Case du chef.

Le rafut fit petit à petit reprendre ses esprits au chef qui méditait, communiant avec son village. La terre, les arbres, l'eau, tout défila à une vitesse fulgurante dans sa tête et c'est d'un bond qu'il se remit sur pied. Une voix étrange était apparue derrière lui, dans sa case. Shiki était en danger, quelqu'un avait trompé sa vigilance, et allait en payer le prix fort. Plein de rage, il ouvrit la porte et se jeta dans la case. Mais il resta sur place, contemplant le regard azur de la jeune femme.

"Shiki...tu as des soucis n'est-ce pas ?"

La prudence était à nouveau de mise et le puzzle se mettait en place. Elle était deux...encore une schyzophrène...et le problème était qu'il ne voulait pas lui faire de mal tant que cela pouvait être évité. Mais laquelle avait-il en face de lui en ce moment ? Et de quoi était capable la personnalitée qu'il n'avait pas encore rencontré ? Son regard parcouru l'étendu des dégats...rien de grave, tout allait bien.D'un geste calme mais assuré, il tendit une main vers Shiki pour l'aider à se relever et lui fit un grand sourire.

"Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave...tu devrais dormir."

Il faisait preuve de patience et de compréhension, mais tout ça pouvait basculer d'un instant à l'autre, et derrière son sourire pourtant franc se cachait une froide réalité: si elle était une nuisance il faudrait la tuer. Et abandonner maintenant aurait peiné le chef, aprés tout ce n'était qu'une gosse effrayée et donc une cible de choix pour son recrutement.

Invité

L'hôte refit brutalement apparition dans la pièce et les deux Shiki se tiraient les cheveux intérieurement, à cause d'elle elles allaient être de nouveau punies. La "méchante fille" s'eclipsa alors aussitôt comme si elle retournait dans une torpeur dont elle seule avait les clés pour s'en sortir et venir tourmenter la "gentille fille" qui était maintenant face à Ryoko.
Comme elle s'y était attendue lorsqu'il avait quitté la case, ce dernier revenait pour la corriger. En un éclair, son regard d'ange quitta celui du déserteur et la jeune femme prit une position étrange qui se raprochait de celle de l'autruche.

* Ne surtout pas l'énerver, surtout pas. *

Shiki était de nouveau terrorisée, et il lui était impossible même si elle n'essayait pas, de le masquer.
Surprise ! L'homme ne la grondait toujours pas, au contraire, il était le plus attendrissant du monde, au petit soin avec la jeune femme. Sentiment nouveau pour elle qui n'avait jusqu'alors connu que haine et perfidie à son égard.

" Oui, le chasseur... Shiki a réglé le problème mais il y en a encore un. "

Mais comment cette jeune femme qui semble aussi inonfeensive a pu régler ce problème de chasseurs alors qu'elle n'arrête pas de fuir ?

Lorsqu'il s'approcha pour l'aider à e relever, elle n'avait pas essayé de se protéger plus que nécessaire, quelque chose d'étrange la prenait aux tripes. Etait-il possible qu'une personne ne la punisse pas au moindre geste maladroit ? Peut-être que oui finalement.
Avec méfiance tout de même elle prit la main tendue et se redressa lentement. Le regard toujours sur les pieds de Ryoko pour montrer son inferiorité.
Un mouvement de tête pour acquiscer plus tard, et la jeune femme, dirigée par la main de Ryoko, grimpa sur le "hamac" le plus proche, surprise que c'était de ces éspèces de draps dont il était question, et se mit en position de nourrisson, les jambes repliées contre son corps pour s'endormir. Cela allait être difficile, qui sait s'il natendait pas que ça pour la frapper ou pire. Ainsi elle gardait le regard fixé sur le Ninja prête à déguerpir ou au moins encaisser au moindre mouvement agressif.

La seconde Shiki avait déjà disparue, repoussant à plus tard la rencontre avec le chef des déserteurs. Il ne restait que la gosse apeurée qui réagissait comme un animal sauvage envers les autres, redoutant brimades et corrections. Alors qu’elle grimpait dans le hamac, Ryo se tourna et fixa la porte d’entrée, perdu dans ses pensées.

« Shiki…essaye de dormir, je vais allé te chercher quelques fringues dans les gardes-robes des femmes du village parce que chez nous…en général…on s’habille. »

Il ouvrit la porte lentement et s’arréta dans l’encadrement, jetant un coup d’oeil par dessus son épaule. La position de Shiki fit songer au chef qu’elle devait se protéger même pendant la nuit…mais d’ou sortait-elle ? Décidement, cela devenait intéressant.

« Bonne nuit, et soit tranquille…il ne t’arrivera rien ici. »

De toute façon, elle allait tomber de fatigue sous peu, il se mit donc en route pour taxer des vètements à Katsue et pria pour qu’elle ne pète pas un cable lorsqu’il la réveillerait.

Invité

Shiki était allongée, immobile, ressemblant plus à une adolescente qu'à jeune femme maintenant. On pourrait presque pu penser qu'elle allait s'endormir le pouce entre les lèvres. Mais non, dormir était à l'heure actuelle un bien grand mot. Le hamac était confortable, plus le temps passait et une plus le corps de la jeune femme se dépliait à l'intérieur. Du coin de l'oeil elle regardait Ryoko s'éclipser par la porte, il était gentil avec elle. Peut-être n'était-il pas comme les gardiens, non ! Shiki ôta rapidement cette idée de son esprit, il faut profiter tant qu'il est gentil et s'esquiver lorsqu'il ne le sera plus. Et Shiki qui ne se montrait plus, pourquoi ? La peur ? La surprise ? Trop de choses étaient devenues totalement incompréhensibles pour la brune.
La tête pleine de questions, elle s'en allait petit à petit. Il fallait tenir le coup, rester sur ses gardes, mais il devenait impossible de résister à la fatigue. La porte d'entrée devenait flou, le hamac semblait comme se balancer tout seul. Tout était en place afin que Shiki s'envole vers le pays des rêves. Inconsciement elle prononça un mot en direction de Ryoko, un mot qu'elle n'aurait jamais pensé sortir, " Merci... ".
Et son esprit lui échappa...

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nuit fut longue. Ryoko fit d’incessants trajets pour constituer une garde-robe digne de ce nom à la future désertrice, et les frusques des femmes du village accusaient un sérieux coup de moins bien. Il revint au petit matin, un grand sac de burre remplie de toutes sortes: robes, vétements amples d’ entrainement, sous-vètements de toutes tailles, tuniques, rien ne manquait à l’appel. Lorsqu’il ouvrit la porte, elle dormait encore du sommeil du juste. Il déposa le sac au pied du hamac, et rejoignit sa cuisine. La cuisine était un art pour le chef des nuke-nins, chaque geste devait être maintes et maintes fois exécuté pour arriver à un mouvement parfait et tout cela le destressait. Le bruit des casseroles, puis enfin des couverts devaient petit à petit réveiller Shiki. Quand tout fut fin prét, Ryo s’agenouilla devant la table, tournant le dos au hamac.

« Le petit déjeuner est servi, je te conseille le pain au curry, c’est ce que je réussie le mieux. »

Il ne la regardait pas, voulant lui donner un semblant d’intimité.

« Habille toi, le sac à tes pieds est rempli de fringues. C’est pas le grand luxe, mais on peut dire que les jeunes femmes du village ont bon goût. »

Invité

La nuit avait dû être terriblement pour Shiki, qui se trouvait maintenant la tête aux pieds par rapport à sa position initiale. Une jambe pendait d'un côté du hamac, un bras de l'autre. De part la position de son corps, il était facile d'imaginer à quel point la nuit lui avait été agréable.
Une douce odeur se propageait dans la pièce, la cuisson des aliments, les épices baignées dans l'eau d'abord frissonante puis rapidement bouillante. Les casseroles que l'on bougeait, la table que l'on installait. Ryoko faisait tout avec attention, mais ces bruits totalement étrangers aux oreilles de Shiki ne tardèrent pas à l'interroger. Elle s'éveillait lentement, clignant des yeux pour regagner progressivement la vue. Une jambe, puis la deuxième et les bras, tout le corps, elle s'étira longuement ne prenant soin de savourer chaque seconde de ce petit rituel. Etrangement elle ne semblait plus du tout inquiète, du moins au début, le sommeil peut-être ?
Sa tête bascula alors lentement sur le côté pour venir poser son regard sur Ryoko et ses petites affaires, la vue de tous ces mets inconnus, tout aussi délicieux à l'oeil qu'aux narines lui donnaient terriblement faim, son ventre se mit à gargouiller d'inquietude lorsque Shiki s'imagina les pires supplices masqués dans chaque plats. Mais son instinct la sommait de ne pas faire la forte tête et d'aller se régaler.
Sans pudeur elle se redresse, ôte la veste de Ryoko et commence à fouiller dans le sac. Elle cherche quoi que ce soit qui puisse cacher le haut et le bas, mais rien ne ressemble aux uniformes qu'elle portait dans sa prison. Que choisir ? Elle se retourne un coup vers Ryoko en regardant ce qu'il porte. Voila ! Et en fouillant un peu trouve des vêtements sombre ressemblant un peu à ceux de l'homme.
Elle s'habille et vient s'assoire près de lui lorsqu'il l'y invite. Shiki était complètement décoiffée, mais quelque chose de surprenant frappa le ninja. Après tout ce qui lui était arrivé, le bleu autour de ses yeux restait intact.
Shiki hésita un instant avant de toucher à quoi que ce soit. Elle ne connaissait aucun des plats présents et ne savaient vraiment pas quoi prendre. Ryoko pouvait d'ailleurs le sentir à plein nez tellement la jeune femme respirait à la fois l'ignorance et le désarroi...

Ryoko s'atarda un peu sur le regard de la jeune femme, surpris que ce qu'il avait prit pour du maquillage et de la coquetterie n'avait subit aucune altération pendant la nuit. Il déposa une boule fumante de pain au curry devant elle, et la regarda avec amusement.

"Tu devrais gouter, tu pourras recracher si tu n'aimes pas. Ce village est ta nouvelle maison, il est temps de commencer une autre vie..."

Laissant ses paroles en suspens, il se leva pour attraper une théière brulante qui sifflait à tout va sur la plaque du poèle à bois qui tronait au milieu de la pièce. Il en servit deux tasses et en déposa une devant Shiki, puis se remit à genoux.

"Oublie ce que tu as vécu jusqu'à maintenant...je t'apprendrais comment te venger si ça t'intéresse...mais d'abord il faut avoir le ventre plein."

Les vapeurs épicées commençaient à s'évacuer, et la pièce devenait plus respirable, les petits oiseaux gazouillaient, tout était réunit pour offrir une bonne journée au maitre des lieus.

"Si tu n'y voit pas d'inconvénients, je voudrais t'amener sur notre terrain d'entrainement pour tester quelques trucs. Mais avant ça, tu pourrais me dire ce que tu faisais nue, la nuit, poursuivie par des chasseurs."

Invité

Ayant remarqué le perplexité de la jeune femme face à tous ces plats, Ryoko déposa une boule de pain devant elle. La petite boule de pain fumante était vraiment appétissante ,et sans trop attendre Shiki tendit la main pour s'en saisir et la dévorer. Mais la brûlure qu'elle ressentit instantanément lui cassa net ses ardeurs. En portant les doigts à la bouche pour se soulager, Shiki osa enfin regarder le regard amusé de Ryoko. Cette éspèce de joie abstraite qu'il dégageait en la regardant donnait un léger sourire à la jeune femme. Premièr sentiment de joie qu'elle avait laissée transparaitre depuis leur rencontre. Shiki appréciait vraiment ce sentiment nouveau qui parcourait son ventre.

Elle avait encore du mal à laisser ne serait-ce que quelques paroles s'échapper de ses lèvres, Shiki rôdait au détour de son inattention pour s'emparer d'elle comme elle appréciait le faire.

" Merci. " Elle prend sa tasse de thé des deux mains, souffle sur le liquide brûlant et reprend. " J'étais avec des amis ... et les chasseurs sont arrivés et ont tués ceux avec qui je voyageais. Ils en ont mangés un devant et forcée à regarder. " Elle marque une pause, comme se sentant épprouvée de raconter cela. " Puis ils s'en sont pris à moi, mais j'ai réussi à m'échapper pendant qu'ils dormaient. Alors je fuis... "

Shiki racontait son histoire avec le plus grand naturel possible, comme si tout était véridique, enfin probablement que pour elle cela était la véritié...

Puis le terme entrainement se mit à résonner dans sa tête, non il ne fallait pas qu'elle pense à cela, sous peine de rappeler Shiki hors de sa torpeur. Les yeux fermés, concentrée, la jeune femme essayait maintenant d'oublier tout ce qu'elle venait de dire et d'entendre. Le vide total commençait à se former dans sa tête, mais malgrés tout, l'ombre de Shiki commençait à planer dans la case. Explorant chaque centimètre carré de l'habitation, chechant presque le contact avec Ryoko. Shiki repossa la tasse de thé sur la table, les mains tremblotantes et les joues rouges. Il ne fallait pas qu'elle vienne, pas maintenant que tout semblait s'arranger.

" Non .. non .. non .. Shi-ki non ... "

Puis d'un coup, tout s'estompa. La jeune femme regagna son calme, son allaure était saine et propre. Plus rien ne pesait plus sur la pièce, comme si quelque chose venait de s'éclipser rapidement. Shiki reprit alors sa tasse de thé comme si de rien n'était et envoya un petit sourire contenu en direction de Ryoko..

Ryo n’étant pas du genre contraignant, il laissa la jeune femme lui mentir à son aise, supposant qu’un jour elle aurait plus confiance en lui ou bien que le silence signifiait une douleur bien trop fraiche pour être réouverte. Pendant quelques secondes, il l’avait sentie, l’autre « elle » était intervenu, il en était sur et certain. Il se releva lentement, puis prit la direction de la porte.

«Allons faire un tour…ça nous fera du bien. »

Ils se mirent en route vers le terrain d’entrainement, déambulant dans le village.

« Tu vois, c’est moi qui ai construit tout ça. »

aire d'entrainement

Invité

La réaction de Shiki semblait avoir quelque peu troubler le Nuke-Nin, et la jeune femme s'en trouva désolée. Elle tentait tant bien que mal d'empêcher Shiki de lui faire du mal, mais plus le temps passait et plus cette dernière prenait le dessus, et plus la jeune femme se laissait contrôler par Shiki. Mais cette fois-ci elle avait résisté, pourquoi ? Elle ne le savait pas, mais Shiki était repartie aussi rapidement qu'elle était arrivée, peut-être que la gentillesse dont faisait preuve Ryoko empêchait la garce que représentait la jeune femme de s'exprimer.
Elle se lève, et prend à son tour la direction de la porte pour suivre le ninja avant que son ventre ne lui rappelle qu'elle n'a pas vraiment eu le temps de manger grand chose. Rapidement elle se retourne, embarque quelques pains au curry comme le lui avait suggeré le ninja et sort tranquillement de l'habitation.
De jour le village semblait beaucoup plus calme et reposant, les ombres tortueuses de la nuit n'affichaient plus leurs sourire démoniaques, et la vie suivait sereinement son cours. Sous les paroles de Ryoko, le petit bout de femme savourait chaque recoin du village de ses yeux ébahis. Il semblerait qu'il soit possible de construire un lien où les gens se regroupent et où le silence et le calme reigne, un endroit où les gens peuvent savourer la lumière naturelle à tous moments. Quelle sensation agréable que d'être en paix et de sentir le soleil vous lécher la peau de ses rayons salvateurs.
Shiki répond aux sourires des enfants qui jouent entre deux habitations, cette bonne femme qui semble recoudre les vêtements de son mari, elle avait vu toutes ces scènes dessinées sur papier dans les cours qu'elle recevait à sa première demeure, mais jamais elle n'aurait imaginer que cela pouvait en effet être vrai.
Lentement le duo se dirigeait vers ce qui semblait être le terrain d'entrainement du village, mais grâce à dieu Shiki n'avait pas encore dû le remarquer puisqu'elle restait toujour ssilencieuse. Espérons le pour un bout de temps.

Plus tard...........

Une ombre silencieuse s'approcha de ce qui était la case du chef de ce village. Si cette dernière avait eu des intentions belliqueuses, il ne se serait pas prit autrement pour s'approcher de celle ci. Mais l'ombre avait entendu une rumeur, celle du retour du leader de cette bande hétéroclite qui formait ce village. Mais il n'était pas réapparut seul, il aurait ramené une jeune femme, des plus sommairement vêtue. En fait la possible présence d'une jeune femme, n'intéressait pas encore cette ombre. Non, il ne s'intéressait qu'au dénommé Ryoko.
Lorsqu'enfin, l'ombre arriva dans celle de la case de Ryoko, elle se dévoila. Il s'agissait d'un jeune homme portant un bandeau rayé, celui de Konoha. Ce dernier lui couvrait l'oeil droit, laissant supposer qu'il était mort. Ses traits étaient fin, mais malgré une certaine beauté, leur dureté le rendait inquiétant. Sa démarche qui au premier abord avait put semblé discrète et hésitante était tout autre. Koto ne cachait pas sa présence d'ailleurs, il savait cela inutile si le maitre de cette demeure était chez lui. De plus il avait des réponses à obtenir, et était bien décidé à les obtenir.
Malgré son envie de réponse, Koto se montra patient lorsqu'il se présenta devant la porte de la case. Puis frappa à la porte avant de l'ouvrir, il restait sur ses gardes sa pupille activée. L'hôte de Ryoko pouvait avoir un mauvais caractère, un peu comme tous les membres féminins de ce village. Une fois qu'il repéra sa cible, le jeune homme rentra dans la demeure.

"Ryoko, j'ai entendu une rumeur sur ton retour, je constate qu'elle était fondée."

Même si il était en effet rentré dans la demeure de son chef, Koto resta sur le bas de la porte et s'adossa au mur attendant une réaction des occupants de lieu.

Le chef resta planté en plein milieu de la pièce, à fixer Koto avec l'air ahuri de quelqu'un qui se trouve pris au dépourvu, prit en flagrant délit avec une bouteille de saké à la main et une jeune femme dans la pièce. Il jeta vers son élève un regard vitreux, avant de soupirer longuement.

"ça te tuerait de dire bonjour ?"

Il avait dit ça avec un grand sourire, car cette absence l'avait fait réfléchir.

"Entre entre"

Il servit deux verres de saké et les posa sur la table, et il désigna la jeune femme.

"Voici Shiki, une nouvelle venue.Avant tout, il faut que je te dise quelque chose. Je m'excuse de m'être énervé la dernière fois...on ne peut pas oublier, mais sache juste que ça n'avait rien contre toi, mes nerfs ont lachés...voila tout..."

Un petit silence s'engagea.

"Je t'écoute."

Koto marqua sa surprise devant le comportement de son chef. Depuis quand ce dernier avait besoin de faire boire les filles pour.....Puis il comprit, Ryoko essayait d'apprivoiser cette jeune femme et non de la....... Comme pour répondre à la question de son chef, Koto fit un salut de la tête. Puis entra pleinement dans la demeure de Ryoko.

"Voici Shiki, une nouvelle venue.Avant tout, il faut que je te dise quelque chose. Je m'excuse de m'être énervé la dernière fois...on ne peut pas oublier, mais sache juste que ça n'avait rien contre toi, mes nerfs ont lachés...voila tout..."

Le jeune déserteur écouta plus l'explication de Ryoko sur ce qui s'était passé durant leur combat que sa présentation de la nouvelle venue. Mais Koto étant un jeune homme poli, salua la jeune femme.

"Enchanté, je suis Koto et te souhaite la bienvenue dans notre grande famille."

L'oeil qui se posa sur le couple formé par Ryoko et Shiki était toujours marqué par le sharingan. Koto désirait s'habituer à cet oeil et à la fatigue qu'il pouvait générer. Puis acceptant l'invitation de son chef prit place à la table.

"Il ne manquerait pas un verre par hasard ?"

Puis puis posant ses mains à plat sur la table fixa son regard sur son chef. Mais il prenait bien garde de garder la jeune femme dans son champs visuel.

"Tu n'as pas à t'excuser, j'ai sciemment joué avec tes émotions. Cela fut une erreur de ma part, et puis j'ai tenté à plusieurs reprises de te tuer.....Ton départ soudain à plongé le village dans une certaine perplexité . Tu dois savoir que celui ci reste debout que grace à ta présence. Certains ne se tiennent calme que par crainte de toi, et sans Hideshi, je me voyais mal les tenir, même avec l'aide de Méthatron.....Nous avons accueillit de nouveaux venus, certains sont des êtres dangereux. Le disciple de Méthatron doit être gardé sous surveillance par exemple son régime alimentaire pouvant représenter un problème. Mais la plupart des nouveaux se tiennent calmes. J'attends de voir de quoi est capable l'un des nouveaux venu avant de le mettre en ta présence. Et puis il faudra que l'on parle de ma recherche des sceaux."

Koto n'avait montré aucun sentiment dans son exposé. Il avait juste laissé apparaitre un sourire au début ne parlant de leur combat, mais rien de plus.

"Ah oui, Miho déprime sans toi, les barbes à papa lui manque et je ne connais ce jutsu."

Koto était vraiment devenu un jeune homme formidable, apte à assumer le commandement du village lorsqu’il devrait choisir un successeur.

« Un régime alimentaire particulier ? Erf…ça pourrait bien être préoccupant en effet, j’irais m’en occuper. »

Mais à peine Ryoko avait sentit l’aura du possesseur de sharingan qu’il savait déjà la raison de sa venue. Quelques mois plus tôt, il avait prit ça pour un caprice, mais il fallait se rendre à l’évidence : c’était son souhait.

« Bien…tu as collecté des informations sur l’emplacement du sceau ? »

Machinalement, Ryoko sortit un autre verre et le déposa devant Shiki sans quitter le jeune homme des yeux.

"Ne t'inquiète par pour Miho, elle est robuste...en tout cas vous avez fait du bon boulot, le village est en excellent état."

Invité

Ne s'attendant pas à ce q'une nouvelle personne débarque dans l'habitation de Ryoko, Shiki marqua un petit temps d'arrêt lorsqu'elle vit Koto faire son apparition. Le regard de l'homme lui semblait étrange, lui faisait même froid dans le dos. La jeune femme commençait à peine à oser regarder les autres dans les yeux, que celui-ci lui rappela ses vieux démons. Rapidement, elle prit son verre, et se recula d'un demi-mètre, laissant les deux ninjas parler entre eux. On lui avait apprit à ne jamais déranger les adultes, et encore moins les hommes qui ne pouvaient se rabesser à lui adresser la parole.
Pourtant celui là, comme Ryoko en son temps lui avait dit bonjour. Etrange..
Mais tout était étrange ici, tellement étrange que cela lui plaisait énormément.

" Merci.. "

Puis elle retourna dans son mutisme pour ne pas les ennuyer plus longtemps. Surtout qu'elle ne comprenait strictement rien à ce qui se racontait.

Koto ne marqua de surprise devant le comportement de la jeune femme. Cette dernière semblait bien plus sauvage qu'aucun des pensionnaires de ce village. De plus, il aimait bien ce sentiment qu'il générait chez les autres, comme une inquiétude, voir une peur. Puis vint la question qu'attendait le jeune homme.

"Lors de notre attaque sur Konoha au côté des forces d'Iwa, j'ai eu le plaisir de fureter dans la demeure du clan Ushiha, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant. Mais vu que tu es un grand voyageur, je me demandais si tu n'aurais pas une piste vers laquelle me tourner. Je sens que mon choix de chercher ces sceaux, te gène, si tu connais un autre moyen de m'assurer plus de puissance je t'écoute et suivrais tes conseils. Tu es mon chef et en partie mon senseï, je me dois d'écouter tes paroles."

Le jeune homme était dés plus sincère, il avait juré allégeance à cet homme. De plus il savait que sa quête serait longue, car le secret de ces sceaux devaient être jalousement gardé.

"Je sais que notre petite princesse est solide, mais ton départ l'a traumatiser et mes talents pour la réconforter ne sont pas égaux aux tiens. Elle se sent responsable de ton départ et de celui d'Hideshi. Je me suis mis en devoir de lui apprendre à nager, elle a déjà vaincu sa peur du mouillé."

Koto prit le verre de sake, et salua toutes les personnes présentes avant de le boire. Puis s'en resservit un autre, ainsi que les verres vides, sans protocole aucun.

"Tu me dois le Katon, tu dois m'enseigner certains jutsus de cet art."

Vidant son deuxième verre au rythme imprimé par Koto, le chef se gratta la tête quelques secondes et reposa son verre.
"Ta soif de pouvoir ne se tarira donc jamais...une deuxième affinitée à ton âge, cela tiendrait du prodige. Mais tes gènes devraient nous aider à franchir ce cap sans trop de problème."

Ryo envoya un sourire désolé à Shiki, la conversation ne devait pas être évidente à suivre pour elle.

"Bien. Pour les sceaux je sais à qui m'adresser, et ce ne sera pas chose facile...ça va même s'annoncer plus que serré, ils sont méfiants ces temps-ci et révéler des informations de cette importance à un possesseur du sharingan ne les enchantera pas...mais on ferait d'une pierre deux coups, car tu n'es pas seul sur le coup, Katsue s'est aussi mise en tête de le retrouver..."

Il ne regardait plus personne, il pensait juste à haute voix le regard perdu dans le vague. Il fixa de nouveau Koto, droit dans l'oeuil.

"Bien, je vais t'apprendre le Katon et ensuite tu partiras en mission pour récupérer cette chose. Mais pas question de lésiner sur l'entrainement, avec ta force actuelle tu serais une proie bien trop facile pour ces adversaires qui sont bien plus forts que moi."

Devant les mots de son chefs, Koto fit la moue. Même si il appréciait le compliment, celui ci semblait plus être lié à son appartenance à ce clan maudit. Mais au moins il allait pouvoir apprendre de nouveaux jutsus. Tous les combats qu'il avait mené lui avait prouvé qu'il manquait de cordes à son arc. Même si la majorité avait été des victoire, trop compter sur la même technique finirait par le conduire à l'échec.

"Je reconnais que ma soif de puissance est loin d'être étanchée, mais elle n'est que le strict minimum pour pouvoir assurer un avenir à ce village."

Le jeune homme se sentait d'humeur joyeuse, chose rare chez lui et qui ne se manifestait que par un léger sourire, qui redonnait à son visage une certaine innocence.

"Si tu parle de la Zankatsuki, je comprend tes réticences. Mais sont ils obligés de savoir que ces sceaux intéressent un porteur de sharingan."

Koto n'avait entendu parlé de cette organisation qu'en de très rares occasions. Et à chaque fois ce nom semblait créer l'effroi, ou l'inquiétude chez ceux qui en parlait. Mais entendre Ryoko dire qu'il les craignaient, leur donner une aura des plus sinistre. Mais le fait de savoir que Katsue cherchait elle aussi à mettre la main sur ce sceau fit sourire Koto. Ou bien était ce dût au sake. Le jeune homme se resservit un troisième verre.

"Celui ci est le dernier pour moi, mais il faut fêter ton retour, et l'arrivée d'une autre membre dans la famille. Shiki soit la bienvenue, mais ne te fie pas à mon air gentil, je suis agueshii, mais si tu te montre loyale envers Ryoko tu pourras compter sur moi pour détruire tes ennemis."

L'effet de l'alcool donnait au sharingan un drole d'aspect. D'ailleurs Koto arréta l'utilisation de sa pupille maudite. Mais Koto était loin d'être ivre, il était juste euphorique. Euphorique comme il pouvait l'être, cela voulait dire, calme avec un sourire amical mais discret.

Invité

Loin, très loin de cette case où elle se trouvait, l'esprit de Shiki était parti en voyage. Quelle étrange boisson qu'ils lui faisaient boire ici bas. Du sake, le premier verre avait été vidé sur le même rythme que les deux hommes, alors que mû par une irrésistible envie de ressentir à nouveau le réchauffement énigmatique de sa gorge, elle avait vidé le second d'une gorgée.
Elle se sentait ici comme si elle y avait toujours vécu. L'atmosphère était adorable. Shiki avait maintenant l'impression que les regards des deux hommes se portaient incessamment sur elle, elle était le centre de l'univers. Soudainement la jeune femme se sentit toute drôle, comme s'il y avait une tornade autour d'elle. Les mots des deux déserteurs résonnaient dans sa tête tel un écho sans fin, les murs prenaient des teintes parfois sombres, parfois pleines de couleurs. Le monde était tout beau. Le sol faisait des vagues sur lesquelles Shiki se voyait bouger, puis elle se mit à rigoler toute seule un bref instant. Sa voix était toute chose.

« Bien sûûûûr ! »

Puis elle s'écroula sur le dos, un énorme sourire sur les lèvres. Une main sur sa poitrine pour en sentir tous les battements, le monde était beau. Elle n'écoutait plus ce qui se racontait, elle était dans son monde.

Le jeune homme regarda la jeune femme s'écrouler ivre. Lorsqu'il l'avait vu avaler le premier verre, il avait comprit qu'elle n'était pas habitué à boire. Profitant de l'état de la jeune femme, Koto questionna Ryoko sur elle.

"Tu peux m'en dire plus sur elle. Car si tu dois t'absenter encore, je dois pouvoir tenir le village."

Koto avait toujours l'intention de partir en chasse du secret des sceaux maudits. Mais il devait devenir plus fort, cela il l'avait bien compris et donc retarder son départ. Quelque chose en lui avait changé, il accepté de faire passer le village avant son désir de puissance. En fait il avait prit la décision de soutenir Ryoko dans son rêve. Deplus il avait besoin d'avoir un village puissant derrière lui, du moins à ses côtés pour détruire les Ushiwas.

[Koto, go terrain d'entrainement^^]

Ryo reprenait petit à petit son air imperturbable, malgrés la jeune femme accrochée à son dos. Il aurait bien voulu lui mettre une raclée dont elle se serait longtemps souvenue, mais impossible de toucher à l’autre Shiki…alors il fit ce qu’aurait fait un bon stratège : prendre son mal en patience et attendre le bon moment pour frapper fort et bien. Ils étaient enfin arrivés devant la porte de la cabane. Le chef desserra l’étreinte des bras de la jeune femme autour de lui, et la laissa reposer pieds à terre.

« Ne fais pas de bruit, ma fille est peut-être rentrée. »

L’ordre était soufflé avec tellement de conviction, qu’elle devait bien avoir comprit qu’elle devait se tenir à carreau. Dans un des deux hamacs dormait une petite fille, Ryo fit un sourire en sa direction, puis fila dans la cuisine pour préparer un bon déjeuner. Il ne savait pas d’ou Miho revenait, mais il était persuadé qu’elle allait avoir faim, et puis la cuisine d’un papa : y’a pas mieux. Il se tourna vers Shiki.

« Heuuuu, je vais faire à manger. Tu m’as dit tout à l’heure que tu ne savais pas cuisiner…alors tu peux me suivre. »

Sa phrase à peine terminé, il sortait déjà ses ustensiles.

Invité

Totalement désintéressée par la suite du programme concocté par Ryoko une fois de retour au village, Shiki sauta délicatement du dos de cet homme, en prenant soin d’effleurer son torse et ses bras musclé du bout des doigts. Il était clair à ses yeux qu’en parlant de cuisine, ce dernier ne souhaitait plus la voir dans les environs, et rappelait la gentille chérie qui représentait Shiki. Mais pour la lui faire oublier, elle allait devoir se battre avec ses armes, le moment venu.
Ainsi, Shiki reprit « conscience » dans la case du Chef, tranquille, silencieuse et attentionnée. Néanmoins, toujours la même appréhension flottait dans l’air, comme une trainée de poudre qui n’attendrait qu’à s’embraser, Shiki guettait toujours le bon moment pour venir semer la panique.
Le visage attendrit par l’enfant allongée dans le hamac, la jeune femme s’approcha affectueusement de cette âme endormit. Ryoko avait alors une fille ! Etrange, jamais Shiki n’aurait soupçonné telle évènement. La petite, était jolie, son petit minois prenait tantôt un air attendrissant, tantôt une expression espiègle. Ce devait être la raison pour laquelle le nuke-nin faisait preuve d’autant de patience à son égard, se dit-elle.
Puis elle s’approcha du Chef, pour apprendre, enfin, à utiliser une cuisine.

« Tu vas préparer quoi ? »

Shiki restait auprès de Ryoko, cet homme aux gestes assurés était en train de tout sortir, un nombre incalculable d’ustensiles dont Shiki n’aurait jamais imaginé l’existence. Elle se tenait donc droite, les bras ballants, et le regard à la fois curieux et désespéré. L’air d’une personne qui voudrait faire quelque chose, mais dont elle ne saurait quoi.

Aussi à l'aise face aux fourneaux qu'un poisson dans l'eau, Ryo attrapa un immense couteau et fit un grand sourire en se tournant vers Shiki.

"Tu vas préparer quoi ?"

"Je ne sais pas encore, on verra selon l'inspiration du moment. Mais je connais déja ton rôle, tu as une tache de premier rang, la réussite du plat dépendra de toi. Tu vas...."

La main de Ryo attrapa un ustensile derrière lui, puis il le tendit devant lui pour que Shiki le prenne.

"Touiller !"

C'était une simple baguette de bois, un peu usée par le temps.

"Certes, ce n'est pas trés reluisant, mais observe pour l'instant. Et surtout n'hésite pas à gouter pour savoir si ça manque de quelque chose."

Tous les ingrédients se trouvaient dans des petits paniers en osier, le tout était frais et surement péché ou cueillit du matin même. Il attrapa un saumon et le lança sur le plan de travail.

TACTACTACTACTACTACTACTAC

Les mains expertes taillaient ça à une vitesse hallucinante, et décomposaient les morceaux de poisson en prenant soin de virer les arrètes avec le plat de la lame. Lorsque cela fut finit, il releva les yeux vers Shiki.

"Maintenant, je vais te dire mon plus grand secret. C'est pour ça que mes plats sont les plus appréciés du village. On assaisonne toujours AVANT de cuire."

Une règle simple de cuisine que tout le monde connaissait mais qui faisait quand même la fierté du chef. Il déposa un wok sur le feu et y jeta les morceaux de poisson frais, salés et poivrés délicatement.

"A toi de jouer. Il faut juste que ça n'accroche pas."

Maintenant, les légumes. Ryo sortit une tête d'ail et quelques oignons sauvages d'un des petits paniers, et reprit son frénétique TACTACTACTACTACTAC. Il sortit aussi une casserole, et la posa sur le feu aprés l'avoir remplie d'eau. Puis le gingembre et les champignons: TACTACTACTACTACTACTAC. Réglé comme un métronome, il jetait dans le wok dont Shiki surveillait la cuisson tous ces mets bien préparés. Ultime requiem pour le virtuose: il jeta le riz dans la casserole.

"Voila, maintenant c'est à toi de jouer."

Il allait entamer une nouvelle discussion avec la jeune femme, lorsqu'un bruit devant la case attira son attention.

Retour au bercail

Accompagné d'Ayane, la jeune kunoichi fit irruption dans la case du chef. Toute habillée de rouge, elle restait dans l'entrée, aux côtés de son élève, puis tourna légèrement sur elle même. Ca faisait longtemps qu'elle n'était pas revenu dans cette bicoque, analysant chaque changement du coin de l'oeil. Sa main n'a pas quitté le bout de son rouleau, tandis qu'elle attend, persuadée que le propriétaire des lieux sait déjà qu'elle est là...
En l'attendant, la nukenin se tourna vers Ayane.

"Tu verras... Il est sympathique, quand il veut."

Invité

Après tout ce qu’elle avait entendu au sujet du fameux Ryoko chef des déserteurs, Ayane s’attendait véritablement à mieux en matière de village, quelque chose à la fois simple et discret mais néanmoins beau et grandiose. Hors là, la simplicité extrême de ce campement sédentaire amélioré par rapport à tout ce qu’elle avait connu, soit dit en passant par grand-chose mis à part Suna, avait laissé la gamine sans voix durant toute leur traversée au milieu de ces étranges maisons. Une pointe de regret lui traversa l’esprit lorsqu’elle s’imagina devoir vivre ici pour le restant de sa vie, qu’elle avait jusqu’alors espérée longue et merveilleuse. Mais elle avait choisi, le choix de briser ses chaînes et celles de son clan, le choix de suivre Katsue celle qui l’avait délivrée de son destin qui aurait tôt ou tard rejoint celui de sa défunte mère. En arrivant devant ce qui servait de maison au nuke-nin, Ayane déglutit bruyamment en repensant à tout ce qu’elle avait accomplie jusqu’à maintenant. Un mal de crâne somptueux venant briser ses pensées en milles éclats, la jeune fille suivit son mentor jusque dans l’entrée de la maisonnette. Ses yeux espionnaient chaque détail de cet intérieur sobre et sans grande marque de goût, du moins ceci était son propre jugement, et la gamine répondit tout d’abord par un sourire discret, plus poli que sincère à la Hyûga.

« Qu’est-ce que l’on fait s’il ne veut pas de moi ici ? Tu m’as dit que c’était possible qu’il ne prenne personne qu’il ne connaisse pas… »

Légèrement troublée, Ayane n’aurait quitté les yeux de Katsue pour rien au monde. Avec le temps et ce qu’elles avaient vécus ensemble, la jeune fille avait trouvé une certaine expression dans ce regard froid à vous glacer les os. L’espace d’un instant, elle avait oublié tout le reste et ses tracas, elle avait regagné une force que seule Katsue était capable de lui insuffler, et encore une fois elle aurait tout donné pour attraper la main douce de cette jeune femme aux cheveux argent pour se sentir pour retrouver ce sentiment d’être partout chez elle, tout comme elle le faisait avec sa mère. Mais Ryoko aurait pu surgir à tout moment.

» [Case de Katsue]
» [demeure] La case de Koto
» [Habitation] Ancien Quartier, Maison du chef du clan Uchiha