[ Habitation ] Chez Kimiko

Kimura Kimiko habitait dans une simple demeure, près des portes du village. Tout du moins dans les rues annexes. L’emplacement n’était pas anodin, car le père de la jeune fille, bûcheron de son état, avait son entrepôt de bois sur le côté de sa maison. Il avait ainsi moins de chemin à parcourir pour se rendre en forêt et sélectionner ses arbres. L’entrepôt composé totalement le rez-de-chaussée, et la maison était bâtie sur le dessus, dans des formes arrondis propres au style japonais. Du fait qu’elle soit au dessus de l’entrepôt permet de disposer d’énormément de place, et ce malgré que la famille ne soit pas très riche.

Kimiko avait donc tout le pend droit de la demeure pour elle. Elle faisait son petit fourbi de son côté, laissant ses parents du leur. Elle avait réussit à négocier cet arrangement suite à son entrée en première année à l’académie, sous divers prétextes, pas tous aussi véridiques que celui du calme pour étudier… Elle était donc indépendante plus ou moins, et elle pouvait faire ce que bon lui semble dans l’espace qui lui est dévolu.

La chambre de la jeune fille était ordonnée de manière simple, un futon collé au mur, susceptible d’accueillir deux personnes facilement, une table basse en plein milieu, une étagère avec des bouquins sur le côté opposé à son lit, et enfin une armoire comportant ses vêtements. Elle mange sur sa table basse, souvent des plats qu’elle a acheter quelque part, mais la plupart du temps, elle mange en dehors de chez elle. Il y a juste une petite salle d’eau en annexe à la chambre pour les usages courants.

Le reste du pend droit de la maison entrepôt était vide. Elle ne s’en servait que rarement, à des fins d’exercices, et encore. Elle avait de plus choisi la plus petit pièce pour y mettre sa chambre, la plus petite pièce, mais aussi la plus reculé vis-à-vis du pend central et du pend gauche. Kimiko souhaitait avoir son indépendance.

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[HRP] : Vous pouvez toujours passez me voir si vous cherchez mon perso quelque part.[/HRP]

Malgré l'heure avancée de la nuit, Kain n'arrivait pas à dormir, tant de choses venaient d'arriver dans sa vie si monotone habituellement : l'entraînement à l'académie devient sérieux et il a fait la connaissance de nouveaux apprentis shinobi, dont deux Inuzuka, mais surtout la ravissante Kimiko. Cette jeune fille, membre de son équipe, avec laquelle il venait de passer une soirée inoubliable : la promenade au clair de lune, le repas au restaurant, le moment passer dans l'arbre et surtout leur premier baiser et sa conséquence pour le moins ridicule. Quoi qu'il en soit, il pensait encore à elle, les deux jeunes étudiants s'étaient en effet quittés à contre coeur pour pas que Kimiko ai de problèmes avec ses parents. Soudain, il se décida à aller la voir, le seul problème était qu'il ignorait où se trouvait la maison de sa famille, mais il savait dans qu'elle direction Kimiko était rentrée après leur soirée. Il se leva alors d'un bon avant de se rhabiller et de partir sur les traces de la jeune femme, au bout de quelques minutes il se tendit compte qu'il pouvait ressentir le chakra de Kimiko avec une facilité étrange. Il se dirigea donc vers cette source d'énergie, ce qui le mena sous une fenêtre, il se hasarda donc à jeter un petit caillou contre la vitre sans même savoir s'il s'agissait bien de la bonne chambre. Puis il attendit une éventuelle réaction sans vraiment y croire.

Kimiko ne dormait pas pour une raison bien simple. Elle s’amusait à se substituer avec sa table et à faire des clones. Elle avait prit cela à l’académie après leur première journée. S’était pas trop mal. Les autres étudiants avaient eux aussi appris les techniques en même temps qu’elle. Elle pensait aussi à la soirée qu’elle avait passé, et elle ne trouvait pas vraiment le sommeil.

Un bruit étranger vint la tirer de ses exercices. En sueur, elle chercha l’origine du bruit. S’était un bruit sur son carreau. Peut être un oiseau, mais de nuit, cela était peut probable. Elle approcha de la fenêtre, et souffla sa bougie pour qu’elle ne détache pas dans la nuit sombre dans l’encolure de sa fenêtre, pour faire une cible facile. Peut être que s’était quelqu’un de l’académie qui voulait tester un peu ses élèves.

Elle ouvrit le carreau et observa dehors, avant d’apercevoir le jeune homme qui attendait en bas.

« Kain ? C’est toi ? »

S’était peut être aussi un exercice…

Il y avait du mouvement provenant de la chambre, puis la faible lumière émanant de là-bas s'éteignit. Kain vit alors Kimiko passer sa tête par la fenêtre pour l'appeler, il tâcha de répondre à la jeune fille de la façon la plus audible qui soit, sans pour autant faire trop de bruit, de peur de réveiller les parents :

"Ouais, c'est moi, j'arrivais pas à dormir alors je me suis dit : pourquoi ne pas passer voir Kimiko, si ça se trouve elle dort pas non plus. Tu t'es pas faite engueulée?"

Le jeune arborait de nouveau ce sourire caractéristique de la présence de Kimiko dans les environ, contrairement à son indifférence habituelle, Kain se montrait assez joyeux envers les gens qu'il appréciait, et c'était d'autant plus vrai avec Kimiko.

Le visage de la jeune fille s’éclaira d’un sourire plutôt franc. S’était bel et bien lui en bas, dans la rue, devant sa fenêtre. Elle trouva cela assez amusant, et elle avait plusieurs questions à lui poser du coup. Elle chuchota de sa fenêtre, pour ne pas réveiller la maisonnée :

« Non, ils dormaient tous, ils me foutent la paix en ce moment. Mais monte si tu veux. »

Il ne faisait pas très chaud dehors encore, et puis, elle n’allait pas le laisser en bas dans la rue, ça ne se faisait pas. Et puis ses parents n’allaient pas débarquer en pleine nuit pour venir voir leur fille, qui apparemment était passé inaperçu quand elle était rentrée il y a peu.

Il ne faisait pas tellement chaud à l’intérieur non plus, étant donné qu’elle n’avait pas de chauffage, du moins pas encore, elle comptait trouver un poêle pour l’hiver. Mais il faisait déjà meilleur que dehors. Enfin, elle ne se posa pas tellement de question à la façon de monter du jeune homme, s’il voulait bien entendu.

Il est vrai que la température extérieure s'était bien refroidie, cependant Kain portait toujours son long manteau de cuir et supportait donc plutôt bien le froid. Il ne se fit pourtant pas prier pour monter après l'invitation de Kimiko, la chambre était assez haute mais il prit de la hauteur en prenant élan sur les branches d'arbre avant de sauter dans la pièce par la fenêtre. Il demanda alors à Kimiko en s'aprochant d'elle :

"Alors? Contente de me voir?"

Kimiko le laissa entrer dans sa chambre, s’écartant de la fenêtre lorsqu’il prit son élan pour sauter dans la bâtisse. Une fois qu’il fut dedans, elle referma la fenêtre, et laissa le jeune homme approcher d’elle. Sans reculer, elle lui adressa un sourire.

« Oui. Je pensais à toi justement. »

Elle lui prit les mains, pour les serrer dans les siennes, en balançant un peu les bras, avant d’ajouter, moins farouche qu’au début de soirée :

« Et comment as-tu fais pour trouver où j’habite ? »

Kain avait le regard perdu dans celui de Kimiko, elle pensait à lui, rare sont les fois où on lui dit quelque chose qui le toucha à se point. Il allait répondre à la question qu'elle venait de lui poser, mais le phénomène qui s'était produit lui paraissait tout de même étrange, il hésita donc un instant puis commença à raconter l'histoire :

"En fait, quand je suis parti de chez moi, j'ai pris le même chemin que toi tout simplement, mais au bout d'un moment j'ai ressenti ton chakra d'un façon étonnemment claire, ça m'a vraiment étonné, je ne comprends pas ce qui a pu se passer. Quoiqu'il en soit, ça m'a mené jusqu'ici, et donc : me voilà."

Tout en racontant son histoire, Kain caressait les mains de Kimiko tout en la regardant dans les yeux encore et encore. Il se dit que décidemment, il était vraiment bien aux côtés de cette jeune femme. Ce sentiment étranger le troublait encore mais il commencait réellement à s'y faire et se sentait de plus en plus à l'aise vis-à-vis de ça.

La jeune femme l’écouta tranquillement. Elle n’avait rien d’autre à faire d’un côté. Elle se laissait caresser les mains également, mais elle répondait par quelques pressions avec ses doigts sur ceux du jeune homme. Kimiko gardait ses yeux bleus dans ceux du jeune homme.

Elle ne put s’empêcher de sourire un peu plus lorsqu’il eut fini son histoire.

« Je trouve ça joli. Et la conclusion me plaît bien. »

Elle le dirigea tranquillement vers le lit en lui tenant les mains.

« Tiens assied toi, je vais chercher quelque chose à boire. Enfin, j’ai que de l’eau pour ma chambre, mais si tu veux, je dois bien pouvoir trouver des sodas ou autres dans la cuisine de mes parents… »

Elle attendit d’avoir une réponse pour s’en aller chercher, ou pas. Peut être qu’il ne voulait rien et qu’elle n’irait nulle part.

Il se laissa guider vers le lit par Kimiko, puis il s'assit à côté d'elle ; elle lui demanda ensuites'il voulait boire quelque chose, mais malgré le trajet effectué en courant il n'avait pas soif. Il refusa alor poliment :

"Non merci, c'est gentil, mais je n'ai pas soif. Dis moi plutôt, tu n'étais pas en train de dormir? Ou alors tu portes de drôles de vêtements pour ça."

Tout en disant ça, il regardait les vêtements de Kimiko qui étaient ceux qu'elle portait plus tôt dans la soirée et qui la mettaient remarquablement en valeur, et ce n'était pas pour déplaire au jeune homme.

« Comme tu veux. »

Elle haussa des épaules, et elle posa son derrière sur le lit pour être assise à ses côtés. Elle était habillée de manière habituelle, avec son corset lacé sur le derrière par des lanières en cuirs, son pantalon souple, sans les chaussures par contre, étant pieds nus dans sa chambre.

« Euh, je m’entraîner en faite. Je ne suis pas encore prête pour aller dormir. Enfin je n’y arrivais pas. »

Elle fixa un point dans la chambre, un point très intéressant sur le mur comme une tache invisible. Elle réfléchissait, sans rien dire. Il y a des moments comme ça, où elle ne répond qu’aux questions sans suivre derrière. Ou alors, elle réfléchissait à quelque chose à dire.

C’est qu’elle n’était pas très habituée à avoir de la visite la nuit, et encore moins d’avoir un contact humain un peu plus poussé avec quelqu’un. Elle n’avait pas réellement d’amis dans Konoha, puisqu’elle ne sortait pas plus que ça. Mais la troisième année d’académie commençait bien, même très bien.

Kain appuya alors son dos au mur et attira Kimiko contre son torse, il la serrait dans ses bras et sentit l'odeur de ses cheveux. Mais il fallait bien l'avouer, malgré qu'il avait envie de la voir et qu'il avait pris la décision de venir chez elle en pleine nuit, il n'était toujours pas le roi des conversations. Mais étrangement ça ne le dérangeait pas, certainement parce que, visiblement, ça ne gênait pas Kimiko non plus. Il avait remarqué qu'elle était pieds nus, elle avait de jolis pieds, plutôt petits, rien d'anormal pour une fille de son âge en tout cas. Malgré leur goût commun pour la solitude, ces deux-là s'entendait remarquablement bien, un peu comme si chacun était pour l'autre l'exception qui confirme la règle, la règle de la solitude... Ne trouvant ni quoi dire, ni quoi demander, il se contenta de déposer quelques baiser sur la nuque de Kimiko.

La jeune fille suivit le mouvement. Kimiko posa sa tête sur le torse du jeune homme sans rien dire, si ce n’est un soupir d’aise. Elle laissa Kain l’embrasser dans la nuque, frissonnant au contact de ses lèvres. Elle avait le sourire sur les siennes. Elle attrapa une de ses mains pour la tenir entre les deux siennes. Elle la caressait doucement, toujours sans rien dire.

Pour plus de confort, elle replia ses jambes sous elle. Certes, elle faisait toute petite à côté du garçon, mais peut être que ça ne la rendait que plus touchante. Pour laisser tomber ses cheveux, elle défit le kunai qu’elle avait disposé pour les tenir dans une forme convenable et pas dérangeante lors des entraînements. D’un air négligeant, elle le laissa tomber derrière le lit.

" Au faite, dit-elle en observant la main du jeune garçon, tu n’as plus mal ? J’suis vraiment désolée… "

Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas excusée pour quelque chose… Elle passait son pouce sur les os à l’origine des doigts, de manière délicate.

Les caresses de Kimiko apaisaient Kain, puis lorsqu'elle défit ses cheveux, il remarque que c'était la première fois qu'il la voyait avec les cheveux détachés, ce qui n'enlevait rien à son charme mais qui lui donné un côté plus sauvage et rebelle. C'était un jour sous lequel Kimiko paraissait complétement différente de d'habitude mais toujours aussi séduisante. La jeune fille s'excusa pour l'incident qui s'est produit durant l'entraînement aux Kawarimi, mais ce n'était guère de sa faute et Kain était au courant des risques encourus. Il lui répondit alors calmement :

"Oui oui ça va, ne t'en fais pas, ce n'est pas ta faute de toute façon, tu n'as pas à t'excuser, mais si tu veux vraiment faire quelque chose pour me faire plaisir, tu peux sûrement trouver un truc non?"

Il disait ça en rigolant et remarqua avec quelle délicatesse Kimiko caressait ses mains, il n'en fut que plus touché et commença alors à caresser lentement les cheveux de la jeune fille, attendant de voir comment elle réagirai à sa plaisanterie.

Kimiko écoutait la respiration du jeune homme. Elle l’entendait bien mieux que lorsqu’elle avait sa tête simplement posée sur son épaule, dans l’arbre, il n’y a guère longtemps. Elle se laissait bercer, mais elle n’avait pas encore envie de dormir. Elle était bien là comme ça. Elle était comme un chat qu’on câline le soir sur ses genoux, apaisée et détendu, à ceci près qu’elle ne ronronnait pas, et fort heureusement.

Elle ne put s’empêcher de sourire en se pinçant la lèvre inférieure lorsque Kain lui répondit. Elle bougea encore une fois, se redressant, pour le regarder dans les yeux.

« Ca dépend… »

Elle approcha et l’embrassa doucement, passant ses bras autour de son cou, se collant tout contre lui. Elle caressait ses cheveux, et sa nuque, en prolongeant son baiser. Les cheveux de Kimiko tombaient jusqu’à ses reins lorsqu’elle ne les avait pas attaché, et ils partaient un peu dans tous les sens malgré le fait qu’ils soient assez fins.

Enfin, elle se recula, un peu honteuse et rouge comme une pivoine, lui ayant fait sentir la pression de sa poitrine sur son torse, et un baiser plutôt charnel. Mais elle ne se dégonfla pas pour autant en disant :

« C’est un truc convenable ? »

Kain ne fut pas surpris pas le baiser de Kimiko, après tout, c'était ce qu'il cherchait. Il savait très bien qu'il n'avait aucun point de comparaison, mais ça ne l'empêchait pas de penser que Kimiko embrassait vraiment très bien, elle savait parfaitement doser la douceur et la fermeté dans ces lèvres. La façon qu'elle avait d'embrasser était tout de même très différente de tout à l'heure, dans l'arbre, plus passionné et intense qu'auparavant. Ce qui convenait bien à Kain, et le mot est faible, le fait quelle caresse ses cheveux et sa nuque en plus avait le don de le rendre complétement à la merci de Kimiko. Et comme si cela ne suffisait pas, elle appuyait, intentionnellement ou non, sa poitrine contre lui, ce qui ne passa pas inaperçu. Kain était réellement séduit par la belle shinobi, qui avait toujours autant de cran, il lui répondit alors :

"Un truc très convenable, mais hé tu rougis dis moi!"

Malgré la pénombre, Kain avait remarqué ce phénomène, et se demandait ce qui avait pu lui faire cet effet là, en espérant que rien ne la gênait.

La future kunoichi, même si elle avait du chemin à faire, ne baissa pas les yeux lorsque Kain lui fit la remarque sur son teint soudain de peau. Elle afficha un sourire plutôt gêné, mais son attitude ne changeait pas, par un gros effort de volonté. Elle avait toujours ses bras autour de son coup, et son visage guère loin du sien. Elle répondit doucement, prenant toujours garde à chuchoter à moitié, de peur que les parents de la demoiselle ne débarquent en trombe dans la chambre.

« Ce… Ce n’est rien. »

Elle ne le quittait pas des yeux, se demandant bien ce qu’il pouvait penser d’elle. Kimiko, qui semblait si seule quand on prenait le temps de l’observer, souvent réservée, peu sure d’elle, et même absente par moment, semblait tout autre maintenant, tout du moins, depuis quelques minutes.

Elle essaya de trouver un sujet de conversation rapidement, histoire qu’elle n’ait pas à s’étendre d’avantage sur sa rougeur de peau au niveau des joues. Elle s’en voulait de rougir, mais le fait qu’elle se sot un peu trop collé ne pouvait guère arranger les choses, étant donné qu’elle n’y avait pas réellement pensée sur le coup.

« Euh… »

Elle trouvait rien à dire, et elle resta encore une fois bête… ce qui n’arrangeait pas les choses.

Alors, qu'il sentait une espèce de malaise chez la jeune fille et comme pour la rassurer, pour qu'elle ne se sente pas gênée, Kain se contenta de l'embrasser avec tout autant de passion qu'elle le fit plus tôt, et pour une fois il trouva quoi dire, sans que ça ne soit une plaisanterie.

"Tu n'as pas à t'en faire, je te trouve très bien comme tu es."

Le sourire sur son visage se voulait également rassurant, il espérait de tout son coeur, qu'elle prenne conscience à quel point elle n'était pas transparente, loin de là, et surtout à ses yeux.

La jeune femme se laissa faire doucement. Elle aimait sentir ses lèvres sur les siennes. Certes, ça n’avait rien avoir avec des lèvres plus fines qu’une fille pouvait avoir, mais s’était tout aussi bien. Et pour le moment, elle n’avait que lui en tête, et dans les yeux. Elle accepta sa remarque avec un sourire, et elle chercha quelque chose à lui dire de gentil également.

Kimiko était quelque part heureuse d’exister en tant que femme pour quelqu’un, et non pas comme un homme, comme le fils de parents insatisfaits par ce que la nature leur à donner. S’était peut être pour cela qu’elle avait eut quelques aventures avec des filles à des périodes de sa vie un peu obscures pour toutes les personnes la connaissant. Mais maintenant, elle se sentait féminine, et aimé.

« Merci… Tu es très bien toi aussi. »

Elle se contenta de redire sa phrase, par dépit de ne trouver autre chose. Par moment, elle s’en ovulait d’être aussi étroite d’esprit. Mais elle ne disait jamais les choses comme elles devraient être, mais comme elles étaient.

« Il faudra faire en sorte de ne pas laisser l’Inuzuka de côté dans notre équipe. De rester soudé, mais pas que nous deux. »

Un sujet qui lui venait comme cela à l’esprit, cassant peut être un peu le charme de la situation, mais s’était là aussi un trait de personnalité particulier de Kimiko, de dire ce qu’elle pense quand elle le pense, ou presque… parce qu’elle sait se montrer fine également pour jouer au diplomate en herbe… ou en feuille à Konoha.

Kain fut très surprit de la phrase de Kimiko, qui était complètement hors contexte :

*Elle arrive à changer de sujet à un tel point que c'est de l'art.*

Kain eut un léger rire, mais ne sachant trop quoi répondre, il se contenta de confirmait ce que disait Kimiko, de toute manière, elle avait bien raison.

"Ca ne risque pas d'arriver, je veux dire on s'entend vraiment très bien tous les deux, mais Kamachi et Tamachi sont des mecs bien, sans oublier que notre sensei est vraiment compétent, et il est cool. Donc, je pense que notre équipe a toutes les chances d'être soudée, ne t'en fais pas pour ça."

Kain posa alors sa main sur celle de Kimiko, pour renforcer le côté rassurant de ses paroles.

La jeune fille lui adressa un sourire confiant. Elle savait que de toute façon, leur équipe serait comme serait et si tout le monde y mettait du sien, elle serait très bien. La jeune fille s’approcha de nouveau de Kain en murmurant :

« Tu as raison, j’suis bête de poser des questions comme ça alors qu’on est tout le deux. »

Elle le prit dans ses bras pour lui faire un câlin, l’embrassant légèrement dans le cou, et sur le bord des lèvres. Le lendemain serait dur pour les deux comparses, la journée à l’académie promettait d’être longue. Mais elle serait bien accompagnée.

Elle se faisait plus câline, mais elle n’en faisait pas trop de peur de paraître collante. Toujours se soucie de ne pas provoquer de tort chez quelqu’un, comme ci cela la suivrait toute sa vie par la suite. Souvent elle se réveillait la nuit, repensant à des conneries, bêtises, paroles données, et autres, et elle n’en dormait pas de la nuit, pleine de remords…

Kain était aux anges sous les câlins et les baisers de la jeune fille, il avait remarqué que Kimiko se faisait plus câline mais, toujours avec une certaines retenue. Comme il en ignorait la raison, il la serrait plus fort dans ses bras. Mais, ce n'est pas la première fois, que Kimiko avait ce genre de comportement, elle s'excusait souvent pour des raisons qui n'en valaient pas forcément la peine. Il demanda alors, d'une voix douce et rassurante :

"Quelque chose te tracasse?"

La jeune femme se demanda pourquoi il posait cette question. Elle n’avait rien fait de spécial pour le moment, qui montre qu’elle était tracassée. Elle ne se rendait certainement pas compte de la retenue dont elle faisait preuve et de sa légère crispation. Kimiko était tellement habituée à être sous pression qu’elle ne s’en rendait pas tellement compte.

Elle se disposa de façon à le regarder tranquillement, essayant de sourire, en répondant :

« Pourquoi tu me demandes ça ? »

Kain se sentit un peu coupable, sa question avait l'air d'embarasser un peu la jeune fille qui ne comprenait pas pourquoi il se demandait cela, il répondit alors franchement :

"Tu t'excuses souvent, tu as aussi souvent l'air de déranger et d'être gênée à cause de ça, c'est pour ça. Mais c'est peut-être seulement mon imagination."

Kimiko n’était plus très à l’aise mais elle n’en voulait pas au jeune garçon de soulever son pire problème. Après tout, elle avait elle aussi parlé de choses sensibles avec lui, notamment de sa famille et de son frère en particulier. Elle se détacha de lui, pour s’asseoir en tailleur sur le futon. Elle croisa ses mains sur ses jambes, restant droit, avant de répondre, les yeux dans le vide, les cheveux s’éparpillant devant ses yeux, tombant sur ses épaules, sa poitrine, et sur ses jambes, à cause de leur taille, lui donnant un air un peu absent.

« Disons que je n’aime pas déranger… J’ai tout le temps peur de déranger, et je n’ai pas envie que tu m’en tiennes rigueur. Alors j’essaie simplement d’être prévenante. »

Elle l’était souvent, prévenante, mais elle savait aussi se montrer sadique et cruelle si jamais elle devait se battre. Sa personnalité entière était constituée paradoxalement. Elle ne réagissait pas de la même façon en fonction des gens, des situations, et cela pouvait aller d’un extrême à l’autre.

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