Tora ou t'auras pas ?

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Awako arriva aux marais, puis se dirigea comme elle l’avait dit à sa mère, près des arbres. Elle tourna pendant un moment pour en trouver un plus grand que les autres qu’elle tenterait de monter jusqu’à la cime. Une fois arrivée au pied du géant, Awako tourna autour pour se faire une idée du diamètre. À peu près deux mètres, elle avait de quoi faire le tour.
Awako ferma les yeux, elle se concentrait mieux ainsi. Elle s’approcha jusqu’à sentir une racine contre ses pieds. Alors elle fit le signe de la chèvre.
chevre

Mettant la même dose de chakra dans ses pieds que lors de son entraînement avec Chinizu-sensei. Posant son premier pied sur l’écorce, elle sentit l’écorce se détacher alors qu’elle posait son second pied sur l’arbre. Elle retourna au sol avant de tomber sur la racine près de laquelle elle s’était arrêtée. Se mettant de côté, elle se fit un tas d’herbes en cas de chute puis se re-concentra. Elle refit le signe de la chèvre, puis mit moins de chakra dans ses pieds pour pouvoir adhérer à l’écorce sans l’arracher. Elle commença à monter les cinq premiers mètres, puis elle perdit sa concentration lorsqu’un oiseau sortit des feuilles en piaillant donnant l’impression à Awako qu’il y avait quelqu’un. Mais quand elle se rendit compte de sa méprise, elle rougit puis se releva. Elle referma les yeux puis avança. Awako monta, pas à pas, puis elle regarda vers le sol. Le fait d’être parallèle au sol lui faisait bizarre, mais elle n’avait pas le vertige. Elle monta encore une dizaine de mètres avant de finir par tomber par terre.

*L’écorce de l’arbre est moins solide que le mur de l’Académie. Je dois mieux doser mon chakra pour pouvoir tenir plus longtemps et finir par arriver en haut. Aller, je continue ! Je te maîtriserai kinobori.*

Montant de plus en plus haut, elle arriva au milieu de l’arbre puis s’installa sur une branche. Elle vit sa mère arriver et continua à monter pour lui faire signe de venir là où elle était. Riant aux éclats, sa mère vint jusqu’au pied de l’arbre en lui faisant un grand signe de la main.

« Tu as l’air de te débrouiller avec cette technique ! Allez viens que je t’embrasse ! »

« J’arrive mère, regarde-moi. »

Awako regarda sa mère puis elle composa le signe de la chèvre. Elle descendit et, dans un sans faute, arriva au pied de l’arbre et sauta sur le tas d’herbes qu’elle avait composé. Elle se blottit contre sa mère qui l’embrassa tendrement. Elle refit un aller retour pour que Nagisa voit les progrès qu'elle avait fait ce jour. Puis, ensemble, elles rentrèrent dans une course effrenée pour aller manger.

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Awako s’était réveillée tôt ce matin là et avait couru une heure. Après être revenue chez elle et avoir pris une douche, elle avait préparé le petit déjeuner de la famille. Elle demanda la permission de sortir s’entraîner avec Takara dans les marais, puis elle était partie accompagnée de sa compagne. Arrivée aux marais, elle ne su pas trop où aller, aussi s’arrêta elle aux côtés du tigre.

* Je dois m’entraîner au Taijutsu … Rapidité, concentration, force de frappe, … Tout ce que je n’arrive pas à faire dès les premiers coups. Il faut dire que ces derniers temps n’ont pas étés utilisés à bon escient. J’attendais que mon Sensei puisse me donner un entraînement pour le travailler seule après. Mais comme ce moment a tardé à venir, je dois maintenant faire des bouchées doubles pour que Chinizu soit satisfaite tout de même. Bon trêve de bavardages, choisi ta cible et travaille. *

Cet arbre là semblait bien, mais Awako préférait un plus petit mais solide. Les arbres ancestraux ne devaient pas êtres utilisés pour les entraînements au Taijutsu, l’écorce en était abîmée et après ils n’étaient plus aussi beaux. Mais la beauté des arbres n’étant pas la principale raison de la venue d’Awako, les poteaux d’entraînements qui se situaient dans les marécages étaient utiles. Arrivant près de l’un deux, la jeune fille se concentra.

* Frapper un point ne suffit pas, mais je dois travailler ma précision. Je commence par ça, ensuite la vitesse et enfin la force. Je dois apprendre à frapper fort même fatiguée. Après, je mettrais ensemble précision, rapidité et force. A force d’entraînements et de persistance, j’y arriverai. *

Pliant légèrement les jambes pour avoir plus de stabilité et pouvoir tourner souplement autour du poteau. Les bras en avant, la main droite prête à donner le premier coup, la seconde en arrière pour parer lorsqu’il y a un attaquant, mais là pour donner le second coup.
Visualisant un point sur sa cible, Awako frappa. Son attaque laissa une petite marque à l’endroit où elle avait frapper, lui permettant de donner un deuxième coup de tranchant de la main cette fois.
Deux coups. Elle en donnerait quatre et s’attacherait deux doigts ensembles. A chaque fois qu’elle aurait donné quatre coups, elle rajouterait un doigt, puis l’arrière bras, puis l’avant bras. Elle pourrait ainsi s’entraîner avec uniquement le bras gauche, une demi heure pour la précision et la vitesse qu’elle mêlerait. Elle allait travailler le bras droit de la même façon, seul mais au même rythme que le gauche. La puissance de frappe, elle l’exécuterait avec ses deux bras.
Droite, gauche ; trois, quatre. Awako se rendit compte qu’elle avait manqué de plusieurs centimètres la cible qu’elle s’était fixée. Se dirigeant vers le sac qu’elle avait apporté, elle en sortit ses bandages. Son annulaire et son auriculaire droit se retrouvèrent collés ensembles, ils gêneraient donc sa main pour donner des coups. Mais elle devait s’habituer à toutes les situations et préparer des éventualités qui pourraient devenirs fâcheuses si elle n’y était pas préparée. C’est ce que Chinizu lui avait fait comprendre. Une Kunoichi doit pouvoir combattre jusqu’au bout, même avec des blessures et des handicaps.

* Je ne dois pas utiliser que mes mains … Mes jambes doivent me servir au combat. Je vais les travailler à part, je mettrais tout ensemble une fois que je saurais bien les maîtriser séparément. Je dois travailler dur et bien. C’est ce qui me fera devenir forte et qui me fera progresser pour l’instant surtout. Chinizu Sensei sera fière de moi quand elle me verra. *

Un, deux, trois, quatre. Un seul coup avait correctement touché le milieu de sa cible. Un doigt en moins. Fixant son regard sur ce point qu’elle avait tant de mal à atteindre lorsqu’elle ne se concentrait pas au maximum, elle releva ses mains et frappa à toute vitesse. Trop peu patiente pour attendre de finir sa première partie de l’entraînement, elle mettait en œuvre la précision et la vitesse tout de suite. Mais cette fois ci, le résultat avait été meilleur, trois coups avaient atteints leur cible. Elle venait d’ajouter son indexe dans son bandage, ne lui restait que le pouce qui n’était pas le meilleur doigt pour frapper.

* Je ne dois pas travailler la vitesse tout de suite, je dois apprendre à m’entraîner correctement, faire les choses trop vite ne servirait à rien, je peux frapper doucement et de plus en plus vite, mais toujours contrôler mon coup. *

La main droite partit lentement vers le point visé et frappa dessus, puis la main gauche, suivi du même enchaînement. Bandant sa main entière, Awako ne se servirait plus de cette main, mais de son bras droit. La précision devait être partout. La main gauche finirait seule mais surtout, finirait bien. Soudain, Takara se leva et s’approcha d’elle.

« Qu’y a-t-il Takara ? Que veux tu ? »

Un feulement sourd lui répondit et elle s’approcha de la tigresse. Celle-ci fit un bond vers le côté puis sauta dans le dos de la jeune fille. L’ayant plaquée au sol, elle se mit à lui chatouiller l’oreille avec ses moustaches et à lui lécher la joue.

« Mais … ! Oh ! Takara ! Ahahah arrête tu m’a fait peur ! Sadique va, allez, laisse moi me relever … »

Alors qu’Awako se retournait et se relevait, le sourire aux lèvres, la tigresse lui tournait autour. Se mettant en garde, après avoir compris que son amie désirait s’entraîner véritablement avec elle, elle fit signe qu’elle était prête.
Elle ne devait pas prendre ce combat à la légère, Takara était un animal puissant et bien qu’elle soit également sérieuse, elles pouvaient se faire mal réciproquement et la plus amochée risquait d’être Awako. L’animal attaqua avec un coup vers le flanc gauche et d’un même mouvement vers le flanc droit, forçant la jeune fille à sauter tout en portant son pied vers la mâchoire laissée sans défense de son attaquante. D’un mouvement vers l’arrière, Takara évita le coup et permit à Awako de retourner au sol sans risque d’attaque.

* Merci Takara, et excuse moi de ne pas y avoir pensé moi-même. Mais le combat s’annonce difficile, tu es plus forte, plus rapide et plus apte au combat que moi, ta condition de Tigre t’aide plus que moi en tant qu’humaine. Soyons prudentes toutes deux … *

Difficile de suivre tous les mouvements du félin, la rapidité d’exécution des attaques de Takara était impressionnante, mais elle ne touchait pas son amie. Ce n’était q’une sorte d’échauffement spectaculaire qui se déroulait sous le regard éberlué d’Awako. Celle-ci commençait à regarder très attentivement les mouvements des pattes du tigre pour tenter d’anticiper, de parer ou d’éviter ces coups. Sans prévenir, Takara sauta vers la gorge de la jeune fille et envoya sa patte vers son ventre. Awako ne pouvait pas parer l’attaque venant du haut, mais pouvait toujours rouler pour passer sous le tigre et l’attaquer par derrière. Mais c’était trop risqué et elle se contenta de se baisser et d’envoyer sa jambe vers le ventre de la tigresse. Le pied toucha le flanc car le tigre avait eu le temps d’un mouvement de rein pour éviter l’assaut mais sa patte percuta le mollet d’Awako. Heureusement qu’elle n’avait pas sorti ses griffes, ce qui fit que la jeune fille n’était pas blessée, mais elle savait qu’elle était touchée. Match nul pour l’instant, bien que la patte de Takara ait été plus efficace que le pied d’Awako. L’une en face de l’autre, elles cherchèrent un angle d’attaque favorable mais le tigre attendait que ce soit un peu sa compagne qui attaque. Elle laissa une ouverture pour que celle-ci attaque et que le combat continue.
Sachant ce qu’elle risquait à attaquer, Awako se précipita tout de même vers la faiblesse qu’avait laissé apparente Takara. La patte arrière gauche. Mais il était simple d’intercepter une Awako encore trop lente par rapport aux réflexes du félin. Se laissant pourtant faire, Takara ne fit qu’un petit décalage vers la droite et sauta vers la jambe de l’adolescente. Faisant chuter lourdement sa compagne, Takara se recula et attendit qu’elle se releva. Pas d’encouragement, pas de prise en pitié non plus, elle ne faisait pas ça pour faire mal mais pour aider Awako, elle n’irait pas vers elle pour la réconforter des coups qu’elle allait prendre. Mais déjà la jeune fille était debout et se remettait en position de combat. Faisant des crochets lors de sa course, dans un combat contre un humain, cela aurait suffi pour déstabiliser l’adversaire car l’attaque pouvait venir des deux côtés, mais pour Takara, c’était autre chose. Elle devait néanmoins se laisser toucher plusieurs fois pour encourager Awako. L’attaque porta vers la tempe gauche avec le poing gauche et sur le flanc droit avec le pied droit. Attaquée par deux fronts différents et coincée entre ces deux coups, elle devait choisir lequel elle allait prendre et lequel elle allait esquiver, rapidement. Plutôt que d’être sonnée, Takara attrapa le bras d’Awako mais sentit le pied s’enfoncer dans ses muscles. Rejetant la tête en arrière, elle projeta la jeune fille dans son dos. Arrivant in extremis accroupie, l’adolescente profita de sa position pour se jeter de tout son poids sur la tigresse. Surprise, celle-ci perdit l’équilibre et sa masse chuta sur le sol. Toujours profitant de son avantage, Awako pris un bout de bois qu’elle mis sous le gorge du tigre, comme un kunai. Takara avait été gentille, trop peut être, mais elle avait donné confiance à Awako. Toutes deux se relevèrent et enfin, se firent face sans bouger. Se mettant debout sur ses deux pattes arrières, Takara proposa ainsi un combat au corps à corps qui viserait à faire monter petit à petit la vitesse des attaques et des esquives pour améliorer le niveau d’Awako. Agrippant d’une main les pattes du tigre, Awako donna un coup de genou dans le ventre de sa compagne. Mais Takara avait été plus rapide et avait dégagé sa patte gauche qui envoya balader la jambe d’Awako. S’étant écartée, elle revint vers la tigresse et donna un coup vers la mâchoire de celle-ci et un autre vers l’épaule avec son bras gauche. Comme son poing droit était intercepté par la patte de son adversaire, son bras toucha tout de même sa cible. Un grognement de Takara lui fit comprendre que le peu de chakra qu’elle avait mis dans son poing pour se donner plus de force avait réussi à se faire sentir par le tigre.

« Excuse moi, je ne frapperai plus comme ça. »

Comme réponse, la tigresse bondit et ses crocs frôlèrent l’épaule d’Awako. Œil pour œil, dent pour dent. Elles avaient toutes deux une épaule qui avait été touchée. Fatiguées, elle se jetèrent une dernière fois l’une sur l’autre dans un ultime échange d’attaques. Elles finirent enserrées pattes et bras mélangés. Reprenant leur souffle, elles se relevèrent et rentrèrent. Encore une matinée bien remplie, midi approchait et elles avaient faim. L’après midi, Awako irait à l’Académie étudier un peu.

[Très bon Rp / Je vais donc être généreux (+1 tai/+1 vit) ]

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Un matin, après avoir bien digéré, Awako se rendit de nouveau aux marais, cette fois elle était seule. Son temps libre était utilisé à l’entraînement, et aujourd’hui, ce serait le Ninjustsu, car le Taijustu, elle l’avait déjà un peu travaillé. Elle désirait améliorer ses techniques pour les rendre le plus efficaces possible. Se trouvant un petit coin à l’ombre, elle se concentra et enchaîna les signes du Doton Doryuu, du Doton Pi-Ku et du Doton Bakuhatsu lentement puis de plus en plus vite. Elle ne faisait pas ses techniques, elle voulait tout d’abord pouvoir les faire le plus rapidement possible pour ses attaques. Fermant les yeux, elle continuait à les faire, tout en marquant une petite pause à la fin de chaque signe qui terminait une technique. Elle sentit son chakra se malaxer correctement et elle tenta d’accélérer encore un peu ses mouvements de main.
Jugeant sa vitesse satisfaisante, elle se mit à prononcer le plus clairement possible et rapidement, également, le nom des techniques. Mais elle retenait son chakra pour ne pas les effectuer. C’est ainsi qu’elle commença son entraînement. Rouvrant les yeux, elle regarda un point des marais et, continuant à malaxer son chakra et à enchaîner les signes, elle ne le contint pas.

«Doton Doryuu !
Doton Pi-Ku !
Doton Bakuhatsu !»

Le mur de pierre qui se forma devant elle était haut, solide et le pic qui se trouvait devant lui était gros. Elle n’avait pas utilisé assez de chakra et ses mains avaient dû s’emmêler, car le Doton Bakuhatsu, lui, n’était même pas sorti. Là où il aurait dû se trouver, il n’y avait rien, rien qui ne puisse laisser présager que quelque chose devrait être là. Recomposant les signes, elle se concentra et refit cette technique seule. Le geyser de pierre faisait deux mètre de haut, il s’était arrêté juste devant la sculpture composée du mur de terre coupé par le pic de la même composition. Le tableau était complété, ses trois techniques de Doton étaient là.

Une idée surgit, pour défaire les deux premières techniques, elle composa les signes du Teppo Dama, deux, trois, six fois, pour finalement envoyer successivement deux boules d’eau à deux endroits différents du bloc. De la boue commença à se former et à dégouliner le long du mur, le réduisant petit à petit. Deux autres boules d’eau lui furent envoyées, devenant de moins en moins épais et grand, il ne fut plus qu’une grosse flaque de boue sur le sol. Le geyser de pierre resterait là, comme une statue, silencieuse et immobile.
Elle se sent calme et reposée, soudainement. Non pas comme si elle était vidée de son énergie et que le sommeil allait bientôt la prendre, son énergie bouillonnait en elle mais son esprit restait serein. Respirant calmement, elle monte sur le geyser et s’assoit à son sommet plat. Ses mains sur les genoux, elle revient lentement à la réalité. Cet instant de plénitude lui avait fait comme un baume apaisant, la rendant quelque peu plus réceptive des choses qui l’entouraient. Mais ce moment se brisa, alors qu’un vol d’oiseau décollait d’un arbre voisin. Le petit oiseau bleu s’imposa à ses yeux, le travail n’attendait plus, elle devrait être capable de l’attraper si Chinizu refaisait un entraînement de Ninjutsu avec Awako. Pour redescendre, un bond et une réception solide.

* Comment est ce que je peux avoir le flemme de descendre normalement ? Pffff je me déprime toute seule. *

Rebelote, l’entraînement n’attend plus, mais déjà beaucoup de temps perdu. L'enchaînement des signes commence, comme la fois d'avant. Elle essaye de rendre ses mouvements fluides, sans accroches qui puissent la ralentir. Elle augmente petit sa vitesse d'exécution, et bientôt, des mouvements flous apparaîssent au niveau des enchaînements les plus simples. Les trois techniques sont là, dans ses mains. Le chakra circule dans tout son corps, elle attend encore un peu puis réenchaine ses techniques de Doton. Un gros bruit, de la poussière, ses mains sont moites et la pluie de poussière lui fait fermer les yeux. Elle sent sur son visage les fines particules la picoter, lui tomber dessus. Elle s'éloigne, hors de leur portée, les yeux fermés. Se frottant les mains, elle s'essuie le visage et peut enfin rouvrir ses paupières.
Tout y est. Le Doryuu, le Pi-Ku et le Bakuhatsu sont là, mais dans des proportions beaucoup plus restreintes. Le mur fait la taille d'Awako, le pic qui le semble lui couper la route fait deux mètres de long, la largeur du mur, et le geyser, lui ne fait qu'un mètre vingt, mais le pic ne le cache pas, bien qu'il soit devant. Comme avant, ce sont des Teppo Dama qui réduisent à une flaque de boue les deux "pièces" en terre.

Travaillant plus spécialement de Doton Doryuu, elle tenta d'en faire un le plus haut possible. Se concentrant, elle mis une bone dose de chakra dans cette dernière partie de son entraînement. Les signes allaient s'enchaîner, et tout de suite, elle lancerait l'attaque.

Doton Doryuu !!

Elle en fit trois autres, qui l'entourèrent. Ainsi cloitrée, la jeune fille en sueur et qui commençait à n'avoir plus beaucoup de chakra se fit un passage grâce à ces supers Teppo Dama. La fatigue se faisait sentir, il était temps de rentrer se reposer et se laver surtout. Elle regarda une dernière fois la décomposition des murs, puis partit lentement chez elle.

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[Reviens du bureau du Mizukage]

Les nerfs à fleur de peau, Awako débarqua à son lieu d'entraînement en solitaire comme un boulet. Elle voulait tout oublier, se vider de son énergie pour se calmer et pouvoir rentrer chez elle calmement. Ce lieu était celui qui avait su lui offrir un moment de repos, de sérénité absolue. Il allait être témoin de le fureur aveugle de la jeune fille.

Se plantant au milieu de l'espace offert, Awako tomba à genoux et hurla de toutes ses forces. Aucune larme ne coula, elle se releva et fonça droit sur l'arbre qui se trouvait en face d'elle. Se le prennant de plein fouet, elle recula sous le choc d'une dizaine de pas. Remettant la machine en marche, elle se raprocha du pauvre petit être qui n'avait rien demandé au monde et frappa de toutes ses forces l'écorce qui gicla là où elle avait donné le coup. La jeune fille frappa, frappa encore et encore. Ses mains étaient couvertes de sang et l'arbre n'avait plus de couverture dure pour cacher son tronc. Là où elle tappait, il y avait des traces de sang frais. Etalant le liquide sur son visage, elle ressemblait à une sauvage couverte de peintures de guerre. Mais ce n'était pas suffisant, Awako sentait toujours bouillonner en elle ce sentiment de honte, de haine et de vengence. Tant qu'elle tiendrait debout, elle frapperait. Il n'y avait plus aucune barrière à sa colère, personne n'était témoin de la scène.
Ne prenant aucun instant de repos, elle n'était plus maîtresse de ses actes et se mit à courir en tout sens, aveuglement se cognant aux arbres, souffrant et criant. Le démon était lâché, il ne rentrerait qu'une fois la jeune fille à terre. Bientôt ses vêtements devinrent des loques et son corps se couvrit d'égratinures et de coupures. Retournant vers l'arbre sur lequel elle avait commencé à frapper, elle recommença la même chose. Indéfiniement, puis soudain, elle s'arrêta.

"Je n'aurais de cesse de progresser jusqu'au jour où je pourrais tu tuer Ryoko. Je te tuerais sans le moindre état d'âme, avec plaisir, je retirerais ta vie et verrais tes yeux devenir vitreux. Alors je pourrais me reposer. JE TE TUERAIS ! Ce sera ma voie en tant que Kunoichi"

S'écroulant au sol, elle perdit conaissance. Les ramures tournèrent quelques instants autour d'elle et elle ferma les yeux. Couverte de sang, vêtue de loques sanglantes, elle ne pourrait se montrer chez elle dans cet état, mais déjà elle n'était plus là. Elle n'avait pas eu le temps d'y penser, juste celui de sourire. Elle était enfin calmée.

Chinizu qui se balladait comme à son habitude dans les marais, finissait par arriver devant le corps de la jeune fille, à terre, les yeux ouvert et gorgés d’une haine froide comme celle de la mort. La jounin ne pouvait s’empecher de ressentir le malaise d’Awako, surtout qu’elle avait déjà rencontrer Ryoko Satoro, le chef des deserteurs, l’un des ninjas les plus puissants et maléfiques qui existe. Chinizu regrettait de ne pas avoir été présente au moment où le chef des deserteurs s’était présenté à Awako, elle s’était sauvée juste avant du champ d’entrainement car des élèves étaient signalés présents dans sa salle de classe. Elle esperait tout de même le voir bientôt.

Chinizu s’approchait d’Awako, elle l’attrapait et la portait sans trop de difficulté.

« Je vais t’ammener chez moi, tu pourras t’y laver, et je te donnerais un de mes anciens kimonos de shinobi… »

La jeune femme se dirigeait vers la sortie des marais, pour se rendre directement chez elle.

[+1 Nin, +1 force]

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[Le lendemain matin.]

Awako avait passé une nuit longue certe mais pas très agréable. Le visage du déserteur s'était imposé dans plusieurs de ses rêves et toute la scène était venue s'incruster au milieu de son sommeil. Elle s'était réveillée en sursaut et avait eu un geste brusque, comme pour se dégager de la poigne de Ryoko. Mais elle était épuisée et Morphée était venu la chercher très vite. Malgré tout, Awako s'était levée tôt et s'était échauffée avant de se rendre à son lieu de rendez-vous avec son Sensei. L'air était frais et vivifiant, la moindre trace de sommeil avait disparu de son visage jeune. L'arbre qu'elle avait frappé était là, le sang avait sêché mais il en restait toujours des traces. Sa main frôla le bois à nu, la trace de sa fureur était encore présente.

*Je ferais mieux de ne pas m'attarder sur ces détails, Chinizu ne devrait pas tarder et je pense que ce sera très dur pour moi. Je l'ai voulu, je l'ai eu. Elle ne retiendra pas ses coups, elle ve m'apprendre à être efficace et à pouvoir faire autre chose que parler.*

"C'est étrange, je sais que je vais souffrir et pourtant j'ai hâte de commencer. Je ne pensais pas que ta rencontre m'avait changé à ce point Ryoko. Je ne serais plus la même la prochaine fois, je tiendrais ma parole."

Awako s'assit et attendit, se plongeant à l'intérieur d'elle même dans une sorte de méditation. Les yeux fermés, aussi calme qu'elle avait été déchainée la journée précédente. La jeune fille était venu exprès en avance pour pouvoir se retrouver seule en paix dans ce lieu.

Chinizu savait très bien ce qui serait bon pour Awako. La genin voulait devenir assez forte pour vaincre un adversaire tel que Ryoko Satoro. Seulement, elle ne connaissait pas la véritable puissance de Ryoko, et c’est là dessus que la Jounin voulait mettre le point. Elle avait étudié toute la nuit les techniques de combat du chef des deserteurs, et faute de pouvoir les immiter, elle décidait d’organiser un combat entre la jeune fille et elle-même pour faire prendre conscience de la difficulté à Awako. La jounin arrivait au lieu ou elle avait récupérée Awako la veille, elle retrouvait son élève debout sur ses deux jambes qui semblait tenir bon. La motivation d’Awako pouvait se lire en croisant un seul de ses regards.

« Très bien, tu veux devenir plus forte que Ryoko et le vaincre… Pour ca, il faudra devenir plus forte que moi et me vaincre. On a pas de temps à perdre avec un entrainement de base, c’est pourquoi j’ai décidé de te faire un entrainement reservé en général à des Ninjas bien plus fort que toi. Je vais faconner en toi toutes les qualités d’un ninja de Kiri No Kuni. Pour commencer, nous allons nous battre tout les deux, comme au bon vieu temps… Cette fois, je veux que tu donne tout ce que tu as ! Ce genre de combat arrivera assez souvent dans notre entrainement. Le jour ou tu me bats, je te présente à Ryoko Satoro ! »

La jounin était décidée à en faire baver à Awako. Elle allait la pourrir, la transformer en bouillie et se battre contre elle comme si son adversaire était une grande pointure du monde des Ninja. Un ninja du niveau de Chinizu était forcément plus fort qu’Awako. La genin apprendrait dans la souffrance, une souffrance bien pire que toutes celles qu’elle avait bien put ressentir avant.

« Très bien, que la fête commence »

Dans un nauge de fumé, Chinizu disparaissait dans le marais. La genin n’avait pas pût voir la direction qu’elle avait prise tant sa vitesse d’execution était haute. La jounin tournait en fait autour d’Awako, montant en haut des arbres et observants d’assez prêt tous les mouvements de la Genin. Elle attendait le meilleur moment pour réussir son coup et continuait à tourner pour se trouver derrière Awako. Une fois le dos d’Awako en vue, elle balancait une premiere aiguille, qui partait à toute vitesse pour se planter dans le dos de la jeune fille. L’aiguille n’étant pas empoisonnée, elle ne pouvait pas tuer Awako, ni la blesser trop gravement, simplement la prévenir du danger qui l’a guettait.

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La battre en un véritable duel ? La jeune fille sevait le combat perdu d'avance cette fois. La Jounin lui proposait un entraînement très dur, beaucoup trop pour la Genin qu'elle était. Chinizu l'avait dit elle même, elle allait souffrif de ces entraînements. L'honneur que lui accordait son Sensei emplit le coeur de la jeune fille d'une nouvelle ardeur. Elle ne devait pas la décevoir, elle tiendrait parole, tout comme elle l'avait donné à Ryoko.
Ne parlant pas plus longtemps, la Jounin partit avant qu'Awako ai eu le temps de se dire que maintenant, elle n'était plus une enfant qui avait besoin d'être rassurée et protégée. Être considérée comme une personne capable de se battre et de porter des coups rendit la Genin sérieuse. C'était une nouvelle vie qui commençait, une vie de Kunoichi, celle là même qu'elle avait réclammée à Chinizu. Et elle la lui avait offerte avec cette chance.

Awako ne sentait rien, c'était comme si Chinizu était partie, la laissant seule. Elle ne bougeait pas, scrutant les alentours avec attention. Aucune trace, aucun indice de la part de son Sensei. Un sifflement dans l'air l'avertie de l'arrivée de quelque chose dans son dos mais c'était déjà trop tard, elle n'avait pas la perception du bruit aussi développée que Takara. Sentant l'aiguille s'enfoncer dans sa chair, Awako se retourna vivement et fit face. Elle devait trouver d'où venait l'attaque. D'après l'angle dans lequel l'aiguille avait rencontré sa cible et la provenance du son, la Jounin devait se trouver dans un rayon de 25 mètres. Mais la jeune fille n'était pas encore assez douée en la matière pour être certaine de cette estimation. Si elle commençait à composer des signes pour lancer une attaque, son Sensei allait se déplacer. Si elle ne faisait rien, elle allait se faire massacrer sans avoir rien essayer et si elle bougeait tout en faisant les signes, aurait elle la chance d'entrevoir la Jounin lorsqu'elle démarerait ? Sa vitesse était impresionnante et Awako n'avait pas l'habitude d'être si attentive à l'entraînement. Cette première épreuve allait être éprouvante physiquement et mentalement. Chinizu faisait pression sur l'esprit de la jeune fille qui redoutait de se faire berner. Awako savait pertinement qu'elle était un escargot par rapport à Chinizu. Elle était un jouet entre ses mains mais elle n'allait pas se laisser torturer tranquillement.
Se mettant à courir vers la zone où était très fortement sucseptible de se trouver son Sensei, elle faisait ses signes pour tenter une attaque. Elle ne disposait pas de grand chose d'utile contre une Jounin, mais elle tenterait le tout pour le tout.

"Chinizu-Sensei, je ne me laisserais pas abattre, jusqu'au bout ! Écrase moi comme une mouche, je me relèverais. Bat moi comme une moins que rien, je tenterais de répondre jusqu'à mon dernier souffle. Apprends moi ce qu'est la vie d'un Ninja !"

Après s'être exclammée, Awako se sentit libérée d'un poid qui la maintenait encore dans le doute. Désormais elle allait tout tenter pour ne serait ce que voir son Sensei et d'éviter des attaques. Un rêve allait devenir réalité, elle allait en accomplir deux d'un coup. Un éclait attira son attention un peu plus sur la gauche, immédiatement elle réagit en composant les derniers signes :

"Doton Pi-Ku !"

Le pic de terre qui jaillit du sol était destiné à l'endroit où a lumière avait réfléchit un objet. Ne s'arrêtant pas pour autant, Awako voulait voir si un mouvement allait se créer de ce côé. Elle surveillait tout de même les alentours pour se prévenir d'une attaque qui ne risquerait pas de tomber.

Chinizu avait été repérée, c'était déjà une bonne chose pour Awako qui utilisait une premiere technique de Ninjutsu. Un Doton Piku qui partait à toute vitesse sur la Jounin qui ne semblait pas effrayé par ce genre de Ninjutsu. En effet, la technique d'Awako était bien trop brouillon, et bien trop lente pour faire peur à Chinizu qui décidait de la parer avec une autre technique.

"Suiton Suijinheki "

Un mur d'eau venait se former devant la jounin, ce mur la protégeai de l'attaque du pique de pierre, qui venait s'écraser et se détruire sur l'eau. La jounin retombait à terre, et profitant de l'étonnement général, elle balancait deux nouvelles aiguilles sur Awako, la premiere se plantant dans le bras droit et la seconde dans la jambe gauche. La jounin se trouvait maintenant devant Awako, attendant une réaction de l'élève.

Invité

Elle avait vu juste, le scintillement était bien dû à la présence de la Jounin à ce point. Mais ses techniques n'étaient rien comparé à celles de Chinizu qui fit un mur d'eau impresionnant qui détruisit le pic de pierre. Awako s'était attendu à une contre-attaque mais pas si rapide. Les piques se figèrent là où Chinizu l'avait voulu. La Genin n'avait pas pensé à retirer la première de son dos, et elle se retrouvait avec trois aiguilles plantées dans le corps. Sans attenrde à cause de l'occasion qui se présentait, Awako pris les deux aiguilles dans ses mains et chargea. Elle se doutait que ce ne serait pas comme la dernière fois, Chinizu esquiverait tout ses coups et n'aurait pas de retenue lorsqu'elle en donnerait.
Armée des piques, une dans chaque mains, la Genin donna un coup en direction de la main de la Jounin avec son bras gauche, un coup vers l'épaule avec le bras droit et, avec sa jambe gauche, un coup vers le ventre de Chinizu. Avec un peu de chance, son Sensei ne l'enverrait pas rouler dix mètres plus loin d'un simple coup et se laisserait un peu attaquer mais sans pour autant se laisser toucher. La position dans laquelle allait se trouver la jeune fille n'était pas stable, elle ne tenait que sur une jambe, heureusement que c'était la droite. Elle avait risqué le tout pour le tout, elle savait que ce qu'elle allait se prendre serait très douloureux.

Chinizu voyait arrivé les coups d’Awako avec beaucoup de lucidité. Elle les esquivait d’ailleur assez rapidement en effectuant quelques mouvements de bras et de jambes qu’on pourrait assimiler aux Katas du tigre et du dragon. Chinizu avait suivit les entrainements d’un grand maitre du taijutsu autrefois, même si ce n’était pas du tout sa spécialitée. A chaques coups que la jounin interceptait de la paume de sa main, elle faisait un pas en arrière d’auto défense lui permettant de préparer sa prochaine attaque. Chaques coups étaient prévus près de quinze seconde avant qu’ils arrivent, et c’est cela qui faisait de Chinizu une ninja de grande envergure. L’avalanche de coup d’Awako étant contrecarée, elle donnais un simple coup de pied de coté au niveau du bassin de la jeune fille, concentrant de son chakra dans le pied pour augmenter les dégats. La genin était biensûr projetée en arriere et s’écroulait sur le sol humide des marais. Mais Chinizu n’en avait pas finie, elle voulait rendre ce combat très difficil pour son étudiante, simplement pour lui montrer qu’un combat de ce niveau sera très difficil pour elle.

« Suiton, Haryuu »

Un dragon d’eau d’une taille astronomique apparaît et se dirige directement sur l’étudiante. Comment allait-elle éviter cette technique très puissante.

Invité

Aucune de ses attaques n'avait porté, mais elle avait gardé les aiguilles dans ses mains. Se prenant un coup dans le bassin, elle fut projeté au sol lourdement. Du sang perlait là où les aiguilles s'étaient enfoncées, la douleur qui irradiait de son bassin était violente. Le souffle court, elle vit Chinizu lui envoyer un immense dragon d'eau. L'attaque aussi impressionante que belle laissa la Genin sans voix. Mais elle lui était destinée et elle ne pouvait pas se permettre de se la prendre de plein fouet. Il lui était impossible de l'éviter et elle se raprochait dangeureusement. En enchainant les signes, elle se releva rapidement mais son bassin la lançait, elle fit une grimace avant de s'écrier :

"Doton Doryuu !"

Elle commençait à s'éloigner, mais elle savait que cette défense n'était pas suffisante. D'ailleurs d'un simple coup de poing, Ryoko avait brisé le mur de terre. Pour ralentir la course du dragon, la jeune fille ne pouvait qu'enchaîner les Doton Doryuu et s'éloigner le plus vite possible. Mais Chinizu regardait. Elle ne pouvait pas faire que fuir, elle l'avait déjà fait la veille, elle ne recommençerait pas. Même si sa fuite avait étée arrangée par le déserteur qui voulait voir le Mizukage, sa honte avait été telle qu'elle serait partie de toute façon. Se raprochant de la Jounin, elle lança une aiguille dans sa direction, vers son genou. Entre temps, le dragon avait engloutit ses trois murs et arrivait dans sa direction. Awako se mit à touner autour de la Jounin qui était entre elle et le dragon d'eau. Elle recomposa les signes et lança un Doton Bakuhatsu pour surprendre Chinizu et tenter de la déstabiliser avec un Doton Pi-Ku qui suivi immédiatement. Elle continuait toujours d'éviter l'attaque qui, elle, continuait de se raprocher.

Awako semblait se reveiller, elle avait enchainer plusieurs Doryuu pour tenter de ralentir le dragon qui les avait totalement engloutis les uns après les autres. Elle avait ensuite attaquée Chinizu de face, lui envoyant en priorité une aiguille qui venait se planté sans trop de probleme dans le genoux de Chinizu qui ne sentait presque pas la douleur, trop concentrée sur le combat. Le Doton Bakuhatsu n’eut presque aucun effet car la jounin recula de deux pas, ayant anticipé cette attaque bien avant, et le doton Piku fut intercepté par le dragon qui accélera et vint se mettre entre la jounin et le pique.

« Une parfaite maitrise du chakra permet d’augmenter la fiabilité, la vitesse, la puissance de certains Ninjutsu. Au départ, je n’utilisait que très peu de chakra pour le contrôle du dragon, mais lorsque j’ai vu arrivé ton pique de terre, j’ai balancer un flux de chakra vers mon dragon pour qu’il se déplace plus vite. Maintenant, je vais te démontrer que si j’avais voulu te tuer, tu serai déjà morte… Premierement, mes aiguilles n ‘étaient pas empoisonnées, en général elle le sont… Ce petit détail aurait fait que le combat dure que quelques minutes… »

Chinizu enchainait les signes un par un, préparant une technique bien plus forte que toutes celles qu’elle avait utiliser avant.

« Suiton, Sensatsu »

Toute l’eau présente autour d’Awako se transforma en de fines aiguilles qui montèrent au dessus et tout autour de la genin. La jeune genin était maintenant menacée d’un millier d’aiguilles fines comme la pluie et plus dangereuses les unes que les autres. Chinizu regardait Awako, et balancait toutes les aiguilles dans sa direction… et les arretaient finalement à quelques centimetres du corps de la genin.

« Très bien, cette phase d’entrainement est terminée, passons à autre chose ! Je voudrais que tu me parle un peu des techniques doton que tu connais, et de celles que tu voudrais apprendre plus tard durant ton entrainement. Tu as quand même du te renseigner la dessus ? ! »

Invité

Bien qu'Awako ne réussisse aucune attaque, au moins elle en donnait. Le dragon se retrouvait devant elle, bien plus vite qu'elle ne s'y était attendu. Chinizu lui expliqua la raison de cette sorte de revigorgement de la bête d'eau. Puis vint le moment où les explications firent place à la démonstration. Awako ne doutait et n'avait jamais douté que Chinizu puisse mettre fin à ses jours en une attaque. Mais la façon dont elle pouvait s'y prendre lui était inconnue. Alors que la technique de Chinizu prenait forme sous ses yeux, la jeune fille sentit son souffle s'arrêter. Les auguilles s'arrêtèrent à quelques centimètres d'elle, et elle n'avait pas bougé d'un poil. Mais son corps était tendu, comme si elle avait attendu le choc d'une masse contre elle. L'eau était devenue des aiguilles aussi meurtrières que pouvait l'être la quantité de ces objets plantée dans le corps. Chinizu mit fin à cette partie de l'entraînement, et lui proposa de lui parler des techniques qu'elle avait développées et celles qu'elle désirait apprendre, mais plus tard.

"Sensei, c'était impressionnant ... Je ne suis pas prête de vous vaincre. Je me suis déjà renseignée pour mes techniques Doton. Pour l'instant, je ne maîtrise que le Doton Doryuu, Pi-Ku et Bakuhatsu. Vous en conaissez les effets ; le Doryuu permet de créer un mur absorbant, le Pi-Ku permet de créer une pointe de pierre ou de terre et le Bakuhatsu qui crée un geyser.
Mais lorsque je serai plus forte, il y a nombre de techniques de Doton que je ne connais pas, d'autres qui me sont encore inacessibles. À mon niveau, il me reste encore le Doton Doryuu Dango qui soulève une boule de terre, le Doton Yomi no numa qui permet de créer une zone ressemblant à un marais de boue, le Doton Tsuikyuu qui permet de poursuivre l'adversaire avec de la terre. Enfin c'est la terre qui le poursuit. Pour cette dernière, il est préférable de l'enchaîner après une autre technique. Après, les autres demandent un niveau suppérieur au mien. Mais j'en connais trois : le Doton Dochu Eigyo qui permet de se cacher sous la terre pour attaquer, le Doton Nouchi Pi-Ku qui créer non pas une pointe mais un champ, et le Doton Taïga qui crée un séisme.
Après je n'ai fait que les survoler et je ne m'en souviens pas, je n'était pas aussi ambitieuse il y a deux jours. Je pourrais aller à la Bibliothèque lire un livre et noter toutes les techniques de Doton que je verrais. Dès ce soir si vous le désirez."

Awako avait parlé, beaucoup. Elle qui avant n'ouvrait la nouche que por dire queques phrases, là elle faisait des romans. Elle espérat avoir été claire et d'avoir répondu aux attentes de Chinizu. Ses techniques présentes n'étaient pas extraordinaires et elle ne pouvait qu'espérer que le prochain entraînement ou un autre plus tard elle puisse en apprendre d'autres plus puissantes qui lui seraient plus utiles. Son sang avait arrêté de couler de ses blessures dûes aux aiguilles et elle pensa seulement à retirer la première qui était toujours dans son dos. Les deux dernières aiguilles dans la main, elle les tendis à la Jounin.

"Elles sont à vous, elles vous seront encore utiles."

Chinizu faisait retomber les aiguilles à terre, laissant enfin respirer Awako qui avait commencer un long discours sur les techniques Doton et la puissance de la Jounin. Si Chinizu avait utilisé cette technique, ce n’était surement pas pour se la jouer « super Ninja » mais plutôt pour que la jeune ninja se rende compte de la difficultée que serait un combat contre Ryoko Satoro. Awako semblait apte à apprendre une nouvelle technique, et Chinizu comptait bien lui donner l’occasion de le faire maintenant. La Jounin ne maitrisait pas beaucoup de ninjutsu de type Doton, elle connaissait seulement ceux de bases.

« Le Doton Yomi no Numa, une technique très interressante que je peux t’apprendre maintenant. Cela va biensûr être assez difficil, mais si tu le souhaite, nous pouvons le travailler toutes les deux. »

Chinizu connaissait cette technique, c’est pour ca qu’elle proposait ceci à la jeune fille qui pouvait réussir à l’apprendre avec pas mal de travail.

« Pour commencer, avant d’apprendre une technique, il faut savoir à quoi elle sert ! Le Doton Yomi no Numa sert à transformer la terre en boue, la rendant bien moin stable, un peu comme un marais. Tu sais ce qu’est un marais, nous sommes dans un marais en ce moment, alors il suffit d’observer autour de toi pour voir un peu près la consistance qu’à la terre ici. Il faut que tu envois ton chakra dans la terre et que tu te concentre sur la construction de la terre, pour la ramolir au maximum. »

Chinizu regardait une zone à coté de cette d’Awako, pour executer la technique. Elle enchainait les signes et criait le nom de la technique.

« Doton Yomi no Numa »

La terre se ramolissait, et le rocher qui se trouvait dessus finissait pas couler dans une boue assez liquide…

« A toi maintenant, concentre toi et tu y arrivera »

[HrP : Il me faudra plusieurs bon Rp pour accepter ta technique alors lésine pas sur les détails...]

Invité

Awako aquisca alors que Chinizu lui parlait du Doton Yumi no Numa. Elle conaissait déjà le nom et les effets de la technique, mais les signes et la vue du Doton Yomi no Numa exécuté lui restait encore à découvrir. La réalisation de ce jutsu semblait assez compliquée mais très pratique en effet. Elle pourrait en avoir besoin. Chinizu avait fini de réaliser la technique sous le regard attentif de la Genin. Elle se pencha et laissa sa main glisser dans la boue gluante, bien qu'assez liqude qu'était devenu cette partie du terrain. Si elle avait été la proie de cette technique, elle se serait retrouvée ralentie, vulnérable et donc, dans une position plus qu'instable. Essuyant sa main sur l'herbe, elle se releva.

"Je vais essayer, ça m'a l'air assez compliqué à réaliser, mais je vais faire de mon mieux."

La jeune fille repassa les signes dans sa tête, puis ses mains s'agitèrent. Réalisant les Taos du Doton Yomi no Numa, elle ne disait pas encore le nom de la technique pour être certaine de bien l'avoir dans les doigts.
Sa concentration se détacha de ses mains pour aller vers le sol, de même que son Chakra. Son attention rivée sur la terre, elle tentait d'en comprendre la composition pour tenter de la changer. Fronçant les sourcils, elle n'arrivait pas à trouver comment changer la composition du sol, de même que sa construction ne s'invitait pas dans son esprit. Sa concentration se fit de plus en plus intense, jusqu'au moment où elle cru perçevoir ce que Chinizu appelait "construction". Ici, la terre était déjà humide, car les marais offraient une grande irrigation du sol donc il était plus facile de rendre la terre liquide. Mais tant qu'on ne savait pas comment procéder, cette technique restait difficile. Une fois qu'Awako eu l'impression de saisir correctement la manière de transformer cette terre en boue, elle composa les signes et s'écria à son tour :

"Doton Yomi no Numa !"

Sans relâcher sa concentration, elle essayait de faire changer la construction de la terre pour la rendre liquide. À ses côtés, Chinizu l'observait mais la jeune fille ne faisait attention à rien d'autre qu'à ce qu'elle faisait. Au bout d'un moment, elle se relâcha et observa le résultat de cette ptrmière fois. Il risquait de se résumer à pas grand chose, comme toutes les premières fois qu'on essayait une technique.

La terre qu’Awako avait visée n’avait pas bougée d’un poil. Sa composition n’avait presque pas changée, et la genin n’avait pas trouver le truc pour réussir. Chinizu ne voulait pas lui donner d’ailleur, elle préferait que son élève trouve toute seule, elle souhaitait simplement la guider vers la réussite. Chinizu s’approchait de la flaque de bout qu’elle avait créer et réexecutait des signes.

« Doton Yumi no Numa »

A force de changer la construction de la terre, elle avait finit par extraire presque toute l’eau présente dans la terre, formant une flaque d’eau au dessus. Ceci devait normalement donner une solution à Awako, une des nombreuses solutions possibles pour réussir la technique lorsqu’on habite Kiri, le pays de la Brume et de l’eau.

« A toi, maintenant, recommence ! »

Invité

Premier essai foireux, mais elle s'y attendait. Chinizu s'approcha de la flaque qu'elle avait formé avant qu'Awako ne tente la technique et refit les signes. La texture de la terre changea encore, se rapprochant de plus en plus de l'eau. De l'eau ... La chose frappa la jeune fille. Comment n'y avait elle pas pensé plus tôt ? L'eau était le seul élément ou presque qui pouvait rendre quelque chose de dur, liquide. Toute l'eau qu'il y avait à disposition dans les marais, elle devait essayer de la faire devenir le composant principal de la terre.

"Pourquoi n'y ais je pas pensé plus tôt ? Ca paraît si évident ..."

« A toi, maintenant, recommence ! »

D'un signe de tête, Awako aquisca et se reconcentra sur son petit bout de terre resté inchangé après son premier essai. Recherchant une nouvelle fois les composants de la terre, elle mit moins de temps que la première fois. Elle fit glisser son Chakra en direction de la zone à modeler et commença à faire en sorte que la terre se gorge d'eau. Elle ne savait pas où elle en était, ni si ce qu'elle faisait était bien, mais la Genin continuait sur sa lancée. Elle n'airait jamais ce qu'elle désirait si elle ne fournissait pas des efforts, et si elle ne tentait rien. Cherchant à ramener le plus d'eau possible vers cet espace de terre, Awako tentait de la mélanger pour former de la boue. Au bout d'un moment, elle dit :

"Doton Yomi no Numa !"

Se reculant pour constater du résultat, Awako se souvint d'un coup que la flaque de Chinizu ne se trouvait pas loin d'elle et qu'elle ferait mieux de regarder où elle mettait les pieds plutôt que de regarder sa minable exécution de la technique. Une fois qu'elle se fut mise plus loin de la flaque d'eau et de boue, elle pu de nouveau regarder l'endroit où se trouvait la portion de terre qu'elle devait changer.

La zone désignée par Awako fut touchée par la technique, et la terre se ramolissait un petit peu, comme si la jeune fille n’avait pas ammenée assez d’eau. Pourtant de l’eau, dans ce marais, il n’y a que ca !

« Très bien, il te manque encore un peu de maitrise de ton chakra simplement… Tu dois aller chercher un maximum d’eau, et je te conseil d’aller la chercher en profondeur, chaques parcelle de terre ici est au dessus d’un bassin enorme. Essaye peut etre de faire remonter cette eau si, même si tu n’est pas spécialiste du Suiton, tu peux normalement y arriver avec ton chakra.»

L’idée que venait de donnée Chinizu devait aider la jeune genin à s’en sortir et à réussir la technique. Chinizu savait bien qu’il ne suffisait pas que de l’eau pour réussir, mais ce n'était qu'une aide qu’elle donnait à Awako.

Invité

La terre s'était un peu ramollie, permettant à Awako de mieux comprendre comment utiliser l'eau du sol pour réussir la technique. Elle savait qu'elle avait juste un peu de mal à attirer l'eau vers un point déterminé. Il y en avait qui venait mais la jeune fille ne savait pas doser et n'en prenait pas assez. Elle devait faire comme une sangsue et aspirer l'eau du sol pour le modeler et le rendre mou jusqu'à devenir de la boue.

"Je vais essayer Sensei, j'y vais. Merci de vos conseils, je vais les exploiter au maximum."

Replongeant son regard vers le sol, la Genin commença une fois de plus à retrouver les composants su sol, puis envoya son Chakra dans celui-ci. Awako commence à le faire se diriger vers le sous-sol pour rencontrer une masse d'eau importante. Rencontrant au bout d'un petit laps de temps une réserve du liquide assez conséquente. La jeune fille commenca à aspirer, attirer l'eau avec son Chakra, en ramenant peeit à petit vers la surface du sol. La champ crée par son Chakra autour de la zone qu'elle voulait atteindre avec la technique faisait une sorte de chemin sous terrain. Au bout d'un moment, la Genin tout en continuant son absorbstion, dit :

"Doton Yomi no Numa !"

Elle mélangeait l'eau apportée à la terre présente pour obtenir le résultat voulu. Les deux éléments se rencontraient et l'eau prenait le dessus, mais à quel point ? Awako voyait ce qu'elle faisait, sans pour autant s'en rendre compte. L'eau était elle en assez grande quantité ? Elle continuait à la faire remonter du sous sol, mais elle cessa la remontée. A présent, elle devait malaxer l'eau et la terre comme si elle malaxait son Chakra. Les éléments ne devaient former presque plus qu'un, de telle manière que le produit formé soit de la boue liquide.
Au bout d'un moment, elle releva la tête et la tourna vers Chinizu. Lentement, son regard se glissa vers l'espace qu'elle avait réussi à humidifier à son deuxième essai. Qu'y verrait elle ?

Enfin Awako réussissait à créer de la boue, dans une quantitée assez restreinte, mais la technique était là. Chinizu la regardait avec un grand sourire, fière de son élève qui venait encore une fois de prouver qu’elle était un élement de choix.

« Très bien, il te faut encore un peu travailler cette technique, ce sera tout pour aujourd’hui, tu reviendras demain en début d’après midi pour continuer l’entrainement, pour l’instant repose toi et garde des forces. Nous reprendrons cette technique pour l’améliorer, mais je considère maintenant sur ta fiche que tu la connais et je coche la case correspondant. »

Chinizu partait vers Kiri, elle préssentait quelque chose de bizarre aujourd’hui, quelque chose d’inhabituel, une grande force devait se diriger pour combattre, mais ou ? Qui ?

[+1 Nin, +1 Intel, +1 Chakra ; Doton Yumi no Numa appris / Je suis très content de ce Rp]

Invité

[Trois jours pour répondre mais je suis aussi trop contente !!]

Le petit espace visé par la jeune fille commença à devenir un peu liquide. La boue formée ravit Awako qui se rendit compte qu'elle avait réussit. Le Doton Yumi no Numa était siens. Elle aquisca avec le sourire rayonnant alors que Chinizu lui disait qu'elle devrait continuer à s'entraîner pour améliorer cette technique.

"Oui Sensei, je vais recommencer quelques fois ici, puis je rentrerais chez moi. Mais puis je vous poser une question ?"

La Jounin avait commencé à retourner vers Kiri, Awako hésitait encore un peu mais elle était désormais lancée. Elle devait aller jusqu'au bout.

"Qu'est il advenu de Ryoko hier ? Il voulait défier le Mizukage, il n'est pas mort, je le sens comme si il m'avait pris une part de moi même que je ne pourrais récupérer qu'à sa mort, mais que c'est il passé ?"

Elle voulait savoir, même si la venue du déserteur devait rester secrète, elle ne pouvait pas ne pas savoir ce qu'il avait fait. C'était son avis et elle espérait ne pas trop en demander à Chinizu-Sensei. Ses yeux avaient retrouvés leurs immobilité et rien ne pouvait laisser paraître qu'elle était rayonnante quelques instants auparavant. Ils étaient graves et sérieux, tout comme elle.

La jounin écoutait la question et y répondait de suite. Awako semblait vraiment inquiète au sujet de ce Ryoko Satoro. Il est vrai que le chef des deserteurs était une véritable menace pour tous les pays.

« Ryoko a fuit avant qu’Itszuku eu le temps d’engager le combat, au sujet de cette part, je ne saurais te répondre, j’essaierai de me renseigner sur ses techniques et je te donnerais peut etre une réponse au prochain entrainement… »

Chinizu craignait qu’Awako ait été touché par un Ninjutsu de sceaux puissant, elle esperait que ca ne soit pas ca. La jounin faisait un geste de la main et se dirigeai vers le village.

« Moi j’y vais, à demain… »

Invité

C'était donc cela, il avait fuit. Elle aussi avait fuit, mais sa fuite avait été cachée par la demande du déserteur tandis que lui, personne n'avait été là pour lui donner une bonne raison de partir. La suite, Awako ne sut pas trop pourquoi Chinizu lui parlait des techniques du chef des déserteurs, mais pour ses entraînements, ce savoir lui serait utile. Plus elle en saurait sur lui, mieux ce serait.

"Merci Chinizu-Sensei, à demain."

Elle regarda la Jounin partir avec un signe de la main qu'elle lui rendit. Une fois que Chinizu ne fut plus visible, Awako rejeta son attention vers le sol. Mais une question lui tournait dans la tête. Ryoko avait l'air décidé au combat avant qu'elle ne parte. Que c'était il passé ensuite ? S'était il rendu compte de son erreur ? Ou était ce un lâche ? Il n'en avait pourtant pas la réputation.
Le regard toujours fixé au sol, elle sortit de sa rêverie et en chaîna les signes du Doton Yomi no Numa. Dirigeant son Chakra vers le sol, elle le fit aller chercher de l'eau en profondeur comme son Sensei le lui avait conseillé. Attirant le plus d'eau possible vers la surface, elle recréait une sorte de chemin qui aboutissait à l'endroit voulu. Elle mélangeait la terre et l'eau, de telle sorte que le sol devienne de plus en plus imbibé du liquide et commence à se transformer.

"Doton Yomi no Numa !"

La technique fit son effet et la jeune fille se retrouva en face d'un petit espace boueux, mais il n'y avait toujours pas assez d'eau. Une seconde fois depuis le départ de Chinizu, la Genin fit la technique au même endroit cette fois pour continuer à rendre la terre molle, puis liquide. Acheminant l'eau vers ce point, elle continuait à faire le mélange et après avoir prononcé le nom de la technique, la boue s'était un peu plus liquéfiée, mais restait encore gluante, embourbante.

*Une dernière fois, après je risque de ne pas voir le temps passer et d'arriver en retard à la maison. C'est partit !*

Alors qu'elle composait les signes pour une ultime tentative pour obtenir de l'eau boueuse et non de la boue tout court, elle se rendit compte qu'elle avait oublié de rendre le kimono à Chinizu. Mais son esprit reprit rapidement l'exercice et l'eau remontait grâce au Chakra. Le nom fut crié, puis tout s'arrêta et elle regarda le résultat une fois de plus. Ca commençait à ressembler à quelque chose, mais elle devrait s'en contenter pour l'instant. Après un dernier regard circulaire sur la zone d'entraînement qu'elle s'était choisie, elle fit demi tour et commença à rentrer chez elle.

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