[demeure] La case de Koto

Koto n ‘avait pas rejoint la case de Ryoko, il avait décidé de commencer à faire sa propre place dans ce village. C ‘était pour lui le seul moyen de se sentir en ce lieux chez lui. Tant qu ‘il resterait chez Ryoko, il ne serait qu ‘un invité et un invité peu être chassé. Toko ne voulait pas le reconnaître, mais le fait d ‘avoir déserté l ‘avait blessé, il avait besoin de se sentir entouré par les autres.
Il avait passé une bonne partie de le reste de sa journée à trouver un lieu bien à lui. Il venait de le trouver. Sans être collé au village, ce lieu en était proche. Bien sur Koto allait devoir l ’aménager pour pouvoir y installer sa propre case. Mais il devait aussi parfaire sa maîtrise du Raïton, et pour cela il devait encor s ‘entraîner. Il avait réussit à le faire jaillir de sa main, mais cela n ‘était pas suffisant. Il avait toujours eu une préférence pour le Ninjutsu et le Genjutsu et les illusions. De plus il désirait arriver à maîtriser les ombres, mais pour cela il allait avoir besoin d’aide.
Pour le moment il comptait se servir de ce qu ‘il venait d ‘apprendre pour délimiter la zone de sa future demeure. Le jeune déserteur de Konoha commença par recréer le Raïton dans son corps. Cela fait il le dirigea de nouveau envers sa main. Cette fois ci il devait arriver à doser la libération du Raïton par ses tenketsus.
Le jeune déserteur ressentit de nouveau la douleur dût à la concentration du chakra raïton dans sa main. Puis peu à peu il libéra le Raïton en essayant de maintenir un dosage régulier tout écartant les bras et tourner sur lui même. Le but était de réaliser grâce à son chakra et à son mouvement une forme sur le sol qui servirait de plan pour sa future case.

Ouaip, ça marche (désolé pour le retard^^).

Koto devait penser à un entraînement afin de devenir plus puissant, mais dans un premier temps il allait devoir se construire une maison. Avant de partir en mission il avait commencé en traçant dans le sol le plan de sa future demeure. Maintenant il ne lui restait plus qu ‘à monter les murs et faire un sol.
Lors de son arrivée, il avait vu certains villageois récupérer du bois. Le jeune homme savait pouvoir trouver auprès d 'eux ce qu 'il avait besoin. De plus il ne connaissait pas grand chose dans l 'art de construire une maison. Mais si dans un premier temps, il ne comptait pas avoir une demeure identique à celle qu ‘il avait à Konoha. Ce souvenir lui rappela le temps qu 'il passait avec ses amis. Le nombre de fois ou ils avaient dormi les uns chez les autres. Ce souvenir fit apparaître un léger sourire sur son visage, mais ses yeux montraient de la mélancolie. Ce sentiment disparut rapidement de son regard. Koto se rendit donc auprès des ouvriers.

Excusez moi, j 'aurais besoin de bois pour faire ma maison.

Les quelques personnes présentes regardèrent le déserteur, puis l 'un d 'entre eux lui répondit.

Oui, je vais vous montrer ce dont vous allez avoir besoin. Vous avez besoin d 'aide aussi ?

Avec plaisir, je serais soulagé d 'avoir votre aide.

L 'homme et Koto récupérèrent du bois puis se dirigèrent vers l 'endroit choisit par Koto. Avec l 'aide de cette personne, le jeune déserteur arriva à faire une demeure. Bien sur celle ci n 'était pas très complexe. Elle était composé d 'une grande pièce unique et d 'une plus petite. Le sol était nu, laissant apparaître la terre. Il ne restait plus qu 'à Koto de se trouver des meubles.

Petits pas furtifs, sur la pointe des pieds, de cachette en cachette. Espionnage pas franchement discret, mais qui se soucirait d'une si petite chose ? Miho regardait ce que faisait Hageshii-san, le dangereux, depuis quelques minutes, quand elle décida enfin de montrer sa bouille curieuse. Kajutomo-san avait besoin d'aide pour sa maison, et Miho lui avait promis d'en trouver. Même si le déserteur avait des airs de psychopathe, elle allait faire preuve d'un peu de courage pour aller lui parler. La gamine parcourut la faible distance qui la séparait du déserteur avec de tout petits pas, et s'arrêta assez loin de lui pour être sûre d'être en sécurité, et de pouvoir s'enfuir en cas de nécessité.

- Hageshii-san ! Kajutomo-san est en train de construire sa maison, il aurait besoin d'un peu d'aide... Tu vas l'aider ?

Avec une mine innocente, et pleine d'espoir, Miho fixa le déserteur. Il faisait partie des méchants, il allait falloir faire preuve de persuasion...
* Yeux du chat potté no jutsu !*

Koto regardait sa future demeure lorsqu 'il perçut l 'approche d 'une personne. Cette dernière semblait posséder un pas léger, mais ne semblait pas être spécialiste dans la discrétion. Puis il entendit les mots, la voie était celle d 'une petite fille pas rassurée.

- Hageshii-san ! Kajutomo-san est en train de construire sa maison, il aurait besoin d'un peu d'aide... Tu vas l'aider ?

Le jeune déserteur laissa apparaitre un sourire lorsqu 'il entendit son surnom, mais qui pouvait être ce Kajutomo. Il se retourna et regarda Miho, cette dernière semblait avoir peur de lui. Il ne pouvait pas dire qu 'il en était spécialement fier. Mais si cela lui permettait de ne pas être dérangé par la fillette.

*Elle ne manque pas de courage, elle ne doit pas être si innocente que cela.*

Aider Kajutomo à construire sa maison……….pourquoi pas.

Après tout ils faisaient partie tous les deux du même village et devait s 'entraider. De plus cela pourrait lui permettre de faire connaissance avec cet autre déserteur.

Est ce lui qui t 'a envoyé cherche de l 'aide?

Tout en disant cela, il ramena s mèche devant son cache oeil, pour tout compte fait la recoiffer. Le jeune déserteur se dirigea vers Miho, droit sur elle.

Et ben allons y, amène moi à ce Kajutomo. Au fait Ryoko t 'a ramassé où?

Le ton de la voie était neutre, tout comme le regard. La seule trace d 'une possible émotion était sur ce sourire froid qu 'il affichait.

* Hageshii-san a dit oui !! Hageshii-san a dit oui !!!*
Miho était toute ravie et toute fière de son coup, elle avait aidé l'ami des arbres à sa manière ! Le méchant déserteur fit un truc bizarre avec sa mèche de cheveux, pour cacher le truc bizarre qu'il avait sur l'oeil. Il adressa à Miho un sourire aussi froid qu'une douche froide, aussi jugea t'elle plus sage de baisser les yeux.

- Et ben allons y, amène moi à ce Kajutomo. Au fait Ryoko t 'a ramassée où?

* Ramassée ?!? *
Mais c'était un terme assez adapté, finalement, étant donné l'état dans lequel était Miho quand Ryoko-sama a décidé de l'emmener avec lui. La petite fille jeta à Hageshii un semblant de regard noir, ordonné par sa conscience, qui se transforma presque aussitôt en une mine inquiète : le sourire du déserteur lui donnait la chair de poule. Elle répondit, cependant, d'une petite voix pas très assurée :

- J'étais dans un village, loin d'ici. Je ne me souviens plus très bien du nom. Ko... Kohona, je crois, ou quelque chose comme ça.

Miho prit un peu d'assurance, pour une raison inexpliquée. Elle commençait à avoir moins peur du déserteur. Un peu moins. Elle devenait plus téméraire, et plus bavarde, aussi.
- J'étais toute seule dans une rue, et il m'a acheté une barbe à papa !

Ce souvenir faisait encore briller les grands yeux de Miho, c'était le plus beau moment de sa vie.
* Tu parles, tu ne te souviens que de trois jours...*

Miho mena alors le déserteur borgne jusqu'à la future habitation de Kajutomo.

Après leur retour en héros, Koto s ‘était montré discret comme à son habitude. Mais son comportement avait légèrement changé. Il était resté froid et avait toujours son sourire moqueur et sournois. La seule chose qui avait changé était la considération qu ‘il portait aux autres. Il se sentait enfin à sa place, et au sein d ‘un village. Il savait qu ‘il ne connaîtra plus d ‘amitié comme celle qu ‘il avait connu à Konoha. Mais ici il avait l ‘impression d ‘avoir une famille. Ce sentiment fit naître dans l ‘obscurité de son âme, une légère lueur, qu ‘il protégea dans ses ténèbres.
Pour pouvoir protéger ce village et ses membres, il devait devenir plus fort. De plus Ryoko semblait mettre une certaine confiance en lui. Ceci n ‘était pas nouveau pour le jeune homme, mais cela faisait bien longtemps. Koto ne devait pas trahir cette confiance et s ‘en montrer digne. Pour cela il devait devenir bien plus fort qu ‘il ne l ‘était. Il devait maîtriser des Jutsus personnels et puissant afin de surprendre ses adversaires. Il était arrivé à maîtriser un Jutsu dont il avait eu l ‘idée, mais ceci n ‘était que le début. Maintenant qu ‘il pouvait traverser les ombres, il devait arriver à en devenir une. Koto avait un objectif, détruire les Ushiwa, mais pour cela il devait vaincre leur Sharingan. Il possédait le sien qu ‘il devait développer maintenant qu ‘il le maîtrisait.
Pour pouvoir devenir plus fort, il devait améliorer son control du Chakra. Pour cela il n ‘avait pas énormément de possibilité. Il devait travailler les bases encor et encor, revenir sur ses acquis pour les renforcer. Le jeune homme décida de se créer un planning d ‘entraînement qu ‘il devra suivre.
Pour le début de journée, Koto pensait commencer à travailler les Jutsus de base. Il attaqua donc cette nouvelle journée, par la pratique du Henge, Bunshin, Kawarimi, suimen, et le Kinobori. Ces Jutsus ne nécessité pas l ‘assistance de qui que ce soit. De plus ils offraient l ‘avantage de ne pas causer de dégâts à ce qui l ’entourait. Une fois sa réserve de chakra diminué, il se concentrerait sur un entraînement physique et l ‘étude. Pour cette dernière partie de son entraînement Koto avait besoin de Ryoko.
Pour l ‘instant Koto décida d ‘attaquer la première partie de son entraînement. Le Henge et le Bunshin étaient les deux premiers Jutsus qu ‘il décida de travailler. Mais il savait aussi qu ‘il allait devoir élargir son éventail de Jutsus utilisant le Raïton. Créer des clones de Raïton qui exploseront au moindre contact, était un Jutsu que Koto désirait maîtriser. Mais il le travaillera ultérieurement, dés qu ‘il aura augmenté sa maîtrise du Chakra.
Le jeune homme quitta donc sa demeure qui n ‘avait pas changé depuis son arrivée. Seul élément de décor, deux bandeaux de Konoha. De par leur agencement on pouvait deviner qu ‘ils étaient important pour le maître des lieux. Une fois sortit, Koto resta prés de chez lui pour réaliser son entraînement. Le jeune homme ferma ses yeux, puis commença à se concentrer sur ses énergies. Il arriva rapidement à visualiser l ‘énergie spirituelle et physique, et de manière automatique réalisa les signes qui allaient lui permettre de malaxer son chakra afin de réaliser le Bunshin no jutsu. Mais au lieu de se laisser emporté par l ‘habitude, il focalisa son attention sur le dosage de son chakra. Il devait parvenir à obtenir un dosage parfait et maîtriser parfaitement la mécanique de ce Jutsu. Il était facile de ne pas se soucier des détails lorsque l ‘on maîtrisait une chose. Et ceci pouvait amener à une perte de maîtrise, même dés plus infimes. La perfection n ‘était pas une chose réalisable, mais il devait s ‘en approcher le plus possible.
Lorsqu ‘il ouvrit ses yeux, son Sharingan s ‘activa, mais Koto l ‘arrêta. Le temps était passé bien plus vite qu ‘il ne l ‘aurait crut. De plus il sentait pointer une légère fatigue, cette dernière disparut rapidement. Mais il était temps pour Koto de continuer son travail mais sur un autre Jutsu, le Henge. Il utilisa la même méthode que précédemment afin de le maîtriser le plus parfaitement possible.
Lorsque Koto sentit le soleil le frapper, il arrêta son exercice et prit la direction de la case de Ryoko.

+ 1 ninjutsu que je te rajoute dans ta fiche perso ^^

un départ.....

Koto se retrouva devant un dilemme lorsqu'il arriva au centre du village. Ou allait il déposer la petite Miho. Il ne savait pas si la jeune fille avait une demeure à elle depuis cette nuit ou si elle continuait à vivre chez Ryoko. Le jeune homme se laissa guider par son instinct et la porta jusqu'à chez lui. Ce n'est qu'un fois arrivé devant sa case, qu'il se posa la question au sujet de Hideshi.

*Peut être aurais je dût la porter là bas ?*

Mais il chassa cette idée et poussa ce qui lui servait de porte. Hideshi était occupé à prendre la suite de Ryoko et les nouveaux venu devait lui donner du travail. Koto irait le prévenir plus tard pour Ranmaru, même si le déserteur avait dût prévenir le nouveau chef du village. Koto déposa la jeune fille sur le futon qui lui servait de lit. Depuis son arrivée en ce village, Koto n'avait pas beaucoup aménagé sa demeure. La pièce était des plus sommaire et n'offrait aucune distraction à une jeune fille.
Une fois Miho posé sur le futon, Koto alla allumer un feu afin de chasser l'humidité ambiante. Après quelques instants à chercher, il finit par trouver de quoi faire chauffer du lait ou de l'eau selon l'envie de la jeune fille. Il ne savait pas le temps qui sera nécessaire à Miho pour sortir du genjutsu. Alors il la couvrit d'une couverture et alla s'assoir attendant. L'absence de lumière autre que celle procuré par le feu, satisfaisait Koto. Il restait dans 'ombre, observant les mouvements de la jeune fille. Suite à la mort de Ryoko, elle était devenu l'une des rares personnes pour qui Koto serait prêt à mourir. En réfléchissant bien, elle était peut être la seule dans tout le village actuellement. L'amour de Ryoko pour cette petite fille avait été telle qu'il avait faillit tuer Koto. Pour cette raison, Koto ne l'abandonnerait pas. Mais il savait qu'un jour il la blesserait, car celui qui avait tué Ryoko possédait un savoir que Koto désirait. Cet homme était devenu l'ennemi intime de la jeune fille. Mais le moment n'était pas encore venu, pour l'instant, il devait veiller sur elle.

Le monde des rêves était plus ou moins plaisant à visiter, mais, pour l'instant, il l'était. Miho; habillée d'un manteau noir et long, un chapeau de paille pointu sur la tête, était installée sur une petite barque, et ramait, tranquillement, dans un paysage naturel et sauvage. Quelques animaux se promenaient, ici et là, mais Miho n'y prêtait pas la moindre attention. Ce n'était pas ça qui l'intéressait, tout ce qu'elle avait à faire, c'était avancer. Le reste n'avait aucune importance. Peu à peu, comme si le rêve voulait donner plus de force à cette pensée, un brouillard dont l'épaisseur permettait à peine de voir à deux mètres envahit le paysage. De visible, il n'y avait plus que Miho dans sa barque. Mais elle s'en moquait, elle continuait d'avancer. Le brouillard s'épaissit encore, et la petite fille continua son chemin.

Un temps infini sembla s'écouler sans que rien ne se passe, puis, aussi brusquement qu'il était venu, le brouillard se leva. Miho naviguait à présent sur une rivière écarlate. La princesse rouge continuait son chemin, indifférente aux éléments extérieurs. Mais quelque chose semblait dépasser de l'eau. Quelque chose qui flottait. Un pied. Le pied fut suivi par une jambe, puis par un corps tout entier. Le corps de Ryoko. Miho sentait ses bras trembler, mais elle avançait toujours, sans porter secours à son Otousan. Un autre corps flottait sur la rivière, celui d'une jeune femme, cette fois. Impossible de voir son visage, par contre. La barque s'arrêta sur ce qui semblait être une berge. C'était comme une île de corps entassés les uns sur les autres. A ce stade, Miho aurait dû se réveiller depuis longtemps, mais le rêve continua. Certains de ces corps étaient faciles à reconnaître. Ainsi, Miho piétina le visage de Majo en cherchant à gravir la montagne de corps. Tout en haut, il y avait un homme, très grand, habillé tout en blanc, avec du sang sur les mains. Cet homme tendit une de ses mains à la petite fille.
* Viens, ma petite, allez, suis-moi.*

- Laisse-moi tranquiiiiiiiiiiille !

Miho s'était redressée, d'un seul coup. Elle se retrouva assise sur un futon, dans une cabane bien chauffée, qui sentait bon le lait. Hageshii était installé près d'un feu de bois. Ce n'était qu'un cauchemard. La fillette eût du mal à reprendre ses esprits, elle avait reconnu quelqu'un, dans son rêve, mais ne savait plus qui il était. Le visage de l'homme en blanc avait quitté son esprit, elle ne parvenait pas à s'en souvenir. Une petite goutte de sueur perla sur le front de la gamine, tandis qu'elle essayait de comprendre ce qu'elle faisait là.

Le souvenir du départ d'Entotsu finit par lui revenir. Elle s'était battue contre lui, mais il l'avait eue avec un genjutsu fourbe. Il avait triché. Elle avait bien fait de lui envoyer des kunaï dessus. Il avait menti. S'il lui mentait, s'il la trahissait, c'était qu'il ne l'aimait pas. S'il ne l'aimait pas, il devait y avoir une bonne raison. Ou alors c'était une enflure. La petite se redressa sur les genoux, essuyant ses yeux. Hageshii l'avait sauvée, heureusement qu'il était là.

Un cauchemar, Miho venait de faire un cauchemar, voila ce qui expliqua son réveil brutal. Koto n'avait pas pour autant bougé, il la savait en sécurité. Maintenant que le petite fille était réveillé, le jeune homme se sentait mal à l'aise. Comment devait il se comporter envers elle, devait il lui montrer son véritable visage, ou bien celui qu'elle connaissait. Koto décida de répondre à cette question plus tard. Pour le moment, il se devait à ses devoirs d'hôte. Il se leva donc et alla servir un bol de lait chaud, qu'il accompagna de quelques biscuits. il posa le tout sur un plateau et le port à Miho.

"Ranmaru et partit, mais tu l'as blessé. Mais rien qui handicapera pour sa chasse. Si il a de la chance il devrait pouvoir revenir."

Koto avait dit cela de manière mécanique comme si le sort de la cheminée vivante ne l'intéressait pas.

"Tu as fait un cauchemar, tu peux rester ici."

La voie du déserteur était toujours aussi neutre, mais elle était plus chaleureuse que précédemment.

"je vois que tu as fait un compagnon à Rafiki, il se nomme comment?"

Koto se surpris à être sérieusement intéressé par le sujet qu'il venait d'aborder. Surement pour éviter d'aborder celui concernant la mort de Ryoko et ses effets. Mais il savait qu'à un moment ou un autre, il devra y faire face.

L'origine de la délicieuse odeur de lait chaud se fit moins mystérieuse quand Hageshii apporta à la petite princesse un plateau qui contenait de quoi reprendre des forces : un grand bol de lait, et des gâteaux. Après avoir reniflé le contenu du plateau, Miho commença à manger, tandis que le déserteur-méchant-mais-pas-tant-que-ça donnait quelques explications. En'totsu était parti. Tant pis pour lui. S'il ne revenait pas, ça serait entièrement sa faute. Miho ne pourrait pas se reprocher de ne pas l'avoir prévenu. En ce qui concernait le cauchemard, la fillette ne savait que penser : l'image du monsieur tout en blanc hantait toujours son esprit, mais elle était incapable de se souvenir de ses traits, ce qui rendait l'identification particulièrement délicate. Hageshii eut alors l'excellente idée de changer de sujet.

"Je vois que tu as fait un compagnon à Rafiki, il se nomme comment?"

* On parle de moi ? *
* Oui. Tout à fait. Je m'occupe des présentations. *

Miho déposa ses mains sur le tigre pantin, qui s'anima, brusquement. Il s'étira, comme sortant d'un long et doux sommeil, et alla ronronner dans les jambes du déserteur, comme un bébé chat.

- Il s'appelle Sherkan-san. Mais il n'est pas comme Rafiki-kun, il est moins gentil. Et il ne fait pas de blagues pas drôles. Mais...

La petite fille fit revenir le tigre vers elle, le prit dans ses bras, et attrapa une de ses pattes griffues, qu'elle montra à Hageshii, comme s'il s'agissait de la huitième merveille du monde.

- ... tu vois, ses pattes, avec les griffes ? Grâce à ça, il est encore plus dangereux que Rafiki-kun, qui ne va pas se vexer, parce qu'il le sait très bien.

Miho se lança dans une petite description des pièges et autres joyeusetés qui faisaient la particularité de son pantin, sans se douter le moins du monde que garder le secret pourrait l'aider dans un éventuel combat contre Koto : en effet, il lui semblait complètement inconcevable de se battre un jour contre Koto. Son petit discours terminé, Miho mangea un gâteau, et termina son bol de lait, qui était de moins en moins chaud -logique, quand tu nous tient-. La petite avait pour le moment réussi à conserver une relative bonne humeur, ce qui pouvait paraître étonnant, compte tenu de la situation. Mais quand les mauvaises nouvelles se succèdent, on finit par se dire que tout cela n'est qu'un mauvais rêve, et on perd la notion des choses importantes.

Cependant, le petit discours sur la fabrication des marionnettes rappelait à Miho comment était le village, quand tout le monde allait bien, et que Otousan était là. La véritable chose importante lui sauta alors aux yeux. Son but, elle ne devait pas l'oublier. Et comme tous ses sensei étaient partis ou la snobaient, sauf Hageshii, elle se souvint qu'il pouvait sans doute lui apprendre autre chose que la natation.

- Hageshii-san...? Dis, est-ce que tu pourrais m'apprendre des trucs pour tuer les TGTMTM ?

Voir Miho lui expliquer la différence entre Sherkan et Rafiki. La voir si enjouée, lui permit un instant de se croire de nouveau au temps de Ryoko. Mais quelque chose au fond de lui se détendit tel un serpent et vint le mordre au plus profond de son âme.

*Tssssss, regarde toi mon petit, je te l'avais bien dit. Ton coeur est encore trop tendre, et ce Ryoko en a profité. Pour atteindre ton but tu dois n'être que ténèbres et noirceurs.*

Cela faisait longtemps que la voie de sa mère ne s'était pas faite entendre. Cela signifiait il que malgré son gain en puissance il était encore faible. Koto continuait d'écouter la petite princesse, mais une partie de lui écoutait cette voie. C'était elle qui l'avait poussé à déserter et tuer ses amis. C'était encore elle qui l'avait conduit jusqu'à ce village. Mais avec la rencontre de Ryoko, elle s'était tue, remplacé par celle de cet homme. Mais maintenant il n'était plus, il l'avait trahi, le laissant seul face à ses ténèbres.
Puis la voie de la petite fille changea, sortant Koto de sa réflexion. La jeune fille ne s'était pas rendu compte de la semi absence de Koto. Il avait reconnu dans le timbre de voie de Miho, une odeur familière, la vengeance.

- Hageshii-san...? Dis, est-ce que tu pourrais m'apprendre des trucs pour tuer les TGTMTM ?

Koto se leva et vint se planter face à la petite fille. Il plongea son regard dans le sien. Miho vit ce regard qu'elle croyait connaitre devenir sombre, ténébreux.

"Je ne sais si Ryoko aimerait t'entendre parler comme cela. Mais je connais que trop bien ce qui ronge ton coeur. Sache le, la vengeance durcit le coeur et refroidit l'âme. Mais je ne te la refuserais pas, je suis à ta disposition."

Koto posa sa main sur le dessus de la tête de la jeune fille. Ce geste n'avait pas la douceur, de celui fait par Ryoko. Il n'avait pour but que d'empêcher Miho de se détourner du regard de Koto.

"Je serais bien plus dure que lors de ma dernière leçon et je ne tolèrerais aucun refus. Aucune larmes ou caprice et tes compagnons ne t'accompagnerons pas, ils resteront ici."

La demande de Miho avait fait son petit effet, apparemment, mais pas exactement celui qu'elle attendait. La remarque d'Hageshii lui porta un sacré coup au moral ; jamais on ne lui avait parlé comme ça. Le fait de savoir que sa demande était acceptée ne rassura pas la gamine pour autant. Ne plus être considérée comme une petite chose fragile lui faisait une impression désagréable, comme si quelqu'un lui avait balancé un seau d'eau glacée à la figure. Même le contact de la main du déserteur sur sa petite tête n'avait pas le même effet appaisant qu'avant ; Hageshii n'essayait pas de la réconforter, mais de l'obliger à le regarder. Et ça, c'était quelque chose que Miho n'avait jamais connu.

Tout d'abord, elle ne sut pas quoi répondre, comment réagir. Elle restait plantée là, au bord des larmes, mais gardait, par fierté, ses yeux rivés sur ceux de Koto. Elle n'avait pas l'habitude d'être traîtée avec aussi peu de douceur, c'était une chose, mais elle avait l'intention de démolir la pire ordure du monde, et pour ça, il allait bien falloir qu'elle quitte son joli monde de poupées, même si c'était difficile à admettre.

* Ne nous laisse pas, Miho-chan... *
* Si. Il faut que je travaille. Je reviendrai, de toute façon. *
* Et si c'était un piège ? *
* NE COMMENCE PAS A ME METTRE DES BÂTONS DANS LES ROUES ! TU ES JALOUX, C'EST TOUT ! *

Rafiki se tut, et un silence inhabituel se fit dans la tête de Miho. Elle ne ressentait plus ses pensées de la même manière. Pour la première fois, elle était en colère contre Rafiki. Ce n'était jamais arrivé. Que se passait-il ? Elle devenait plus dure, elle devenait comme tous les autres, une future machine à tuer. Quelques aspects de sa personnalité resteraient inchangés, mais ce qui avait changé ne reviendrait jamais comme avant. Elle se savait. C'était donc le moment où jamais de montrer qu'elle était capable d'être forte.

- D'accord, Hageshii-sensei.

Ca avait été une décision difficile à prendre, mais Miho sentait, quelque part au fond d'elle, qu'elle ne la regretterait pas. Et Hageshii, si méchant soit-il, ne pouvait pas se montrer monstrueux avec une gamine, ne serait-ce qu'en souvenir de Ryoko.

Asami avait été mise au courant des derniers évènements, et c'est d'un pas nonchalent qu'elle se retrouva près de la demeure du déserteurs, à la voir on dirait qu'elle tangait, il fallait dire que la gamine ne dormait pas beaucoup, et que de toute manière, même si elle avait voulu, elle n'aurait pas réussit à trouver le sommeil. C'est ainsi qu'elle frappa deux coup secs, et entra dans la case du déserteur, elle le trouva là, et lui sourit.

Elle repensait à Ranmaru à chaque fois qu'elle le voyait, après tout, elle avait une dette envers lui. Elle se rappela de son arrivée à Nuke-nin, et comment Koto l'avait tiré d'un mauvais pas, il avait été le premier à l'accepter, et cela, elle ne l'oubliait pas. Et puis, c'était un échange équivalent. Il lui fallait une nounou pour l'examun chuunin, et elle avait le choix entre la fille archi pas discrète et Koto. Elle espérait que celui-ci accepterait de l'accompagner. Asami s'assit, ne sachant pas trop par où commencer. Enfin si, elle savait, elle entama la discussion:

"Salut, j'ai trouvé ton mot, et je me suis dit que tu serais content d'apprendre que je suis d'accord pour t'apprendre ce que je sais. Pour le moment, c'est pas grand chose, il faut que j'aille chercher des documents avec Taikai pour compléter mes connaissances, mais en attendant, je pense que ça peut toujours servir, que je t'apprenne les bases."

Elle se tut, elle n'aurait peut être pas du évoquer la kunoichi, après tout, c'était pas l'amour fou entre les deux, elle l'avait bien compris, dans le mot que lui avait écrit Koto. Ainsi, elle enchaîna:

"Je dois aussi te demander un truc, nan plusieurs trucs enfaite, le premier c'est est ce que tu pourrais m'entrainer? Et le second, c'est Yume qui exige ça, elle veut que je me fasse accompagnée pour l'examun chuunin, alors, tu veux bien y aller avec Héion et moi? Parce que la kunoichi d'Oto, c'est pas le top de la discrétion..."

Elle rit, elle avait un rire joyeux, un rire de petite fille,, puis reprit son sérieux, et revint au sujet qui l'avait amené jusqu'ici:

"Et puis, vu que tu as un niveau équivalent à celui de jounin, je vais pas te prendre la tête avec la maîtrise du chakra, et toutes ces conneries. Tu voudrais savoir comment changer ton chakra pour en faire une essence de guérison et non pas une essence de destruction, c'est ça?""

Asami avait répondu à sa demande en se rendant chez lui. La jeune femme semblait épuisé, mais son regard était volontaire. D'ailleurs ses paroles prouvaient la même chose. Une fois rentrer dans la demeure de Koto, Asami prit la parole. Elle lui donnait son accord pour l'aider et lui demandait quelque chose en service. Un échange de servir, Koto n'était pas contre au contraire. Il devait aider les autres Nuke-Nins à devenir plus fort, il le devait à Ryoko et à Ranmaru.
Mais l'accompagner à l'examen de chounin était autre chose. D'ailleurs Koto ne voyait pas l'intérêt de la présence de Nuke-Nin à cet examen. Bien sur cela pourrait leur permettre de voir les forces des autres villages. Mais même si cette information pouvait s'avérer utile, elle n'était pas vraiment capitale. Les Nuke-Nins n'avaient cas s'entrainer constamment afin d'être suffisamment puissant pour tenir tête à ceux qui les recherchent. De plus accompagner certains d'entres eux risquait de le mettre en danger. Mais après tout pourquoi pas. Il n'aurait cas se déguiser, mais restait à savoir de quel village ils allaient prendre l'appartenance.

"J'accepte tes demandes, je désire acquérir les connaissance nécessaires à ma survie, ainsi qu'une meilleur connaissance du corps humain. Je sais que l'art médical peut permettre de soigner ou de tuer. Mais c'est à toi que j'ai demandé et pas à Taikai et je connais plus ou moins ta vision."

Koto avait dit cela avec une voie neutre, mais un petit sourire était apparut au coin de ses lèvres.

"Tu me semble épuisé Asami, pense tu en tant que médecin être en mesure de suivre mon entrainement. Je ne te ferais pas de cadeau et ne montrerais aucune pitié. Soit tu arrive à suivre, soit tu abandonne, c'est la seule manière de te renforcer car tes jutsus ne seront pas les seuls à être travaillé."

Le jeune homme se leva et se dirigea vers la jeune fille.

"Pour l'examen dit moi à quel village tu compte appartenir ?"

Asami était contente de la réponse du déserteur, elle avait eu peur de le voir refuser ses demandes, mais non. Elle écouta Koto jusqu'au bout sans l'interrompre, puis, esquissa un sourire. Elle savait qu'elle avait une tête d'enterrement, mais Koto ignorait pourquoi elle avait l'air aussi fatiguée, c'était parce qu'elle avait déployé toutes ses ressources pour apprendre de nouveaux jutsu et qu'elle ne se permettait que très peu de repos, un véritable strict minimum. Lorsquil parla de sa vision de la médecine, elle hocha la tête, oui elle s'en servait pour guerrir, pas pour détruire, et il l'avait peut être vu faire. Lorsqu'il parla de l'entraînement, elle fonça légèrement les sourcils et finit par prendre la parole pour dissiper les doutes du déserteur:

"Ca va aller, ne t'en fais pas pour moi, je tiendrais, tu ne m'entendras pas geindre ni me plaindre."

Elle sourit, toujours avec son sourire d'enfant, elle savait que les entraînements du jounin n'était pas de tout repos, Yagami lui avait fait comprendre plus ou moins à quelle galère il avait fait face, mais cette perspective l'enchantait, elle avait besoin de quelqu'un qui resserre fort les boulons, sinon, elle ne progressera jamais, et dans ce genre là, Koto n'était pas un tendre, et ça lui plaisait... Elle allait bien s'amuser. Passant la main dans ses cheveux, elle réfléchit à la dernière question du jeune homme, à quel village, eh bien, en réalité, elle y avait déjà pensé vaguement, et étant donné qu'elle connaissait mieux Konoha que n'importe lequel des pays de l'alliance, elle avait pensé se faire passer pour une ressortissante de l'allié du pays du feu.

"J'ai pensé que je pouvais venir de Kusa no Kuni. Etant donné qu'ils sont alliés avec Konoha... Qu'est ce que t'en penses?"

Les réponses fournies par la jeune femme firent s'élargir le sourire de Koto. Le sourire de ce dernier sembla devenir plus malsain. La jeune femme était prête à subir son entrainement, cela était bien. Elle se disait apte à le suivre malgré sa fatigue, très bien. Puis sa réponse quand à leur village d'arrivée fit sourire le jeune homme. Kusa no Kumi était un petit village comparé aux autres. De plus il leur serait plus facile de ne pas attirer l'attention. Car même si tous les shinobis d'un village ne se connaissaient pas, il y avait un risque.

"Très bien on fera comme cela alors. Bien mettons nous au travail, suis moi."

Après avoir dit cela, Koto se leva et prit ses affaires. Ceci fait il se dirigea vers la sortie de sa case et prit le chemin de l'aire d'entrainement.

» [Habitation] Demeure de Koto
» Case du chef.
» [Case de Katsue]
» Koto et Shiki.