Visite matinale

Il pleuvinait légèrement le matin où Zenji posa pour la première fois les pieds dans ce qui deviendra peut-être sa nouvelle demeure. Il n'aimait pas les nouveaux départs, ils ne l'inquiétaient pas en eux-mêmes, c'est l'incertitude qu'ils charriaient qui le dérangeait. Accompagné d'un Zabimaru très obéissant - Reptile de 2 mètres de haut qui se déplacait toujours à ses côtés-, le jeune homme aux pupilles verticales traversa les bois d'un pas plutôt motivé et determiné, lorsqu'une ombre attira son attention. Quelqu'un se dirigeait vers lui...

"Qu'est-ce que c'est ?" cracha t-il tout haut alors que Zabimaru transperçait le nouveau venu de son regard vitreux.

Invité

La jeune femme avait un regard noir et les lèvres rouge sang déambulait dans les avenues, jusqu’à apercevoir la première personne de la journée, il était tôt, relativement tôt pour des visites. Elle s’avança, la tête haute, et le regarda d’un air froid.

« Range ta peluche… On n’est pas dans une animalerie… »

La voix froide de Hebi s’adressait bien à l’homme face à elle. Elle s’était arrêtée, lui faisant face de son imposant air. La face machiavélique s’était estompée pour laisser une jeune kunoichi plus que froide et au regard hautain envers tout ce qui passait. Elle passa sa main dans ses cheveux, tandis que l’autre perlait de goûtes rouges qui coulaient sur le sol. Elle le fixait d’un air mauvais, comme si le fait qu’il ne lui obéisse pas l’insupportait.

* Le jour où Hebi sera de nouveau connue, les gens ne me regarderont plus avec tant de culot !*

« Range ta peluche j’ai dis, et baisse les yeux quand tu as affaires à moi, il vaut mieux pour toi d’obéir sans chercher le fin mot de l’histoire »

Toujours menaçante, la jeune femme avait mieux à faire pour le moment, mais elle n’aimait pas qu’on lui tienne tête.

« Je te conseille vraiment de baisser les yeux… Vraiment ! »

Elle fit craquer bruyamment ses phalanges, et le sang qui était du à la morsure qu’elle s’était infligée coulait encore. Elle parlait d’une façon autoritaire et de façon haute, mais sa voix restait paradoxalement parfaitement calme, Hebi était de face calme, mais pas de nature. Sa main se posa sur sa ceinture… La main alerte, le regard prêt à voir le moindre mouvement. Analysant toutes les expressions, toute sa gestuelle, elle n’attendait que sa réaction…

Zenji accueillit la remarque de la jeune femme avec un sourire sarcastique, se retenant de lacher un rictus devant cette situation ridicile. Cet endroit abritait-il des folles en mal d'amour ? Tout de même, il était un Hebi respectable et n'avait manquer de respect à personne pour le moment. Mais la manière qu'eut la kunoichi de s'adresser à Zabimaru ne lui plut guère et lui ôta son calme implacable. Elle ne pouvait pas s'en prendre à lui, c'était impossible. Lui rendant son regard hautain, Zenji pointa son reptile du doigt alors que son sourire disparaissait sous la menace de l'inconnue.

"Tu appelles ça une peluche ?" répondit-il avec tout l'aplomb dont il était capable, dévisageant froidement la kunoichi sans ciller du regard et se souciant désormais peu du calme environnant.
"Je baisserais les yeux le jour où mon sang coulera sur le sol, petite chienne. Le jour où cette "peluche" tombera."

Il tourna à nouveau les yeux vers Zabimaru, tentant de communiquer avec lui mais ne sentit que des éclairs de colère tournoyer dans les entrailles de l'animal. Il cligna une fois. Deux fois. Et ses doigts vinrent serrer la peau de Zabimaru avec frustration. Il sentait encore l'étreinte mentale de son serpent et son regard le brûlait toujours. La langue du reptile siffla quelque chose, et le déserteur répondit par un hochement de tête, résigné, en esquissant un maigre sourire à son double qui eut un frisson.

"Pour une fois, tu n'as pas complètement tort."

Soupirant d'un air las, Zenji se retourna brutalement vers Orochi et jetta délibérément un kunai en direction de la tête de la jeune garçe qui osait souiller son rang avec sa langue d'inconnue. Ceci dans l'unique but de faire éclabousser son sang -visiblement deja versé-, jusqu'à ce qu'il imbibe le sol autour d'elle. Il voulait la crever pour qu'aucun autre fou n'emploie ce ton à son encontre. Il ne savait pas qui elle était mais qu'importe.. lui était un Hebi. Un puissant ninja qui ne reculerait devant rien.

"Pour ce que j'ai à perdre de toute façon..."

Sa raison. Mais ça, il n'était plus tout à fait sûr de l'avoir encore.

Invité

Le jeune homme fit son coup d’éclat, tentant de se rendre malin, lorsqu’un nuage parut… La jeune femme avait disparut, laissant sur place le kunai qui fit un cliquetis sur le sol, et l’homme à son incompréhension… Et puis, une lame froide se posa sur sa gorge… Et une petite piqûre vint se faire à sa nuque, et dans chacun des ses membres, dans le dos. Figé par l’acuponcture, il se retrouvait totalement paralyser. La jeune femme posa sa tête sur son épaule, et lécha la lame du kunai, avec un air indigné.

« Tu me prends pour qui petit idiot ? Tu viens chez les nuke et tu penses faire régner ta loi ? Tu mériterais que je te tue, ou au moins, que je t’humilie en te laissant paralysé au milieu de ce chemin. Mais j’ai une chose importante à faire avant cela… C'est bien dommage, je m'entend particulièrement bien avec les serpents pourtant, mais toi, ça risque de ne pas coller. De quel droit oses-tu frôler nos terres ? »

La jeune femme avait fait un bunshin, et était depuis tout ce temps dissimulé par un genjutsu de camouflage, elle n’était pas ignorant l’assassin. Elle savait qu’on ne se dressait jamais de front à un étranger.

« Tu te crois supérieur à moi, mais si tu viens chez nous, tu apprendras à respecter ceux qui ont porté avec fierté leur bandeau rayé bien avant toi ! »

Hebi était vraiment fachée, mais sa voix demeurait calme et froide. L’assassin n’avait en aucun cas envie de le laisser traîner sans une explication potable. Elle était toujours derrière lui, le kunai devant la gorge, fixant le reptile…

« Je sais que ce n’est pas une peluche, je peux même deviner tes origines grâce à elle ! Je ne suis pas une ignorante ! Ni même une petite chienne ! »

Irritée par l’appellation qu’il avait employée, elle frappa un grand coup avec ses talons dans le creux de son genou, ce qui signifierait que lorsqu’elle retirerait les aiguilles, il tomberait obligatoirement. Elle était fâchée, vraiment fâchée.

« Un Aïnus, j’ai déjà eu affaire à eux, alors évite de me prendre pour un de vos grigri ! Je ne suis pas une débutante ! »

Elle retira alors une aiguille du cou du jeune homme pour qu’il puisse la regarder, au moins tourner la tête puisqu’il n’était plus libre de ses mouvements ! D’ailleurs il tourna la tête, un moment.

« Si tu es là, je doute que tu sois un maillon faible, mais évite de prendre les gens plus expérimentés pour des chiens, ou tu finiras les membres coupés. Je ne parle pas que pour moi, tu n’es pas dans un village d’idiots, alors maintenant, répond et je te rend libre d’agir : Que fais-tu sur nos terres ? Et tu n'auras mon identité qu'une fois la réponse sortie de ta bouche »

A peine Zenji avait-il affiché ses intentions qu'il avait été pris au piège bêtement. La kunoichi était plutôt douée, et malgré le fait qu'il gardait la tête froide, le jeune homme se sentit profondément humilié. A vrai dire, il n'avait jamais rencontré de ninja, encore moins de kunoichi, capable de dominer le combat en si peu de temps, de le dominer tout simplement. Si ce village était uniquement composé de guerriers tels qu'elle, Zenji avait du soucis à se faire... Il resta immobile et sans voix devant l'expression de la femme, écoutant attentivement ses paroles, ressentant cependant un petit goût de satisfaction à l'idée qu'il l'avait énervé.

Il la laissa cracher ses mots de vipère à son oreille, affichant un léger sourire presque imperceptible, tandis que Zabimaru restait là, à regarder la scène. Bien sûr, il aurait très bien pu attaquer la femme mais Zenji savait parfaitement que celà n'aurait servit à rien. Le coup qu'il se prit au creux de la jambe ne le fit pas réagir. Il fixait un point devant lui, irrité par cette situation, désireux qu'elle le laisse en paix. Il la laissa donc papoter, avant de tourner ses yeux reptiliens vers elle, comme elle l'avait voulut.

"Ne sous-estime pas les Aïnus..." laissa t-il alors échapper de ses lèvres, ressentant soudain un mépris peu commun pour la jeune femme qui prétendait connaitre ses origines. Si elle savait...

"Je viens là en quête d'apprentissage, ma jolie... je ne cherche pas spécialement les ennuis. J'ai peut-être manquer de tact, mais quand il s'agit de Zabimaru..." Il fit un signe de tête en direction de son reptile, pour accompagner ses propos.

"Ca me met hors de moi. Mais passons, je ne suis pas de taille. Si tu veux bien m'excuser de m'être emporté... et me lâcher accessoirement. Je t'en serais reconnaissant." finit-il en lui adressant un léger signe de tête, suivit d'un clin d'oeil discret.

Invité

Orochi ayant entendu sa réponse retira les aiguilles des ses membres inférieurs, mais pas celles de ses jambes. Elle se mit fasse à lui, bras croisé sous sa poitrine.

« Je n’ai jamais sous-estimé ton clan, j’ai simplement dis que j’ai déjà eu des contrats sur leur tête. Je les ai bien sûr rempli, comme à mon habitude, mais, ils étaient plus coriaces en effet. Puisque tu m’as répondu, je vais me présenter. Et si les aiguilles de tes membres bas sont en place, c’est pour t’éviter de tomber à cause du coup de tout à l’heure durant ma présentation, histoire de garder un peu de dignité. Mais tout à l’heure, tu y auras le droit, la douleur surviendra à ce moment. Je suis Orochi Tsuki, enfin, que dise-je, je m’insulte moi-même, je ne suis pas cette mijaurée. Je suis Hebi, femme traquée depuis neuf ans par les autorités de tous les lieux. Je ne suis donc pas une débutante, et je hais que l’on me traite comme tel. Mais, sans doute as-tu eu vent de moi, à mois que tu ne sois trop jeune durant ce bon vieux temps de l’ère noire. »

A ces mots, elle passa derrière lui et tira les dernières aiguilles, et le jeune homme chuta inévitablement. Elle se remit face à lui, balayant sa chevelure ébène.

« Si tu tiens à ta vie, comporte-toi mieux dans ce village, tu marches sur une lame de rasoir avec nous. Encore heureux que je sois de bonne humeur. »

Elle sortit de sa sacoche une cigarette et l’alluma, goûtant à ces arômes si agréables.

« A présent, à toi, je t’écoute, mais ne tente plus de m’appeler de façon péjorative, car je te jure, je te tranche. »

Sa voix, calme mais froide retentissait en écho, de façon longue dans le coin désert.

Pour la première fois depuis plusieurs années, Zenji avait donc été réduit au silence par une femme. Il bénissait le ciel que cela se soit produit assez tôt, lorsque personne n'était encore là à rôder, lui évitant une humiliation totale et insoutenable. Une certaine tension s'était installé alors que la femme se présentait, et il se trouvait qu'il avait deja entendu parler d'elle, à Kiri. Il ne le précisa cependant pas à la suite de son speech, et attendit la suite, sa langue claquant avec impatience. Retenant une grimace de dégoût, le jeune homme dut donc se résoudre à chuter lorsque Hebi retira ses aiguilles, mais par fierté, il se releva aussitôt, sans le moindre mot.

"Merci pour cet agréable contact, Hebi." railla-t-il en se touchant un instant l'épaule, avant d'aller ramasser son kunai inutile lancé plus loin, baissant au passage les yeux sur le corps de la kunoichi d'un air intéressé. Puis il releva les yeux vers son visage.

"Je viens de Kiri. Je suis un des derniers descendants du clan Hebi, du moins le dernier de ma famille directe. J'ai fais le ménage, j'en pouvais plus de toutes ces conspirations visant à toucher l'héritage... tout ce que je voulais, c'était un enseignement plus rude. Depuis, je voyage avec Zabimaru, qui partage une partie de mon être. De véritables ermites, héhé. Le mois dernier, j'ai entendu dire qu'il existait un village qui accueillait les déserteurs, quels qu'ils soient... j'ai aussitôt rappliqué.

Mon nom, c'est Zenji." finit-il en esquissant un bref sourire.

La colère s'était dissipée. Quant à la douleur de sa jambe, une simple dose de chakra avait suffi à la gommer de son esprit. En revanche, sa curiosité, si elle avait été mise de côté par l'action, n'avait pas eu le bon goût d'aller voir ailleurs. Un intérêt non dissimulé apparut dans ses pupilles.

"D'où tu viens, toi ? Et qui est le chef de ce village ?"

Invité

« Enchantée Zenji. Ou, en effet, ta famille j’y ai déjà eu affaire, bref… Moi, je ne suis que le vent qui fuit… Je n’ai de chez moi, je suis une errante qui n’ai trouvé qu’un repos ici, au bout de tant d’années de voyage. La Terre est ma maison, et le ciel mon toit. J’ai vécu partout, je connais chacune des cultures. Je sais ce qu’est Kiri, ce qu’est Oto, et je peux comparer les régimes politiques des villages. J’ai évalué les ninja de l’époque qui doivent avoir monté en grade, connaissant leurs caractéristiques. Mais ici, je veille au territoire. »

Elle rangea le kunai qu’elle avait jusque là tenu, et posa sa main sur sa hanche. L’air qu’avait fait l’homme alors qu’elle lui avait tenu tête, il y repensait, et ça la faisait sourire. Si il avait vu Shiki, il aurait été mort. Et Hebi était bien décidée à apprendre à ayane comment se défendre elle aussi. Kastue était une furie, si vraiment, il trouvait à laisser son ego macho parler, il risquer de finir muet. Les kunoichi étaient loin d’être de bonnes poires ici, toutes différentes, mais toutes si dominantes.

« Le chef de notre village ? Tu oses venir sans le connaître ! Son nom est connu de tous ! Il est l’homme le plus recherché ! Et tu ne le connais pas ?! C’est le digne héritier de notre défunt meneur… Comment oses-tu ignorer qui il est ? »

Hebi le fixait de son regard, froid et vide d’expression chaleureuse…

« Si tu ne le connais pas, je te laisserais faire connaissance directement avec lui, d’ailleurs, je dois aller le voir. Tu n’auras qu’à me suivre, et tu découvriras de par toi-même que tu es bien inculte. »

La jeune femme fit craquer ses phalanges et se tourna dans l’alignement du chemin et lui fit d’un signe de tête, l’obligation de la suivre.

« Ne me perd pas de vue ou je te déclare comme un espion suspect. Et tu seras mis à mort si on te retrouve. Tente quelque chose contre moi, et je te montrerais que les femmes ne sont pas toutes des geisha » A ses mots, elle repensait à l’avenir que son fiancé lui avait réservé, et ceci l’énerva énormément, bien que son visage restait d’un froid et d’un calme impassible. « Si tu as quelque chose à demander, fais-le, je verrais si j’y prend la peine de répondre. Ah oui, prit pour ne pas tomber sur nos jolies demoiselles… Tu te ferais tuer... Apprend à te taire et à t'écraser dans un premier temps »

La jeune femme prit la marche vers le centre du village, sans chercher à regarder le ninja novice.

Tant d'ordres à la suite... ça lui donnait envie de vomir. Mais il n'était plus chez lui et les femmes étaient des dominatrices, en ces lieux visiblement. Cette pensée le fit sourire. Décidément, il était tombé dans un bien étrange village. La question qui lui avait taraudé l'esprit, à propos d'un éventuel chef des lieux, lui parut soudain débile. Il connaissait le nom du chef. Hideshi. Il avait aussi entendu parler de l'ancien chef qui s'était battu jusqu'à la fin et avait été finalement tué, lors de l'offensive contre Konoha, s'il se souvenait bien.

"Me taire ? Et pourquoi pas ramper ?"

Réponse très pertinente vous en conviendrez. Apparament, l'air de furie de Hebi n'avait pas l'air de le décourager. Un nouveau sourire ironique s'installa sur ses lèvres avant qu'il ne suive la chaude kunoichi vers le repère du chef des lieux. Enfin quelque chose d'intéressant à faire ... il esperait ne pas se refaire terrasser par un fou furieux, il allait exploser, sinon. Hebi lui parla des autres guerrières du village.

"Mort, je pourrais vous causer plus d'ennui que vivant."

"Viens, Zabimaru. On risque de passer pour des espions, après..." murmura t-il en direction du reptile avant de suivre la guide, laissant un soupir lourd de sens passé ses lèvres.

Invité

« Bonne idée, rampe, mais en silence »

La jeune femme était bien trop occupée à réfléchir pour prendre par à son humour, et empoigna huit aiguilles d’acuponctures, quatre par main, et se tourna que de moitié.

« L’humiliation ne t’a pas suffit ? Bien, rions ensemble… »

A ses mots, le corps de Hebi semblait se désintégrer…

« Koku hangyo »

Susurra t-elle dans un soupir, disparaissant dans les lieux… La kunoichi n’était nulle part, ni à droite, ni à gauche, ni devant… Derrière ?! Où était-elle ?! Cette vipère utilisait un art de caméléon, rien de plus désagréable. Disparu de tout champs de vue, un écho de sa voix résonnait cependant, comme dans la tête du ninja…

« Je suis l’ombre qui te suit… »

Un silence foudroyant s’abattit, et un picotement au niveau de l’épaule…

« Le vent qui fuit…. »

Puis plus rien, une absence totale de bruit et de mouvement des plus inquiétante, et un picotement à la nuque…

« Le silence qui se pose… »

Un écho de plus en plus fort, qui ne s’arrêtait pas, un écho long et angoissant…

« Et le bruit qui s’y oppose ! »

La voix était devenu froide, autoritaire et extrêmes assurée. Un vent souffla, un vent chaud sur la nuque de Zenji, quelque chose semblable à un souffle… Ce n’était qu’une illusion, tout n’était qu’illusion… Une tape dans le genou le fit fléchir, et il perdit soudainement connaissance, abattu par un shutô, le tranchant de la main, bien tapé sur sa nuque. Il tomba au sol, et Orochi réapparut, commençant à le tirer… Hideshi n’était plus loin…

[A suivre à l’antre du scorpion]

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