Case du chef.

La jeune femme inerte, porter par le dos du frêle adepte du genjutsu avait été pas mal secouée durant le trajet. En effet, la case du chef n’était pas à côté de la porte du village, il avait fallut le traverser. Le genin poussa la porte et entra dans le domaine, et lâcha violement la jeune femme ligotée sur le par terre, et fier de lui, s’écria :

[Ranmaru]
« Livraison en express d'une Kunoichi de Suna, chaud devant »

La jeune femme, si elle était en état de le faire et qu’elle l’avait entendu, se serait sûrement mise sur la défensive, mais son inconscience l’en empêchait. Elle était trempée, à cause des effets du poison qui lui chauffait le sang. De plus, Ranmaru lui avait pris son bandeau, et après l’avoir porter, la jeune femme était habillée un peu dans tous les sens. De plus, ranmaru l’avait ligotée de telle façon que l’on voit ses dessous sous son kimono de soie, qui d’ordinaire, étaient évidement, cachés par la soie maintenant par son bandeau… On pouvait apercevoir ses bandages, chose qui n’est pas visible en temps normal. Il s’y était bien pris le pervers, à la place d’aller dans un hamac, il ferait mieux de prier pour que Chihiyo ne se réveille pas, car sinon … Une chose était sûre, ça barderait pour le genin au réveil de Chihiyo.
Ryoko avait l’air déconcerté, même les ninja de Suna venait chez lui pour avoir des soins maintenant ! Mais où allait le monde ! De plus, vu comme Ranmaru l’avait dévêtue durant le trajet, si Miho arrivait, ça risquerait de faire des histoires invraisemblables… Mais ou avait-il la tête ce genin ? Le maître des lieux était donc septique à propos de la jeune femme, et de ses intensions. Fallait-elle vraiment la soigner ? Et si elle était une menace ? A vrai dire, qui était-elle ?
Chihiyo était une jolie jeune femme, elle avait encore son bandeau de Suna, et si son passage dans la zone n’était que coïncidence, elle ne devait surtout pas pénétrait chez le nukekage… Et si elle était venue en espionne ? Tout un tas d’interrogation qu’on ne pouvait pas éclaircir…
La jeune femme était ligotée sur le sol froid, le kimono limite éventré par l’absence de ceinture, que le genin avait mis fièrement en guise de bracelet, la soie sur son corps était plaqué à sa peau à cause des goûtes qui perlaient. Ses cheveux détachés, long et d’un beau brun était plaqué sur son visage, et était décoiffé. Ses mains fines étaient posées face contre terre, et tremblaient. A cause du choc lorsque Ranmaru l’eu lâchée sans prévenir, ses projectiles, ses parchemins, ses aiguilles et la pince qui tenait ses cheveux étaient éparpillés sur le sol. Sa sacoche, ouverte, n’était plus tenu par le bandeau, et avait dû être soutenu par les plies du kimono, la tête du serpent s’y trouvait toujours. La pauvre femme semblait avoir été victime d’un viole… Mais Ranmaru avait un air fière et sourait grandement sans remarquer qu’on pourrait le soupçonner de choses de ce type.

Chihiyo ouvrit les yeux, enfin, un tout petit peu… Elle ne savait pas où elle était, et avait des vertiges. Elle voulut se relever, mais elle était comme clouée sur le hamac… Tout tanguait… Elle avait toujours la vision floue, mais semblait avoir aperçu un visage au-dessus d’elle… Elle entendait une voix, mais était incapable de mettre un visage dessus. Ses yeux n’étaient toujours pas rétablis, et elle voyait flou, très flou… Puis, peu à peu, elle sentit son corps baigner dans une chaleur artificielle, et l’endroit où le serpent l’avait mordu s’endolori. La plaie s’ouvrit douloureusement, et du sang en coula en quantité proportionnelle par rapport au poison. Cela lui faisait un peu mal, mais pas autant que le poison… Puis… Plus rien, l’ambiance redevint planante, l’air, trop frais pour une kunoichi de Suna. Chihiyo trembla, et puis, ouvrit à nouveau les yeux, sa vue peu à peu se stabilisait. Elle voulut se redresser, mais elle n’y parvint pas, et il le valait sans doute mieux, car au même moment, un autre personnage, arriva avec le bandeau de Suna de Chihiyo, et commença à la rhabiller. La jeune femme écarquilla grandement les yeux…

*Je rêve où il me rhabille là ?! Ce qui veut dire que… Je devais être habillée d’une façon très anormale… Oh, que c’est réconfortant de savoir tout ça… Que je l’attrape et ça va barder ! *

Intérieurement, la jeune femme grognait… Pour changer tiens ! Elle se sentait un peu comme un phénomène de foire, mais après tout, l’un des deux ninja l’avait sauvé. Maintenant, Chihiyo n’avait plus qu’à se lever et à retourner sur le chemin du village de Nuke-nin, qu’elle ne savait pas du tout où il pouvait bien se situer. En fronçant un peu les sourcils, elle rassembla ses force pour ses relever du hamac, qui lui offrait un soutient meuble, et dont se retirer lui était difficile. Une fois assise, elle avait perdue la quasi-totalité de son équilibre, et tanguait aussi bien que les objets le faisaient avant. Elle tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche… Et se décida à parler.

« Bon... Bonjour… »

Sa tête tournait, l’empêchant de poursuivre son discours… Chihiyo avait presque l’air saoule… Tu parles d’une première impression…

« J’ai cru entendre parler de vipère heurtante… Elles ne se trouvent pas dans le désert en temps normal ?... »

Chihiyo tenta de se relever, et ce fut un succès, miracle ! Elle réajusta son kimono et serra d’avantage le bandeau à sa taille. La jeune femme était, lorsqu’elle était présentable, vraiment très belle, dommage qu’elle soit si peu supportable du côté moral. Elle était vêtue d’un kimono très travaillé qui lui allait vraiment très bien, mais, qui comme sûrement tout ceux de Suna, était plus court que la moyenne… Ses cheveux à nouveau bien coiffés de sa pince, et son visage ayant reprit un air sérieux, et des plus normal, Chihiyo ressemblait de toute part à Chihiyo, bien plus qu’à une ivrogne trouvait sur le chemin. Dommage qu’elle soit si possessive et si étrange dans le comportement, si peu supportable et complexe à comprendre… Mais la jeune femme était polie, quelque chose qui pourrait la sauver… Elle s’inclina face au deux personnes.

« Peu importe ce que vous avez fait, je vous remercie. »

Néanmoins, elle fixait le deuxième personnage d’un air pas très amical après avoir reconnu la silhouette de celui qui l’avait rhabillée. Puis il y eut un long silence, et la jeune femme croisa les bras, un peu perplexe, regardant et détaillant le lieu…

« Il va falloir que je reprenne la route, sinon je n’y parviendrais jamais… »

Revient de là
Accompagnée de Rafiki, Sherkan et Majo, Miho arriva à la case du chef. Elle tenait dans sa petite main la jolie fleur rouge que la sorcière lui avait donnée, et avait sur le visage l'air penaud de toute petite fille qui avait conscience d'avoir fait une bêtise. Lorsqu'elle entra, elle vit que la cheminée était là, ainsi qu'une chose à moitié à poil, ligotée par terre. La gamine manqua de faire une syncope, mais elle ne s'occupa pas de ces futilités : elle avait mieux à faire.

Laissant les tourtereaux, elle chercha son papa des yeux. Mais la case était vide.

- Otousan...?

La petite fille regardait partout, fouilla même sous les tapis, prenant bien soin de ne pas abîmer sa jolie fleur. Mais Ryoko n'était pas là, il fallait se rendre à l'évidence. Miho resta dans la case, avec sa petite fleur dans la main, en se demandant ce qu'elle faisait ici. Son otousan lui manquait, elle voulait lui dire qu'elle était désolée pour tout, qu'elle ne voulait pas s'en aller, qu'elle ne voulait pas tuer la sorcière, et toutes ces choses qu'il fallait qu'il sache pour ne plus être fâché. Mais Ryoko était parti. Sans doute pour acheter des clopes à Kiri, comme il le faisait de temps en temps... La gamine s'installa dans son hamac, et, se rassurant lentement, finit par s'endormir.