

[+1 vitesse, +1 force]

Tensui respirait profondément. La douleur n'était qu'une illusion, il devait commencer à passer outre. Ni la douleur, ni quoi que ce soit ne devait le bloquer. Alors que le jeune Chunnin lui disait au revoir en reprenant le chemin en direction du village, le jeune Etudiant, lui, resta bouche bée. *..."Tu es un génie....c'est impressionnant."... "Honoré d'avoir un élève comme toi"..*

Il le regarda partir avec une rapidité et une souplesse impressionnante. Il venait de se faire retourner, et pourtant, Keïko venait de lui faire plus de compliment qu'on ne lui avait jamais fait. Il n’en croyait, ni ses yeux, ni ses oreilles. Comment pouvait-il le considérer comme une génie, lui dont la labeur est une habitude. Il ne comprit pas tout à fait le sens de la phrase, et eut crut s’être tromper et avoir mal compris. Il lui lança quelques mots, sans hausser le ton alors que le chunnin était déjà loin.

-« ..m.. Merci, Keïko-Senseï.. Merci.. Et à bientôt.. » Murmura t’il. Encore sous l’effet de surprise de cette puissance qu’il n’aurait jamais soupçonné, et encore enivré par tant de mots dont il n’avait pas l’habitude, il resta au sol. Les regards vides, les pensées focalisé sur cette incroyable rencontre, il ne bougeait plus. Une goutte de sang s’écoula lentement de son nez. Tanpi, il n’avait que faire des blessures. Ces derniers évènements lui avaient forgé un nouveau caractère. Et il se rendit compte qu’il manquait encore terriblement d’entraînement. Il se retourna à moitié pour contempler l’arbre gigantesque, seigneur de la forêt. « …La journée n’est pas terminé.. au contraire..»

Plus déterminé que jamais, il se releva, et se redirigea vers les lourdes pierres qu’il avait laissé choir tout à l’heure. Lorsqu’il les retrouva, il s’en empara, et se les plaça sous les bras. *..Plus rapide.. Beaucoup plus rapide..* Silencieusement mais encore sous l’emprise de la douleur, il commença à courir avec ses poids sous les bras. Ne pouvant plus s’assister des mouvements de va et viens avec les membres, l’exercice était d’autant plus difficile. Il désirait rester dans cette zone, c’est pourquoi, la course se limita dans un périmètre réduis. Le souffle court, les jambes atrophiées du dernier combat, il n’arrivait pas à aller aussi vite que d’habitude. Pourtant, il devait parvenir à courir aussi vite, avec ces poids supplémentaires. *…J’y arriverais…* Sont souffle devint de plus en plus rapide. Ses muscles le brûlaient encore. Ses pas étaient lourds et les poids se faisaient de plus en plus difficile à porter. Mais il persévéra, encore et encore. Serrant des dents, il pensa durant une fraction de seconde à lâcher ces rochers. Mais le courage le repris en main, et il continua son petit parcourt. Il allait là, ici, par là, près de cette arbre, plus près de celui-là. Mais alors qu’il se rendit compte qu’il s’éloignait du maître des bois, il s’en revint en arrière. Le souffle court, les jambes douloureuses. Bientôt, même son abdomen, son dos, et ses bras lui était souffrant. Une nouvelle larme de douleur perla sur son visage. *.. Je n’abandonnerais pas !...* L’oxygène lui manqua, il devait soit s’arrêter, soit ralentir. Il ne fit ni l’un ni l’autre. Tensui se contenta de respirer profondément pour alimenter ses membres et son cerveau en oxygène. Peu à peu, il commençait à se rapprocher de l’arbre majestueux. Mais il trébucha sur une branche morte, et se laissa emporté par le poids des rochers. Tombant lourdement sur les pierres, il se blessa douloureusement aux côtés. De nouveau au sol, il se tortillait de douleur. Respirant avec difficulté il écarta les deux petit rochers de lui.

Soufflant profondément pour évacuer la douleur, il se replaça face contre terre. Ignorant les messages de que son corps lui envoyait dans des vagues de douleurs et des brûlures aux muscles, il commença, comme tout à l’heure, à s’exercer les bras. Se levant, se rabaissant, se levant se rabaissant. Evidemment, les brûlures et les douleurs déjà présentes s’intensifièrent. A penne avait-il dépassé la dizaine, que ses dents se serrèrent. Il ne voulait pas abandonner. Cette fois-ci encore, il n’arriverais pas à la centaine. Mais il voulait au moins arriver à la moitié. Vu son état, il s’imaginait que ce serait tout de même une bonne chose. Quinze, seize, dix-sept, dix huit, dix-neuf, vingt, ses muscles s’atrophiaient de plus en plus. Toute sa jeune musculature se mit à trembler. L’exercice devint vraiment difficile. Les pompes qu’il faisait, étaient vraiment lentes et laborieuses. Mais la volonté était son arme, et il persévérait. Les gouttelettes de sang qui s’écoulait de son nez, arrivaient jusqu’à ses fines lèvres et tombèrent lourdement jusqu’au sol. Bientôt, une grosse tache rougeâtre apparut devant lui. Mais il n’en n’avait que faire, il commençait à atteindre la trentaine. Le jeune garçon ferma les yeux, l’effort était insoutenable. Une autre larme s’écoula sur son fin visage, il souffrait. Quarante, il n’avait pas le droit d’abandonner, il s’était promis d’arriver à cinquante. Tensui devait le faire ! Persévérant, il continua. Quarante et un, il souffla. Quarante deux, il souffla. Quarante trois, il souffrait. Quarante quatre, il souffrait. Quarante cinq, la douleur atroce, monstrueuse s’intensifia. Quarante six, si près du but. Quarante sept, l’échec ne pu l’atteindre. Les deux dernières furent interminables. Quarante neuf. Plus qu’une. Mais alors qu’il forçait dans les bras pour se relever, il n’y avait plus rien. Son visage se déformait par la souffrance et par l'effort. Les gouttes de sueurs et les larmes de douleurs se mêlèrent. *Non… la dernière.* Lentement, la fatigue eut raison de lui. Les membres tremblants, il essayait encore de se soulever complètement. Rien n’y faisait, il s’épuisait. Lentement, il se posa à terre. *..J’ai échoué…*

Tensui resta longtemps au sol. Il ne pouvait plus bouger, il sentait ses muscles souffrant se transformer. Même s’il n’était pas arrivé jusqu’au bout, il avait fait ce qu’il pouvait. Et d’un côté, il était fier de ses exploits. Ne pouvant plus se redresser avec les bras, il se laissa rouler sur le dos, se bloqua les jambes et se redressa rapidement avec la musculature de l’abdomen. Lentement, il se laissa retombé, puis se redressa. Cette fois-ci, se fut au tour des abdominaux de souffrir. Ne pouvant plus s’aider des bras, épuisé du dernier exercice, il continuait l’entraînement sous une facette différente. Il lui fallait entraîner tous les muscles du corps, et il devait accepter d’endurer la souffrance. Calmement, les yeux clos, le visage fatigué, il continua son entraînement. *…Keïko-Senseï… Encore Merci..* Sa volonté était devenue de fer…

Avec l’épuisement, les exercices devinrent très rapidement impossible. Il sentait sa musculation souffrir des changements. Tensui crut un moment, que ses abdominaux allaient se déchirer. Comme brûler de l’intérieur, une nouvelle forme de torture apparut alors. Soufflant pour essayer encore une fois, de passer outre la douleur, Tensui s’appliquait à ce qu’il faisait, et non pas à ce qu’il ressentait. Après dix bonnes minutes, il fut obliger de s’arrêter. Maintenant, les brûlures et les douleurs parcouraient entièrement son corps. Lentement, les membres tremblants, il essaya de se relever. Quel fardeau ! Il n’arrivait même plus à se redresser. Lorsqu’il fut debout, après bien une ou deux minutes, Tensui commença à marcher lentement vers le gigantesque arbre vert. Ses plaie, grandes ouvertes, saignaient abondamment. Et lorsqu’il les examina, il se rendit compte qu’il perdait tout de même beaucoup de sang. Il devait rentrer, ou il se viderait complètement de son sang et risquerait de perdre connaissance au beau milieu de cette dense forêt.. Mauvais plans.. Les pas lourds, les gestes lents et le corps douloureux, il prit donc la direction du village. Le regard épuisé, il était tout de même certains que la journée ne faisait que de commencer. Dans une heure ou deux heures, il devrait être à l’académie, et dans quatre ou cinq heures, il retournera dans ces bois pour s’entraîner de nouveau, blesser ou pas. Lentement, il quitta ainsi la forêt pour regagner le village de konoha. Ne voulant aller dans une structure sérieuse, ou il risquerait d’être gardé, Tensui rentra chez lui.

[Tensui se rend au lieux: Maison d'un Kiryoku égaré]

[Tensui vient du lieux: Salle de cours de Keïko, de l'académie]

En trottinant, les tibias en sang, et quelques sueurs sur le front, il arriva sur son lieux favorite, le trône de la forêt. Tensui souffrait de ses blessures. Mais l’amour à ses raisons que la raison ne connaît pas. Et Tensui aimait l’entraînement, il ressentait continuellement le besoin de se remettre au travaille pour avoir l’espoir, un jours, de surpasser les génies. C’est à l’orée du siège ou trône le roi des arbres qu’il s’arrêta. Il accorda à cet arbre un signe de tête respectueux. Enfin, après quelques minutes de repos à le contempler, il devait se décider de se mettre au travaille. Il était ici pour s’entraîner. Il avait une destinée à forger, et un Nindô à tracer. « Entraînement de Taijutsu interdit » lui avait ordonné son professeur. Difficile à faire. Même endommagé, ses points le démangeaient. Il les serra, et les contempla. Emmitouflé dans leurs bandages, les douleurs semblaient avoir disparut. S’il attendait que les ouvertures se referment, il devra alors attendre quelques jours, or s’il continuait l’entraînement, une peau plus dure que le cuir repoussera. Mais il risquait aussi de s’abîmer les points. Un Shinobi sans point, par contre, n’a plus aucun destin dans cette voie. C’est à contre cœur, qu’il décida de mettre le Taijutsu entre parenthèse… le Taijutsu, non pas l’entraînement et le renforcement musculaire. C’est alors qu’un petit sourire lui apparut. L’heure de l’entraînement avait sonné. Il n’avait plus de temps à perdre, il devait commencer. Se raidissant, il joignit ses mains pour faciliter la circulation du chackra dans le corps… Se concentrant au niveau des jambes, sa maîtrise du kinotori laissait à désirer. C’était le moment rêvé pour l’entraîner. Calmement, il se rapprocha lentement de l’arbre immense qui honorait ces lieux.

L’esprit pur, il s’appliqua à ressentir le circuit de l’oxygène dans le corps. Il s’exerça à ressentir tous les fluides qui le traversaient. Le souffle profond, concentré, il dosa son chackra dans les pieds, comme il l’avait si bien fait à l’académie. Encore à quelque pas de l’arbre, il mesurait avec précision la quantité qu’il devait mettre sur ce genre de solide. Puis il arriva à l’arbre commençant à marcher calmement à la verticale. Maintenant, il devait rester concentré, et mémoriser la quantité de chackra qu’il expulsait par la plante des pieds. Au fond, ce n’était pas si difficile, il suffisait de bien connaître son corps, et de rester contient de ce qu’il se passe. Être concentrer, continuellement, attentionné à toute choses. Soudain, il céda. Sans trop savoir pourquoi, ses pas devinrent glissants. Il essaya de se rattraper, commençant à courir sur le tronc d’arbre. Il devait se ressaisir. Il était à bien dix bons mètres du sol, une chute serait fatale. Il accentua donc le passage du chackra dans les pieds. Et effectivement, l’adhérence devint alors plus importante. Il commença à prendre de la vitesse sur le tronc d’arbre continuant en fin de compte à courir. Bientôt, il arriva dans l’ombre de l’arbre, juste sous son épais feuillage. C’est alors qu’il sentit son organisme se brouiller. Se sentant mal, il se nicha sur l’une des épaisses branches de l’arbre. Que se passait-il ? La perte de sang ? Sûrement pas. Il entendait mieux, les lieux devinrent bruyants. Sont odora sembla s’être réveiller, et certaines petites odeurs naturelles lui parvinrent. Mais sa vue se troubla. Les couleurs s’estompèrent pour finalement ne voir qu’en noir et blanc.

La frayeur s’empara du jeune garçon. Que se passait-il ? Est-ce qu’il était en train de céder ? Surtout pas, il ne voulait surtout pas redevenir aveugle. Lui et sa mère, n’avait pas asse d’argent pour entreprendre une autre opération de ce type. Il paniqua, tout autour de lui perdit de son sens. Mais, alors qu’il forçait des yeux pour essayer de retrouver la vue, il reconnut au loin, une petite tache rouge. Tant de question le parcoura. Il se passa la main dans les cheveux, réfléchissant à ce qui lui arrivait. Il se rendit alors compte, que son poil était devenu un peu plus épais. Autrefois souple et léger, ils lui semblèrent épais et lourds, comme humidifié. Etrange, étrange. Toujours pas rassuré, il fixa cette tache rouge qui semblait, au loin, bouger. Qu’était-ce ? Il devait aller voir. Toujours dans cette vision, en noir et blanc, il sortit de l’ombre en descendant au pas de course de l’arbre. Mais lorsqu’il quitta l’obscurité, la tachette rougeâtre disparue profondément. Et peu à peu, il retrouva les couleurs d’autre fois. Déstabilisé, il se sentit tombé. Tout ses sens, lui parurent alors dominé. S’arrêtant au beau milieu de l’arbre, il s’étonna à ressentir sa chevelure danser avec le vent. *..Comment ?..* Même s’il ne voyait plus cette tachette rouge, il décida d’aller voir. Au pas de course, ignorant ses ouvertures, ignorant ses douleurs, il descendit de l’arbre comme s’il courait sur la terre ferme. Il s’étonna de ce petit saut, et de cette roulade souple qu’il faisait. Enfin, un simple réflexe que de rouler lorsque l’on tombe. Il voulait absolument voir, ce qui pouvait bien produire cette petite tache rouge. Alors qu’il arriva sur les lieux, il ne trouva rien. Observant tout autour de lui, il cherchait ce qu’il avait pu voir à travers quelques feuilles. Il n’y avait rien. Des branches cassées, des rochers, des arbustes, et.. Un cerf. Majestueux, fier, broutant quelques feuilles, le regard aux aguets. Rien d’autre.. Qu’est-ce que tout ceci pouvait bien signifié. Il ne se sentait plus malade, cet évènement n’était pas un hasard. Etrange, le regard vide, l’esprit vagabond, Tensui cherchait dans son passé, comme dans son présent une explication. Alors, en réfléchissant un peu, tout devint clair. Il jeta des yeux ronds au cerf qui ne se préoccupait de lui, ni de rien, avant de se jeter sur l’un des arbres qui l’entourait. De l’ombre, il voulait trouver de l’ombre. Maintenant que sa mémoire était remontée à jadis, il se rappelait des comptes et des histoires que lui avait raconté sa mère. Il se rappela de nuits folles passé, se sentant malade, transpirant. Ca n’était arrivé qu’une poigné de fois, mais il s’en souvenait. Celle qui l’avait mise au monde et élevé, ne s’en était pas inquiété. Courant sur l’un des arbres de la forêt, il se trouva un coin d’ombre sous un épais feuillage. Alors, tout redevint flou. Son nez et ses oreilles se débouchèrent, tout devint clair. C’était donc ça, le secret. Le regard luisant, les yeux fixe, il observait l’animal. Ce nouveau point de vue, ne demandait qu’à être exploité. C’était incroyable. Sa vie, changeait. Son corps, lui offrait de plus en plus d’opportunité de prouver au monde sa valeur.

S’essayant à l’ombre, il s’exerça à supporter cette vue spéciale. Fermant les yeux, les ouvrants. Il fallait que tout ce qui était flou devienne clair. Il sentait, en lui, que quelque chose travaillait. C’était dur. L’étudiant, arrivait à comprendre que les nerfs optique s’exerçaient à cette particularité. Fermant les yeux, les ouvrants. Peu à peu, il lui semblait que certaines choses devinrent bien plus simples. S’éloignant, la tache rouge devint de plus en plus net. Mais ce n’était pas suffisant, il devait persévérer. Y arrivera t-il seul ? A maîtriser son sang ? Il craignait de devoir faire appel à sa famille. Et après tout, peut-être la rejettera t-il ? Pourtant, eux seul on la clé, il en était persuadait. Il n’y avait pas une moindre molécule de son corps qui était certains que tout cela était de leurs fautes. Indirectement bien entendu. Les yeux fatigués, il s’obstina. Concentrant son chackra sur les pupilles, il arrivait de plus en plus à voir des détailles, des traits et des choses plus clairement. Au bout de quelques minutes d’exercices, il arrivait à sentir sa peau sécréter progressivement de la sueur. Il devait s’arrêter. Le sourire aux lèvres, il était heureux de voir, que quelques choses en lui avaient du bon et de l’exploitable. Il remettrait ce petit entraînement à plus tard, ses muscles le démangeaient. Retournant sur la terre ferme, retrouvant rapidement son lui normale, il s’allongea face contre terre et commença sans plus attendre.

Se soulevant le corps à la force des bras, il commença le décompte. Avec une cadence rapide et souple, il s’appliqua à toucher le sol avec le menton, et à tendre les bras au maximum. « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze,quinze, seize, dix-sept, dix huit, dix neuf, vingt, vingt et un, vingt de deux ».. Ne perdant ni souffle, ni puissance, Tensui allait ce coup-ci atteindre la centaine. C’était un défie qu’il s’était lancé, il le fera. Même si, pour cela, il devait en souffrir, il l’aura au moins fait. Respirant profondément, il se préparait déjà mentalement aux dernières dizaines qui seront certainement laborieuses. La labeur et le travaille ne lui faisait pas peur, voila quatorze ans qu’il devait vivre avec. Arrivé à la cinquantaine, quelques muscles commencèrent à lui brûler. Il n’abandonnera pas, pas ce coup-ci ! S’obstinant à ne pas grimacer, il ne pouvait s’empêcher de transpirer. Quoi qu’il arrive, cette fois-ci, il ne s’arrêtera pas, un serment de plus. Soixante, son souffle se raccourcissait, son cœur accélérait. Serrant des dents, le regards obstinée il s’appliqua à ne pas perdre sa cadence. Décomptant toujours à haute voix, il ne tarda pas à atteindre les quatre-vingt. Quelques grimaces de douleurs, lui apparurent. Au diable la douleur, rien ne pouvait se mettre en travers de son chemin. Peu à peu, son souffle se réduisait, mais il arrivait à garder un bon rythme sans pour autant s’épuiser. Il n’abandonnera pas, plus qu’une petite quinzaine. La quinzaine, il l’avait déjà fait bien plus que cinq fois.. Une petite fois de plus. Ne perdant encore, ni moral, ni vitesse, il arriva aux dix dernières. Maintenant, avec la joie de voir son objectif se réaliser, il commença à crier le décompte. « Quatre vint douze, Quatre vint treize, Quatre vint quatorze, Quatre vint quinze.. » Les douleurs musculaires s’intensifièrent, le souffle devint vraiment court et quelques articulations souffraient. Mais il n’avait plus le droit de reculer, il n’avait plus le droit de céder. Les yeux fermé, l’obstination dessiné sur son visage, le décompte pressé toujours au bout des lèvres, il arriva, sans pourtant perdre la cadence à la centaine. « Quatre vint dix neuf, CENT ! Cent un, cent deux, cent trois… » Perdant peu à peu de la vitesse, un atroce douleurs aux muscles, il voulait continuer. Cette fois-ci, il exploserait ses records. L’objectif ? Se surpasser, se battre pour arriver à atteindre un bon niveau. Avec un rythme lent et douloureux, il arriva à passer à la première dizaine après la centaine. C’est alors qu’il eut l’idée de l’utiliser. Tant d’année à l’académie, et il n’avait jamais user de son chackra pour les exercices. Quelle idiotie ! C’était en plus, une bonne manière d’entraîner sa maîtrise à la manipulation du chackra.

C’est alors, qu’il concentra toute son attention sur ses bras. Non pas sur la douleur, non pas sur les brûlures mais bien sur la chackra qui y circule. Il ordonna à ses membres d’absorber cette puissance corporelle. Alors, tout devint un peu mieux. Les quelques douleurs qui le traversaient autrefois, s’estompèrent. Il accéléra légèrement le rythme, et regagna en puissance. S’appliquant à respirer plus librement et plus profondément, il dépassa la deuxième dizaine après la centaine. La volonté lui offrait des ailes. Cent vingt pompes passé. Il s’étonna lui-même et ne voulait pas arrêter le progrès. Les dents serrés les yeux rouges, il commençait à présent à sentir la douleur arriver au niveau de l’abdomens. Evidemment, il avait ignoré celle-ci jusqu’à maintenant. Mais devenant de plus en plus importante, il ne voulait pas la laisser le gêner dans ses exercices. C’est pourquoi, il envoya une faible dose de chackra dans les abdominaux pour les renforcés. Celle-ci s’estompa.

Alors que la nature poursuivait son cycle monotone et pourtant si patinant, un jeune étudiants génie de l’acharnement, et expert en Taijutsu s’entraînait sans relâche. Les sueurs le traversaient. La terre qui reposait sous son visage était maintenant humide, comme étant victime d’une pluie naturelle. Après quelques minutes de lutte, Tensui s’arrêtant. Ce fut un cris de joie qui parcoura alors la forêt.

-« Cent quarante Cinq ! Je l’ai fait ! Je l’ai fait ! » Nageant dans sa propre boue, il sentait ses bras se contracter naturellement. Comme répondant à une mémoire musculaire, ses bras continuait encore à pomper dans le vide. Se relevant avec difficulté, l’adrénaline au plus haut, le cœur comblé de joie, Tensui oublia les ordres de son Senseï. Il l’avait prévenue, qu’il l’oublierait. N’étant pas née la veille, il se connaissait lui-même, et s’avait pertinemment que l’entraînement ne pouvait s’arrêter la. Se relevant, il défia du regard les arbres qui l’entouraient. Le pas souple, il se dirige vers une partit spéciale de la forêt. Cette partit, était un lieux où les arbres étaient plus rapproché. Ce qui lui permettait de les comparer à des corps. Se plaçant dans un coin réfléchi, adoptant une garde offensive, il se concentra. L’esprit toujours pur, les sens à l’éveille, il se lança à l’attaque. Frappant ardemment contre les arbres, s’entraînant à ignorer les douleurs, il livra aux bois une véritable guerre. Point direct en face, coup de coude sur la droite, coup de pied en face, ses tibias le faisaient souffrir. Coup de pied sur l’arrière, coup de coude sur la gauche, coup de point direct sur la droite, ses points lui faisaient tords. Il ne devait pas continuer. Même si cet entraînement pouvait lui être bénéfique, il risquait fortement de s’abîmer le corps. Tanpis, il devait se musclait encore. Alors, il engagea une course spéciale. Dès les vingt pas, Tensui s’allongeait au sol pour faire une dizaine de renforcement musculaire. Vingt pas, dix pompes, c’est le schéma de sa course folle. Sans se soucier des douleurs, sans se poser grands nombres de questions, il se dirigeait vers le sud de la forêt. Il contournera celle-ci en passant par le petit bosquet de l’Est. Se rallongeant le chemin, il voulait à tout prit arriver à la lisière sud de la forêt. Il aura ainsi, traverser les bois, de haut en bas…

[Tensui va au lieux: Le Bosquet]

[Tensui vient du lieux: Chez Akimitsu]
[Tensui s'entraîne ici, au Drunken]

Arrivant en courant…et non, ce fut la première fois que Tensui ne courait pas. En effet, il avait autour de la taille, et autour des pieds de lourds poids qui l’empêchait de courir. Il n’était pas encore d’habitude, ce qui d’habitude était simple devint rapidement complexe. Pas après pas, la difficulté se faisait sentir. Pourtant, il ne s’agissait que de poids en plus. Seulement quarante kilogramme autour des cheville et soixante kilogrammes autours des hanches. Enfin, cette ironie ne faisait pas sourire Tensui, qui pourtant accepta l’handicap qu’il s’était fixé lui-même pour devenir plus rapide. Chacun de ses pas, brisées les branches et les feuilles qui se trouvait en dessous. Riant, comme de souffrance, il s’obstinait toujours un peu plus pour continuer sa route. Ses abdominaux, ses mollets, ses cuisses, ses tendons, tout, absolument tout travaillait. Mais heureusement pour lui, seul les muscles lui faisaient mal. La sueur au front, les points serrées, les dents serrées, il progressa.. Aujourd’hui, il voulait réussir à comprendre les premiers principes du Drunken. Un objectif difficile, qu’il s’efforcerait d’accomplir. Une fois arrivé à la hauteur de l’arbre, il se laissa lourdement tomber, essoufflé. Il lui était difficile de se mouvoir, pourtant il allait devoir retrouver ses gestes souples qu’il allait devoir amplifier. Se redressant, gêné par la ceinture qui le tirait encore et encore vers le sol, il fit travailler les abdominaux pour se forcer à rester droit. Tranquillement, ayant digéré et surtout accepté la douleur, il enfonça sa main dans sa besace, dans laquelle résidait un livre qui portait sur le Drunken. Un livre, de la grande bibliothèque de konoha, où la plus part des écris du village se trouvait. Voila bien six mois qu’il était en sa possession, de jours en jours, il oubliait de se signalait. Tanpi, il en avait besoin. Ouvrant à la première page, il se mit à lire tranquillement

*L’homme qui avait toute sa force dans une seul jambe.. Les techniques de cet immortel sont nécessairement concentrées sur la jambe droite. Les bras, à défaut de la jambe gauche, sont notamment très sollicité. Il est important pour maîtriser cette forme de combat, de maîtriser parfaitement toutes les postures qui sont relaté plus loin.. La boxe de l’homme ivre qui avait toute sa force dans sa seul jambe, est l’exemple type qu’il est nécessaire de bien connaître les mouvements de son corps pour pouvoirs bouger correctement et avec fluidité. La fluidité, comme il a déjà été expliqué dans les tomes précédents, est très importante pour maîtriser le drunken….. * Se fiant à la nature, plongé dans un grand silence, Tensui dévorait une nouvelle fois le livre qu’il avait mainte et mainte fois lue. Des livres de ce genre, c’était bien le cinquième qu’il lisait. En six mois de temps, il avait travaillé la musculature nécessaire et avait acquis toute la partit théorique. Il savait depuis peu, se mettre dans la tête d’un homme, en état d’ébriété. Maintenant, il devait assembler les morceaux pour acquérir la première idée du Drunken. Après cela, il lui restera bien une longue marche pour avoir totalement compris cet art de combat original.

Passant à tourner la page, pour un entraînement futur, il se préparer à se redresser. Se levant, le travaille pouvait commencer. On soulignera, que Tensui s’était repris à trois fois pour se relever complètement, gêné par ses kilos en trop. Tout d’abord, il allait devoir reprendre les postures de combats. Les unes après les autres, il les exécuta. La première, fut assez difficile. Il devait chauffer les muscles, utiles au Drunken. La jambe droite légèrement fléchie, qui accueille presque la totalité du poids du corps, se plaça calmement sous son centre de gravité. Plus stable, il pouvait alors osciller pleinement, comme le ferait un homme ivre. Tout les muscles, pourtant entraîné et endurcis, se mirent à hurler. C’était douloureux, c’était même atroce mais Tensui aimait, adorait et acceptait ces thermes du contrat. L’apprentissage par la douleur, c’est une voie de certitude et une voie bénéfique. La jambe gauche, elle, était à son aise. Légèrement en avant, courbé comme celle d’un blessé, il n’y avait presque pas de poids dessus. Tout était sur la jambe gauche. Les poings retroussées, les muscles du haut détendu, ignorant la douleur il commença à osciller. Il devait être ivre, c’est pourquoi il entra dans la tête de quelqu’un qui y était. Oscillant de plus en plus, il n’allait pas tarder à changer de posture. Lentement, en lui, il comptait. *56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73…* Oui déjà, le temps passe et l’eau coule. Il voulait arriver à cent, et il réussirait à arriver à cent. Le temps passa, passa, et Tensui, immobile, arriva à cent..

Alors, il changea de posture. Une autre qui complétait celle de cette homme légendaire qui avait un pied bot.. Descendant sur la jambe qui soutenait tout son poids, tendant l’autre loin devant lui, il descendit. Ses muscles, semblèrent se déchirer. Tout ces poids, sur cette unique jambe. Il ferma les yeux, respirant profondément. Il ne savait pas réellement, si ses muscles allaient pouvoir résister à ce nouvel entraînement. Lentement, très lentement, il descendit, allant jusqu’à toucher sont talon avec ses fesses. Une fois ceci fait, les yeux fermées, il se mit à souffler, souffler, il laissait la douleur s’enfuir parce qu’en lui, il n’y aurait aucun source d’exploitation. Enfin, il fallait se redresser. Ouvrant les yeux, il força sur la jambe pour se redresser, l’autre étant toujours tendu devant. Tant l’une que l’autre, tout était difficile. Il avait des poids à chaque chevilles et autours de reins, le travaille avait prit un virage. C’était atroce, mais c’était bon. Une fois de nouveau debout, il répéta simplement l’action. Ses muscles tremblaient, ils hurlaient, mais Tensui ne les écoutaient pas. Il était endurci, et il arriverait là encore à cent. Prenant rapidement, un bon rythme, il arriva presque rapidement à la moitié. La douleur était toujours là, mais Tensui l’ignorait. *70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83…* De lourdes gouttelettes de sueurs parcouraient sont corps, en ébullition. Enfin, après bien des efforts, il atteignit sont objectif..

Restant en cette position, sur cette unique jambe qui se musclait, il pencha sont corps sur l’avant. A l’horizontal, les bras tendu droit devant, la jambe gauche tendue loin dérive, il se maintint. Le poids de vingt kilos qui se trouvait autour de sa cheville, rendait le travaille d’autant plus difficile. Il devait être certain de ses appuis, et devait apprendre comment fonctionnait son équilibre. La plante des pieds, était en fait très importante pour l’équilibre. Laissant échapper une petite quantité de chackra au niveau du talon, il arrivait à peu près à tenir. L’objectif, cette fois-ci, était de rester plus d’une heure dans cette position. Un exercice, un défis, un Chalenge. Patient, le livre juste devant lui, il continua à lire, les deux prochaines pages qu’il avait déjà préparées. Ignorant la douleur qui l’assaillait, laissant son corps s’éduquer lui-même, il lisait calmement. :

*Ces huit divinités taoïstes sont sept hommes et une femme qui, durant leur vie, acquirent une grande sagesse, ainsi que des pouvoirs magiques, dont celui de l'immortalité.
->Zhongli Quan, est souvent représenté grassouillet, la robe échancrée sur un ventre nu. On le reconnaît à l'éventail qui lui sert à ranimer les âmes des morts.
->Li Tieguai, représenté avec un bâton et une calebasse, était un mendiant très habile en connaissances magiques taoïstes. Il est le patron des pharmaciens.
-> Lan Caihe, homme ou femme, selon les croyances, vécut sous les Tang. Il/elle déambule dans les rues en chantant à tue-tête, vêtu d'une robe bleue et d'une seule chaussure. Il/elle porte toujours un panier de fleurs.
-> He Xiangu, fille de commerçant. Une pêche la rendit Immortelle. Elle vécut en ermite, cachée dans les montagnes, se nourrissant de nacre et des rayons de lune. Menacée par un démon, elle fut sauvée par Lü Dongbin. He Xiangu disparut lorsque l'impératrice Wu Zetian la convoqua à sa cour. Elle est représentée une fleur de lotus à la main.
-> Lü Dongbin, futur fonctionnaire, renonça à la carrière après un rêve qui lui en montra toutes les futilités. Son attribut est une épée dont Zhongli Quan lui apprit le maniement.
->Han Xiangzi, neveu du lettré Han Yu. Son maître fut Lü Dongbin. Il l'initia en l'obligeant à monter dans un pêcher. Han Xiangzi tomba… et c'est ainsi qu'il devint immortel. Il ne se sépare jamais de sa flûte. Il est le patron des musiciens.
->Zhang Guolao, se déplaçait sur un âne blanc. Quand il n'avait plus besoin de sa monture, il la pliait comme un simple morceau de papier. Il est souvent présenté avec un yugu, instrument de musique à percussion. C'est le patron des peintres et calligraphes.
->Cao Guojiu, prince de la famille impériale de la dynastie Song. On le reconnaît à ses superbes habits de cour et à la paire de castagnettes qu'il tient à la main. Il est le dieu protecteur des acteurs.* Lisant, lisant, le soleil changea calmement de côté. La faim se faisait sentir, mais endurcis, il continua l’entraînement. Environs quarante huit minutes étaient passées, le compte y était presque. Son corps, trop souffrant, ne pouvait plus émettre la moindre douleur. Il avait, pour continuer de lire, réussit à tendre les bras vers le bas pour pouvoir tourné les pages. Rapidement, il avait pu relire le livre bien une ou deux fois. Ces livres, les ayant beaucoup côtoyer, il les connaissaient presque par cœur. Surveillant le soleil pour ne pas se perdre dans le temps, il songea déjà aux entraînements futur.. Il devra en premier lieu, terminer les postures, puis il les enchaînera.

L’heure étant passé, Tensui se reposa à terre et changea de posture. Encore et encore, il travailla ces poses qui constituaient les mouvements de l’art martial, ici de cette boxe. Il les fit toutes, sans exceptions. Les travaillant à font, cette fois avec les poids qui l’épuisait. Le soleil avait beaucoup bougé, voila bien trois heures qui s’étaient écoulées. La fatigue, se lisait sur le visage du jeune homme. Mais il voulait ce qu’il voulait, et il l’aura par le biais de l’entraînement. Enfin, au bout de ces trois longues heures, il était prêt à passer au stade suivant. Savoir les enchaîner. Calmement, il répéta ce qu’il venait de voir. Les faisaient rapidement, tant bien que mal, constamment gêné par ces poids. Travaillant la fluidité, toujours dans l’idée d’un homme ivre, il débuta lentement l’exercice. Avec souplesse et rapidité, ignorant les poids, tirant sur les muscles, il s’exécuta. Ici, jambe levée, posture de l’homme qui n’avait de force que dans une jambe. On repose la jambe, s’avance d’un geste gracieux pour envoyer maladroitement un coup de coude, l’allure divine et féminine. Voici une posture issue de la femme qui danse tout le temps. Avec rapidité, il profita du geste en avant, et du coup de coude pour se courber en arrière et frapper avec les deux points. A l’horizontal, il avait ici une autre posture. On sentait, dans tous ces mouvements, les quelques mois pour lequel le jeune homme avait travaillé. Dos au sol, les yeux tournés vers le ciel, il se laissa tomber. Lourdement il s’effondra, comme maladroit. Avec un grand effort, il souleva immédiatement ses poids pour se redresser. Repartant de plus belle, l’aventure continua. Droite, gauche, avec les mouvements du Drunken, Tensui enchaînait des mouvements de plus en plus souples. Son corps parlait, son cerveau patientait. Toujours aussi gêné par ces poids, il était convaincu que sans eux, il arriverait à bouger convenablement. Pourtant, ses mouvements n’étaient guerre mauvais et bien au contraire. Dégainant une petite bouteille d’alcool qu’il avait piqué au Dôjo, conservant la sienne pour un combat futur, il l’ouvrit dans l’esthétique de la boxe, et utilisa la posture nécessaire pour la boire. L’alcool chaud et doux du Saké lui brûla la gorge. Se redressant rapidement, déséquilibré vers l’avant, partant d’un côté, de l’autre, il s’étouffait, se redressait, frappait, bougeait. Jamais, au non jamais, il n’était à l’arrêt. Peut à peu, l’alcool lui montait au cerveau. Sa vision se rapetissa, les poids devinrent plus légers, il devint plus rapide et plus maladroit. En effet, la meilleure façon de réagir comme un homme ivre, c’est tout bonnement en étant ivre soit même. Dans cette bouteille, il trouvera les véritables mouvements du Drunken. Dedans, repose tout l’apprentissage de son corps. Bougeant tout seul, répondant à lui-même, Tensui boxait. Dans le visage, imaginant des ennemi probable il s’entraînait. Sous les effets de l’alcool, il parvint même à voir quelques silhouettes qui l’attaquaient. Répondant, ici encore, à lui-même, il s’éduqua. Droites, gauche, a terre, droite, en l’air, frappe, tout mouvements étaient complètement incohérent. Mais s’ils semblaient incohérents, ils étaient précis, rapide et puissant. Se déchaîna, criant, hurlant, il s’épuisa. Ses muscles gonflèrent, gonflèrent et mémorisaient. Le drunken entrait progressivement dans le corps du jeune garçon qui avait un mouvement de plus en plus souple... Non habitué de l’alcool, il s’effondra, endormis.. Aujourd’hui, il avait tant appris…..

C’est en plein sommeil, qu’une flèche vint interrompre le sommeil de Tensui. Celle-ci, lui frôla le nez, l’obligeant à réagir. A réagir, inconscient, seul son corps lui permettait de bouger. Sa mémoire musculaire et son aptitude à ressentir la menace, lui permis d’éviter cet objet qui aurait pu lui embrocher le nez. S’il se réveilla, c’est tout simplement cette racine qui vint se loger aux côtés de sa nuque. Le sommeil troublé, il ouvrit les yeux. Tout autour de lui, les arbres et les feuilles tournaient. Peu à peu, un mal de tête s’installa. Le cerveau comme emmitouflé dans du coton, il se redressa. L’alcool, phénomène qu’il n’avait jamais connu. Mais heureusement pour lui, il sembla se rappeler encore un peu de ce qui s’était passé. Il s’était tout bonnement et simplement entraîné dans la foret. Le drunken, il était à deux doigts de le toucher. Se grattant, son crâne qui résonnait, il se releva. Même dans la douleur, il devait continuer à s’entraîner. Ce n’était certainement pas, cette petite douleur, qui devait servir de prétexte à la fainéantise. Baillant, il commençait à se réveiller le corps. Se massant différents points d’acuponcture qu’il avait trouvé, efficace pour un échauffement rapide, il se préparait à reprendre l’exercice. Il avait également, sous le nez, ce fameux livre qui l’avait éduqué. Qui a dit que le papier n’avait pas de savoir ?

Une fois prêt, il se releva pour reprendre l’entraînement. Sautillant, il détendit toute les partit de son corps. Maintenant, il avait pleinement saisit le véritable sens du Drunken. L’inutilité de la résistance, le mouvement souple et efficace, la déstabilisation de l’adversaire par la stupidité du geste. Raide, il posa lourdement sa jambe droite, perpendiculaire à celle de gauche. Son bassin, aussi tortueux qu’un chewing-gum se contorsionna. Les gestes souples du corps, offrirent une sensation étrange. On pu penser, que le jeune homme n’avait pas un os dans son jeune corps. Entraîné, il réussit à rendre ce mouvement presque naturel. Retournant les mains, courbant les poignets, il mima celui qui avait un verre d’une main et une jarre de l’autre. Commençant lentement à osciller, c’était signe que l’action allait commencer. Avec maladresse, il recula. Comme si quelqu’un, de sa droite, arrivait avec mauvaise attention. Les jambes se croisent avec souplesse, la garde saoul est armée. Il regarde sur sa droite, il recule toujours de biais, se plaçant de côté pour avoir plusieurs options de mouvements. Un autre ennemi peu être de face, il retourne la tête face à lui, en faisant un léger saut. Le poing gauche est loin devant, le poing droit et inhabilement près du visage. La jambe droite plié, la jambe gauche tendu, genou déverrouillé.. Tensui sembla être alors, légèrement en avant. En plein vol, son corps bougea. En un rien de temps, la jambe gauche se plia pendant que la droite se tendait. En ce rien de temps, il changea complètement de posture, changea complètement de mouvement et de but. Avant qu’il est pus toucher le sol, en une petite seconde, il déplia tout. Comme s’il était recroquevillé autrefois, il rallongea considérablement sa distance de frappe. S’étendit, il donna un coup de pied droit en arrière, et un coup de poing droit en avant. Simultanément, la frappe fut peu visible mais violente et efficace. La jambe gauche toujours à terre, il ramena la droite qui vint se placer maladroitement devant. Comme s’il essayait de se stabiliser, ses bras armés et en gardes faisaient des mouvements improbables. Se retournant vers la droite, il contra. Le poing gauche se brandit fièrement, le poing droit vint assister et sécuriser, les jambes adoptèrent immédiatement une garde solide. Tout cette ensemble de mouvements était fait en même temps. Tantôt il bougeait lentement, essayant de se stabilisé, plutôt occupé par ses propres pas que par l’adversaire, il était imprudent. Tantôt ses gestes devenaient rapidités et imprévisibles. La jambe droite, solidement en arrière vint lentement se placer devant la gauche. Le pied, vint se heurter à la jambe gauche, qui peu après avança également. Les gestes étaient devenus une nouvelle fois, maladroit et extrêmement lent. Lentement, il contre une nouvelle fois. Presque le même mouvement, mais les jambes plus fléchis, plus serré comme malade. Les genoux étaient presque sur le point de se toucher, mais malgré tout, la garde était forte. En un même rien de temps, il déplia totalement les deux jambes, pour une grande extension. Un mouvement très dissuasif, qui plaça les genoux à hauteurs de tête. Un très violent coup de genoux ? Un double coup de pied sauté ? Rien du tout, Tensui croisa les jambes et retomba gracieusement. Les bras dansant au dessus de sa tête, les coudes sortit, les mains à plat, il paresser danser tel une Geisha, belle et majestueuse. S’assaillant souplement en tailleur, on aurait pu penser qu’il aller agir à raz du sol. Rien n’en fut. En une autre petite seconde, il se releva brutalement pour frapper de bas en haut deux cibles proches. De nouveau en garde, jambes croisées, bras droit tendu, genoux droit perpendiculairement au bras droit, et le torse ouvert en direction du genou droit, il avait une garde, dans lequel il pouvait riposté de tout côté. Lentement, il ramène le bras tendu tout en se courbant en arrière. Mimant celui qui boit, il porta un verre imaginaire à ses lèvres. Profitant pour donner un coup de pied en avant, il se laissa tomber en arrière. Cette fois, il aller tomber. Et non ! Aussitôt toucha t’il le sol avec ses épaules, qu’il donna un violent coup de jambe en avant pour se redresser. Une fois le poids du corps en avant, jambe gauche fièrement au sol, il donna deux coup de poings liées. La quasi-totalité du corps allongé, face contre terre, parallèlement au sol, il en profita par ailleurs pour donner un coup de pied défonçant en arrière. Se redressant maladroitement, il se raidit en un instant pour donner un enchaînement de coup rapide et violent. Chaque coup, en une fraction de secondes, parurent se diriger à un endroit, et en frappa un autre. Il sembla se calmer, mais reprit une action rapide et approximative. Un coup circulaire qui continua son chemin, emportant avec lui l’ensemble de son corps. Complètement retourné, la tête à l’envers, le chunnin donna plusieurs coups rapides et violents. A chacun de ces coups, il avant d’un pas pour rester dans une posture force. Terminant d’une violente poussée, Tensui se laissa partir en arrière. Lançant ses jambes, il se prépara, comme tout à l’heure, à se redresser. Mais par un grand mystère, Tensui les laissa parcourir leurs chemins, permetant au corps du jeune homme de fait une roulade. Pour cette roulade, il n’utilisa pas les mains. La tête lui servit d’appuis pour continuer. Une nouvelle fois debout, il se retourna maladroitement comme pour combattre un nouvel adversaire. Et alors qu’il sembla se préparer à un coup puissant, il tomba lourdement en arrière. S’installant au sol, il observait avec malice, l’emplacement d’un adversaire éventuel. C’est alors, du coin de l’œil, qu’il aperçu cette flèche. C’était celle, qu’il y a quelques dizaines de minutes, qui l’avait réveillé. Soucieux, transpirant et essoufflé, il s’en empara. Une petite lettre, y était attaché, lettre qu’il détacha pour la défroisser :

Citation :

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Ryoko Satoro et ses meilleurs shinobis déserteurs viennent de se présenter aux portes du village de Konoha. Il vient ici pour prendre sa place au Gokage et permettre ainsi au village encore inconnu de Nuke-nin de se révéler au monde.

Tout dépens de la réponse de l'Hokage. Si "non" il y a, les déserteurs ont pour ordre de tuer et de détruire tout simplement.

L'équipe 8 composé de AIko (chef) Idame et Tensui, et l'équipe 11 composée de Hibiki (chef) Slyfer et Sitael sont réquisitionnée. Elles auront pour mission de repousser la menace de Nuke-nin si danger il y a. Elles n'auront droit d'attaquer que sur l'ordre du Kage Adami Sanchii, et seulement s'il le juge bon.

Cette mission est très importante. Allez directement postez dans le topic porte de la feuille, ou les deserteurs et l'Hokage Adami Sanchii sont présents.

1500 Ryos chacun.
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Se relisant, il prit conscience de la situation. Se retournant rapidement pour saisir sa jarre, il se permit un salut respectif envers le maître de ces bois. Et enfin, il se retourna pour partir en courant au lieux de rendez vous. Il n’y avait pas la moindre minute à perdre, l’hokage en personne avait écris cette lettre. Comme toutes les lettres de missions, d’ailleurs. Mais celle-ci, semble être suffisamment pressante pour devoir interrompre son entraînement..

[Tensui se rend au lieux: Les portes de la feuille]

[Tensui vient du lieux: Maison d'un Kiryoku égaré] (Par défaut, je ne sais plus où il était)
[Entraînement]

En voila une journée humide, où les gouttelettes bénignes des cieux trouvaient résidence sur les feuilles de la magnifique forêt de konoha. En ces temps de pluie, où terre et eau se mélangeait, et à ce moment où il n’y a qu’escargot et limace pour tenir compagnie aux arbre trempé des bois, ces en ces temps que Tensui courait. Oui, étrange garçon que voila, homme destiné à s’entraîner nuit et jours, sous pluie comme sous neige, sous le soleil ou sous la lune. Le soleil était de repos, les nuages noir, gris et blanc recouvraient les cieux.

Le jeune homme, courait donc en direction de son lieu d’entraînement favorite. Du moins, il avançait. Pour cause, Tensui ne marchait pas sur les pieds. Oui apparemment, ce jeune garçon adore les entraînements farfelus. Sur les mains ? Pourquoi pas après tout.. Le chunnin marchait donc, à vive allure pourtant, sur les mains. Sautant tout de même les obstacles, contournant les plus gros, il bougeait presque aussi vite que s’il marchait normalement. Etrange garçon, mais homme passionné. La boue sur les mains, les ronces qui balafre la chair, ce que faisait le jeune garçon n’avait rien d’enfantin. Bien au contraire. Malgré ses entraînements régulier et difficile, les muscles lui tiraient, ses mains, ses avants bras, ses bras et ses épaules lui étaient douloureux de multiple cause. Comme les gouttelettes de pluie qui s‘écoule sur une feuille tendre, les larmes de sueurs perlaient sur son front. Pour maintenir un rythme régulier, et rapide, Tensui soufflait bruyamment pour alimenter son corps d’oxygène. L’entraînement est dur, dur et délicieux. C’est pourquoi le jeune garçon varia. Oui, faire les choses simplement s’avère être si ennuyeux et si.. Simple. Ainsi, lentement, le petit chunnin descendit sur les bras. Fléchissant ceux-ci, il exerça alors d’autres muscles, peu utilisé et parfois oublié. Des muscles, qui jusqu’à maintenant dormait paisiblement, qui sont d’un coup tirer de leurs sommeil. Rentrant les mains, les sortant, alternant, accélérant le rythme, il se faisait souffrir. Il fallait bien passer par ici, pour devenir « bon ». Non, ne l’imaginez pas masochiste ou quoi que ce soit. Une telle conclusion proviendrait de votre esprit belliqueux. Tensui souffre pour son nindô, pour sa voie et ses rêves. Ce genre de chose se mérite, et il ne faut pas avoir peur de se retrousser les manches. Ce jeune garçon l’a très rapidement compris. La preuve. Respirant profondément, les yeux presque fermés, il endura la souffrance de quelques muscles qui hurlait pour leurs traitements. *La douleur n’est qu’une illusion, une vulgaire information envoyée au cerveau pour constater une anomalie biologique* Un point de vue raisonnable, souvent incomprise mais pourtant si réel. Avec de tel pensé, et une tel doctrine, Tensui s’offrit du bois au feux qui embrase son cœur. Alors qu’un regard plus déterminé apparut, le chunnin commençait malheureusement à arriver. Les poids sur ses chevilles, et à sa ceinture, rendaient l’entraînement au niveau de l’équilibre plus que laborieux. Toute la musculature nécessaire pour rester droit était mise à l’épreuve. Les abdominaux du haut, des côtés, du bas, les muscles du dos, les muscles des jambes, des cuisses, tout était entraîné. De ce point de vue, on pu donc déduire que cette aspect d’entraînement ridicule, était pourtant très intéressant.. Ce matin, il était sortit de chez lui ainsi, en marchant sur les mains. Pour une fois, il s’était amusé à observer les regards remplis de haine, les yeux hautins qui le considéraient encore comme un crétin.. Les temps changeront ! Depuis ce matin, voici plus de deux heures, que le jeune garçon trotte. Maintenant, le voici dans la demeure du grand seigneur, à côté du vieil arbre vert de konoha.

Au pied de cet arbre gigantesque, le jeune garçon se reposa à terre. Reposant pied au sol, il se redressa, contempla encore une fois, pour la millième fois de sa vie, ce maître des bois. Jamais, entre sa découverte à maintenant, son admiration avait baissé. Une tel force, un tel caractère émanait de cet être fantastique. Les yeux remplis de volonté, de détermination et surtout imprégné d’un profond respect, il salua l’arbre qui était pour lui un mentor. Il accorda, comme à son habitude, un instant de silence à ce seigneur puis une pensé. Une lourde minute tomba, où Tensui la tête basse saluait et démontrait ses respects au plus respectable des arbres. Enfin, l’instant de respect et de silence passé, il se retourna, accordant une dernier sourire au centenaire. Il ne pouvait pas faire que ça, saluer, sourire, respecter, il fallait maintenant s’entraîner.. Oui, pour changer. Posant son livre, son petit sac et sa jarre, il s’éloigna de l’arbre pour trouver un terrain plus chaotique. A penne dix mètres plus loin, il trouva son lieu d’entraînement. Un sol boueux, recouvert de feuille glissantes, de troncs d’arbre, de mousses, ici il y sera bien. Les pieds alignés aux épaules, les pieds totalement parallèles, Les yeux fermés, la tête haute il commença tout d’abord à méditer. Ses sens devaient être à l’éveille. Il sentait l’humidité des lieux. Son attention voyagea avec ses sens qui se développaient lentement. Il s’offrit pleinement à la nature pour ressentir. Ici, cette goutte qui tombe sur l’arbre. Là, la jarre de saké qui offre l’odeur enivrante de son contenu. Par ici, ce mouvement qu’est un insecte qui tombe de ton arbre. Par là, cette minuscule gouttelette qui tombe de sa feuille pour se diriger sur Tensui. Cette dernière, transperça l’air se dirigeant avec rapidité en direction du crâne du jeune chunnin. Son déplacement cause un minuscule remous d’air, que Tensui s’amusait à écouter. Sa masse, l’entraînait toujours plus vite pour finalement s’écraser dans les cheveux du jeune garçon. Lorsque celle-ci toucha sa chevelure, alors l’entraînement débuta.

Ouvrant les yeux, il aperçu des adversaires. Tout deviens alors fictif, mais Tensui doit se défendre comme il sait si bien le faire. Un premier devant, le chunnin déplace son corps pour une poussé au niveau de la gorge. Un grade détendu et puissant. Se retournant il bloque, frappe, tournoie, frappe et esquive. Un coup lui arrive, Il bloque du gauche, tourne frappe du droit et se retrouve vers une autre situation. Un autre homme vient pour le frapper de son pied. Aucun inquiétude, il peu réagir. Plongé dans ce monde, c’est ici qu’il peu apprendre pleinement à son corps comment vivre. D’un simple et pourtant complexe coup de main, il rabaissa la jambe de l’homme. La frappe très molle, se durcit au contact et venir rafler l’articulation du membre. Continuant à tournoyer, les membres se recroquevillant, il lança son mouvement issu de son cru. « sukoshi Konoha Sempuu » Une rafale de coup de plus en plus rapide déferla alors. Tournoyant sur lui-même, jouant avec les différentes distances, il balaya de coup son adversaire, de haut en bas. Poing, coude, tête, coude, poing, genou, pied, pied genou. L’attaque est déstabilisent. La petite tornade de konoha, est aussi violente et redoutable que celle que l’ont lui a enseigné. En effet, ici, impossible de prévoir le moindre coup. Tous, son issu d’un mouvement rotatif perpétuel. Si la personne se met en garde ici, alors Tensui continuera de tourner pour pouvoir frapper là. Les poids du chunnin, rendaient d’autant plus les mouvements difficiles. C’est mieux, lorsqu’ils l’enlèveraient, il sera plus rapide. Terminant son mouvement, il balaya donc l’homme qui s’effondra. Se retournant, un autre rapplique. Même s’il aurait pu avoir l’opportunité de le frapper, le bloquer, il continua à tourner en se déplaçant. Contournant avec souplesse les coups de l’homme, il le laissa tracer son chemin tout seul. Se stabilisant, un autre le cherche. Il le trouve, essaye de le frapper de son poing au visage. Il ne bloque pas, mais dévie simplement la frappe vers le haut de son bras droit. Pourfendant l’air tel un éclair, sa contre-attaque fut terrible. Ouvrant un passage certain à son poing gauche, celui-ci frappa à la tête. Ici, aucune possibilité d’éviter ou de bloquer le coup de Tensui. Le jeune garçon enchaîna alors, celui qui devient sa victime. Droite, gauche, le chunnin peu être sans pitié. Malheureusement, il n’eut pas le temps de s’attarder à s’occuper de cette crapule. Un autre rapplique derrière pour aider son compagnon. Qu’à cela ne tienne, il se retourna, et d’une frappe souple et douloureuse, il dévia le coup, de son bras droit, qui était destiné à son visage. L’homme, hargneux lui en voulait apparemment. Sans laisser l’opportunité à Tensui de continuer, il enchaîna. Gauche, droite, gauche. Comme amusé, le chunnin plus fougueux et hargneux que lui dévia toutes frappes du même bras. Alors, agacé de ne pas réussir à toucher sa cible, l’homme fit l’erreur d’envoyer sa hanche en avant. Un coup circulaire ? D’accord, la réponse fut immédiate. Comme le coup de l’adversaire provenait du droit, Tensui leva la jambe gauche pour contrer la frappe. Un tel contre, est pour l’adversaire très douloureux. Se pliant en avant, le pauvre homme fit la rencontre d’un faible coup de poing de Tensui pour lui redresser la tête. Malheureusement pour ce dernier, ces mouvements n’étaient pas destinés à ce que le chunnin puisse voir les jolis yeux de ce personnage inventé. Avec un coup dévastateur comme circulaire, le coude se rabattit sur la mâchoire de l’homme. Son corps bougea, sa paume vint trouver le nez de l’homme. Son poing, son œil. Les jambes l’aidèrent à se mouvoir. Rapidement, il se retrouva de profil, épaule en droite en avant, par apport à l’homme. Son poing droit trouva le plexus du pauvre homme qui regrettait d’avoir agit. Les jambes du garçon se croisèrent. Le pied gauche se rendit sous l’alignement de l’épaule droite, et le pied droit prit l’ancienne place du pied gauche. Repliant, et déplia plus que souplement son bras, il tendit la corde pour frapper le personnage en plein visage. Une frappe défonçant qui envoya l’homme cueillir des pâquerettes. Tensui tourna la tête, encore un amateur de coup. Se retournant complètement, il bloque la coup de l’homme pour le renvoyer sans appel sur un arbre. « Gangeki » Bien, il avait revu la plus part des mouvements, il était prêt. Se replaçant face à ses « adversaires » il se prépara. Le Drunken ! Il avait goutté aux folies de l’alcool, savait comment réagissait un homme saoul. Il avait les notions nécessaires pour bien bouger : il pouvait maintenant se mettre à l’épreuve. Ses bras devinrent tel les bonbons moue que l’ont donne aux enfants. Ils se plièrent, se déplièrent avec une fluidité incroyable. Où étaient passés ses os ? Comme formant des vagues, il fit onduler ses bras pour détendre considérablement ses muscles. Ses poings se mirent en position, comme s’il tenait un récipient. Pendant ce temps, Son corps changea, adoptant une position étrange. Le pied droit se plaça à la perpendiculaire du gauche. Alors, ce fut maintenant l’ensemble de son corps qui s’ondula. A croire qu’il s’était brisé tout les os. Comme une tige d’herbe victime d’un vent violent, il s’agita avec une souplesse effroyable. Oui, Tensui avait acquis une grande souplesse par ses entraînements farfelus. Sans crier garde, sa posture se figea tout d’un coup. Se moitié de profil, bras droit déplié naturellement devant lui, bras gauche légèrement replié, le voila prêt. Les coudes se plièrent considérablement, ce qui offrait un aspect d’homme inhabile. Enfin, il se mit à osciller.

C’était comme si son corps faisait de minuscules cercles irréguliers et ne répondant à aucun rythme. Deux hommes arrivent dans de mauvaises intentions. Tensui ne réagit pas. Les deux approchèrent rapidement, le premier sur la droite, l’autre sur la gauche. Le premier essaye de frapper le jeune homme, qui comme désarticuler évita le coup, le dévia, tournoya et avec une grande fluidité profita du pivot pour frapper de son pied gauche le second homme qui approchait. La jambe se repose avec inhabilité, Tensui s’effondra sur lui-même. Il ne tomba pas, c’était comme s’il se recroquevillait. L’homme derrière, ne pu le frapper. Sa cible disparue pour apparaître un peu plus bas. Jambes puissamment fléchis Genou presque sur le torse, les fesses grossièrement en arrière, il tenait l’homme loin de lui. Enchaînant, combinant rapidité et fluidité, il se redressa inhabilement en poussant sur les jambes. Bousculant l’homme qui s’apprêtait à le frapper, il en profita pour lui donner un coup de coude dans la tête pour provoquer le déséquilibre. L’autre homme en face de lui était de nouveau prêt, il se relançait à l’attaque. En direction, de Tensui qui se redressait avec maladresse, il arma le poing gauche. Miment le lent il surprit alors l’homme de vitesse. Lui attrapant la gorge, il le mit en déséquilibre arrière pour le déstabiliser. De sa jambe droite, il entoura la jambe gauche de l’individu fictif afin e lui ôter cet appuis. Avançant toujours sur lui, faisant corps avec son adversaire il le tordit en deux, le positionnant sur les reins. Ouvrant toute la zone du torse, il enchaîna trois coups d’une violence effroyable au plexus du pauvre homme qui ne pouvait plus respirer. En appuis sur la jambe gauche, jambe droite levé, il se retourna d’un léger saut, sans pourtant reposer pied à terre. Un autre arrive, il lui frappa d’un geste souple. L’homme est repoussé, la pointe de pied est venu lui chatouiller l’un de ses multiples organes qu’il peu avoir dans le ventre, au suivant ! Reposant pied à terre, il continua sur un déséquilibre avant pour bloquer maladroitement le coup du prochain et brutalement se retourner en emportant le bras de l’homme entre ses griffes. En tant normal, sur un être de chair et non fictif, ce bras se déboîterait. Se retournant, il bloque de nouveau un coup probable. En s’inclinant légèrement en avant, il se mit à tournoyer.« Drunken Sempuu » Bloquant de multiples coups avec les mains pour la personne face à lui, et avec les pieds pour la personne derrière lui. Le corps parallèle au sol, s’arrêtant face contre terre, maintenu par l’unique jambe droite, Il frappa les deux hommes d’un coup sec et douloureux pour pouvoir reprendre le dessus. Tournoyant encore, d’un manière malhabile, il cribla les deux hommes de façon équitable. Pas de jaloux. Seulement, celui qui se trouvait, à l’origine, derrière lui s’effondra. Il s’autorisa alors un traitement de faveur. S’arrêtant d’un coup sec de tournoyer, il descendant considérablement son centre de gravité pour pouvoir donner un coup enfonçant à celui qui restait. Une frappe qui vint broyer les boyaux de l’homme qui s’envola. Un coup d’une puissance incroyable, comparable au Gangeki. S’immobilisant, il garda pendant un moment cette posture. Jambes fléchies, concentrant son poids du corps sur l’avant, épaules détendues, bras droit tendu loin devant, coude déverrouillé. Le bras gauche lui, menaçant comme un serpent, venait se positionner au dessus de sa tête, coude tourné vers l’arrière. Finalement, dans des mouvements plus qu’issus d’une maladresse voulue, il se redressa lentement. Le pas incertains, les bras élastiques, il se retrouva finalement en posture de combat.

Le Drunken, il l’avait apprivoisé et avait apprit à l’aimer. Durant encore bien des heures, le jeune garçon s’amusa dans ce monde fictif, combattant ces hommes sans chair ni douleur. Le corps entier chancelant, le cœur, muscle parmi les muscle, épuisé, il repoussa ses limites. Il se jura de continuer, jusqu’au couché du soleil. Pourtant, celui-ci venait de se lever….

Gouttes après gouttes, secondes après secondes, le soleil tournait. Le temps, semblait presque s’être arrêter. Un silence mortuaire vaguait dans la forêt, comme d’habitude lors des jours de pluies. Seulement, dans le silence et la paix, le jeune garçon ne s’était pas attardé à faire la moindre pause. Alors que le donneur de vie de ces terres, le soleil, commençait à envisager d’aller ce coucher, Tensui, lui persistait à s’entraîner. Depuis ce matin, sans manger, ne buvant que très peu, il s’était entraîner sans reprendre une moindre petite fois son souffle ou quoi que ce soit. Exceptionnel ! Rouge écarlate, soufflant profondément, à deux doigts de quitter la conscience qui le rattachait à ce monde, jamais encore il ne s’était entraîner si durement. Il lui arrivait souvent, dans les entraînements habituels, à faire des pauses. Se reposer, s’étirer, boire, manger, méditer. Mais jamais, oh non jamais il n’avait agit de la sorte.

En lui, cette flamme immortelle de l’espoir et de sa volonté perpétuelle grandissait de jours en jours. Une force, une hargne qu’il laissait libre cours en lui. Il était convaincu, qu’un jour, elle l’aiderait à avoir raison du destin. Il le savait, et rien n’était à remettre en doute. …Idame, Aiko, et toutes les personnes doués de talent héréditaire ou de dons de naissance. Toutes ces personnes, les une après les autres, il les surpassera. C’était pour lui, une raison de vivre et de survivre, une raison pour repousser toutes ses limites. Sa limite, il l’avait déjà repoussé en ce jour. Il puisait à présent dans les toutes puissantes réserves de son cœur, qui embrasait son corps douloureux. Ses muscles, tiraillé, maltraité, n’avaient plus la force de crier leurs douleurs. Son souffle, trop court pour une bonne alimentation lui causait défaut. Voila bien des minutes, voila bien des heures qu’il combattait. Jamais, même sur un champ de bataille, un combat durerait si longtemps.. Du moins c’est ce qu’il en pensait. Mais qui peu le plus, peu largement faire le moins. Avec la souplesse et la vitesse du chat, avec la force et la futilité du lion, avec la malice et les mimiques du singe, avec la fidélité et l’amour du loup, il bougeait de mieux en mieux. Bientôt, lorsqu’il fut bien trop fatiguer pour réfléchir, son corps se mit à se mouvoir tout seul. Exerçant, encore et encore une fois, tous les mouvements spécifiques du Drunken, le corps et le corps uniquement du jeune garçon combattirent. Pendant ce temps, alors qu’il se battait sans réellement être en état de le comprendre, les yeux de plus en plus lourds et fatigués du jeune homme se fermèrent. Lentement, très, très lentement, le jeune garçon somnola, bougeant toujours aussi rapidement, et agissant avec l’efficacité qu’il avait. Puis, alors qu’il était sur le point de s’endormir, l’échéance tomba. Les yeux se clorent pour se bon, la tête tomba légèrement en avant, mais le corps lui, continua à combattre. Alors, en cet instant, un phénomène étrange se passa. Tous les mouvements du corps, non pollué par un cerveau conscient, acquis un mouvement de fluidité et de rapidité exceptionnelle. C’était comme si, le corps savait mais que le cerveau contredisait. Maintenant, personne pour contre dire, le corps s’exprimait au plus librement. Chaque poing, chaque pas étaient de la fluidité de la rivière. Chaque mouvement, chaque déplacement étaient de la vitesse de la goutte d’eau. Et bien évidemment, tout avait la puissance des éléments les plus puissants. On pourrait presque dire, que de la sorte, Tensui pouvait à peu près égaler un jounin. Ou mieux encore, pourquoi pas un Anbu. Mais une fois conscient, le pauvre et misérable jeune homme perdra cette efficacité exceptionnelle. Aucun don ? Peu être, peu être pas. Seul les dieux ont la toute puissance de la connaissance universelle. Le soleil se coucha, le silence persista. Les pas du jeune garçon, comme ses mouvements étaient à penne perçu par une oreille vagabonde. Discret, geste et déplacements ne brisa en rien la douceur de cette forêt qui essayait de s’endormir.

Alors que maintenant, la lune veillait sur ce monde, Tensui ou du moins son corps, continuait à s’entraîner. Répétant toujours les mêmes mouvements, comme essayant de les perfectionner. Non pas les plus simples et les plus acquis, mais c’était comme si le cœur du jeune garçon voulait voir une progression et qu’il avait la crainte de s’arrêter. Il reposait l’esprit, il entraînait le corps. Si tout pouvait être aussi simple. Le temps passa, passa. La fraîcheur était déjà tombée, la lune s’était dressée presque à son plus haut point. Les muscles du jeune garçon s’atrophièrent, il tombât à genou. Mais il y a aussi, des techniques à genou. Alors toujours dans un sommeil étrange, le jeune homme temporairement somnambule exerça ses mouvements au sol. Mais évidement, les jambes n’étaient pas les seuls à être exténués. Les abdominaux, les trapèzes, les épaules, les biceps, les triceps, les avants bras, les hanches, même les mains étaient épuisé. Lourdement, parcouru de spasme désignant la fougue qui l’habitait, il s’effondra sur le sol humide et boueux de la forêt. Tombant lourdement, sur un massif de ronce et d’Orties, il trouva ici un sommeil pourtant confortable..

Le temps passa pendant que le jeune homme dormait. Epuisé, non, Exténué, il dormait à point fermé. C’était si doux, si agréable de pouvoir enfin se reposer. Parfois, quelques animaux s’attarder à aller voir, quelle était cette nouvelle masse effondrée sur ce tas de ronce. Qui pouvait bien décider de dormir sur un tel massif.. Quelqu’un de totalement inconscient. Ses rêves, il ne rêva pas. Plongé dans une sorte de sommeil, où on ne rêve pas, il se régénérait complètement corps et esprit. Il en avait bigrement besoin. Cette demis nuit, et une bonne partit de la matinée se passa sans rêve, mais au sein d’une douceur sans égal qui reposa considérablement le jeune garçon. C’est bien, si bien, tellement bien que l’ont souhaiterait y rester toute une vie. Mais c’est alors, qu’un sentiment de douleur apparu. Dans le bras gauche d’abord, comme si des dizaines de petites épines étaient venues se loger sous les bandages et sous la peau du jeune homme. Puis sur les hanches, ici encore la même sensation plus que désagréable. Puis sur le torse, puis dans le coup, puis sur le visage, sur la cuisse, sur les mollets, partout cette sensation démoniaque s’installa. La totalité du corps du jeune garçon, était alors tiraillé de douleurs, de grattements bien plus que désagréable. Ouvrant les yeux, il se trouva nez à nez avec l’une des épines qui constituait le massif de ronce. Celle-ci, était situé à quelques millimètres de l’œil du jeune homme. Le pauvre chunnin en avait partout ! Il était enfoncé dans ce massif presque à l’intégralité. Une fois éveillée, la véritable douleur apparue. Respirant profondément, il essaya de se relever. C’est alors que les douleurs musculaires apparurent. Ce fut horrible. D’un, le jeune garçon était dans un tas d’épines et d’orties, de deux celui-ci ne pouvait plus bouger sans subir les souffrances de l’après entraînement. Douleur, douleur, douleur, lorsque tu nous tiens tu nous aime. Acceptent ici encore le fait que la douleur était bénéfique, le jeune garçon se leva en endurant les cris et les pleures de ses chers membres. Soufflant pour évacuer la douleur, il s’arracha du tas d’épines.

Enfin libérer, quelle chance ! Il arracha avec amusement, les quelques branchages qui s’accrochait encore à lui. Récupérant ses affaires, marchant doucement victime de ces douleurs, le jeune homme accorda un instant de respect au vieil arbre avant de quitter les lieux, paisiblement mais avec douleurs..

Quel idée, que de ce réveiller sur un tas d’orties. Dans ce sens là, quel idée que de s’endormir dessus. Le jeune garçon déambulait dans les bois, les pas lourds et douloureux. Il était calme, fatigué. Il avait mal, tanpi. Calmement, il se dirigea vers ce satané village, qui un jours, voudra forcément de lui. La nuit volait encore sur les têtes humaines. Même si la lune commençait à montrer les signes d’un jour nouveau, le noir persistait encore dans les bois dense de konoha. Le silence, si apaisant soit-il, régnait toujours. La douce mélodie de la nuit et des bois, dévoilait leurs plus magnifiques fruits. Gouttelettes qui, goutte à goutte remplissent une feuille d’eau qui se transforme en récipients. La fine brise d’un matin futur qui agite les feuillages des arbres heureux d’une forêt prospère. Soudain, toute ces musiques et ces mélodies plus belle les unes que les autres se brisèrent par une voie d’un homme qui apparemment cherchait compagnie. Mais ce bruit soudain provoqua un petit sursaut chez le chunnin, qui épuisé, ne prêtait plus gare à rien. Grave erreur certes, mais ne nous attardons pas sur les erreurs passagères. Violemment, le jeune garçon se retourna complètement. Les poings retroussés, les bras mou, il était en posture de combat. Comme ivre d’alcool, le jeune garçon commençait donc à osciller. Il n’y avait personne en face de lui ? Tampi, le geste est drôle. Voyant qu’il ne se trouvait en fait, devant et un arbre et uniquement devant un arbre, le jeune homme baissa la garde. Se détendant, il contourna le végétal pour finalement apercevoir ce jeune garçon, entre deux feuilles, qui ne semblait pas savoir où il allait. Sur ses gardes mais de nouveau serin, le jeune homme s’approcha alors d’Ichiga. Se servant de sa jarre comme accoudoir, il s’approcha du jeune homme qui l’avait probablement indirectement interpellé. Une fois face a lui, il parut bloquer face au look du jeune homme. Pourquoi se bandait-il les yeux ? Serait-ce possible que le Destin est des proies plus délicieuses que lui-même ? Rien n’est certains, mais il est presque sur que cet rencontre lui sera bénéfique. Alors reprenant un peu plus d’assurance, il répondit enfin à l’appel.

« Et bien, il y a moi, et beaucoup d’autres monde dans cette forêt à cet heure-ci.. Que recherchez vous, vous avez dit ? Konoha ? Vous n’êtes pas du village je suppose.. » Trouvera t-il la chance de pouvoir demander l’utilité de ce bandeau qui lui masque la ‘vue’. Laissons question de côtés, laissons mûrir les réponses. Mais il y avait au moins, une question qui devait être posé. Il ne pouvait pas, par responsabilité, mener n’importe qui à son village qui en ces temps de guerre, reste tout de même méfiant. D’une voix tonique et énergique, comme s’il eut pu récupérer toute sa forme, le jeune garçon se présenta. On sentait clairement en lui la force de la jeunesse et sa volonté de fer qui coulait dans ses veines.

« Le robuste fauve, Tensui Kiryoku, chunnin de ce village que l’ont appel Konoha, patelin central de la région du feux.. Vous êtes ? » Demanda t-il au plus "simplement"..

Le jeune homme ne comprit pas tout de ce que voulait de lui le jeune inconnu. Qu’il le mène à Konoha, certes. Mais en effet, le discourt de celui-ci lui semblait être relativement flou. Soit, croisant les bras il acquiesça.

« Euh.. Et bien c’est d’accord.. Vous pouvez encore marcher vite ?.. Vous êtes blessés ? » LA dernière question, faisait évidement allusion à ce bandage qui couvraient les yeux du jeune homme. Tensui redoutait la réponse. Quelque chose, un fluide, une voie, lui soufflait le lien qui en fait pouvait le unir à lui. Aveugle ? Etait-ce possible qu’il ne soit pas le seul à combattre sa propre destinée ? Finalement silencieux, il sera du poing. Une nouvelle vague de cette volonté qui l’assaillait avec toujours autant de force. Ses yeux, voulurent se clorent mais il les rouvrit. Une chaleur embrasa son corps, comme la flamme embrase la bûche. Cette chaleur, n’était autre que cette détermination grandissante, sa volonté allier à sa force. Combattre encore et toujours, vivre pour ses motivations et uniquement pour vaincre le destin qui s’accable sur lui. Vivre encore et toujours sans baisser les yeux, sans rentrer les épaules et imposant à la force de ces poings sa présence au monde entier. Les yeux sans âme, sans pupille et sans chaleur se perdirent dans un vide. Pensant à ce qu’il serait, si ce sceau ne lui avait pas été appliqué. Lentement, comme s’il avait besoin de certifier sa présence, il passa sa main sur son front. C’est alors qu’il fut ramené sur terre par l’interpellation de son compagnon.

« Tensui-Kun ! C’est bientôt l’anniversaire d’Aiko-chan, il faut préparer quelque chose. Ichiga-san ? Tu vas bien ? » Alors, se retrouvant il salua Idame en s’inclinant légèrement en avant. Le sourire aux lèvres, il accueillait son camarade. Mais le sourire masquait aussi, l’idée de devoir faire des préparatifs pour un anniversaire. Il voulut soupirer, se lamenter, mais il n’en fit rien. Evidement, il n’avait rien contre sa partenaire et chef d’équipe. Même si encore à ce jours, il n’avait jamais réussit à terrassé la Hyûga, elle n’en demeurait pas moins une amie. Mais l’idée de devoir fêter un anniversaire le dérangeait. Lui, n’avait jamais fêté le sien. D’ailleurs, celui de ses seize printemps approchait à grand pas.. Pourtant, il n’en n’avait que faire. Une année de plus, une année de moins pour accomplir son nindô. Il prenait conscience que ce jour pouvait être attendu par certain, c’est pourquoi il répondit calmement

« Et.. Tu as déjà préparé quelque chose ?.. Moi je n’ai que très peu de temps, mes plannings sont chargées.. Je sais, je sais, possibilité de faire une pause pour ça.. On verra ça en temps voulu.. »

[Dur de jouer Idame, j’arrive po Xp]

Idame se tourna vers le jeune homme aux yeux bandés avec un sourire agréable. Il lui accorda un léger signe de tête, signe de son approbation. « Evidemment que tu y participeras, tu verra que c’est quelqu’un Aiko.. »

Tensui, comme lasse, plongea ses mains dans les poches. Pourquoi lasse ? Peut-être parce qu’il la savait toujours supérieur à lui. Quinze défis qui se sont avéré être de lourdes défaites. Evidement, tout est relatif lorsque l’ont parle de lourde défaire. Mais Tensui avait la fâcheuse habitude de penser que toute défaite était irrévocablement lourde. C’est comme cela, il se veut être gagnant mais le destin est pourtant toujours contre lui. A quoi bon, après tout, nager contre un courant qui ne veut décidément pas de soit ? Il ne pouvait baisser les bras. Il repensa alors rapidement, toute les confrontations qu’il avait vécues au sein de son propre équipe. Quinze réels défis avec Aiko, huit véritables avec Idame, tous des échecs. Le pauvre jeune homme était encore bien en dessous de ces génies. Comme il fallait bien dire quelque chose, le chunnin se tentât alors de bougonner. « Ouai, ça tu l’as dit. Quelqu’un ? Putain, elle fait que râler et me gueuler dessus.. » Idame se permis d’échapper un léger ricanement, sans trop être bruyant. Et si elle écoutait ? Il hocha négativement la tête, les bras croisés. « Arrête de bougonner.. Ça cache quelque chose, tu penses à quoi ? Tu vas l’affronter encore ? » Comme si ce pu être de l’humour, le jeune Ourihara se permit d’étouffer un rire. Peut-être seulement pour agacé son coéquipier qui, semble t-il se vexa. Se tournant vers Ichiga, Tensui détourna alors la situation

« ….Rentrons à Konoha. Tu es certain de pouvoir marcher ? Je peu te porter ça me fera de l’exercice. » En observant une nouvelle fois ce jeune homme qui n’avait plus la vu, il se figea pour repenser à ce qu’il aurait pu devenir. Lentement, sa main droite vint caresser son front, sur lequel les runes lui permettaient de voir. Un, non deux, gouttes de sueurs froides le parcoura. Idame, au font de lui sentait la tension de son partenaire sans pourtant comprendre. Jamais, au non jamais Tensui n’avait dévoilé ce lourd secret. Absent, il se massa le front. Touchant encore et encore le sceau qu’il portait, il rendit une nouvelle fois hommage à son père qui avait vendu sa vie pour protéger la sienne.. Absent, les yeux sans pupilles ni chaleurs plongées dans le vide, il penssait..

Après une journée sabbatique à la suite de l'entraînement d'Idame, il se dit qu'il est grand temps de travailler ses deux technique. D'abord le plus simple, le chissoku no jutsu. Il regarda la note laissé par Idame lors du premier entraînement avec les gars de l'équipe treize.

Citation :

Le but sera d'illusionner ces deux clones, là dos à dos, regarde bien ton clone, et évite de m'assassiner, okay ? Le but n'est pas de véritablement étrangler ton adversaire, juste poser la bonne dose de chakra, sur les bons points du système nerveux, pour que l'information qui remonte à son cerveau soit : "je ne parviens plus à respirer". Alors qu'à la fin du Jutsu il en sera parfaitement capable. Cette technique, couche ton adversaire à terre et le rang inactif pendant un temps donné.

*Bon c'est pas sorcier. Cobail numéro un!*

Après un court enchaînement de taos il prononça les mots.

''Kage Bunshin no jutsu.''

Une nappe de fumée apparut et un deuxième Mitsuhide se tenait là prêt à recevoir les ordres.

''Bon c'est plutôt simple, tu me serviras de cobail pour une technique d'accord?''

Le clone ne sachant pas trop dans quoi il s'entraîne il acquiesça d'un signe de tête.



''Chissoku no jutsu!''

Mitsuhide envoya une dose moyenne de chakra vers les systèmes nerveux relié au poumons afin d'erroné le message envoyer au cerveau et donner au clone l'impression qu'il s'étouffe. Il tentât de bloquer simplement et purement toute circulation d'information. Un peut comme le Kaï bloque le flux de chakra pour se protéger d'un technique d'illusion. C'est un jutsu demandant un e bonne connaissance de l'anatomie humaine car il faut viser juste avec le chakra. Pour réussir le jutsu faut s'attaquer à la bulbe rachidien et pour cela il doit viser l'extrémité de la moelle épignaire. Un truque qu'il a apprit récemment avant de commencer à apprendre ce jutsu. Il contait sur une réussite rapide car il avait une technique beaucoup plus complex à apprendre. Il ce concentrât tout de foie plaine ment sur ce qu'il doit faire.

*Voyons voire....*