Le Haut de la falaise

A plus de cinq cent mètre du sol, sept milles marches et quinze minutes au pas de courses, se dresse le haut de la falaise. Les marches y sont moins praticables, abîmé par l’érosion et délaissé par le personnel qui travaille en bas. La roche se faire plus granuleuse, plus fragile, mais elle demeure toujours aussi résistante. Ces pierres, font la beauté, la dignité et la grande fierté de ce magnifique village. Le village de Konoha, qui vécu dans une paix instable depuis quelques années. D’ici, les regards se portes au-delà des portes de konoha, presque au-delà des frontières du pays, si le brouillard est suffisamment levé et que la visibilité est bonne. Ce lieu, est un véritable point de domination. Il est possible d’y voir tout konoha, d’un unique et simple coup d’œil. Le haut de la falaise, est un point grandiose.

En haut, réside un poste de communication, poste d’observation. Les personnes qui y travaille, sont souvent mis à l’écart à cause de leurs travaille. Mais ils n’en demeurent pas malheureux. Si la foule et le monde gêne, ce travaille est une véritable aubaine. Équipé de longues vues, ils sont capables de voir bien au-delà du village. Prévoyant ainsi, toutes arrivés, toutes intrusion, tout phénomènes. Ils peuvent notamment, de ce point, envoyer des messages par pigeons dressés. Un tel point reculé, si haut, facilite l’avancé des oiseaux pourtant rapides. Ils peuvent ainsi communiquer, n’importe quel information à n’importe quel point du village, à n’importe quel pays du monde.

De ce haut de falaise, on y voit notamment les hauts de têtes, des sept sculptures des Kages anciens. Même si c’est défendu, il serait possible de grimper sur la tête d’un d’entre eux pour observer le village, lorsque les premiers rayons du soleil se soulève de la falaise, chaque matin.

Un passage, menant au nord, permet de quitter le village. Un passage bien entendu discrètement, mais efficacement, gardé. Ce passage permettrait une fuite vers les montagnes, en cas d’invasion. Pourtant, ce chemin se dit rude, long et dangereux.

Nurse Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 18/05/2007

[HRP: encore merci d'avoir cédé à mes caprices , vous êtes pas obligés de tout lire, mais si vous vous voulez vous faire soigner, je vous le conseille fortement..........]

C'était une nuit noire comme la suie, les ténèbres venaient tout juste de triompher des derniers rayons du soleil et pourtant la noirceur était réelle, mais elle était dû à la fumée dégagée par les corps brûlés, consumés, calcinés, carbonisés, anéantis par les flammes, par le souffle du vent, par l’usure et par le mal de ceux qui l’entourent; en cette nuit, le brasier de Konoha brûlait, flamboyant de tous ses feux.. Et pourtant, malgré l’horreur de ce tableau, malgré le souffle du vent glacial dans sa nuque, Naomi savait qu’elle était née une nuit similaire, dans l’obscurité, elle était le triste tribut d’une blessure saignante et sanglante. C’est l’horreur qu’elle avait pour la souffrance, pour les blessures, pour tout ce qui peut toucher à la peine qui l’a décida à devenir médecin. Cependant durant toute la journée, ses yeux doux et innocents avaient regardé, s’étaient posés, impuissantss sur des amas de corps dans les rues, des femmes éventrées, des filles violées puis tuées, des genins massacrés, des personnes âgées qui n’avaient pas eu le temps de se réfugier dans la montagne traînant leur corps, lamentablement, avant de pousser un dernier soupir, et de laisser s’élever leur âme dans un ultime effort, un dernier élan de souffrance soit pour être châtiés, soit pour être purifiés puis réincarnés. Tant de morts, et tant de blessés qui ont succombé aux blessures par manque de soins, elle n’en croyait pas ses yeux, même durant la grande guerre qui eut lieu il y a plus de soixante ans, jamais on avait vu un carnage pareil, le nombre d’individus ayant péris suite à leurs blessures était près de six fois supérieur à celui des morts au combat : c’est donc les civils qui souffraient le plus.

Et le village, ou ce qu’il en restait, une flaque de sang rouge séchée par les rayons du soleil, se transformant lentement en une boue noirâtre, surplombée par un voile de suie omniprésent et durant la nuit, cette boue se condensait, puis elle se liquéfiait de nouveau sous les premiers rayons du jour, l’érosion allait tuer le village caché de la feuille, c’était une guerre d’usure, et les alliés en payaient le prix. Les rayons de chaque jour annonçaient la fin de plusieurs centaines d’innocents. De plus l’hôpital lui-même était scène de combat entre renégats et alliés, il était donc impossible d’y accéder, sans compter que s’y trouve la plupart du matériel médical, les rouleaux, les salles d’opérations, les manuels. L’accès à la demeure Nara était également impossible, et toute personne consciente tremblerait pour tout ce savoir enfouit dans les livres, des livres qui souvent se trouvaient soit brûlés soit jetés dans les rivières, polluant ainsi l’azur de celle-ci, les transformant en un courant noir et vaseux, développant la pourriture dans les fonds privés de lumière, entraînant la mort de centaines de créatures, puis la mort d’un écosystème tout entier, détruisant ce qui aurait pu sauver des vies, détruisant ce qui permettait la vie.

Devant ce triste tableau, je chargeais mes assistants de s’occuper des civils blessés, de leur apporter les premiers soins, puis de les mettre en sécurité dans la montagne. Quant à moi, j’allais arpenter les rues du village pour venir en aide aux shinobis blessés. Le premier endroit qui me vint à l’esprit fut l’académie, car le meilleur moyen de détruire un pays est de liquider la jeunesse qui y vit, je pris donc la décision de m’y rendre dans les plus brefs délais; mon rôle était de soigner, non de me battre, mais si le besoin s’en fait sentir, je tuerais sans hésiter le premier des renégats qui se dressera devant moi. Cependant à quoi bon aller chercher les shinobis blessés si c'est pour les voir périr, l'hopital de Konoha était occupé: peu importe, personne ne pourra m'interdire l'acces au matériel de l'hopital, je donnais donc un dernier ordre avant de partir:

"Organiser vous afin d'instaurer un hopital provisoire pour toute la durée du conflit, je m'en vais pour ma part chercher les shinobis blessés, une salle de haut soin doit être prête à l'emploi à mon retour, me suis-je bien fait comprendre? . De plus je souhaiterais que deux d'entre vous, les meilleurs au combat, se rendent à l'hopital et nous rapportent tout ce dont nous aurions besoin pour une opération d'urgence, et ce dans les plus bref délais. Rappelez vous que notre rôle est capital, que chaque vie est un bien précieux, et que vous devez etre prêt à mettre en péril la votre pour sauver celle d'un autre."

Une vie pour une vie, la vie est un bien, chacun y a le droit, je soignerais même mes ennemis, car seuls les monstres souhaitent la mort d'un autre. Je veux que le comportement des ninjas médecins de Konoha soit exemplaire, nous devons faire honneur à notre patrie, à notre village, à nos ancêtres, à la volonté du feu, à nos croyances, à tous ces sacrifices qui ont été offerts sur l'autel du sang et de la terreur pour que jamais Konoha ne meurt. Naomi était décidée, l'enfant qu'elle était à toujours combattu et vaincu le destin, aujourd'hui elle ne laissera pas Iwa et Nuke nin détruire ce qu'elle a mis tant de temps et tant de mal à construire, ce que certains aiment à appeler "le bonheur" elle se contente de dire "une existence paisible", car le bonheur pour elle n'existera que le jour ou la paix règnera, or elle n'a pas suffisement confiance en la race humaine pour pouvoir croire à ses rêves, elle se contente de faire de chaque jour un combat, aujourd'hui elle se rendra à l'académie, puis elle ira jusqu'à la porte du village, celle par laquelle les ennemis les ont attaqués. Un dernier regard du haut de la falaise, un dernier regard vers l'orient, un dernier regard vers ce qui semblait être sa future mort, elle se recula, et en un instant, sauta par dessus la falaise. A la voir, on aurait dit qu'elle s'était jetée dans le vide, mais elle usa d'un kinobori et dégringola le long de l'épais mur de roc, attérissant directement sur l'arbre, en face du bureau de l'Hokage *ne regarde pas, ne regarde pas, va-t'en vers ce qui t'attend* Elle avait entendu l'appel de leur chef du haut de la montagne, elle savait quel était son rôle, et comment elle parviendrait à mener ses objectifs à leur terme. D'une discretion sans égal, elle prit le chemin de l'académie, usant des toîts à défaut des rues, encombrées par les morts, les cadavres, les charognes...

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